lundi 30 avril 2012

La légitime défense se précise pour le bijoutier marseillais

Le mineur de 17 ans blessé par balles samedi matin boulevard Notre-Dame à Marseille (6e) par le bijoutier qu'il était en train de braquer, a été opéré à la Timone. Placé en réanimation, le jeune homme était hier matin dans un "état stable", ont indiqué les médecins.
L'auteur des tirs, Jérôme Colonna , 37 ans, a pu quitter l'Hôtel de police samedi soir, sa garde à vue ayant été levée. La version que le bijoutier a donné des faits a, semble-t-il, été confirmée par le complice du jeune braqueur blessé, qui était toujours en garde à vue hier. "Globalement, nous n'avons pas relevé d'éléments discordants qui iraient à l'encontre de la légitime défense", a indiqué le Procureur de la République adjoint Christophe Barret, en s'appuyant sur l'article 122-6 du code pénal : "Est présumé avoir agi en état de légitime défense celui qui accomplit l'acte pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité ; ou pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence".
Le parquet précise néanmoins qu'à ce stade de l'enquête, "rien n'est exclu" pour la suite de la procédure : "Nous attendons les résultats des expertises sur la distance de tir, le siège des blessures, l'analyse des prélèvements", précise le magistrat.
Arme à air comprimé
Samedi vers 10h, l'un des deux jeunes braqueurs entre dans la bijouterie Nadjè, situé au 31 boulevard Notre-Dame, en se faisant passer pour un client. Il plaque au sol la bijoutière tandis que son complice entre dans la boutique, une arme au poing. Alerté par les cris de sa compagne, le bijoutier, qui se trouve dans un atelier contigu, regagne sa boutique et fait feu, blessant le plus jeune des braqueurs. Le commerçant "avait l'autorisation de détenir cette arme pour sa défense dans son magasin", a indiqué le parquet, précisant qu'il s'agissait d'un "revolver de gros calibre".
Quant au pistolet dont étaient munis les jeunes braqueurs de 17 et 18 ans, qui seraient originaires des quartiers sud et connus des services de police et de justice pour des infractions secondaires, "il s'agit d'une arme à gaz dont on ignore encore si elle tire des billes ou du plomb, mais qui imite à la perfection une arme à balles", souligne le parquet.
Vu son état, le mineur hospitalisé n'a pas encore été entendu par les enquêteurs. Son complice devrait être présenté demain à un juge d'instruction et pourrait être mis en examen pour vol avec arme.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/la-legitime-defense-se-precise-pour-le-bijoutier-marseillais

Mort depuis trois mois à la résidence de retraite de Compiègne

L’affaire n’a été révélée qu’hier et elle fait grand bruit à la résidence Préclin de Compiègne (Oise). C’est dans cette coquette résidence pour personnes âgées avec vue sur l’Oise qu’un octogénaire a été découvert dans son appartement vendredi 13 avril. Cet homme serait décédé début janvier sans que l’association gestionnaire, l’Apalpa (Association pour l’aide au des personnes âgées), ou la famille ne se soient inquiétées de sa disparition. C’est l’odeur insoutenable perçue dans le couloir des logements qui a fini par alerter les femmes de ménage qui se sont décidées à avertir la police. « Les pompiers ont essayé d’ouvrir la porte, mais il y avait une résistance, peut-être le corps de ce pauvre homme. Alors, ils sont passés par la fenêtre. Il y avait un sacré désordre à l’intérieur. Quand ils ont ouvert, des tonnes de papiers se sont envolées et l’odeur était perceptible à plusieurs centaines de mètres », témoigne un voisin qui ajoute : « Et elle est encore là. »
Si les résidants et voisins ne se sont pas inquiétés avant, « c’est que ce monsieur était très particulier. Cela sentait déjà mauvais quand il était en vie. On se bouchait le nez quand on passait devant son appartement. Il se barricadait chez lui, ses volets étaient toujours fermés. On ne le voyait jamais », explique une voisine. « Il venait prendre son courrier le soir ou la nuit pour ne croiser personne. Il ne voulait aucune visite. Personne ne venait lui porter de repas, il refusait même que son fils vienne le voir », glisse un autre résidant. Insupportable, horrible, écœurant, les adjectifs se succèdent dans la bouche des résidants et des familles qui ont encore du mal à réaliser.
en cours

« C’est une résidence qui n’est pas médicalisée. Des appartements y sont loués à des personnes âgées. En plus des femmes de ménage, il y a une gardienne et une coordinatrice. Il n’y a pas de surveillance particulière, les gens y sont autonomes », explique Michel Le Carrérès, adjoint aux affaires sociales de la ville, qui ne cache pas son étonnement. D’après le procureur de la République, Ulrika Delaunay-Weiss, la mort de ce vieil homme de 81 ans remonterait bien au mois de janvier. C’est en tout cas ce que confirment les éléments matériels relevés sur place. Les enquêteurs ont pu déterminer cela, entre autres, grâce au poste de télévision qui aurait été allumé pour la dernière fois le 6 janvier. Les investigations se poursuivent néanmoins.
http://www.leparisien.fr/oise-60/mort-depuis-trois-mois-a-la-residence-de-retraite-de-compiegne-30-04-2012-1978796.php

Une habitante d'Auterive tuée lors d'une collision

Un dramatique accident de la route s'est produit hier en début d'après-midi sur la départementale 12, à la sortie de Lagardelle-sur-Lèze. Il était environ 14 h 25 quand un conducteur domicilié à Miremont a entrepris un dépassement au volant mais il n'a pas eu le temps de se rabattre suffisamment tôt. Il a violemment heurté une Citroën Ax qui arrivait en face et se dirigeait vers Auterive. Le choc a été terrible.
Les pompiers sont intervenus, rejoints par une équipe du SAMU 31 qui s'est déplacée en hélicoptère. Pendant que les pompiers désincarcéraient la passagère du deuxième véhicule, les urgentistes ont multiplié les soins. Mais malgré leurs efforts, cette femme âgée de 50 ans, est décédée dans l'ambulance des pompiers avant d'être évacuée. Elle habitait Auterive. Hier soir les gendarmes cherchaient à prévenir sa famille. Le conducteur auteur du dépassement, âgé de 43 ans, a également été blessé. Il souffre de multiples traumatismes et a été évacué par le Samu par hélicoptère vers l'hôpital Rangueil.
La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités dans ce nouveau drame de la route.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/29/1342046-une-habitante-d-auterive-tuee-lors-d-une-collision.html

dimanche 29 avril 2012

Trois plaisanciers tombent à l’eau dans le port

Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 0 h 45, trois plaisanciers sexagénaires qui revenaient d’une soirée chez des amis sont tombés à l’eau alors qu’ils enjambaient la barrière de protection de leur embarcation Le Ferronia , amarrée sur le port de plaisance de Beaucaire. Il est probable qu’en prenant appui sur le bateau qui jouxtait le leur, celui-ci se soit écarté provoquant le déséquilibre puis la chute des trois passagers.
Ces derniers, trois Anglais, coincés dans l’eau froide du canal et ne trouvant pas de prise pour se hisser sur leur embarcation, ont crié à l’aide dans leur langue. Deux jeunes, Hafid Elouardi et Aziz Hamzaoui, qui rentraient chez eux, et Patrick Lafosse, le patron du restaurant Le Soleil, ont entendu les appels de détresse et se sont précipités pour porter aide. Avec difficulté et dans l’obscurité, ils ont sorti l’épouse et l’ami du couple de l’eau. Ce n’est qu’un peu plus tard, à l’aide de lampes torches, qu’ils ont repéré l’époux, immobile dans l’eau et probablement victime d’hydrocution. Dès qu’ils l’ont sorti du canal, un brigadier de police de Tarascon arrivé avec son équipe sur les lieux a entrepris immédiatement de faire un massage cardiaque, relayé par les pompiers de Beaucaire puis le Samu venu de Nîmes.

Le pronostic vital engagé
pour l’une des victimes Cette troisième victime, sous hypothermie et pour laquelle le pronostic vital est engagé, a reçu les premiers soins de l’équipe médicale du Samu avant d’être transportée vers l’hôpital d’Arles.
L’épouse et l’ami ont aussi été dirigés par mesure de précaution vers les urgences.
En pleine nuit, ce drame a suscité beaucoup d’émotion sur le port où le couple Dobbs et leur ami sont connus et appréciés de tous

http://www.midilibre.fr/2012/04/29/trois-plaisanciers-tombent-a-l-eau-dans-le-port-de-beaucaire,493557.php

Metz : dix-huit plaintes contre le cardiologue

Créée l’an passé par Régine Mathieu, une Meusienne dont le père est décédé trois jours après une intervention sur la carotide et un quadruple pontage, l’Association des victimes du service de chirurgie cardiaque de l’hôpital de Bonsecours de Metz, tient aujourd’hui samedi, à Ars-sur-Moselle, sa seconde réunion d’information.
Régine Mathieu devrait annoncer que le dépôt de deux nouveaux dossiers, ce qui portera à dix-huit le nombre de plaintes.
Le 11 octobre 2010, Jean-Yves Grall, directeur de l’ARS (Agence régionale de santé) avait pris la décision de fermer en urgence le service de chirurgie cardiovasculaire de l’hôpital de Metz, se basant sur un rapport d’experts qui avait noté que ce service procédait « à des réalisations d’actes chirurgicaux multiples non validés, non indiqués, voire franchement délétères, qui ne correspondaient à aucune recommandation sanitaire ». Ce rapport pointait notamment un taux de mortalité deux fois supérieur à la moyenne nationale en 2009, voire trois fois pour certains actes. Pour les opérations de remplacement de valves cardiaques, la mortalité était ainsi de 19 % en 2009 et de 21 % en 2010 pour une moyenne nationale de 6,3 %.
Pierre-Michel Roux, le chef du service, qui opérait dans le public et en libéral, avait été suspendu pour « graves irrégularités » et le parquet de Metz avait, en mai 2011, ouvert une information judiciaire contre X pour blessures et homicides involontaires et abus de faiblesse, à la suite de sept décès dans le service en 2009 et 2010.

Révoqué de l’hôpital public

Le 8 juin 2011, Pierre-Michel Roux avait été révoqué de l’hôpital public par le CNG (Centre national de gestion des praticiens hospitaliers). Le praticien a introduit une requête devant le tribunal administratif de Strasbourg mais l’affaire n’a pas encore été audiencée. Sa requête de référé-suspension, qui lui aurait permis d’opérer dans le public en attendant le jugement au fond, a été rejetée en novembre dernier.
Au printemps 2011, l’ARS avait également déposé une plainte devant l’Ordre des médecins de la Moselle. L’organe avait transmis le dossier au Conseil régional de discipline de l’Ordre des médecins (Crom) et ce dernier, en novembre dernier, avait renvoyé les deux parties dos à dos.
« Deux thèses incompatibles ont été réaffirmées avec vigueur et détermination par chacune des parties », avaient écrit les membres du Crom dans leur décision. « Les documents produits ne sont pas, à eux seuls, de nature à apporter la preuve ni des manquements imputés à Monsieur Roux, ni de l’absence de fondement des griefs qui lui sont faits. Dès lors, la chambre disciplinaire n’est pas en l’état de faire droit à l’une de ces thèses adverses ». L’ARS a fait appel devant le Conseil national de discipline.
Dernier épisode en date, la plainte de Régine Mathieu pour « vulnérabilité du patient face à la maladie pour imposer un acte privé » a été rejetée trois jours après son dépôt ». « La justice suit son cours lentement », explique Régine Mathieu. « Les familles ne sont pas là pour l’argent mais veulent savoir ce qui s’est passé ».

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/04/28/dix-huit-plaintes-contre-le-cardiologue

samedi 28 avril 2012

Doubs : le corps de Valérie Bitard découvert par un promeneur

Valérie Bitard, une habitante de Glère (Doubs), dont on avait signalé la disparition lundi soir, a été retrouvée morte, ce jeudi vers 17 h 30, dans les environs de Montancy-Brémoncourt, dernier village français avant la Suisse. C’est un promeneur qui a découvert le corps cette femme de 41 ans, dépressive et dont la disparition avait été qualifiée d’« inquiétante » par les gendarmes. Ceux de la brigade de Pont-de-Roide se sont transportés sur les lieux, ainsi qu’un technicien en investigation criminelle de Besançon. Les militaires n’écartent aucune hypothèse, mais la piste d’une mort suite à une intoxication médicamenteuse est privilégiée.
Un hélicoptère de la gendarmerie avait survolé une partie de secteur hier matin, sans succès. Brémoncourt est située à quelques kilomètres de Glère. La Citroën C3 de la victime a été trouvée à proximité. Le parquet de Montbéliard dira demain s’il ordonne une autopsie.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/04/26/doubs-le-corps-de-valerie-bitard-decouvert-par-un-promeneur

Meurtre de Léa : les aveux de l’assassin annulés ?

L’enquête sur le meurtre de la jeune Léa à Montpellier fin 2011 pourrait être réduite à néant à cause de la nouvelle loi sur la garde à vue dont les effets sont rétroactifs sur les procédures en cours.
Léa, 17 ans, avait été retrouvée morte au lendemain du Réveillon du Nouvel An 2011, sur les indications du principal suspect dans cette affaire, un jeune homme de 24 ans. Celui-ci avait reconnu, lors de sa garde à vue, avoir entrainé sa victime dans un jardin avant de la violer, la frapper et l’étouffer. Ses avocats demandent aujourd’hui l’annulation des procès-verbaux de cette garde à vue car le jeune homme n’était pas assisté à l’époque d’un avocat.

"Déni de justice"

Cette situation rappelle celle des parents de Jérémy Censier, ce jeune Gersois assassiné dans les Pyrénées-Orientales lors d’une fête de village. Son assassin présumé a bien failli ne pas comparaitre devant un tribunal en faisant valoir les mêmes arguments que dans l’affaire de Montpellier : il n’était pas accompagné d’un avocat lors de sa garde à vue.
La mère de la jeune Léa se bat aujourd’hui pour que le meurtrier présumé de sa fille soit bien jugé et pour que ses aveux soient pris en compte. Elle évoque dans cette affaire un véritable « déni de justice ». D'autant plus que depuis les faits, le principal suspect déclare ne plus se souvenir du drame ou évoque des relations sexuelles consenties.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse, qui s’est penchée sur la requête de la défense ce jeudi, rendra sa décision le 7 juin prochain.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/27/1340883-montpellier-meurtre-de-lea-les-aveux-de-l-assassin-annules.html

vendredi 27 avril 2012

Le mystère du corps dans la valise reste entier

Le 13 juillet 2011, le corps d'un homme était retrouvé dans une valise, à l'entrée de la rade de Lorient. Si de nombreuses pièces manquent au puzzle, certaines ont été dévoilées. Le point.
Sur les faits
Le 13 juillet 2011, peu avant midi. À l'entrée de la rade, au niveau de la citadelle de Port-Louis, deux plaisanciers revenant de pêche croisent la route d'un objet flottant, qui attire leur attention. C'est une valise.
Ils l'entrouvrent et laissent s'échapper une vision d'horreur : l'un des marins se rappellera avoir aperçu des «morceaux de chair humaine». Il s'agit en fait d'un corps entier, pieds et poings liés, qui a été placé dans une valise d'une contenance de 132 litres. Le visage est recouvert de ruban adhésif.

Sur l'enquête
Le corps est repêché par la gendarmerie maritime. Il ne porte pas de traces de blessures ou de coups. L'autopsie va conclure à «une mort par asphyxie mécanique à la suite de l'intervention d'un tiers». Le 22 juillet, le parquet de
Lorient ouvre une information judiciaire pour «séquestration et assassinat». Une quinzaine de gendarmes maritimes, regroupés sous une cellule d'investigation, explorent toutes les pistes qui s'ouvrent à eux.
En France, et à l'étranger : les relais d'Interpol sont contactés. En vain. Aucune disparition inquiétante pouvant correspondre au corps repêché n'a, jusqu'ici, été signalée. L'inconnu n'est pas répertorié sur un fichier ADN ou aux empreintes digitales. L'homme, «de type méditerranéen ou caucasien», pourrait être originaire des pays de l'Europe de l'Est ou du Sud.
«En France, personne ne l'a réclamé. Il aurait dû manquer à quelqu'un», explique Christine Le Crom, procureur adjoint à
Lorient. Pas de signalement de disparition d'un employeur. Pas plus d'appel d'un particulier. Pas de factures impayées. Rien. À l'étranger, de nombreux pays ont répondu à l'appel des enquêteurs. Mais pas tous : la section de recherches de la gendarmerie attend toujours des réponses de quelques pays de l'ex-bloc soviétique...

Sur le mode opératoire
L'homme est mort étouffé. Le ruban adhésif a obstrué ses voies respiratoires. Le corps a ensuite été plié avant la rigidité cadavérique, et placé dans la valise. Le ou les meurtriers l'ont jeté depuis la côte. Sans doute dans le secteur. Elle n'aurait pas dérivé beaucoup. «La valise a été immergée dans l'eau au moins un mois», confirme aujourd'hui Christine Le Crom. La malle était lestée. Ce sont les bouts qui ont finalement lâché, ce qui a permis à l'objet de remonter vers la surface, porté par les gaz de décomposition du corps. Le mode opératoire, très professionnel, peut laisser à penser que l'homme aurait été victime du crime organisé. Une hypothèse que le parquet de
Lorient se refuse néanmoins à confirmer.

Sur la description du corps
Une reconstitution faciale, effectuée par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, a permis de donner un visage au disparu. On sait que l'homme est de type méditerranéen, aux cheveux noirs, âgé de 36 à 56 ans. La probabilité serait de 45 ans. Il mesure 1,79 m, et est de corpulence «moyenne». Il chausse du 40. Aucun soin dentaire n'a été relevé, ce qui peut paraître surprenant. Il ne présente pas non plus de cicatrice, ni de tatouage. Il n'a pas subi d'appendicectomie. Le pubis, les aisselles et les cuisses sont rasés.
Une clé de marque Vachette, dont le numéro de série est le 3M8PL, a également été retrouvée sur lui. Une clé hautement sécurisée, d'une valeur approximative de 400 €. Fabriquée en France, elle ne sert pas à fermer un abri de jardin...

Sur l'appel à témoins
Dans le cadre de l'instruction ouverte par le tribunal de grande instance de
Lorient, un appel à témoins a été diffusé le mois dernier. Pour le moment, les appels reçus n'ont pas permis aux enquêteurs d'ouvrir de nouvelles pistes intéressantes. Malgré les mois qui défilent, le parquet ne se décourage pas : «On n'est pas dans une impasse, il y a des investigations en cours... Mais c'est compliqué». L'espoir : «Que quelqu'un se manifeste. Sachant que, pour ce type d'affaires, nous avons la possibilité derecueillir des témoignages sous X».

En cas de renseignements pouvant permettre d'identifier la victime, appeler la section de recherches de la gendarmerie maritime, détachement de Brest, entre 8 h et 20 h, 7/7 jours, au 02.98.22.80.80.


http://www.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/lorient-le-mystere-du-corps-dans-la-valise-reste-entier-27-04-2012-1683930.php

Macabre découverte dans la forêt

Le chien d'une personne qui se promenait sur la route forestière ne répondant pas aux appels de sa maîtresse, celle-ci fut contrainte de descendre dans la forêt en contrebas pour le retrouver. Quelle ne fut pas sa surprise de l'apercevoir au milieu de sacs plastiques éventrés dégageant une odeur pestilentielle, contenant des restes d'animaux, agneaux, moutons et même un veau resté accroché à un arbre. Très choquée, elle s'empressa de faire une déclaration à la mairie qui contacta les services vétérinaires pour faire un constat. Cette découverte fera l'objet du premier point de l'ordre du jour du conseil municipal de vendredi soir, la municipalité étant décidée à mettre un frein à tous les actes d'incivisme comme cette décharge sauvage, les sacs jaunes sortis n'importe où et n'importe quand, les déchets non triés… qu'on peut malheureusement constater sur la commune.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/26/1339850-saurat-macabre-decouverte-dans-la-foret.html

jeudi 26 avril 2012

Mise en examen du policier: pas d'appel

Le parquet de Bobigny ne fait pas appel de la mise en examen d'un policier de 33 ans pour homicide volontaire. Le fonctionnaire de police a tué d'une balle dans le dos un malfaiteur recherché par la police, samedi, à Noisy-le-Sec.

Sa version des faits, invoquant la légitime défense, a été mise à mal par l'autopsie et un témoignage, révélés par le parquet, selon lesquels la victime a été tuée d'une balle dans le dos. "Certes l'autopsie dit que l'impact est situé en région dorso-lombaire, mais c'est un fragment de projectile qui a été retiré, pas le projectile. (...) Le projectile a ricoché avant de le toucher, donc ce n'est pas un tir direct", a argumenté son avocat.

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait "espèré" que le parquet ferait appel. "L'homicide volontaire, c'est quelque chose d'extrêmement grave parce que ça veut dire que de sang-froid on tue quelqu'un, je ne peux pas imaginer que ça a été le cas de ce policier et j'espère qu'il y aura une évolution", avait-il dit.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/26/97001-20120426FILWWW00599-pas-d-appel-de-la-mise-en-examen-du-policier.php

Français tués: deux Malgaches avouent

La police a annoncé aujourd'hui avoir arrêté près de Tuléar (sud-ouest de Madagascar) deux Malgaches qui ont avoué le meurtre d'un couple de Français, retrouvés morts la semaine dernière après s'être rendus sur une plage déconseillée par les habitants. "Ils ont avoué être ceux qui ont commis les meurtres" a déclaré à l'AFP la police malgache.

La carte bancaire et le téléphone de Johanna Delahaye ont été retrouvés au domicile des deux Malgaches arrêtés lors d'une perquisition, selon la police. Les corps de Gérald Fontaine, 41 ans, et sa compagne Johanna Delahaye, 31 ans, ont été retrouvés la semaine dernière. Ils s'étaient rendus en quad le 12 avril sur une plage réputée dangereuse, et peu fréquentée, au nord de Tuléar.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/26/97001-20120426FILWWW00520-francais-tues-deux-malgaches-arretes.php

Un corps repêché dans la Garonne

Lundi, l'alerte a été donnée vers 19 h 30 et les sapeurs-pompiers se sont rendus en bordure de Garonne, à proximité du pont de Mauvers et de la RD 26. Le corps d'un homme de 59 ans était alors repêché par les pompiers. Il apparaissait alors que, dans l'après-midi, les gendarmes de la COB de Grenade-sur-Garonne (31) avaient été prévenus par des proches de la disparition inquiétante de cet homme qui, visiblement, était déterminé à mettre fin à ses jours. Lundi soir les gendarmes de la COB de Montech, un TIC du groupement de la gendarmerie de Tarn-et-Garonne et des gendarmes de la brigade de Cadours (31) se rendaient sur place afin de procéder aux constatations d'usage, mais il apparaissait rapidement que la thèse d 'un geste désespéré devait être privilégiée.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/25/1338840-verdun-un-corps-repeche-dans-la-garonne.html

mercredi 25 avril 2012

Maddie pourrait "être en vie" (police)

La police britannique a indiqué ce matin "croire sincèrement" que la petite Madeleine McCann, dite "Maddie", disparue en mai 2007 au Portugal, pouvait être en vie, après avoir procédé à un réexamen des éléments disponibles dans cette affaire.

"Nous pensons sincèrement qu'il est possible qu'elle soit toujours en vie", a déclaré l'inspecteur Andy Redwood à des journalistes.
La Britannique a disparu le 3 mai 2007, à quelques jours de son quatrième anniversaire, tandis qu'elle dormait dans l'appartement de Praia da Luz (Portugal), où la famille passait des vacances. Ce soir-là, ses parents avaient couché "Maddie" et ses frère et soeur cadets, avant d'aller dîner avec des amis à 120 mètres de là.
Kate et Gerry McCann sont persuadés qu'elle a été kidnappée, mais elle n'a jamais été retrouvée. Après 14 mois d'une enquête controversée, la justice portugaise avait décidé de classer l'affaire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/25/97001-20120425FILWWW00386-maddie-la-police-la-croit-vivante.php

Trois hommes braquent la station

Samedi à 12 heures et 5 minutes très exactement Françis Guillauma a eu la peur de sa vie. Gérant d'une petite station depuis plus de 35 ans au lieu-dit « Calas » sur la commune de Lafrançaise, il a été victime d'une violente agression au couteau de boucher de la part de trois individus qui se sont introduits dans sa station à visages découverts pour s'emparer de la caisse.
Après avoir reçu un violent coup-de-poing il était bousculé dans l'arrière magasin sous la menace du couteau et frappé à plusieurs reprises. Le trio jetait son dévolu sur les 150 € que contenait la caisse, ainsi que sur des paquets de cigarettes et de bonbons. Les malfaiteurs sont ensuite partis en courant récupérer leur voiture cachée à une centaine de mètres de la station-service. Encore sous l'effet du choc et de la douleur, Francis Guillauma a eu le courage de sortir et de reconnaître la marque de la voiture (une Ford fiesta qui avait été dérobée précédemment dans la cité caussadaise).

La gendarmerie et la police s'allient

Alors que le malheureux commerçant devait être transporté vers l'hôpital de Moissac (il est revenu à Lafrançaise très rapidement) afin d'y recevoir des soins, l'alerte était donnée auprès des services de gendarmerie et le COG déclenchait tout aussitôt un plan Épervier. Le lieutenant-colonel Philippe Pagès placé au poste de commandement opérationnel et le capitaine Didier Romieu adjoint au commandant de compagnie de Montauban, sur le terrain, coordonnaient les recherches et les commissariats de police de Castelsarrasin et Montauban étaient alors associés au dispositif. C'est d'ailleurs un équipage de police de Montauban qui repérait le trio de malfaiteurs à l'intérieur de la voiture volée à l'entrée de la ville. Il le prenait illico en chasse et les voleurs abandonnaient alors leur moyen de transport au niveau de la rue Palisse. Le dispositif mis en place par les gendarmes était alors réarticulé et les militaires se déplaçaient dans le secteur où le trio avait pris la poudre d'escampette. Lors de la course-poursuite, l'un des policiers qui était sur le point de rattraper un fuyard était violemment frappé au visage par ce dernier. Pour se donner un maximum de chances dans leur poursuite, les forces de l'ordre avaient également fait appel à un chien de la gendarmerie de Cahors qui n'allait pas tarder à retrouver les traces de fuyards. Dans un premier temps, les gendarmes du PSIG de Montauban interpellaient un individu qui s'était dissimulé dans un hangar. Quelles minutes plus tard, un riverain donnait l'alerte et un deuxième individu était appréhendé alors qu'il s'était caché dans un tas de pneus. Par la suite, le dispositif était levé et les deux voleurs, un majeur et un mineur domiciliés à Lafrançaise et Montauban étaient placés engarde à vue. Dans la foulée, le travail d'enquête de la BR permettait d'identifier le troisième individu : un mineur arrêté à Montauban en possession du grand couteau ainsi que d'une partie du butin.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/24/1337381-trois-hommes-braquent-la-station.html

mardi 24 avril 2012

Enquête après la découverte d'un cadavre dans la rue

Hier, au petit matin, des Fabrezanais qui rentraient chez eux ont fait une macabre découverte. En l'occurrence, ils ont trouvé le corps d'un Lézignanais, âgé d'une cinquantaine d'années, qui baignait dans son sang et semblait avoir perdu connaissance. Les services de secours, pompiers et Smur, ont été dépêchés sur les lieux afin de lui porter secours et, malgré une longue intervention des médecins qui ont tenté de le réanimer, l'homme a péri avant d'être transporté à l'hôpital. La cause de la mort est connue : l'homme a fait une chute de trois mètres, en plein centre du village, et serait passé au dessus d'un parapet.
«Tous les élements dont nous disposons alimentent la thèse accidentelle. Des témoins ont été entendus, et aucune déposition ne laisse penser que cette chute puisse avoir une origine criminelle», affirme la magistrate de permanence hier au parquet de Narbonne.
Bien sûr, la brigade de recherches de Narbonne et la gendarmerie de Lézignan sont saisis de l'enquête sur les causes de la mort de cet homme. Par ailleurs, une autopsie sera pratiquée en début de semaine et le résultat des analyses toxicologiques parviendront aux enquêteurs dans les prochains jours

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/23/1336729-narbonne-fabrezan-enquete-apres-la-decouverte-d-un-cadavre.html

lundi 23 avril 2012

Mediator : où est passé l'argent des victimes ?

Plus un sou dans la caisse des victimes du Mediator ! Hier après-midi, le principal sujet de l'assemblée générale de l'ADVM, association de défense des victimes du tristement célèbre médicament des laboratoires Servier utilisé comme coupe-faim, n'était pas médical mais financier. José Duquenoy, président de l'association démis de son poste en mars dernier, est accusé par la nouvelle présidence d'avoir utilisé les cotisations pour son usage personnel. En cause : un trou de 13 480 €, révélé par nos confrères de La Voix du Nord.

