Une nouvelle technique a été employée dans le dossier de la banquière de Péronne pour identifier le suspect. Ce procédé a pu aboutir parce que quelqu'un de la famille du violeur présumé, son père selon nos informations, était fiché au fichier national des empreintes génétiques.
"On a utilisé une technique proche de celle utilisée pour identifier un disparu", explique ce lundi soir Bernard Farret, procureur près la cour d'appel d'Amiens. "C'est ainsi qu'une identification a été possible en fin de dernier trimestre 2011, grâce au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) et aux investigations de la gendarmerie ".
Grégory Wiart, un Axonais de 24 ans décédé dans un accident le route en 2003, devient le suspect principal du dossier. Son ADN est celui qui a été retrouvé dans un préservatif utilisé lors du viol d'Elodie Kulik.
Un proche au FNAEG
Le nom de Grégory Wiart est ainsi sorti par reconstruction de l'ADN en laboratoire croisé avec le travail d'enquête, ce qui constitue une première, car Grégory Wiart n'était pas fiché lui même. "Il n'était pas connu des service de police ni de gendarmerie et n'avait pas été cité dans le dossier précédemment", précise le procureur, qui indique en revanche qu'un proche de Grégory Wiart était fiché au FNAEG.
Selon nos informations, ce proche serait le père de Grégory Wiart mis en cause dans une affaire qui a nécessité son fichage au FNAEG.
Dix auditions ce lundi
Prolongement de ce rebondissement du dossier kulik, dix personnes ont été entendues ce lundi par la gendarmerie. "Elles ne sont entendues qu'en qualité de témoin", assure le magistrat en fin d'après midi, " il n'y pas encore eu de placement en garde à vue".
Bernard Farret précise également que toutes ces personnes on été entendues car elles avaient un lien avec le suspect présumé et qu'elles ne faisaient pas partie de l'entourage direct de la victime.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Affaire-Kulik-le-pere-du-suspect-etait-fiche
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