mercredi 31 juillet 2013

Meurtre à Bitche : l'enquête

Lundi au petit matin, Joey Corveste, 21 ans, a été découvert sans vie dans une chambre d’un bâtiment du camp militaire de Bitche. Son frère aîné, Kevin Durecu, âgé de 22 ans, l’auteur présumé du geste meurtrier, a été retrouvé à un kilomètre de là, sur la voie publique, par les pompiers bitchois, entre le camp militaire et le quartier Driant du 16e bataillon de chasseurs. Kevin Durecu est engagé militaire dans le groupement de soutien de la base de défense de Phalsbourg. Il occupe un poste de cuisinier à Bitche.
Blessé à la cuisse mais conscient, il a indiqué aux secours l’emplacement du corps de son frère. Puis conduit les gendarmes jusqu’à la victime, qui aurait reçu une cinquantaine de coups portés avec une arme blanche, dont la nature n’a pas été révélée. L’agresseur aurait agi pendant que son frère s’était assoupi sur son lit. Le chien de Joey Corveste, retrouvé prostré, a été récupéré par les secours.
Kevin Durecu a été opéré lundi matin à l’hôpital Robert-Pax de Sarreguemines pour la blessure qu’il s’est infligé à la cuisse. Sa garde à vue a été levée lundi après-midi avant de reprendre hier, en fin de matinée, à la brigade de recherches de Sarreguemines. Il a alors été entendu par les gendarmes et aurait reconnu l’homicide. Motif probable de son acharnement : une affaire d’argent...
Selon le substitut du procureur de la République de Sarreguemines Matthias Placette, le militaire, engagé dans l’armée depuis mars dernier, a révélé aux enquêteurs qu’« un lourd contentieux familial aurait refait surface et justifié l’acte ». Les frères, tous deux originaires du Havre, ont vécu dans des familles d’accueil. L’un porte le nom de son père, l’autre le nom de sa mère.

Présenté au parquet aujourd’hui

L’autopsie du corps de la victime a été pratiquée hier après-midi, mais les premières conclusions ne devraient être connues qu’aujourd’hui. Les résultats des tests de dépistage des stupéfiants ou de l’alcool également. Le meurtrier présumé sera déféré au parquet de Metz aujourd’hui et une information judiciaire pour homicide volontaire pourrait être ouverte.
Dans les rues de la cité fortifiée, notamment chez les commerçants, les langues se sont déliées, hier. « Les clients en parlent, c’est sûr. Ils sont surpris. Le gars devait prendre pour la première fois son service de cuisinier lundi matin, le jour du drame », confie une buraliste qui compte parmi sa clientèle de nombreux militaires. Et Gérard Humbert, le maire de Bitche, reste prudent : « C’est une histoire de famille. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête. C’est dommage… »

http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/07/31/une-cinquantaine-de-coups-de-couteau

Massif des Ecrins : le corps sans vie d’un randonneur découvert ce matin

Le corps sans vie d’un randonneur a été découvert vers 9 heures ce mercredi dans le massif des Ecrins, entre le refuge de Font-Turbat et la brèche de l’Olan, sur la commune de Valjouffrey. L’homme avait été porté disparu mardi soir et des recherches terrestres et aériennes avaient été entreprises par les hommes de la CRS Alpes toute la nuit. Finalement, ce matin, les secouristes en montagne ont découvert le corps inanimé du sexagénaire.

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2013/07/31/massif-des-ecrins-le-corps-sans-vie-d-un-randonneur-decouvert-ce-matin

Accident à Lyon près de la Part-Dieu: les enquêteurs lancent un appel à témoins

Lundi après-midi, un accident de voiture a fait cinq blessés dont 4 enfants âgés de 1 à 16 ans, à Lyon 3e. Le choc s’est produit vers 15 h 10 à l’angle de la rue de la Villette et de la rue Saint-Antoine. Pour tenter d’éclaircir les circonstances de cet accident, les enquêteurs de la brigade des accidents et des délits routiers Centre (BADR) lancent un appel à témoins.

Lundi après-midi, un accident de voiture a fait cinq blessés dont 4 enfants âgés de 1 à 16 ans, à Lyon 3e. Le choc s’est produit vers 15 h 10 à l’angle de la rue de la Villette et de la rue Saint-Antoine. À bord de la première voiture se trouvaient un Lyonnais de 24 ans et deux enfants âgés de 1 et 3 ans. Dans l’autre voiture se trouvaient une habitante de la Loire âgée de 45 ans et ses deux filles de 16 et 10 ans. La fillette de 10 ans avait été sérieusement blessée et transportée en urgence absolue à l’hôpital. Elle est aujourd'hui hors de danger mais est toujours hospitalisée.

 Le problème est que les conducteurs des deux véhicules affirment être passés au feu vert. Pour tenter d’éclaircir les circonstances de cet accident, les enquêteurs de la brigade des accidents et des délits routiers Centre (BADR) lancent un appel à témoins.