Une caution payée avec le chéquier de l'ADVM

Interlocuteur privilégié des pouvoirs publics pour l'indemnisation des victimes, ce Calaisien était aux abonnés absent depuis la fin de 2011. En examinant les comptes, la secrétaire, Cécile Weingaertner, découvrit l'ampleur des dégâts. L'association compte 887 adhérents censés avoir payé 20 € chacun, la moitié seulement aurait cotisé. Quant aux cotisations versées, elles n'auraient pas été dépensées pour leur seule défense… José Duquenoy se serait fait rembourser des frais de déplacements par l'ADVM alors que le ministère de la Santé l'avait déjà indemnisé. Mieux, il aurait utilisé le chéquier de l'association pour payer les 460 € de la caution de son appartement.
« Le chèque ne devait pas être encaissé, c'est une erreur ! », a-t-il justifié hier, joint par le quotidien du Nord, auquel il a expliqué ses défaillances par la fatigue accumulée en s'occupant de l'association… « Je me suis battu pour tout le monde et aujourd'hui on veut me jeter. »
Pour la secrétaire devenue présidente par intérim, il y a plus grave : « Des dossiers ne seront pas indemnisés contrairement à ce qu'on avait dit et des adhérents qui ont contracté des prêts se retrouvent dans la panade ».

Expertises trop coûteuses

Déjà empêtrées dans les aléas juridiques pour faire reconnaître les dégâts que le Mediator a provoqués dans leur vie quotidienne, les victimes seront-elles obligées de poursuivre leur ancien « bénévole » ? L'annonce de cette affaire scandalise les victimes du Médiator, qu'elles soient ou non adhérentes de cette association.
Le Mediator qui serait responsable de la mort d'environ 1 300 personnes et de l'hospitalisation de plus 3 000 autres (145 millions de boîtes vendues en France avant son retrait du marché en 2009) n'a pas fini de faire souffrir. Ceux qui l'ont pris pendant des années, et qui souffrent aujourd'hui de valvulopathie doivent prouver que cette maladie cardiaque est liée à la prise du Mediator. Or les expertises médicales demandées par les tribunaux civils, justement pour obtenir réparation, sont coûteuses, parfois jusqu'à 10 000€. Les plaignants qui n'ont pas d'assurance juridique couvrant les frais de justice, expertise comprise, se retrouvent privés de justice.
Ce combat de plus, l'association des victimes du Mediator aurait pu l'entreprendre. Si son président n'avait pas été aux abonnés absents. Absents et dépensiers.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/22/1336513-mediator-ou-est-passe-l-argent-des-victimes.html

dimanche 22 avril 2012

Fusillade de Vitrolles : les dessous de l'enquête

Quatre mois et demi d'enquête rigoureuse. Une implication sans bornes pour aboutir à la mise en examen de six hommes, dont quatre ont été écroués. Ultime épisode, pour l'heure, d'un feuilleton policier et judiciaire qui a débuté dimanche.
"Le noyau dur"
Jeudi, à l'issue des 13 gardes à vue et des présentations, six personnes ont été mises en examen par le juge d'instruction Fournier - les autres interpellés ont été remis en liberté. Deux d'entre elles, mises en examen pour association de malfaiteurs, sont sous contrôle judiciaire. Et quatre hommes, placés sous mandat de dépôt, sont mis en examen pour recel de véhicule, vol de véhicule, infraction à la législation sur les armes, association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime, meurtre aggravé sur le lieutenant Éric Lalès, meurtre sur Patrick Lombard - le malfaiteur tué le 28 novembre -, et tentative de meurtre sur les autres policiers, "arrosés à l'arme automatique" le soir des faits, a précisé hier Dominique Moyal, procureur de la République d'Aix.

"Nous ne sommes pas au bout de la procédure. L'information vise désormais à définir le rôle de chaque mis en examen", a-t-elle insisté. Ce qui est acquis, pour l'heure, c'est que deux véhicules, une Audi RS4 et une BMW volée avant les cambriolages, ont été utilisés ce soir-là. Et que cinq individus sont repartis à bord des voitures. Dans l'Audi se trouvaient vraisemblablement Bruno Bonati, Jean-Joseph Bengler, Jean-Baptiste Dominici et Patrick Lombard. "Pour la fusillade (NDLR : sur l'A7 à Vitrolles), nous imaginons un seul tireur sans fermer aucune porte", répète le procureur. Et ce sont quatre personnes qui sont mises en examen pour les meurtres et tentatives. "Celui qui a tiré se trouve probablement parmi les quatre". Ceux-ci n'ont pas voulu s'expliquer en garde à vue. Mais c'est tout un faisceau d'éléments qui a permis de cibler ces hommes, en plus de Patrick Lombard, considérés comme le "noyau dur" de l'équipe.

250 scellés et la preuve par l'odeur
Ces hommes, domiciliés autour de l'étang de Berre et à Marseille, présentant pour certains de lourds antécédents judiciaires, ont été ciblés à l'issue d'investigations qui ont débuté dès après la fusillade, menées par la brigade criminelle de la PJ. Et bâties, comme l'a précisé Christian Sivy, directeur interrégional adjoint de la PJ, autour de trois axes. Le premier, une série de constatations dans l'Audi abandonnée, dans les magasins cambriolés, sans oublier des témoignages, écoutes téléphoniques, renseignements collectés par la PJ et d'autres services (Sécurité publique).

"Un gros travail de police technique et scientifique a été fait, poursuit Christian Sivy. Nous avions 250 scellés, dont 200 traités : recherche de traces papillaires etgénétiques, odorologie", ce procédé d'identification basé sur la reconnaissance d'odeurs par les chiens. Enfin, les surveillances et les filatures, menées notamment par les policiers de la BRI, la Brigade de recherches et d'intervention de la PJ, pour cerner entourage, modes de vie et agissements de cette équipe de voleurs à la disqueuse, "des membres de la communauté du voyage, donc très mobiles et durs à localiser".



http://www.laprovence.com/article/a-la-une/fusillade-de-vitrolles-les-dessous-de-lenquete

Magneux-Haute-Rive. L’homme de 34 ans est toujours hospitalisé dans un état grave.

Tentative de suicide ou arnaque à l’assurance qui a mal tourné : ce sont les deux pistes privilégiées par les gendarmes pour expliquer ce qui a pu arriver à cet homme de 34 ans, retrouvé gravement brûlé, hier matin, à Magneux-Haute-Rive.
Rappelons que c’est un agriculteur du secteur qui, au petit matin, avait retrouvé la victime près d’un véhicule entièrement calciné (voir nos éditions d’hier). Brûlé sur près de 90 % du corps, l’homme a été transporté sur un hôpital spécialisé à Lyon. Il s’y trouvait toujours hier soir, dans un état grave.
La piste d’un règlement de comptes a été évoquée mais elle semble aujourd’hui écartée. L’homme, domicilié à Sury-le-Comtal (à une vingtaine de kilomètres de là), est inconnu de la justice et la voiture n’est pas signalée volée. « Et lors des quelques phrases qu’il a pu prononcer avant d’être pris en charge, à aucun moment il n’a évoqué une agression », explique un enquêteur.
D’où ces deux pistes qui semblent les plus plausibles : la tentative de suicide ou le début d’une éventuelle arnaque à l’assurance qui aurait mal tourné.
Appel à témoins : toutes les personnes susceptibles d’apporter des élements à l’enquête des gendarmes sont priées de contacter la brigade de gendarmerie de Montrond-les-Bains au 04 77 54 41 35.

Vol de bijoux à Cannes : les suspects ont déjà sévi sur la Côte

Membres d’un gang, ces deux Napolitains auraient participé au vol de 500.000 euros de bijoux à Cannes et à un autre vol commis à Nice en novembre dernier.
Le spectaculaire vol, mardi après-midi dans un restaurant de Cannes, d'un sac contenant 500.000 euros de bijoux est manifestement l'œuvre d'un gang de malfaiteurs professionnels parfaitement organisés.
Une équipe de voleurs venus de Naples, dont deux membres ont été aussi discrètement que rapidement interpellés, mercredi matin, par la police judiciaire de Nice.
Ces deux hommes, âgés de 38 et 56 ans, seront présentés aujourd'hui au juge grassois Christophe Morgan, en charge d'un dossier relatif à un précédent vol aux circonstances étrangement similaires.
En effet, les enquêteurs de la brigade criminelle de la PJ de Nice auraient apparemment effectué le rapprochement avec un précédent vol perpétré à Nice le 9 novembre dernier.
Les bijoux toujours introuvables
Un joaillier niçois, fabricant de bijoux, spécialisé dans les perles, avait, en effet, été attaqué alors qu'il rentrait chez lui après une tournée commerciale à Cannes. Des malfrats l'avaient alors repéré dans la Cité des festivals et l'avaient suivi jusqu'à Nice.
L'artisan, un homme d'une cinquantaine d'années, était dans sa voiture et attendait l'ouverture du portail de sa maison lorsque deux hommes surgis de nulle part s'étaient présentés à sa hauteur. Ne parvenant pas à ouvrir la porte, celle-ci étant condamnée, ils avaient alors cassé la vitre latérale avec un objet et avaient extrait sans ménagement le conducteur. Puis, pendant que l'un maintenait le bijoutier, l'autre avait ouvert le coffre et pris la « marmotte » (terme qui désigne les valises des représentants en bijoux) contenant pour 300 000 e d'échantillons.
Un fastidieux et long travail d'enquête a permis aux policiers de la Criminelle de cibler un gang d'Italiens, des Napolitains spécialisés dans ce type de délinquance. Des voyous qui travaillent avec une équipe en deux-roues et une autre en voiture. Grâce à des investigations techniques, ils ont établi que plusieurs de ces malfrats ont séjourné dans un hôtel d'Antibes lors de l'attaque du joaillier de Nice.
Mardi, grâce à la réactivité de la police cannoise qui l'a immédiatement prévenue, la PJ niçoise a instantanément pensé aux Napolitains. Même cible, même mode opératoire avec un scooter, du reste abandonné et retrouvé.
Du coup, les enquêteurs ont eu l'idée de se rendre, mercredi matin, à l'hôtel d'Antibes. Bingo : alors qu'ils étaient en train de quitter l'établissement, deux Italiens ont été interpellés.
Les policiers auraient rassemblé des éléments indiquant que ces suspects ont participé aux deux raids. Les bijoux n'ont, en revanche, pas été retrouvés.
L'enquête se poursuit néanmoins.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/vol-de-bijoux-a-cannes-les-suspects-ont-deja-sevi-sur-la-cote.850141.html

samedi 21 avril 2012

Madagascar/disparition : un corps trouvé

Un corps en état de décomposition aurait été retrouvé dans la zone où un Français est porté disparu depuis une semaine, après le meurtre de sa compagne, a-t-on appris aujourd'hui de source policière.

