mardi 9 août 2016

Carcassonne: après l'incendie d'un immeuble, un alibi inattendu pour le suspect

Samedi matin, un appartement situé au rez-de-chaussée a été détruit par un feu mis volontairement.
L'enquête de police suit son cours.Enquête difficile que celle qui se profile après l'incendie qui a détruit un appartement du rez-de-chaussée, ruelle des Tanneurs, vers 4 h du matin, dans la nuit de vendredi à samedi. Un incendie dont l'origine volontaire ne fait aucun doute aux yeux des enquêteurs.

Mais avec un suspect qui a pour alibi le locataire de l'appartement sinistré... Y aurait-il anguille sous roche ? Seule l'enquête de police permettra de le déterminer, en sachant que les deux personnes visées sont déjà bien connues des services.
  • "On est traumatisés, on aurait pu mourir"
En attendant, ce sont deux octogénaires encore sous le choc, - ils étaient dans l'appartement du dessus lorsque le feu s'est déclaré -, qui ont accepté de nous livrer leur ressenti, près de trois jours après les faits. "Je prends des médicaments et je ne dormais pas à ce moment", nous a confié la locataire de l'appartement du 1er étage. "J'ai entendu du bruit, et j'ai vu une personne très excitée qui m'a dit 'Toi, la ferme !'... Après, il y a eu de la fumée et j'ai appelé un membre de la famille pour qu'il m'aide à sortir mon compagnon qui est âgé de 84 ans. Il y avait des flammes qui montaient jusqu'à ma fenêtre. Là, on est traumatisés, on aurait pu mourir."
D'après les renseignements que nous avons pu obtenir, le suspect aurait tout d'abord tenté d'ouvrir les volets qui donnent sur la ruelle des Tanneurs, avant de se rendre dans la cage d'escalier et de légèrement forcer la porte d'entrée de l'appartement vide, puis d'y mettre le feu. Un feu qui a dégagé pas mal de fumées, sans pour autant qu'il y ait des flammes destructrices. Pour preuve, les logements des 1er et 2e étage n'ont pas été endommagés.
Selon les informations que nous avons pu obtenir, le locataire de l'appartement sinistré (il était absent au moment des faits) aurait déclaré que la personne suspectée, récemment sortie de prison, était en sa compagnie à l'heure où est survenu l'incendie.
Autant dire que l'équation devient compliquée pour les enquêteurs qui ne lâchent pas le morceau, après une plainte contre 'X' déposée pour "destruction par moyen dangereux" et "mise en danger de la vie d'autrui". L'immeuble porte encore les stigmates de l'incendie, à l'intérieur comme à l'extérieur.
http://www.lindependant.fr/2016/08/09/incendie-ruelle-des-tanneurs-un-alibi-inattendu-pour-le-suspect,2240855.php

lundi 8 août 2016

Lutzelhouse : une pensionnaire de la maison de retraite tuée par arme blanche

Un jeune homme est actuellement en garde à vue après la mort d'une personne âgée dimanche soir à la maison de retraite de Lutzelhouse. Selon le Parquet de Saverne, le caractère criminel du décès est établi.
Le suspect serait un ancien voisin de la pensionnaire, une octogénaire qui résidait à Wisches avant d'aller en maison de retraite. Le jeune homme aurait poignardé la vieille dame dans sa chambre autour de 18 h et aurait quitté les lieux en avouant son geste. Les gendarmes de Schirmeck sont intervenus rapidement et ont constaté le décès de la victime, par arme blanche.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/lutzelhouse-deces-suspect-d-un-pensionnaire-de-la-maison-de-retraite-1062379.html

La drogue a fabriqué des tueurs

Le 27 juillet 2015, Eva Bourseau a été tuée à Toulouse. Après un an d'instruction, les drogues que consommaient les deux principaux suspects paraissent indissociables du crime. À quel niveau ont-elles aboli leur discernement ?
Voilà un an, Taha et Zak venaient de passer leur première nuit en prison. La vie de ces deux copains de 22 et 19 ans, avait basculé onze jours plus tôt, dans un petit appartement du cœur de Toulouse, à l'ombre de la basilique Saint-Sernin. Ce matin-là, après avoir passé la nuit à consommer des amphétamines, de l'atropine et de la cocaïne dans l'appartement d'Eva, jeune fille de 23 ans, ils avaient soudain décidé de remonter chez elle. Motivation ? L'appât du gain. Ils voulaient récupérer une dette liée aux deals de drogues.
À la porte du studio du dernier étage, face à Eva effrayée, coups de poing américain et de pied-de-biche. Fracture du crâne… La jeune femme est morte rapidement. Dans leurs délires sous amphétamine ou LSD, les deux étudiants en mathématiques ont plongé le corps de la victime dans un bac rempli de 27 litres d'acide pour tenter de le faire disparaître, inspirés par la série américaine, «Breaking Bad». L'horreur. Le 3 août en début de soirée, les pompiers ont découvert la terrible réalité. Deux jours plus tard, Taha se rendait pour dénoncer ses amis et se retrouvait en garde à vue. Zak le lendemain. Les enquêteurs de la police judiciaire ont vite démonté leurs pseudo-explications. Le 7 août, la juge leur signifiait leur mise en examen pour «assassinat». Ils étaient incarcérés.
Comment ces deux forts en maths ont-ils basculé ? Depuis un an, les juges d'instruction Florence Bru et la doyenne Myriam Viargues accumulent expertises, auditions, confrontations. Sans vraie surprise mais une confirmation : l'effroyable poids des drogues dans ce crime. «Le Chinois», dealer tôt désigné comme le donneur d'ordres de l'exécution, a été mis hors de cause et libéré. Sans lien avec le meurtre, il est en revanche impliqué dans la vente de la drogue. Taha et Zach se renvoient la responsabilité des coups mortels, ce qui ne change ni le fond du dossier, ni son horreur.

