vendredi 13 avril 2012

Une grenade fait un mort à Paris

L'avocat Jérôme Muriaux, connu comme collectionneur d'armes, a été tué vendredi par l'explosion accidentelle d'une grenade, envoyée par un ami par colis postal à son cabinet à Paris, qui a également fait plusieurs blessés légers, a-t-on appris de sources policières. L'explosion a eu lieu au cabinet d'avocats situé au 101, rue Miromesnil (8e arrondissement) entre 16 h 30 et 17 heures. L'officine est notamment spécialisée dans le recouvrement d'impayés, ont précisé des employés de l'immeuble. L'explosion "est d'origine accidentelle et a fait un mort", a annoncé un porte-parole de la préfecture de police, sans plus de précisions.
Me Jérôme Muriaux, né en 1967 et réputé comme collectionneur d'armes selon les tout premiers éléments de l'enquête, avait "commandé des grenades, sans doute à un ami, et les a reçues par la poste vendredi à son cabinet", a expliqué la source policière. "Il a ouvert le colis, a pris une grenade qu'il a dégoupillée", la croyant inoffensive, a ajouté cette source. De premières informations faisaient état d'un employé tué. Il y a quelques blessés légers, selon la source policière.

Projections de verre

"J'ai entendu une explosion, un boum", a déclaré à l'AFP Charly Husson, employé d'une entreprise située dans la même cour que le cabinet. "J'ai vu la fenêtre en haut de la porte (du cabinet d'avocats) qui a explosé. Il y avait de la fumée, des éclats de verre... Mon collègue a vu que (la victime) avait le bras coupé", raconte-t-il. Aurélien, qui travaille dans une société attenante au cabinet, se souvient que "ça a explosé de l'intérieur. D'un coup, il y a eu des projections de verre dans la cour, de la fumée".
Une employée du cabinet d'avocats sort des locaux endommagés en hurlant, appelant au secours. "Cela sentait la poudre, ça piquait", selon Aurélien. Ce témoin et son collègue Marc courent chercher un médecin, mettent 10 minutes à en trouver un, reviennent dans la cour de l'immeuble jonchée de verre avec lui, indiquent la porte du cabinet. "Au bout de 15 secondes, le médecin est ressorti en disant ce n'est pas la peine, il est mort", explique Marc. Ce dernier a jeté un coup d'oeil par une des fenêtres et vu "un jet de sang" sur "les armoires où les avocats stockent leurs dossiers".
Sur place, des dizaines de policiers, pompiers et secouristes se sont affairés autour du bâtiment pendant plus d'une heure. Le dispositif était ..........lire la suite de l'article sur ce lien ....... http://www.lepoint.fr/societe/explosion-d-une-grenade-dans-un-cabinet-d-avocats-a-paris-13-04-2012-1451356_23.php
Click here to find out more!

Aucun commentaire: