Visiblement, l’identification n’a pas été chose aisée. Mais, une semaine après la découverte d’un cadavre calciné dans le coffre d’une voiture incendiée en Haute-Garonne, les différentes analyses s’avèrent formelles : il s’agit d’un Haut-Saônois de 59 ans, un ancien trafiquant de drogue au « lourd passé judiciaire » selon le parquet de Toulouse. Et tout juste sorti de prison.
Le plus grand secret est en revanche gardé autour de son identité. Car l’homme, abattu d’un ou de plusieurs coups de fusil dans la poitrine, connu pour trafic de stupéfiants, avait visiblement repris ses affaires. Probablement en lien avec l’Espagne. Dont la frontière se situe à une dizaine de kilomètres de l’endroit où le corps a été retrouvé, en l’occurrence une carrière à Chaum. Une petite bourgade d’un peu moins de deux cents habitants à l’extrême sud de la Haute-Garonne, située sur un itinéraire certes emprunté par de nombreux Français en quête de cigarettes hispaniques moins chères, mais également par les trafiquants privilégiant les petites routes de montagne.
C’est un témoin qui, apercevant la voiture en flammes, une 306 qui s’est avérée être celle de la victime, donne l’alerte vers 23 h en cette nuit du 28 au 29 septembre. Les sapeurs-pompiers découvrent alors, dans le coffre, une masse carbonisée assimilée, dans un premier temps, aux restes d’un animal. Le premier vétérinaire dépêché sur les lieux ne dit pas autre chose. C’est un second qui donne la tournure criminelle à l’affaire : les ossements sont humains.
Du côté des enquêteurs, où l’on observe le plus grand mutisme autour de la victime, l’enquête se poursuivant en Espagne notamment, on penche pour un règlement de comptes.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/10/06/un-haut-saonois-execute
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