Le préfet Michel Fuzeau avait annoncé au début du week-end que "plusieurs centaines" de membres des forces de l'ordre étaient mobilisés, avec pour objectif principal "de contrôler les comportements suspects". Le représentant de l'Etat avait également annoncé des "contrôles routiers et des contrôles d'identité", ainsi que "des interventions pour répondre aux alertes données par la population". "Le dispositif annoncé par le préfet est maintenu dans les mêmes conditions", a-t-on indiqué à la préfecture de l'Essonne. "Il n'est pas prévu qu'il soit levé. Tant qu'on n'a pas de nouveau, les effectifs restent mobilisés sur le terrain", a-t-on ajouté. "Les effectifs sur le terrain font des contrôles, des vérifications, de la surveillance et du travail de fond sur les scènes des événements", a précisé lundi la préfecture. "Même si les faits se sont déroulés sur un secteur peu étendu, tout le département est mobilisé", aussi bien la police que la gendarmerie, a ajouté la même source.
Les quatre victimes ont été tuées entre le 27 novembre et le 5 avril par des tirs provenant de la même arme, un pistolet semi-automatique de calibre 7,65 mm. Les meurtres ont été perpétrés dans des villes situées dans une zone d'un rayon d'une dizaine de kilomètres: Juvisy-sur-Orge, Ris-Orangis et Grigny, où Nadjia Boudjemia-Lahcene, la dernière victime, a été abattue la semaine dernière dans le hall de son immeuble de la cité de la Grande Borne.
"Mythomane"
Le tireur, casqué, s'est enfui à moto. La police judiciaire a lancé un appel à témoins pour tenter de retrouver un deux-roues bleu et blanc de marque Suzuki (tél.: 0800 33 60 98; e-mail: n791@interieur.gouv.fr). A la gendarmerie, compétente dans le sud du département, on a dit concentrer les contrôles sur les motos. Les forces de l'ordre se sont notamment postées sur la RN7, qui relie les trois communes où ont été commis les meurtres.
A l'exception de la piste terroriste, les enquêteurs n'excluent aucune hypothèse: celle d'un tueur en série -envisagée vendredi par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant mais ensuite nuancée par la procureure d'Evry Marie-Suzanne Le Quéau-, celle d'un tueur à gages agissant pour un commanditaire, celle d'un "déséquilibré", celle de complices, celle d'un seul auteur ou de plusieurs... Un homme de 46 ans, handicapé et sans emploi, vivant dans les Hauts-de-Seine, a été écroué pour le meurtre dans un quartier calme de Juvisy-sur-Orge de la première victime, Nathalie Davids, 35 ans, avec qui il avait eu une relation amoureuse. Après s'être rendu et accusé, il s'était rétracté. Lors de ses aveux initiaux, il n'avait rien dit sur l'arme. Il reste détenu et l'était au moment où ont été commis les trois autres meurtres, les 22 février, 17 mars et 5 avril. Des amis de cet homme, prénommé Michel et qui vivait à Bois-Colombes dans les Hauts-de-Seine, l'ont décrit comme un "mythomane", une "grande gueule", selon eux incapable d'assassinat.
Le tireur, casqué, s'est enfui à moto. La police judiciaire a lancé un appel à témoins pour tenter de retrouver un deux-roues bleu et blanc de marque Suzuki (tél.: 0800 33 60 98; e-mail: n791@interieur.gouv.fr). A la gendarmerie, compétente dans le sud du département, on a dit concentrer les contrôles sur les motos. Les forces de l'ordre se sont notamment postées sur la RN7, qui relie les trois communes où ont été commis les meurtres.
A l'exception de la piste terroriste, les enquêteurs n'excluent aucune hypothèse: celle d'un tueur en série -envisagée vendredi par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant mais ensuite nuancée par la procureure d'Evry Marie-Suzanne Le Quéau-, celle d'un tueur à gages agissant pour un commanditaire, celle d'un "déséquilibré", celle de complices, celle d'un seul auteur ou de plusieurs... Un homme de 46 ans, handicapé et sans emploi, vivant dans les Hauts-de-Seine, a été écroué pour le meurtre dans un quartier calme de Juvisy-sur-Orge de la première victime, Nathalie Davids, 35 ans, avec qui il avait eu une relation amoureuse. Après s'être rendu et accusé, il s'était rétracté. Lors de ses aveux initiaux, il n'avait rien dit sur l'arme. Il reste détenu et l'était au moment où ont été commis les trois autres meurtres, les 22 février, 17 mars et 5 avril. Des amis de cet homme, prénommé Michel et qui vivait à Bois-Colombes dans les Hauts-de-Seine, l'ont décrit comme un "mythomane", une "grande gueule", selon eux incapable d'assassinat.
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