Polytechnique raté d'un demi point !

Taha, bachelier à 16 ans au Maroc, rêvait de Polytechnique. Maths sup, Maths spé, il a raté la grande école d'un demi-point ! Zak, le Toulousain, bachelier aussi à 16 ans, a craqué en prépa de Maths sup au lycée Pierre-de-Fermat. Des études mal engagées et une rencontre sur les bancs de la fac qui les rend inséparables. Ciment de ce quasi-couple et de l'enchaînement criminel, la drogue. Elle les a mis en contact avec Eva. Elle a provoqué la dette. Elle a surtout coupé ces deux garçons du réel.
L'expert psychologue souligne les conséquences des produits sur la distanciation de la réalité, et sur le manque total d'empathie envers la victime. En défense, Me Alexandre Martin pour Zach, Mes Pierre Alfort et Édouard Martial pour Taha, attendent les conclusions de l'expert psychiatre. Va-t-il parler d'abolition du discernement ? Cela n'excusera rien. Ça expliquera, un peu
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555.html

dimanche 7 août 2016

Crozon (29) : un homme retrouvé mort au Festival du Bout du Monde

L'alerte a été donnée à 20 h 31, ce samedi soir. Un homme de 34 ans a été retrouvé mort dans le camping n° 1 du Festival du Bout du Monde, à Crozon (29). Un périmètre de sécurité a été mis en place. Les pompiers se sont rendus sur place. L'homme était en arrêt cardio-respiratoire. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/

Oléron : enquête après la noyade d'un enfant en colonie de vacances

Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte après la disparition d'un garçon de 9 ans lors d'une baignade à la plage de Gatseau sous la surveillance de moniteurs.
Le Parquet de La Rochelle a ouvert une enquête pour homicide involontaire après la noyade présumée d'un garçon de 9 ans, originaire de Bobigny. L'enfant a été emporté par le courant vendredi à la plage de Gatseau, à la pointe sud de l'île d'Oléron. Il se baignait alors avec ses camarades de colonie de vacances, sous la surveillance de trois animateurs. "L'enfant n'a pas été retrouvé pour le moment", a indiqué la procureur de La Rochelle.
Le jeune garçon disparu et ses camarades étaient encadrés par une équipe de trois animateurs "dont l'expérience n'est pas, pour l'heure, en cause". L'un d'eux était "un surveillant de baignade qualifié", selon Mme Ahras. La
baignade, a-t-elle également souligné, "s'effectuait dans une zone surveillée qui n'était pas considérée comme dangereuse, alors que les conditions de sécurité semblaient optimales". "L'encadrement assuré par trois animateurs semblait suffisant pour un groupe de 23 enfants, dont 16 étaient dans l'eau.
Animateur "surpris par la force du courant"
Les premiers éléments de l'enquête démontrent que les enfants à la baignade étaient répartis en deux groupes. Parmi le groupe qui s'est avancé en premier dans l'eau, deux enfants ont été rapidement en difficulté et se sont appuyés sur une des animatrices qui elle-même a été surprise par la force du courant", a raconté la magistrate. Et c'est cette première difficulté, a-t-elle encore expliqué, qui a motivé "le retour de tous les enfants sur la plage sur instruction du surveillant de baignade". "Les deux animatrices présentes ont essayé tant bien que mal de rapatrier sur la plage les deux enfants en difficulté". Ce n'est qu'à la sortie de l'eau que les animateurs se sont rendus compte de l'absence d'un enfant, "qui n'avait pas été signalé comme en danger".
Les témoignages des vacanciers qui ont donné l'alerte, ont révélé toutefois "que l'enfant disparu avait été pris par le courant et emporté par l'océan", a-t-elle précisé. Les investigations doivent se poursuivre pour déterminer les circonstances du drame et, le cas échéant, les niveaux de responsabilité, a-t-elle ajouté. "Tous les moyens matériels et humains sont mis en œuvre pour retrouver l'enfant disparu", a-t-elle encore souligné, en précisant que trois équipes de plongeurs continuaient de se relayer samedi soir, appuyées par un hélicoptère des pompiers de Charente-Maritime.
"La première fois depuis une quarantaine d'années qu'une personne se noie à la plage de Gatseau"
Une cellule médico-psychologique d'urgence a été mise en place par la préfecture du département pour assister les parents de l'enfant, ses camarades ainsi que "l'équipe éducative particulièrement choquée.
Le maire (UDI) de Bobigny, Stéphane de Paoli, s'est rendu sur place samedi et s'est entretenu avec la magistrate ainsi qu'avec son homologue (DVD) de Saint-Trojan-les-Bains, Pascal Massicot, et les responsables de la colonie de
vacances.
"De mémoire d'Oléronnais, c'est la première fois depuis une quarantaine d'années qu'une personne se noie sur cette plage de Gatseau qui, si elle peut être exposée au courant, est épargnée par les déferlantes et les baïnes", relève le quotidien régional Sud Ouest.
 