Toute personne ayant des éléments susceptibles de faire progresser l’enquête est priée d’appeler le 04 72 82 15 41.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2013/07/30/accident-a-lyon-pres-de-la-part-dieu-les-enqueteurs-lancent-un-appel-a-témoins

mardi 30 juillet 2013

Marseille : l'homme retrouvé carbonisé a été tué d'une balle dans la tête

La victime, dont le corps a été découvert lundi peu avant minuit aux Pennes-Mirabeau, avait 22 ans. Quelques heures auparavant, deux hommes ont été blessés par balles dans une zone artisanale excentrée du quartier Saint-Pierre.

Les deux affaires n'ont apparemment aucun lien. Mais elles surviennent le même soir à Marseille. Le cadavre d'un homme a été découvert au nord de la ville lundi peu avant minuit. Quelques heures auparavant, deux hommes âgées d'une trentaine d'années ont été blessés par balle.
Un corps carbonisé. C'est un témoin qui a donné l'alerte  après avoir aperçu un petit départ de feu devant le lotissement du Grand Verger, près de la départementale 113. Le corps carbonisé d'un jeune homme a été découvert lundi peu avant minuit aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), au nord de Marseille. Sur place, les sapeurs-pompiers ont alors découvert, au pied d'une clôture, le cadavre d'un homme d'une vingtaine d'années qui avait été aspergé d'un liquide inflammable.
La piste de l'homicide volontaire privilégiée. La victime, âgée de 22 ans et originaire de la cité phocéenne, a été tuée d'une balle dans la tête, a indiqué une source proche de l'enquête. "Un seul tir dans la tête, avec une entrée et une sortie, tiré par une arme probablement de petit calibre", a été constaté. L'hypothèse d'un suicide avait été écartée d'emblée.
Le "barbecue", pour ralentir l'identification des victimes. Le mode opératoire du "barbecue" (homicide par balle suivi de l'incendie du  corps de la victime dans un véhicule) a été utilisé à plusieurs reprises depuis  deux ans pour régler des conflits liés a priori au trafic de drogue. Le corps du jeune Sabri, 24 ans, originaire de Marignane, avait par exemple  été retrouvé entièrement calciné dans une voiture brûlée, à Septèmes-les-Vallons, dans la nuit du 15 au 16 mai. Cette technique ralentit l'identification et rend plus difficile les investigations.
Deux hommes visés par un tireur à scooter. Deux hommes, âgés d'une trentaine d'années, ont été blessés après avoir été pris pour cible parun tireur à scooter dans une zone artisanale excentrée du quartier Saint-Pierr (10e) lundi soir. Vers 21h, alors que les victimes fermaient les locaux d'une petite entreprise, elles ont été touchées par des projectiles tirés par une arme de chasse, a précisé la source proche de l'enquête. Selon les premiers éléments, le tireur était juché à l'arrière d'un scooter  et a fait usage à deux reprises de son fusil. Les blessés ont été hospitalisés, mais leurs jours ne seraient plus en  danger, d'après la source proche de l'enquête.   Une seule des victimes est défavorablement connue de la justice.
 

lundi 29 juillet 2013

Un corps sans tête repêché dans le port de Brest

Un corps décapité a été repêché dans le port de commerce de Brest. Il s'agit d'un homme d'environ 35 ans, qui n'est pas encore identifié.
Un corps sans tête a été repêché hier dimanche vers 17h30 dans le port de commerce de Brest. Selon letélégramme.fr ce sont des passagers d'une vedette de transport qui auraient aperçu le cadavre, à une trentaine de mètres des quais.
L'autopsie pour déterminer la cause exacte de la mort, peut-être une pendaison avec un câble fin, est en cours. Il s'agit d'un homme encore non identifié, d'environ 35 ans.


http://bretagne.france3.fr/2013/07/29/un-corps-sans-tete-repeche-dans-le-port-de-brest-294781.html

dimanche 28 juillet 2013

Besançon : une sexagénaire tuée à l'arme blanche

Un jeune homme de 23 ans a été mis en garde à vue après la découverte dimanche à Besançon du corps d'une femme de 60 ans tuée de plusieurs coups de couteau, a-t-on appris de source judiciaire. La victime a été découverte dans la matinée à son domicile par une infirmière qui venait lui prodiguer des soins. Un jeune homme qui se trouvait dans l'appartement se serait alors accusé du crime avant de sortir dans la rue, a indiqué le substitut du procureur de Besançon Arnaud Grécourt. La police, alertée par l'infirmière, l'a interpellé à proximité du logement. Un couteau a été retrouvé sur place, mais il ne présentait pas de traces de sang et des analyses devaient être effectuées pour déterminer s'il s'agit ou non de l'arme du crime, a précisé M. Grécourt. Une autopsie a été ordonnée pour déterminer l'heure et les causes exactes du décès. D'après les premiers éléments de l'enquête, la victime hébergeait le suspect depuis quelques jours.

http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Besancon-une-sexagenaire-poignardee-a-mort-621350

Tuerie de l'Aude: intrus dans la maison

La maison dans laquelle un couple a été assassiné il y a une semaine à Monze, dans l'Aude, a été visitée depuis par des intrus qui semblent n'avoir rien emporté. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le ou les auteurs de l'intrusion ont pénétré dans la villa en forçant la serrure de la porte principale, a-t-on ajouté de mêmes sources. Rien ne semble avoir été volé.

