Montbéliard: un meurtre à vous glacer le sang

Au milieu de la nuit de lundi à mardi, vers 2 h, des voisins de l’appartement 178 au 26 boulevard Victor-Hugo sont réveillés par les sirènes des pompiers.. La porte du numéro 178, à présent sous scellés et où est apposé le mot « meurtre » sur une affichette rose, est forcée. Thérèse Soler, 39 ans, la locataire, est retrouvée morte, égorgée, dans son lit : « Elle présentait une plaie importante à la gorge. Il n’y avait pas de traces de sang, Aucun autre élément n’a pu être exploité », notait le vice-procureur Lionel Pascal, contacté vendredi soir, qui expliquait que la discrétion des enquêteurs avait été nécessaire « pour les besoins des premières investigations ». Soit. Mais les nouvelles vont vite. Et les voisins de la victime vivent aujourd’hui dans une certaine angoisse. Pourtant, peu de gens dans cet immeuble modeste de quatre étages osent évoquer le drame. Enquêteurs et magistrats leur ont demandé de ne pas parler aux journalistes, quitte à laisser place aux rumeurs, aux peurs irrationnelles
« Une pauvre fille »
Pas de trace de violence, pas de rôdeur, pas de coup de sonnette, une porte verrouillée et des clefs qui se sont volatilisées, aucune piste privilégiée… L’enquête s’annonce difficile. Thérèse Soler a-t-elle ouvert la porte automatique de l’immeuble à son meurtrier ?
Jean-Marie, un voisin, ressent de la tristesse et de la colère. « Personne ne s’occupait d’elle et maintenant qu’elle est morte, tout le monde en parle…"
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