samedi 27 août 2011

Ladoix-Serrigny sous le choc après la disparition d’Elodie

En Côte-d’Or, à Ladoix-Serrigny, près de Beaune, la nouvelle de la chute mortelle dont a été victime une jeune fille de la commune s’est répandue comme une traînée de poudre. « Tout le monde est fortement bouleversé. Nous la croisions peu dans le village. C’était une fille souriante et agréable », explique, sous le choc, un ancien professeur de collège d’Elodie.
« Nous sommes envahis d’un sentiment d’impuissance. Nous voudrions soulager les parents de leur douleur mais aucun mot ne serait suffisant ».
Elodie Lepagnier, 19 ans, était domiciliée dans la commune depuis son plus jeune âge. Fille unique, elle vivait avec sa mère, employée d’un manège à Beaune. Son père, menuisier, habite à Ruffey-lès-Beaune.
Décrite comme une jeune fille discrète, et réservée, elle travaillait durant l’été avec sa mère au manège du parc de la Bouzaize à Beaune. La responsable de l’attraction et amie de la famille ne pouvait dissimuler une profonde tristesse.
Le maire de Ruffey-lès-Beaune, Maurice Bour, est également très ému par la disparition d’Elodie. « Je ne la connaissais pas personnellement mais j’ai eu son père à l’école lorsque j’étais enseignant et je côtoie également sa grand-mère qui habite la commune. Elle est bouleversée. Nous sommes tous retournés par cette triste disparition ».
Selon nos informations, le corps d’Elodie devait être transféré hier en Côte-d’Or. Du côté de l’enquête, l’hypothèse de l’accident est toujours privilégiée par les enquêteurs.
Les constatations du peloton de gendarmerie de montagne (PGM), dans le cadre de l’enquête confiée à la brigade territoriale d’Arinthod, vont dans ce sens.
« En descendant en rappel, le PGM a trouvé la bretelle de l’appareil photo de la jeune fille », a commenté, hier, le capitaine Sage, commandant de la compagnie de Lons. « Cela paraît accréditer la thèse de la tentative de prise de vue qui tourne au drame ».
Il semblerait que la victime ne soit pas tombée du belvédère qui surplombe le site. Il est doté de barrières de sécurité. La jeune victime pourrait s’être approchée du haut de la cascade en marchant dans le lit de la rivière pour effectuer son cliché. C’est alors qu’elle aurait glissé et serait tombée dans le vide.
Hier, les enquêteurs n’avaient par ailleurs pas pu interroger le compagnon de la jeune victime qui était toujours en état de choc.
http://www.leprogres.fr/jura/2011/08/27/ladoix-serrigny-sous-le-choc-apres-la-disparition-d-elodie

2 commentaires:

Clytienemesis a dit…

Une camarade de fac dont la fin est bien malheureuse ... On s'attendait à la revoir à la rentrée, et non. On est tous sous le choc par la brutalité des faits. Toutes mes condoléances à sa famille et son ami, même si aucun mot ne pourra soulagé leur peine ...

francis praira a dit…

merci de votre venue ici
nous pensons à ses proches à qui nous adressons nos plus sincères condoléance
cordialement
francis