Pendant plusieurs jours après le drame survenu le 21 juillet, les gendarmes avaient passé au peigne fin le domicile des époux Cariou, où ils ont procédé à des milliers de prélèvements. Un ancien compagnon de Géraldine Cariou, qui s'est suicidé très peu de temps après le double assassinat en se tirant un trait d'arbalète dans la tempe, est le suspect numéro un dans cette affaire. Les enquêteurs ont retrouvé des écrits ressemblant à un journal intime dans lesquels il annonçait son intention de tuer le couple.


 Le corps de cet homme, un habitant de Lorient, avait été retrouvé deux jours après le drame, à proximité d'une voiture mal garée dans la campagne carcassonnaise et qu'il avait empruntée à une connaissance pour son périple dans l'Aude.

Loïc Cariou, 50 ans, et son épouse Géraldine, 40 ans, avaient été retrouvés par leur propriétaire dans une chambre de leur maison de Monze. Le couple avait été frappé de nombreux de coups de hachoir. Lui en particulier présentait des dizaines de blessures, dont l'une infligée également par un tir d'arbalète. Le bébé du couple, un garçon âgé de 18 mois, a été trouvé indemne dans une chambre contiguë.

Les deux victimes avaient déjà été mariées chacune de leur côté mais formaient un couple depuis une dizaine d'années et habitait de longue date dans le petit village audois de 200 habitants. L'auteur présumé des faits n'avait jamais été marié avec Géraldine Cariou. Ils avaient eu une fille ensemble mais étaient séparés de longue date. Loïc Cariou n'avait rien à voir avec cette séparation.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/28/97001-20130728FILWWW00043-tuerie-de-l-aude-intrus-dans-la-maison.php

vendredi 26 juillet 2013

Laroque-Timbaut : le garçonnet n’est pas mort de la légionellose

Les prélèvements réalisés au CHU de Bordeaux, en fin de semaine dernière, par l’Agence régionale de santé (ARS) sur le corps du garçonnet de deux ans qui fréquentait la crèche les Coccinelles de Laroque-Timbaut, ont été analysés. Analyses qui stipulent que le corps du petit défunt ne présentait aucune trace de légionellose. La présence de légionelles dans les circuits d’eau de la crèche n’est donc pas à la cause du décès de l’enfant.
Vigilance jusqu’au 29 juillet

Pour autant, l’ARS et la Cire d’Aquitaine (Cellule de l’institut de veille sanitaire) restent cependant vigilants vis-à-vis des autres personnes qui ont fréquenté la crèche où ont été détectées des traces de légionelles. « Il faut compter une dizaine de jours d’incubation pour la légionellose. La crèche des Coccinelles a été fermée le 19 juillet. Nous restons donc vigilants jusqu’au 29 juillet. À ce jour, aucun symptôme n’a été signalé par les parents des enfants qui étaient accueillis dans la structure de Laroque-Timbaut ou par le personnel de la crèche », indiquait-on hier après-midi à l’ARS d’Aquitaine.
Rappelons que depuis mardi matin, la crèche des coccinelles a été provisoirement transférée au centre de loisirs maternel intercommunal de Monbalen et ce, jusqu’à sa fermeture annuelle pour congés d’été le 5 août. Pendant ce temps, des travaux de décontamination sont en cours sur le site de Laroque-Timbaut. À noter que Patrick Cassany, président de la Communauté d’agglomération du Grand Villeneuvois dont dépend la crèche des coccinelles a précisé que des vérifications seraient engagées au mois d’août sur toutes les crèches de l’agglomération.

http://www.sudouest.fr/2013/07/26/le-garconnet-n-est-pas-mort-de-la-legionellose-1124902-3737.php

jeudi 25 juillet 2013

Corps repêché dans la Garonne : un appel à témoins

Le corps d’un homme a été repêché, mardi soir, vers 19 h 30, dans la Garonne, entre le quai de la Daurade et le pont Saint-Pierre. Le corps de cet homme présentait des hématomes à la tête et au cou. Hier, les services enquêteurs cherchaient à identifier la victime. Il s’agit d’un homme d’environ 35 ans, de type caucasien, qui mesure 1m85 et pèse 67 kg. Il portait des cheveux courts châtain foncé et une barbe naissante. Il était vêtu d’un T-shirt kaki et d’un bermuda en jean. Toute personne susceptible de fournir des informations sur cette personne ou sur les circonstances de l’accident est priée de se faire connaître en contactant la police au 05 61 12 82 07 (82 05 ; 76 35 ; 82 33).