"Un villageois nous a dit avoir trouvé un corps décomposé dans les mangroves à 60 kilomètres de Tuléar (au sud-ouest de l'île), près de Manombo, nous ne savons pas encore si c'est Gérald Fontaine", a déclaré un responsable de la police. Ce dernier, âgé de 41 ans, est porté disparu depuis le 12 avril. Il figure parmi les possibles suspects aux yeux de la police malgache, après le meurtre de sa compagne Johanna retrouvée morte sur une plage de Tuléar dimanche dernier. Les enquêteurs se rendront sur les lieux demain pour vérifier l'identité du corps retrouvé.

Quatre suspects en garde à vue

"Tant que nous n'avons pas de trace de Gérald, nous le considérons comme suspect", avait déclaré un responsable de la police nationale avant l'annonce de la découverte d'un corps. Quatre suspects, qui clament leur innocence, sont toujours en garde à vue.

Le couple, qui avait repris la gestion d'un restaurant à Tuléar, s'était rendu le 12 avril en quad sur une plage des environs, réputée dangereuse et peu fréquentée. Le corps sans vie de la jeune femme, âgée de 31 ans et enceinte de 2 mois, y a été retrouvé dimanche. Selon l'autopsie, elle a été frappée puis jetée à la mer.

Un gourdin taché de sang et le quad du couple caché dans des buissons ont été retrouvés sur la plage, où les autorités consulaires déconseillent de se rendre.
Située à dix kilomètres de Tuléar, la plage est isolée, le premier village est à 1,5 kilomètre, et les Malgaches évitent l'endroit en raison de superstitions locales


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/20/97001-20120420FILWWW00658-madagascardisparition-un-corps-trouve.php

Quinze personnes évacuées à la suite d'un incendie suspect

Quinze personnes évacuées et un adolescent de onze ans légèrement intoxiqué par la fumée, c'est le bilan d'un incendie qui s'est déclaré, mercredi soir, dans une cave d'un immeuble quai de la Brunette, à Castelsarrasin. Il était, en effet, 21 h 45 lorsque les résidents de l'un des bâtiments HLM ont donné l'alerte.
En effet, une épaisse fumée avait envahi la cage d'escalier. Rapidement, une première escouade de soldats du feu castelsarrasinois sous la houlette du major Daniel Dellac s'est portée sur les lieux. Après avoir évacué au plus vite toutes les familles de cet immeuble, ce sont une vingtaine de pompiers qui ont été déployés avec notamment le renfort de la grande échelle de Moissac et le soutien de l'infirmier du centre de secours de Lafrançaise. Les résidents mis en sécurité, l'équipe du lieutenant Jacques Bassetto s'attaquait au feu. Ce dernier s'étant déclaré dans une cave, les flammes avaient déjà calciné les meubles et les linges qui y étaient entreposés. À 23 heures, le feu circonscrit, les habitants ont pu regagner leur appartement. Un jeune garçon de onze ans ayant inhalé de la fumée, a été transporté au centre hospitalier de Moissac. Sur place, la police a ouvert une enquête pour déterminer l'origine de ce sinistre pour le moins suspecte.
De facto, les caves n'étant pas alimentées en électricité, il ne peut s'agir d'un court-circuit. Un feu qui en rappelle un autre sur venu, il y a un peu plus d'un an, dans le même immeuble (notre édition du 6 janvier 2011). Pour l'heure, il faudra attendre les résultats des prélèvements effectuer par les experts de la police scientifique pour en savoir plus sur l'origine du feu.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/20/1334750-quinze-personnes-evacuees-suite-a-un-incendie-suspect.html

vendredi 20 avril 2012

Un corps retrouvé dans le lac du Bourget

Un corps a été retrouvé jeudi dans le lac du Bourget en Savoie qui serait celui d'un des deux étudiants de 21 ans portés disparus fin mars après une soirée alcoolisée, a indiqué vendredi le parquet de Chambéry.

"On est sûr à 99% que c'est l'un des deux étudiants", a déclaré à l'AFP Pierre Filliard, vice-procureur de la République de Chambéry, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

"Un autopsie aura lieu samedi matin et les analyses ADN dans le courant de la semaine prochaine", a-t-il ajouté.

Les deux jeunes avaient disparu après une soirée passée dans une discothèque d'Aix-les-Bains. Une voiture, appartenant à l'un d'eux, et dans laquelle avaient été retrouvées des bouteilles d'alcool vides, avait été découverte sur une plage du lac du Bourget. Un pédalo volé, qui dérivait sur les eaux, avait également été signalé par un pêcheur.
Le corps a été remonté jeudi matin après avoir été repéré grâce à un sonar suisse à la suite de longues recherches.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/20/97001-20120420FILWWW00370-un-corps-retrouve-dans-le-lac-du-bourget.php

Le casseur d'œuvres d'art interpellé

En raison d'un acte de vandalisme, le centre culturel Odyssud s'excusait à l'automne dernier de ne pas pouvoir présenter les mobiles suspendus d'Antoine Birot en mouvement.
Pendant l'exposition qui s'est déroulée du 13 septembre et 22 octobre 2011, un individu était parvenu à dégrader trois des quatre œuvres présentées. Des sculptures animées avec des poids et des balanciers mises hors d'état de marche pendant les heures de visite. L'auteur de ces détériorations avait réussi à prendre la fuite sans que la police ne parvienne à recueillir de signalement précis.
Ce n'est qu'à la fin du mois de mars 2012, que les enquêteurs du commissariat de police sont parvenus à remonter jusqu'à l'auteur des dégradations d'Odyssud.

Grâce à la vidéo

Deux adolescents sont agressés dans le parc du Ritouret voisin d'Odyssud par un individu qui les menace avec un couteau. L'un d'eux se fait voler son téléphone et l'autre parvient à se débarrasser de son agresseur. Lors de la déposition au commissariat, les policiers leur font voir un enregistrement vidéo sur lequel on aperçoit l'auteur du vandalisme d'Odyssud qu'ils reconnaissent comme étant leur agresseur.
Poursuivant leur enquête, les policiers parviennent à interpeller un jeune Blagnacais de 15 ans qui n'est plus scolarisé depuis deux ans et qui reconnaît les faits. Remis à ses parents, il sera convoqué le 4 mai prochain par le juge des enfants.

2 310 € de réparations

D'une valeur globale et assurée de 24 000 €, les trois œuvres dégradées ont été, pour deux d'entre elles, réparées par les services techniques d'Odyssud alors que la troisième a dû être restaurée pour 2 310€.
Musicien, compositeur et concepteur de machinerie, Antoine Birot interprète à travers chacune de ses œuvres l'art du mouvement perpétuel. Des mécaniques poétiques qui font naître une partition de la vie soumise elle aussi aux aléas de l'existence.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/20/1334719-le-casseur-d-uvres-d-art-interpelle.html

Un squelette découvert dans la Somme, peut-être une personne disparue en 1996

Un squelette au volant d'une voiture immergée. Telle est la macabre découverte faite à Cocquerel, dans la Somme, par les plongeurs de la brigade nautique de Saint-Valery. Il s'agirait d'une personne disparue depuis seize ans.
La voiture, repêchée mardi après-midi avec des restes humains à l'intérieur, est une Audi 100. L'identification du squelette est en cours, mais le type du véhicule fait s'orienter l'enquête vers une personne disparue en 1996, ont indiqué les gendarmes, confirmant une information du Courrier Picard. A l'époque, la personne disparue avait été signalée comme dépressive.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/19/1334508-un-squelette-decouvert-dans-la-somme-peut-etre-une-personne-disparue-en-1996.html

jeudi 19 avril 2012

Bordeaux:un corps retrouvé dans un parc

Le corps d'une femme d'une quarantaine d'années a été découvert par un promeneur ce matin dans un parc longeant la Garonne à Bordeaux et une autopsie est en cours pour connaître les causes exactes de la mort.

La femme, vêtue de la tenue de travail du personnel d'une régie de quartier, a été identifiée grâce aux papiers d'identité retrouvés sur elle peu après 09H00, a-t-on indiqué à la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) chargée de l'enquête.

Dans l'attente des résultats de l'autopsie, l'enquête se concentrait sur les raisons de sa présence dans ce secteur ainsi que sur les détails de son emploi du temps avant sa mort.
 

Un policier français suspecté d'avoir tué sa compagne arrêté en Norvège

L'homme était recherché depuis le 11 avril...
Un officier français a été interpellé ce jeudi vers 9h30 en Norvège, selon le site NRK. L’homme, en poste à Grenoble et âgé de 46 ans, est suspecté d’avoir tué sa compagne à la Motte-Servolex (Savoie), le 11 avril. Il était recherché par la gendarmerie de Chambéry.

