Chariot élévateur et camionnette
Ce casse de l’année a été réalisé dans la nuit de dimanche à lundi. Le matin, les employés d’Aureus, société basée à Saint-Quentin-Fallavier et spécialisée dans le traitement de l’argent et de l’or, ont constaté que l’enceinte des locaux avait été fracturée. Avant de découvrir l’ampleur du casse : la porte blindée de la salle forte a été littéralement arrachée et son contenu, 200 à 300 kg d’argent tout juste fondu en lingots de 25 kg chacun, s’est volatilisé. Soit un préjudice évalué entre 300 et 400 000 euros. Au sol, il restait un seul et unique lingot d’argent !En raison de l’ampleur du casse, la section de recherches de Grenoble a été immédiatement saisie. Selon nos informations, l’alarme intrusion s’est déclenchée dimanche soir, vers 23 h 30. La société de sécurité chargée de protéger le site, basée dans l’agglomération lyonnaise, fait des vérifications sur écran mais ne constate rien d’anormal.
Les investigations menées par les enquêteurs grenoblois depuis lundi ont permis d’établir plus précisément le scénario. Tentant en vain de pénétrer dans les lieux par les toits, les malfaiteurs ont fracturé l’une des portes d’accès au bâtiment. Une fois à l’intérieur, ils ont détruit le système d’alarme et les hurleurs. Avant de s’attaquer avec chariot élévateur, à l’une des cloisons de la chambre forte. Mais cette dernière, blindée, a résisté. Aussi, ils se sont attaqués à la porte blindée de la chambre. Celle-ci a fini par céder. Et le gang a alors eu accès au butin convoité.
Un gang particulièrement bien renseigné…
Quelques minutes de manutention auraient alors suffi pour charger les lingots dans une camionnette de l’entreprise. Avant de prendre la fuite à son bord, en franchissant la clôture grillagée de la société, qui a plié.Certains éléments permettent d’indiquer que le gang était particulièrement bien renseigné. Quelques jours seulement avant les faits, 800 kg d’argent avaient été stockés dans la chambre forte. La moitié du stock avait été livrée avant la fin de semaine à différents clients.
Par ailleurs, les malfaiteurs avaient une parfaitement connaissance des lieux. Pour couvrir leur fuite, ils ont notamment arraché le serveur enregistrant les images captées par les caméras de surveillance de la société et sectionné les lignes téléphoniques.
Ce casse ne fait qu’allonger la longue liste des attaques de bijouteries et autres sociétés spécialisées dans le traitement des métaux précieux, survenues ces trois dernières années dans l’agglomération lyonnaise et viennoise.
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2012/05/04/un-casse-a-400-000-euros-en-lingots-d-argent
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