http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/25/1677950-corps-repeche-dans-la-garonne-un-appel-a-temoins.html

mardi 23 juillet 2013

Aude : découverte d’un cadavre en liaison avec le double homicide

Le cadavre d’un homme a été découvert mardi en liaison avec l’affaire du double homicide d’un couple trouvé tué avec une «violence inouïe» à l’arme blanche dimanche matin à Monze, dans l’Aude.
Selon une source proche de l’enquête, il pourrait s’agir de l’ancien mari de la femme, âgée de 40 ans qui a été tuée avec son époux âgé de 50 ans.
De même source, on indique que le corps de cet homme aurait été retrouvé dans sa voiture, apparemment suicidé, à une quinzaine de kilomètres des lieux du drame, un petit village situé à quinze kilomètres au sud de Carcassonne.
Le vice-procureur de Carcassonne, Philippe Romanello, en charge du dossier, s’est refusé à confirmer ou infirmer cette information, se contentant de déclarer: «Le cadavre d’un homme a été trouvé, nous avons des éléments techniques qui permettent de le mettre en relation avec l’autre affaire.»
Géraldine et Loïc Cariou ont été découverts dimanche vers 11 heures 30 dans leur chambre dans leur maison de Monze, tués par de très nombreux coups portés par plusieurs armes blanches.
Leur bébé, âgé de 18 mois, a été trouvé indemne dans une chambre contiguë.
Les deux victimes avaient déjà été mariées chacune de leur côté et avaient chacun deux grands enfants issus de ces unions précédentes.
Le couple s’était formé il y a une dizaine d’années. Il habitait de longue date dans ce petit village de 200 habitants et s’était installé il y a quelques mois dans sa nouvelle maison.
Le procureur expliquait lundi soir qu’aucune garde à vue n’était en cours et que toutes les pistes étaient explorées.

http://www.dna.fr/actualite/2013/07/23/aude-decouverte-d-un-cadavre-en-liaison-avec-le-double-homicide

Crime de Monze : les amis de la soirée témoignent

Les amis de Géraldine et Loïc Cariou, tués sauvagement dimanche 21 juillet, racontent la dernière soirée qu'ils ont passé avec les victimes. 
Ils venaient de passer une soirée comme ils les aimaient, dans cette nouvelle villa qu’ils louaient à Monze, près de Carcassonne, depuis six mois. Un barbecue, un couple d’amis, de la musique. Loïc à la guitare. Avant le concert du surlendemain, attendu avec impatience par ces deux amateurs de rock : Patti Smith et Benjamin Biolay, au Festival de la Cité.
Les amis sont partis vers 1h 20 du matin 


"On est partis vers une heure du matin, racontent leurs amis Jean-Seb et Carine. À 1 h 20, il m’a envoyé un texto pour me dire que j’avais oublié mes lunettes. À 1 h 30, je l’ai rappelé pour lui dire que je les récupérerai à l’occasion."
L’horreur s’est abattue ensuite, au cœur de la nuit, sur Loïc Cariou, 50 ans, et sur sa femme Géraldine, 40 ans. Un épouvantable déchaînement de violence. "Un massacre, il y a du sang partout, des éclaboussures jusqu’au plafond", souffle l’un des voisins qui a découvert le corps. "C’est “Orange mécanique”", soupire un enquêteur.
Les deux corps gisaient dans leur chambre, au sol, de part et d’autre du lit. Elle, en robe noire, la tête sous le sommier. Lui, en short, de l’autre côté.
"Il y a du sang partout"
"Il y a du sang partout", témoigne un voisin qui a vu les corps. Entourés d’une cinquantaine de gendarmes de l’Aude et de la section des recherches de Montpellier, chargée de l’enquête, les techniciens d’identification criminelle ont investi la maison dès dimanche, lorsque le drame a été découvert par la propriétaire des lieux. Ils ont depuis travaillé non-stop.
Des centaines de photos de cette scène de crime "ultraviolente", des dizaines de prélèvement d’ADN et d’empreintes digitales ont été effectués, afin qu’aucun indice ne soit laissé de côté. À l’extérieur, les enquêteurs se sont efforcés d’identifier et de retrouver le plus rapidement possible tous les membres de cette famille recomposée. 
Une berline claire arrêtée devant la maison
Tous les habitants du village vont être rapidement entendus dans cette enquête que dirige le vice-procureur de Carcassonne, Philippe Romanello, lequel ne privilégie aucune hypothèse. Car le moindre témoignage peut s’avérer capital. Comme celui que livre l’ancien maire, M. Cassignol. La nuit du crime, avant l’aube, alors qu’il allait en tracteur dans ses vignes, il a vu une berline claire s’arrêter devant la maison des Cariou. Coïncidence ?