Il connaissait une femme sur place

Le brigadier chef, introuvable depuis que le corps de sa compagne a été retrouvé atteint de plusieurs balles à la poitrine, a été localisé mercredi soir, selon le site norvégien. Il s’est rendu sans résistance ce jeudi matin quand les policiers se sont présentés à son domicile.
Une arme de service de la police française a été saisie lors de l’intervention, selon un responsable local. L’arme du crime n’avait pas été retrouvée. Le suspect connaissait une femme sur place, selon les indications du site NRK. Il sera présenté à un tribunal vendredi.
http://www.20minutes.fr/article/919703/policier-francais-suspecte-avoir-tue-compagne-arrete-norvege

Drame de Madagascar : de nouveaux interrogatoires aujourd'hui pour les trois suspects

De nouveaux interrogatoires auront lieu aujourd'hui pour les trois hommes suspectés du meurtre de Johanna Delahaye et de la disparition de Gérald Fontaine, à Tuléar, sur l'île de Madagascar la semaine dernière.

Pour l'instant, ces trois individus nient leur participation au crime, mais les policiers estiment cette piste « sérieuse ». Ils pourraient être présentés devant le procureur de la République de Tuléar aujourd'hui, mais rien n'est certain pour l'instant.
L'express de Madagascar » dans son édition datée d'aujourd'hui cite un policier local. Il prétend que les suspects « se connaissent et ont pris contact avec le couple, auparavant ». Une information démentie par le directeur de la police provinciale de Tuléar.
Par ailleurs, une marche blanche est organisée cet après-midi à 15 heures en hommage au couple. Départ de la mairie de Wimereux
http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Littoral/2012/04/19/article_drame-de-madagascar-de-nouveaux-interrog.shtml

Essonne. L’arme retrouvée a bien servi aux quatre assassinats

L’un des pistolets de calibre 7.65 saisis lors de perquisitions menées chez l’homme mis en examen lundi a servi aux quatre meurtres perpétrés dans l’Essonne entre novembre et avril, a annoncé hier la radio RTL.
Un porte-parole du parquet d’Evry a toutefois indiqué hier soir que les résultats de l’expertise balistique n’avaient pas encore été communiqués au procureur de la République.
Le suspect de 33 ans, arrêté samedi, a été mis en examen par des juges d’instruction d’Evry pour trois des quatre homicides commis avec la même arme depuis cinq mois. La police a retrouvé lors de perquisitions, dans des endroits indiqués par le suspect lui-même, deux armes de calibre 7.65, une douille rattachée par expertise à l’arme des assassinats, une moto du type présumé de celle du tueur et un casque correspondant à son signalement.

Le mystère reste entier

Le procureur de la République, Suzanne Le Quéau, avait indiqué lundi que des analyses balistiques devraient déterminer si l’un des pistolets saisis avait servi au tueur présumé. L’homme mis en examen nie toujours toute implication dans cette série de crimes.
Le mystère de son éventuel mobile reste entier. Cet homme était connu «comme un déséquilibré, mais pas comme quelqu’un de dangereux », selon les enquêteurs.
Reste que si cet homme est bien l’auteur des quatre assassinats, l’ex-compagnon d’une des victimes se trouve actuellement en détention pour le meurtre de son ex. Si le suspect se révèle bien être le criminel, cet homme pourrait être mis hors de cause.
Pour l’heure, rien ne permet d’affirmer qu’il n’y ait qu’un seul tueur. Quant au lien entre ces meurtres, il demeure un mystère.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/18/1333650-essonne-l-arme-retrouvee-a-servi-aux-quatre-assassinats.html

mercredi 18 avril 2012

Val-d'Oise: un corps découvert, enquête

Le parquet de Pontoise a ouvert une information judiciaire pour meurtre après la découverte du corps d'une jeune femme décédée à son domicile à Chérence (Val-d'Oise), début avril, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.

La victime, âgée de 23 ans et mère d'un petit garçon d'un an, avait été retrouvée morte le 8 avril à son domicile, avec de graves blessures à la tête. L'autopsie avait permis d'établir qu'elle était décédée à la suite de violences commises avec un objet contondant. Les gendarmes de la section de recherches de Versailles sont chargés de l'enquête.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/18/97001-20120418FILWWW00450-val-d-oise-un-corps-decouvert-enquete.php

Braquage à Caen : un antiquaire grièvement blessé

Un antiquaire de Caen a été grièvement blessé par arme à feu lors d'une tentative de braquage mardi en début de nuit, par deux hommes encagoulés qui ont réussi à prendre la fuite, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Le pronostic vital de la victime, âgée de 49 ans, serait engagé.

L'agression s'est déroulée peu après 21h30. L'antiquaire, qui sortait de sa réserve, a tenté d'échapper aux braqueurs qui ont tiré plusieurs coups de feu dans sa direction l'atteignant à l'artère fémorale. Le montant du butin n'a pas été déterminé. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Caen.

La touriste tuée en Inde était toulousaine

La touriste française de 34 ans dont le corps en état de décomposition a été trouvé, le 6 avril dernier, dans une chambre d'un hôtel de New Delhi au début du mois d'avril était originaire de la région toulousaine.
C'est donc le parquet de la Ville rose qui a été saisi de ce décès suspect, a annoncé hier, Michel Valet, le procureur de la République de Toulouse.
« Une enquête pénale est ouverte en Inde. Comme la victime est française, il est normal que les enquêteurs indiens nous saisissent pour que s'engage une concertation étroite faite d'échanges d'informations avec la police judiciaire toulousaine », a précisé le procureur de la République.

Un commerçant interpellé pour cette mort par strangulation

Toujours selon ce dernier, « la jeune femme effectuait un séjour de longue durée en Inde ».
De source judiciaire, elle ne semblait pas avoir d'activité professionnelle connue.
Son corps a été découvert dans une pension bon marché de Paharganj, un quartier « routard » réputé peu sûr situé dans le nord de la mégapole et fréquenté par des touristes à petit budget du monde entier.
La police a arrêté quelques jours plus tard un commerçant local, âgé de 40 ans, qui connaissait la jeune femme et avait réservé la chambre le 30 mars.
Les premières informations de la presse locale ont fait état d'une mort par strangulation mais le quai d'Orsay rapportait, il y a une semaine, que les circonstances de la mort restaient encore indéterminées à ce stade de l'enquête de la police indienne.
Le procureur de Toulouse a refusé de préciser s'il était en possession des résultats de l'autopsie du corps de la jeune femme. Des analyses toxicologiques seraient d'ailleurs toujours en cours. Il a souligné que « les échanges d'information devaient rester circonscrits aux équipes d'enquêteurs indiens et français ».
L'audition du commerçant interpellé mais aussi celles d'autres personnes devrait permettre à la justice d'en savoir davantage sur les circonstances de ce drame.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/17/1332827-la-touriste-tuee-en-inde-etait-toulousaine.html

mardi 17 avril 2012

Cadavre du canal : autopsie pour lever le mystère

C’est aujourd’hui ou demain que devrait avoir lieu à Montpellier l’autopsie du corps découvert samedi matin dans le canal royal, à proximité du pont de La Civette.
Elle permettra sans doute d’apporter des éléments importants, voire déterminants, aux policiers chargés de l’enquête sur ce décès qui restait toujours mystérieux, hier.

L’homme, dont l’identité n’a pas été divulguée, était âgé de 56 ans et habitait Sète. Il était vêtu d’un jean, de baskets et d’un blouson de couleur sombre quand les pompiers l’ont repêché.

http://www.midilibre.fr/2012/04/16/cadavre-du-canal-autopsie-aujourd-hui,487144.php

lundi 16 avril 2012

Essonne : l'arme présumée des crimes retrouvée chez le suspect

L’étau se resserre autour de Yoni P, le suspect numéro 1 dans l’enquête sur les de l’Essonne. Les policiers du SRPJ de Versailles ont retrouvé lundi en tout début d’après-midi l’arme qui aurait servi pour les quatre commis ces cinq derniers mois en Essonne. Ils l'auraient découverte dans un garage de Draveil, a priori grâce aux indications fournies par Yoni. Une douille de calibre 7.65 aurait également été retrouvée à Ris-Orangis, dans l’un des lieux fréquentés par le jeune homme.

Le suspect, un habitant de Draveil de 33 ans, connu pour des faits de violence et décrit comme fragile psychologiquement, a été arrêté samedi dernier. Il posséderait une moto
correspondant au signalement de celle qui a été vue sur les lieux des crimes, notamment à Grigny, où Najia Lahcene a été tuée dans le hall de son immeuble le 5 avril dernier. Yoni P devrait être «probablement» mis en examen cet après-midi par un juge d’instruction d’Evry, d’après les déclarations de son avocat à l’AFP

http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-l-arme-presumee-des-crimes-retrouvee-chez-le-suspect-16-04-2012-1957344.php

Décès suspect d'une quinquagénaire à Nice

Le corps sans vie d'une femme de 51 ans a été découvert dimanche, en début d'après-midi, dans un appartement du quartier Saint-Philippe à Nice.

Un décès considéré comme suspect, en raison notamment de la présence de nombreuses traces de sang. Si les sapeurs-pompiers ont procédé à l'ouverture de la porte, ils ne pouvaient plus rien pour la malheureuse.

Dès lors, ce sont les policiers de la sûreté départementale et de l'identification judiciaire qui ont procédé aux constatations. Le vice-procureur de Nice s'est également rendu sur les lieux. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la sûreté départementale.