samedi 6 août 2016

Meurtre à Lavaur : deux frères en prison

L'enquête sur le meurtre d'un Graulhétois vendredi dernier à Lavaur avance. Deux jeunes frères ont été mis en examen et placés en détention hier soir. Mais les enquêteurs recherchent activement un troisième homme dont le rôle serait déterminant.
Deux jeunes frères âgés de 19 et 21 ans ont été placés en détention provisoire hier après-midi après leur mise en examen au pôle d'instruction de Toulouse pour «homicide volontaire» par un juge du pôle d'instruction de Toulouse dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Paolo Léonardo vendredi dernier à Lavaur (voir nos éditions précédentes). Mais un troisième homme, âgé de 30 ans, grand frère des deux premiers, est actuellement vivement recherché par les gendarmes. De forts soupçons pèsent aussi sur lui en effet.
L'enquête sur le meurtre à Lavaur de Paulo Leonardo, Graulhétois de 41 ans, le 29 juillet, a donc fait dès cette semaine, un bond important en avant.
L'expertise médicale a confirmé que le crime a été perpétré avec un couteau par des coups portés à la gorge et au thorax. La victime avait été retrouvée dans un fossé, à l'aube, par un couple de retraités, lors d'une promenade matinale dans un faubourg de la ville, route de Belcastel. A quelques heures d'intervalle, un homme s'était spontanément présenté, légèrement blessé, à la brigade de gendarmerie de Lavaur.
Il affirmait lui aussi subi des violences. Après une visite médicale (égratignures) et son audition, il avait pu repartir. Est-ce le suspect recherché? Rien ne filtre pour l'instant du côté des enquêteurs de la gendarmerie. En tout cas, un individu est aujourd'hui activement recherché, mais il semble bien qu'il se soit évanoui dans la nature. Jeudi, de nouvelles descentes de gendarmerie ont eu lieu dans le quartier d'En Gach et boulevard de Genève à Graulhet.

Un homme clef dans l'affaire

Selon nos informations, la personne recherchée serait connue de la justice. Il aurait déjà purgé une peine de 6 mois de prison, pour une affaire de stupéfiants, à la maison d'arrêt de Montauban. Son identité relève du secret de polichinelle, son nom circulant dès jeudi, de bouche-à-oreille, aussi bien à Lavaur qu'à Graulhet. Mais le mobile du meurtre reste très incertain pour l'instant aux yeux des enquêteurs. L'agresseur et la victime se connaissaient bien, travaillant tous les deux dans le secteur du bâtiment. Le fugitif est salarié dans une entreprise graulhétoise. Les premières altercations se seraient produites à Graulhet pour une histoire de dette impayée avant que le dénouement macabre de cette dispute ne s'achève dans le sang, à Lavaur. La victime avait été retrouvée, en petite tenue, à une centaine de mètres d'un véhicule, une Audi A3, garée sur le parking d'un particulier.
Des traces de sang retrouvées depuis la voiture jusqu'au fossé où il a été découvert attestent que Paulo Leonardo a peut-être rampé sur la chaussée ou bien a été traîné. Un scénario qui reste très incomplet pour l'instant avec un homme en fuite dont le rôle dans cette dramatique affaire serait déterminant.

http://www.ladepeche.fr/communes/lavaur,81140.html

jeudi 4 août 2016

Meurtre d'Agen : c'était le voisin

L'ami proche, locataire d’un appartement en fond de jardin dans l’immeuble où a été retrouvé un corps sans vie le 22 juillet dernier, est passé aux aveux.
Comme les autres locataires du 31, rue Palissy à Agen, ce quadragénaire, toxicomane avéré, avait été entendu par les policiers le soir-même de la découverte du corps.
Mais à ce moment-là, les enquêteurs ne disposaient pas de suffisamment d’éléments pour inquiéter le voisin de la victime.
Placé en garde à vue, mercredi, dans les locaux du commissariat d’Agen, il a finalement reconnu auprès des hommes du SRPJ de Toulouse, être l’auteur des coups qui ont causé la mort de Nicolas Causse.
http://www.ladepeche.fr/communes/agen,47001.html