http://www.midilibre.fr/2013/07/23/l-epouvantable-massacre,737462.php

lundi 22 juillet 2013

L'énigme de l'inconnue calcinée de Grasse

La femme retrouvée brûlée en mars dernier dans une cave du vieux Grasse n’est toujours pas identifiée. La police relance un appel à témoins. Retour sur une énigme
Ce n'est pas un « Cold case » puisque l'affaire n'est pas classée et qu'elle n'est pas prête de l'être tant la justice et la police conjuguent leurs efforts pour résoudre ce qui est au stade actuel des investigations une véritable énigme.
Qui est la femme retrouvée complètement brûlée dans la cave d'un immeuble du centre-ville de Grasse en mars dernier ? Pourquoi et par qui a-t-elle été tuée ? Dans quelles circonstances ? Est elle Française, étrangère, sans domicile fixe ?
Quatre mois après les faits, les enquêteurs butent sur l'identification de ce corps tellement carbonisé qu'il a fallu une autopsie pour déterminer qu'il s'agissait d'une femme !
En accord avec le juge d'instruction en charge du dossier, la brigade criminelle de la Police judiciaire lance un nouvel appel à témoins*.
La découverte remonte au 22 mars dans la cave d'un immeuble au 22, rue de la Fontette dans le Vieux Grasse. Ce sont les sapeurs-pompiers de Grasse qui ont effectué la macabre découverte lors des opérations de reconnaissance pratiquées après avoir maîtrisé le sinistre. Ils avaient été appelés vers 4 heures du matin par un habitant de cet immeuble leur ayant signalé une épaisse fumée grise s'échappant du sous-sol.
Dès les premières constatations par les experts en police technique et scientifique, la thèse d'un suicide avait été écartée, et la brigade criminelle avait été d'emblée saisie.
Puis, une information judiciaire pour «homicide volontaire et dégradations volontaires par incendie », a été ouverte par le parquet de Grasse et confiée au juge Catherine Bonnici.
Depuis la découverte, ce sont des centaines d'actes d'investigations qui ont été pratiqués. À commencer par plusieurs enquêtes de voisinage avec les auditions de tous les habitants de l'immeuble.
Une dentition très abîmée
Toutes les disparitions de femmes signalées en France ont été épluchées. Aucune ne correspond.
Des recherches ont été engagées en Italie via le Centre de coopération policier et douanier de Vintimille, et dans d'autres pays européens. Rien.
Un précédent appel à témoins avec une photo d'une basket blanche épargnée par les flammes a été publié. Pas un seul appel !
Les limiers de la brigade criminelle ont même contacté le fabricant de la chaussure, le Coq Sportif, pour retrouver le commerce l'ayant vendu, mais il s'est avéré qu'il s'agit d'une contrefaçon…
Des examens médico-légaux physiques complémentaires ont été pratiqués et ont permis d'affiner les caractéristiques physiques de cette femme adulte.
Les médecins ont, notamment, mis en évidence une très mauvaise dentition due à une absence de soins et qui pourrait être due à de la consommation de stupéfiants.
Ils ont également constaté une importante scoliose. De biens minces éléments pour identifier cette inconnue.
*Toutes les personnes ayant des informations susceptibles de permettre l'identification de cette femme sont priées de contacter le 04.92.17.24.10. Le corps a été découvert le vendredi 22 mars dans la cave d'un immeuble au 22, rue de la Fontette dans le Vieux Grasse mais aurait pu s'y trouver depuis le 19 mars. Cette femme adulte pouvant être âgée de 20 à 60 ans était de corpulence mince, mesurait entre 1,60 m et 1,70 m, avait des cheveux châtains mi-longs, des dents très abîmées, une scoliose très prononcée. Elle portait des baskets de couleur blanche avec intérieur rouge de marque « le coq sportif ».
 

samedi 20 juillet 2013

Un couple retrouvé mort dans l'incendie d'une maison à Condrieu

C’est un terrible drame qui s’est produit vendredi soir, dans la petite commune de Condrieu, au sud du département, à une cinquantaine de kilomètres de Lyon.
Selon nos dernières informations, le feu serait d’origine criminelle. Les constations se sont poursuivies jusqu’à 5 heures du matin. Les enquêteurs sont encore sur les lieux samedi matin.
Les deux victimes seraient un couple de 33 et 35 ans. La femme est originaire de la Côte-Saint-André, l'homme serait né en Martinique avant de s’installer vers Paris. Les quatre enfants du couple, qui vivaient aussi dans la maison, n'étaient pas présents au moment de l' incendie mais partis pour les vacances

Pour une raison encore indéterminée, la maison située dans la petite rue de l’Arbuel a pris feu vers 20 heures. Alertés, les pompiers ont réussi à éteindre le sinistre dans la soirée. Mais, au fil de leur progression, ils ont fait une macabre découverte en retirant deux corps des décombres de l’habitation.