La piste de l'homicide reste, à ce stade, une hypothèse parmi d'autres. Celle du suicide n'est pas exclue ; cette femme aurait, par le passé, tenté de mettre fin à ses jours.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/deces-suspect-dune-quinquagenaire-a-nice.845372.html

Les éléments troublants contre le tueur présumé de l’Essonne

Yoni P. a passé une seconde nuit dans les locaux de la police judiciaire de Versailles (Yvelines). Interpellé samedi après-midi, à la sortie du domicile de ses parents à Ris-Orangis (Essonne), l’homme, âgé de 33 ans, présenté comme un suspect « très sérieux » dans le cadre de l’enquête sur les quatre commis dans l’Essonne depuis le mois de novembre 2011, avec la même arme, a été longuement interrogé par les enquêteurs. Selon nos informations, le suspect, d’origine antillaise, connu pour des faits de violence et décrit comme « psychologiquement très fragile », n’a pas livré grand-chose aux policiers, malgré plusieurs éléments troublants réunis au fil des investigations. Par ailleurs, la garde à vue d’un deuxième suspect, arrêté samedi matin à , a également été prolongée, hier soir. Les policiers cherchent toujours à déterminer ses liens avec Yoni P. et son éventuelle implication dans cette série de quatre homicides.

Une moto correspondant à celle du tueur. Une moto de marque
, modèle GSX-R, bleu et blanc, a été saisie par les enquêteurs de la PJ de Versailles. Cette moto est similaire à celle aperçue par plusieurs témoins sur les lieux des différents crimes, et notamment celui de Nadjia Lahcene, le 5 avril à Grigny. Le box dans lequel ce deux-roues a été retrouvé se situe sur la commune de Viry-Châtillon, à moins d’un kilomètre des lieux du meurtre de cette mère de famille de 48 ans. Un scooter a également été découvert, dans le même box, avant d’être remorqué pour être soumis à une batterie d’analyses. « Yoni P. est soupçonné d’avoir entreposé cette moto et ce scooter dans ce box qu’il louait, confie un proche de l’affaire. Pour l’heure, il ne s’est pas expliqué sur cet élément. » Les enquêteurs ont aussi retrouvé un casque et un blouson correspondant à des descriptions de témoins et, plus troublant encore, un étui d’arme vide, comme l’a révélé l’AFP hier soir.

Un box loué dans le parking, lieu des deux premiers meurtres. Nathalie Davids et Jean-Yves Bonnerue ont été tués, le 27 novembre 2011 et le 22 février 2012, dans le parking de leur immeuble à Juvisy-sur-Orge. Au cours de leur enquête, les policiers de la brigade criminelle de Versailles ont appris que Yoni P. avait été locataire d’un box dans ce même parking. « Ce qui pourrait expliquer la facilité avec laquelle le tueur a eu accès à ces lieux pour commettre ses crimes, poursuit la même source. Et, surtout, ses liens avec les deux premières victimes. »

L’appartement de ses parents situé à un kilomètre de l’immeuble où a été tuée la troisième victime. Là, encore, les enquêteurs ont été intrigués par la « proximité » entre le domicile des parents de Yoni P. et celui de Marcel Brunetto, 81 ans, tué le 17 mars, d’une balle en pleine tête dans le hall de son immeuble, à Ris. « Sur les quatre scènes de crime, il existe un lien de proximité entre le suspect no 1 et les quatre victimes », souligne une source proche de l’affaire. Toujours à Ris, la police a perquisitionné le jardin d’une maison abandonnée qui appartiendrait à la mère du suspect.

Le comportement étrange du principal suspect. Yoni P. est décrit par la plupart de ses voisins comme un homme au « comportement étrange », « agressif », voire « violent ». Le trentenaire, passionné par les armes, avait notamment été expulsé d’un stand de tir de la région après avoir eu des échanges « tendus » avec d’autres clients. Hier soir, les enquêteurs de la PJ de Versailles ont de nouveau perquisitionné le domicile de Yoni P. à Draveil et celui de ses parents à Ris-Orangis. « L’arme ayant servi pour les quatre meurtres n’a pas été retrouvée et ces nouvelles perquisitions ont pour but d’approfondir les recherches dans ces deux domiciles, explique un haut fonctionnaire. La découverte de ce calibre 7,65 mm est déterminante. »


http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-elements-troublants-contre-le-tueur-presume-de-l-essonne-16-04-2012-1956995.php

Il trafiquait en volant l'argent de ses enfants

Un trafiquant d'héroïne qui opérait depuis le mois de décembre dans le secteur de Rangueil et Empalot vient d'être confondu par les policiers de la compagnie de sécurisation et d'intervention groupe civil. Cet homme, surnommé « Bienvenue », vendait sa drogue aussi bien à son domicile, cheminement du Dr Dasque, que dans sa voiture, en pleine rue. La surveillance de ce père de famille de 35 ans commence le 4 avril. Rapidement, les enquêteurs sont témoins de transactions, confirmées par les clients placés en garde à vue.

Un train de vie supérieur à ses allocations

Mardi, ils procèdent à l'interpellation du trafiquant. Sur lui, ils retrouvent trois bonbonnes d'1 gr mme d'héroïne chacune. En perquisitionnant son domicile, ils mettent la main sur dix autres bonbonnes et un sac contenant 100 grammes de drogue. Balance, ciseaux, sacs plastiques… tout le matériel utile au conditionnement du produit est saisi. L'homme, qui vit de prestations sociales, affiche un train de vie bien supérieur à ses revenus officiels. Les policiers l'ont ainsi observé, allant jouer au casino. Chez lui, ils trouvent de l'électroménager flambant neuf mais aussi des vêtements de marques (Gucci, Nike, Lacoste). Lors de sa garde à vue, le trafiquant a reconnu vendre 60 € le gramme d'héroïne et avoir gagné au moins 3 000 € depuis le début du mois de mars.

« Il a besoin d'être soigné »

« Bienvenue » a été jugé ce vendredi selon une procédure de comparution immédiate. En pleurs dans le box des prévenus, il a avoué : « Je prenais de l'argent sur les comptes de mes enfants pour aller acheter la drogue à Paris. J'ai aussi mis en gage des bijoux de ma femme. J'ai détruit ma famille, j'ai détruit mes enfants », a-t-il regretté. Casino, jeux de grattage, paris sur les chevaux… le trafiquant est accro au jeu mais pas seulement. « Je suis toxicomane de puis 10 ans ».
Son avocat, Me Legros-Gimbert, a souligné qu'il ne s'agissait pas « d'un véritable trafic. Des amis l'ont sollicité. C'est un drogué qui a besoin d'être soigné. » Alors que le procureur avait demandé 4 ans de prison dont un an avec sursis mise à l'épreuve, il a écopé de deux ans de prison dont 12 mois avec sursis mise à l'épreuve. Il a été maintenu en détention.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/15/1331026-il-trafiquait-en-volant-l-argent-de-ses-enfants.html

dimanche 15 avril 2012

Meurtres de l'Essonne : "Je ne sais pas si c'était une double vie qu'il menait"

Les deux hommes interpellés dans l'affaire des quatre meurtres de l'Essonne, sont toujours en garde à vue dimanche dans les locaux de la police judiciaire de Versailles. Les gardes à vue ont été prolongées de 24 heures. Une source judiciaire a précisé que les enquêteurs agissaient sur commission rogatoire des deux juges d'instruction saisis du dossier. Les deux suspects ont été placés en garde à vue samedi après-midi et leurs domiciles ont été perquisitionnés.
Le ministère de l'Intérieur avait qualifié samedi de "suspect très sérieux" le premier interpellé, retrouvé "grâce au signalement de la moto", avant d'annoncer l'arrestation d'un second homme à Paris "à des fins de vérifications". D'après des sources proches de l'enquête, la première arrestation s'est déroulée à Draveil et une moto qui pourrait avoir servi lors des homicides a été retrouvée. En revanche, aucune arme n'a été retrouvée. Le suspect, selon ces sources, est "connu pour des violences" et "psychologiquement très fragile".

Un homme, se présentant comme le meilleur ami du suspect depuis 13 ans, a déclaré sur Europe 1, qu'il "le voyait très, très, très souvent et même plus qu'avant" et qu'il avait "le même comportement". "Avant le 5 avril, date du dernier meurtre, on s'est vus tous les jours et il était vraiment clean de chez clean et bien dans sa tête, je l'ai dit aux fonctionnaires de police. C'est super étonnant" a dit le témoin. "Il cherchait du boulot, j'essayais de l'aiguiller. Et on parlait de ses blessures, de sa maladie. Il a une maladie depuis quelques années. Il tousse énormément. Il crachait beaucoup du sang. D'après les médecins, il ne pouvait plus rien faire pour sa maladie. Je ne sais pas si c'était une double vie qu'il menait. S'il inventait des choses. En tout cas je sais qu'il était malade depuis maintenant deux ans" a t-il ajouté.

Quatre homicides, sans lien apparent et commis avec une seule arme dans un périmètre de dix kilomètres dans l'Essonne, ont été commis en novembre 2011, février, mars et le 5 avril. Pour le premier homicide, un homme de 46 ans, Michel Courtois, qui entretenait avec la victime une "relation affective, amoureuse" selon le parquet d'Evry, avait été mis en examen et écroué en décembre. M. Courtois était passé aux aveux, avant de se rétracter.

Soupçonné d'avoir abattu son ex-compagne, le policier grenoblois reste introuvable

Les gendarmes de la Section de recherches de Chambéry sont toujours à la recherche de Franck Requet, ce policier grenoblois âgé de 46 ans qui semble être la dernière personne à avoir été en contact avec Isabelle Cervellin, dont il était séparé depuis peu.
 Cette femme de 44 ans, mère de famille, a été retrouvée morte, jeudi après-midi, dans la maison où elle habitait, dans le quartier de La Leya à La Motte-Servolex en Savoie. L’autopsie a permis d’établir qu’elle avait été mortellement atteinte de plusieurs coups de feu au thorax et que le décès remontait à mercredi soir.