Toutes les hypothèses restaient ouvertes au sein de cette petite localité de moins de 4 000 habitants. Selon les premiers éléments obtenus vendredi soir auprès de la gendarmerie, c’est la brigade territoriale autonome d’Ampuis qui a été chargée de l’enquête. Elle devra faire toute la lumière sur ce terrible drame.


http://www.leprogres.fr/rhone/2013/07/20/incendie-d-une-habitation-deux-personnes-retrouvees-mortes-dans-les-decombres

mardi 16 juillet 2013

Un suspect en garde à vue après le meurtre d'un homme à Toulouse

Un homme d'une vingtaine d'années, soupçonné d'avoir tué un quinquagénaire retrouvé mort le crâne enfoncé, dimanche à son domicile de Toulouse, a été placé mardi en garde à vue.
Il a été interpellé lundi à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), où il habitait, après qu'il eut confié à l'une de ses connaissances avoir commis un homicide à Toulouse, selon une source policière.

Lorsque les policiers sont venus l'interroger à l'hôpital de Saint-Gaudens, où il était hospitalisé pour des problèmes de drogue, le suspect a spontanément avoué le meurtre.
Inconnu des services de police, il a été transféré dans un hôpital toulousain et "sa garde à vue devait être prolongée jusqu'à mercredi", a indiqué le procureur-adjoint de Toulouse, Denis Chausserie-Laprée. 
L'autopsie de la victime devait avoir lieu mardi. Selon les premiers éléments de l'enquête, conduite par le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse, la mort remonterait au maximum à deux jours avant la découverte du corps.
Cet homme de 53 ans a été découvert mort dimanche vers 22 heures à son domicile du quartier Bonnefoy proche de la gare Matabiau, portant notamment de graves blessures à la tête, provoquées par un instrument contondant. La victime vivait seule et était apparemment sans emploi.

http://www.sudouest.fr/2013/07/16/un-suspect-en-garde-a-vue-apres-le-meurtre-d-un-homme-a-toulouse-1116671-5377.php

Faites entrer l'accusé - La guerre des Hopitaux

vendredi 12 juillet 2013

Violences policières présumées sur un mineur: une enquête ouverte

Une enquête préliminaire, confiée à la «police des polices», a été ouverte à Paris sur des accusations de violences policières sur un collégien de 15 ans dans un commissariat parisien, a-t-on appris vendredi de source judiciaire, confirmant une information du site Street Press.
L'affaire remonte, selon le site au 27 mai, quand des policiers repèrent la victime présumée devant le collège Sonia-Delaunay, dans le 19e arrondissement, fumant une cigarette qu'ils soupçonnent d'être un joint.
Le ton monte et le jeune homme est placé en garde à vue dans le commissariat de cet arrondissement. C'est lors de cette garde à vue qu'il affirme avoir été roué de coups par les policiers.
L'unité médico-judiciaire a conclu à 31 jours d'incapacité totale de travail (ITT), selon la source judiciaire.
La famille du jeune homme a porté plainte pour «coups et blessures volontaires». L'enquête est menée par l'Inspection générale des services (IGS).

http://www.20minutes.fr/article/1188053/20130712-violences-policieres-presumees-mineur-enquete-ouverte

Tellement vrai - Speciale enquetes criminelles

mardi 9 juillet 2013

Mort suspecte à Espaly-Saint-Marcel : l’octogénaire portait des vêtements de femme

Une enquête vient d’être ouverte, à Espaly-Saint-Marcel dans la banlieue du Puy-en-Velay, après la découverte du corps d’un homme de 87 ans décédé dans des circonstances suspectes. L’homme a été retrouvé sans vie, dans son jardin, affublé de vêtements féminins.
Le corps a été découvert dans un pavillon au n°25 de l’avenue de Mondon, en bas de l’Ermitage. L’homme gisait dans le jardin, sur le seuil de la véranda. Lundi soir, vers 22 heures, la scène avait été gelée dans l’attente de l’arrivée du SRPJ. Une autopsie pourrait être ordonnée pour faire la lumière sur les circonstances de ce décès.

http://www.leprogres.fr/france-monde/2013/07/08/mort-suspecte-a-espaly-saint-marcel-l-octogenaire-portait-des-vetements-de-femme

lundi 8 juillet 2013

Joggeuse de Bouloc : de nouvelles pistes dans l'enquête

C’était il y a un an. Un Tarnais de 36 ans s’était présenté à la gendarmerie de Vielmur-sur-Agout, entre Castres et Lavaur, pour s’accuser du meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc mortellement agressée et dont le corps avait été découvert dans une retenue d’eau le 29 mars 2011, six semaines après sa disparition. Après 36 heures de garde à vue, cet homme en détresse psychologique a été hospitalisé en psychiatrie. Il n’y avait aucun lien entre le meurtre de la joggeuse et ce Tarnais qui s’accusait du crime.
Depuis ce dernier rebondissement, l’enquête n’a débouché sur aucune autre garde à vue. Mais les pistes ne manquent pas pour les onze gendarmes de la cellule d’enquête «Disparition 31», à la section de recherches, qui travaillent sans relâche sur cette énigme criminelle. Ces derniers jours, les investigations menées autour de Villematier, non loin du lieu de la découverte de la dépouille de la joggeuse, ont orienté les enquêteurs vers les évangélistes.
Dans le passé, Patricia Bouchon, attachée à l’église protestante, fréquentait assidûment l’enceinte religieuse de Villemur-sur-Tarn. Après les cérémonies du dimanche, des repas étaient organisés chez un membre de cette église dont le domicile se situe à proximité du lieu de la découverte du corps de la joggeuse. Mais depuis une vingtaine d’années, Patricia Bouchon avait pris ses distances vis-à-vis de l’église protestante et de ses membres très discrets, vivant sa religion de manière plus personnelle. Elle conservait toujours une bible à la maison.
Avait-elle connu, durant ces années, une personne au sein de la communauté qui aurait été amenée à la revoir, vingt ans après, du côté de Bouloc ? C’est en tout cas ce qu’ont voulu vérifier les enquêteurs qui ont aussitôt refermé cette hypothèse. Une de plus.
Car le travail de vérifications ne cesse jamais : personnes impliquées pour agressions ou crimes sexuels dans le Frontonnais, signalements d’individus au comportement «suspect». Il n’est pas rare que les enquêteurs soient sollicités par des habitants du secteur, entre Bouloc, Villematier, Fronton ou Villemur, pour vérifier la présence ou pas d’un «inconnu à l’allure étrange.» Mais là aussi, les pistes se referment irrémédiablement.
Le travail sur les Clio, voiture aperçue aux abords du lieu de l’agression, à Bouloc, n’est pas terminé. Les enquêteurs sillonnent cette zone à la croisée de trois départements, privilégiant la piste locale. Munis d’une esquisse représentant les traits du supposé tueur, ils frappent aux portes des maisons espérant recueillir un indice, un témoignage, susceptible de faire basculer l’enquête. À moins que ce bout d’ADN retrouvé sur les vêtements de la victime ne livre un jour le nom du véritable suspect.
La piste d’un évangéliste a retenu l’attention des enquêteurs qui travaillent toujours sur le meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc tuée en 2011.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/07/1666682-joggeuse-de-bouloc-de-nouvelles-pistes-dans-l-enquete.html

dimanche 7 juillet 2013

Orthez : mort suspecte d’un gardien de résidence, une autopsie ordonnée

Que s’est-il passé vendredi soir au Domaine de Gramont, rue Gaston-Planté (quartier Départ) à Orthez ? La chronologie des événements laisse perplexe : appelés vers 22 h 30, les pompiers viennent porter secours à Nicolas Devos, 46 ans, le gardien, retrouvé à terre et le visage en sang en bas de la cage d’escalier d’un des sept bâtiments. Refusant d’être transporté à l’hôpital -il signe une décharge en ce sens-, l’homme, fortement alcoolisé d’après plusieurs témoins, est alors soigné sur place et raccompagné chez lui par les secouristes.
Mais vers 23 h 40, ces derniers sont à nouveau sollicités : le concierge gît inanimé sur le trottoir, devant chez lui. Alerté par des riverains, un voisin, lui-même pompier volontaire à Orthez, l’a trouvé en arrêt cardio-respiratoire et lui a déjà prodigué les premiers secours, en vain. Pompiers et gendarmes ne pourront que constater le décès.

Alors qu’est-il arrivé à cet ancien militaire parachutiste ? Maryse Place, une voisine qui le connaissait bien, parle de « quelqu’un de très gentil, mais qui ne se laissait pas faire ». D’autres évoquent des soucis avec l’alcool et une santé fragile. Certains parlent d’un différend, en début de soirée, sur fond de tapage nocturne. Une thèse que ne confirment pas les premières investigations.
Très prudent, le parquet de Pau n’exclut toutefois aucune piste, « que ce soit une mauvaise chute, un problème de santé ou un acte criminel ». Le défunt avait « le visage marqué lorsqu’il a été découvert », précise la magistrate de permanence qui a requis une autopsie du corps. Un examen médico-légal qui sera réalisé à Toulouse, sans doute dès demain, et permettra de lever les zones d’ombre qui planent encore sur cette affaire.
Saisis de l’enquête, les gendarmes de la Brigade de recherches d’Orthez et de la Section de recherches de Pau ont multiplié les auditions du voisinage, hier. Aucune mesure de garde à vue n’a été prise contre qui que ce soit.
Le domicile de Nicolas Devos a néanmoins été perquisitionné ainsi que celui de sa compagne, qui vit dans la résidence, et avec laquelle l’homme aurait passé une partie de la soirée. Rencontrée sur place dans la matinée, la jeune femme explique avoir vu la victime à 21 h 30 puis s’être couchée, avant d’être réveillée vers 23 heures par les gendarmes qui lui ont annoncé le décès de son compagnon.
Nicolas Devos était aussi le gardien de la résidence des Portes du Béarn, rue Lapeyrère, également gérée par le groupe immobilier toulousain Elience. Selon son voisinage, il est le père de trois enfants, deux grands garçons et une petite fille, qu’il ne voyait plus depuis sa séparation avec leur mère, résidente d’un autre département.
http://www.sudouest.fr/2013/07/07/mort-suspecte-d-un-gardien-de-residence-1107959-4689.php

Les enquêtes impossibles (Poussé au crime - L'empreinte de trop)

jeudi 4 juillet 2013

Anglaise retrouvée morte : le parquet s'exprimera ce jeudi soir

Trois jours après la découverte, lundi soir, du corps d'une Britannique de 51 ans au bord de la route à Trégonneau (22), près de Guingamp, Gérard Zaug, procureur de la République de Saint-Brieuc, donnera une conférence de presse ce jeudi, à 18 h. Mardi, les premiers éléments de l'autopsie n'avaient pas permis de déterminer les causes de la fracture au crâne de cette femme. Elle habitait la commune avec son mari, lui aussi Britannique, depuis une dizaine d'années.

http://www.letelegramme.fr/local/cotes-d-armor/guingamp/belleisle/tregonneau/tregonneau-anglaise-retrouvee-morte-le-parquet-de-saint-brieuc-s-exprimera-ce-jeudi-soir-04-07-2013-2160660.php

lundi 1 juillet 2013

Alerte Evasion - Antonio Ferrara , fait sauter la prison

Affaire Dieterich à Belfort : le dossier est rouvert

Ce mercredi 4 juillet, il y aura dix-neuf ans que Stéphane Dieterich, un étudiant belfortain sans histoire, a été assassiné la veille de son départ en vacances, dans des circonstances encore mystérieuses. Pour sa famille et de nombreux Belfortains, cette énigme insupportable ne s’est jamais évanouie dans l’oubli, au contraire. Elle connaît même un rebondissement de taille depuis hier.
A l’occasion de la cérémonie qu’il organise chaque année à la mémoire de son frère au cimetière de Brasse, Sylvain Dieterich a en effet annoncé que la Justice avait décidé de rouvrir le dossier : « Il allait se refermer, en vertu de l’imprescriptibilité des dix ans que nous combattons. Lionel Pascal, vice-procureur à Montbéliard, en a décidé autrement. Bruno Marcelin, le président du tribunal montbéliardais, a nommé Sophie Baghdassarian, la juge d’instruction de Montbéliard, sur l’enquête. Des recherches approfondies, dont des tests ADN, vont enfin pouvoir être menées par les enquêteurs de Besançon et par la cellule spécialisée de l’office central des violences faites aux personnes. C’est une grande satisfaction, que nous partageons avec Alexandre Chevrier, le procureur de Belfort. Il a su se mettre à la hauteur du meurtre de Stéphane. Merci à tous de n’avoir jamais baissé les bras ».

503 000 connexions sur le site

Autour d’une tombe noyée sous les fleurs, les membres de l’association « Les amis de Stéphane Dieterich », créée par Sylvain, ne peuvent s’empêcher d’applaudir. La réouverture du dossier fait suite à un premier semestre 2013 chargé pour ces inlassables militants de la vérité : rendez-vous à l’Elysée, au ministère de la justice et à Issy-les-Moulineaux, avec une centaine de familles frappées par le même destin tragique. Mais c’est surtout l’émission « Non élucidé » présentée par Arnaud Poivre d’Arvor, qui a relancé l’intérêt pour une affaire manifestement minorée en 1994 et 1995, voire bâclée. Sylvain Dieterich, aux côtés de sa mère, en mesure l’impact : « Depuis le début de l’année, notre site internet a enregistré 503 000 connexions, de toute la France, mais aussi de Belgique et de Suisse ! ».
Stéphane Dieterich partage sa tombe avec son père Paul. « Ce meurtre l’a complètement détruit et a déclenché sa maladie », explique Sylvain. « Le lendemain de son départ en retraite, un policier de Belfort lui avait dit qu’il était hanté par l’affaire et qu’il n’avait pas pu faire son boulot. Pour moi, l’attitude de la juge d’instruction de l’époque, plus accaparée par l’affaire Gigastorage que par le meurtre de mon frère, reste incompréhensible, et inacceptable. Nous avons dû faire travailler des détectives privés, pour au moins lever des incertitudes ».
Sylvain, depuis cette terrible nuit du 4 juillet 1994, est hanté par un tas de questions sans réponses : « Pourquoi le meilleur ami de mon frère avec lequel il devait partir en vacances le lendemain du drame, n’a jamais voulu refaire le parcours avec moi ? Pourquoi sur la fête foraine, devant laquelle il dit avoir déposé Stéphane en fin de soirée, personne n’a reconnu mon frère sur la photo que j’ai montrée à tout le monde ? Et pourquoi Stéphane a été maintenu pendant qu’on le tuait ? ». Dix-neuf ans d’interrogations lancinantes et cruelles.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/07/01/affaire-dieterich-a-belfort-le-dossier-est-rouvert

Emile Louis, les disparues de l'Yonne