Il y aurait eu une dispute

D’après des témoignages de voisins, elle et son ami policier se seraient disputés voilà deux semaines et ce dernier serait venu chercher ses dernières affaires dans la maison savoyarde le 3 avril dernier.
Selon le parquet de Chambéry, il y a de fortes suspicions pour que cet homme soit l’auteur des faits, d’autant qu’il aurait pris la fuite, avec son arme de service, au volant de la voiture de la victime

http://www.ledauphine.com/savoie/2012/04/14/le-policier-grenoblois-reste-introuvable

Suspicions de maltraitances sur des chiens

En enquête de gendarmerie, confiée à la communauté de brigades de Trèbes est, provisoirement, en cours concernant des faits présumés de maltraitance à l'encontre de chiens. Des faits localisés sur la commune de Rustiques. Et une enquête qui pourrait être très vite délocalisée. Selon le parquet de Carcassonne, un « intervenant extérieur devrait la mener », et la décision en la matière « dépend du procureur général et est imminente ». Si ce dossier est sensible, c'est qu'il est peu clair, d'une part, et que le mis en cause est un fonctionnaire de police, d'autre part.
Les éléments pour l'instant sont les suivants : il s'agit d'un conflit de voisinage, assez ancien, entre un riverain et ce fonctionnaire qui élève des chiens de chasse. Selon le plaignant, les animaux sont parqués dans des conditions anormales et même, dit-il, avec à l'appui un document vidéo, un chien adulte aurait dévoré un chiot. Des accusations plus graves encore sont portées par le plaignant à l'encontre de son voisin, jusqu'à des menaces avec arme ! C'est dire si le dossier prend de l'ampleur. La SPA de Carcassonne a été saisie par le voisin traumatisé qui a également alerté la rédaction d'un journal bi départemental pour appuyer sa plainte. La préfecture s'est en saisie, également, vu qu'un fonctionnaire, de police en plus, est mis en mis en cause. «Danc ce type d'affaire, et dans un village où tout le monde se connaît, et s'aime, ou non, il faut observer la plus grande prudence. Je suis ravi que le parquet demande que l'enquête soit menée par un service extérieur au secteur, voire à l'Aude. Le climat sera plus serein, car réellement, tout ceci est malsain et compliqué», nous confiait hier une source proche du dossier.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/14/1330688-suspicions-de-maltraitances-de-chiens.html

samedi 14 avril 2012

L'ordinateur volé d'une personne décédée réapparaît sur Internet, vendu par... un policier

Le parquet de Lille a confirmé, hier, l'ouverture d'une enquête préliminaire visant un officier de l'hôtel de police de Lille. ...

Il est cité dans un dossier lié à la disparition d'un ordinateur portable appartenant à une personne décédée, sur laquelle ses collègues enquêtaient. Révélée e n même temps que l'affaire des ferrailles (saisies puis revendues à l'initiative de commissaires de Lille, Roubaix et Tourcoing pour constituer des cagnottes - notre édition d'hier), et celle des trois policiers de Roubaix (mis en examen pour avoir dissimulé un accident en état d'ivresse, notre édition d'hier), cette nouvelle procédure n'a rien à voir avec les deux autres. Mais elle suscitait, hier, l'émoi des fonctionnaires lillois.
L'histoire débute fin 2011, par une simple enquête sur un décès menée par un service de l'hôtel de police, dans les environs de Lille. Une personne a été retrouvée sans vie chez elle. Des fonctionnaires effectuent des constatations sur place. L'enquête aboutit à l'absence de traces suspectes et à une mort naturelle.
Le corps est remis à la famille, mais là, un proche soulève un « hic ». L'ordinateur portable du défunt a disparu. Les policiers sont à nouveau saisis, interrogent des personnes ayant pu avoir les clefs du logement (femme de ménage...). Pendant ce temps, le plaignant fait ses propres recherches sur Internet et retrouve l'ordinateur sur un site de vente entre particuliers. Il en informe les fonctionnaires - et, plus tard, le parquet -, qui lancent une procédure classique : une réquisition pour obtenir les coordonnées du vendeur à partir de son adresse IP. Un nom tombe, celui d'un policier lillois, officier et membre de la hiérarchie intermédiaire.

Acheté à un inconnu

Le policier, qui continuait à travailler normalement hier, a été entendu plusieurs fois depuis le début de l'année. Il nie le recel du portable volé, expliquant l'avoir lui-même acquis sur un site Internet, puis avoir souhaité le revendre à son tour. Cependant, la personne à qui il l'aurait acheté n'a pas pu être identifiée. De quelle autre façon le policier aurait-il obtenu l'ordinateur ? Il n'aurait pas participé aux constatations au domicile du défunt (les chefs de service ne sont pas amenés à s'y déplacer) et les enquêteurs qui s'y sont rendus lors de la découverte du corps ont dit n'avoir ramené aucun ordinateur à l'hôtel de police. L'enquête se poursuit. « Depuis le début, elle a été menée comme pour toute autre personne, souligne une source : sans chercher à le protéger, ni à l'enfoncer. »
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/04/14/article_l-ordinateur-vole-d-une-personne-decedee.shtml

Grenoble/homicide: un policier recherché

Un policier en poste à Grenoble, soupçonné d'avoir tué mercredi de plusieurs balles son ex-compagne âgée de 44 ans, à la Motte-Servolex (Savoie), est recherché par la gendarmerie de Chambéry dans le cadre d'une enquête ouverte pour "assassinat", a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet.

La femme, atteinte de plusieurs balles à la poitrine, a été découverte dans sa maison par sa fille jeudi, a précisé le procureur de la République de Chambéry, Jean-Pierre Valensi,
confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Depuis la découverte du cadavre, les enquêteurs ont vainement tenté de rentrer en contact avec l'ancien compagnon de la victime, un brigadier chef de 46 ans affecté à l'Hôtel de police de Grenoble. Selon le quotidien, le couple se serait disputé il y a environ deux semaines.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/14/97001-20120414FILWWW00274-homicide-un-policier-grenoblois-recherche.php

Le pyromane amoureux déféré au parquet

Dans la nuit de mardi à mercredi vers 5 heures du matin, les pompiers étaient appelés dans le secteur de la place de la Libération. A proximité du Rond en effet les soldats du feu trouvaient deux voitures victimes d'une anormale combustion. Malgré leur intervention un véhicule avait son habitacle détruit et son devenir automobile plus que compromis. Quand au second qui commençait à s'enflammer ils trouvaient à proximité un jeiune mmontalbanais qui tentait d'éteindre le feu. Aux policiers dans un premier temps il déclarait même qu'à cette heure matinale il partait jardiner un lopin de terre d'un copain. Mais au passage d'identité tout changeait car le jeune homme de 24 ans habitant faubourg du Moustier se révélait être l'ex de la propriétaire du premier véhicule. Le second lui appartenant au nouvel amoureux de cette jeune dame. Placé en garde à vue l'amoureux transis et jaloux confiait que sa flamme (amoureuse) déçue l'avait poussé à se venger au travers de ces incendies. Il était trahi par des gants retrouvés sur place et qui avaient été des auxiliaires de son double embrasement. Hier à 15 h 30 il était donc déféré au palais de justice et passait devant une juge d'instruction et le JLD (juge de la liberté et des détentions) pour être normalement placé sous contrôle judiciaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/13/1330150-montauban-le-pyromane-amoureux-defere-au-parquet.html

vendredi 13 avril 2012

Une grenade fait un mort à Paris

L'avocat Jérôme Muriaux, connu comme collectionneur d'armes, a été tué vendredi par l'explosion accidentelle d'une grenade, envoyée par un ami par colis postal à son cabinet à Paris, qui a également fait plusieurs blessés légers, a-t-on appris de sources policières. L'explosion a eu lieu au cabinet d'avocats situé au 101, rue Miromesnil (8e arrondissement) entre 16 h 30 et 17 heures. L'officine est notamment spécialisée dans le recouvrement d'impayés, ont précisé des employés de l'immeuble. L'explosion "est d'origine accidentelle et a fait un mort", a annoncé un porte-parole de la préfecture de police, sans plus de précisions.
Me Jérôme Muriaux, né en 1967 et réputé comme collectionneur d'armes selon les tout premiers éléments de l'enquête, avait "commandé des grenades, sans doute à un ami, et les a reçues par la poste vendredi à son cabinet", a expliqué la source policière. "Il a ouvert le colis, a pris une grenade qu'il a dégoupillée", la croyant inoffensive, a ajouté cette source. De premières informations faisaient état d'un employé tué. Il y a quelques blessés légers, selon la source policière.

Projections de verre

"J'ai entendu une explosion, un boum", a déclaré à l'AFP Charly Husson, employé d'une entreprise située dans la même cour que le cabinet. "J'ai vu la fenêtre en haut de la porte (du cabinet d'avocats) qui a explosé. Il y avait de la fumée, des éclats de verre... Mon collègue a vu que (la victime) avait le bras coupé", raconte-t-il. Aurélien, qui travaille dans une société attenante au cabinet, se souvient que "ça a explosé de l'intérieur. D'un coup, il y a eu des projections de verre dans la cour, de la fumée".
Une employée du cabinet d'avocats sort des locaux endommagés en hurlant, appelant au secours. "Cela sentait la poudre, ça piquait", selon Aurélien. Ce témoin et son collègue Marc courent chercher un médecin, mettent 10 minutes à en trouver un, reviennent dans la cour de l'immeuble jonchée de verre avec lui, indiquent la porte du cabinet. "Au bout de 15 secondes, le médecin est ressorti en disant ce n'est pas la peine, il est mort", explique Marc. Ce dernier a jeté un coup d'oeil par une des fenêtres et vu "un jet de sang" sur "les armoires où les avocats stockent leurs dossiers".
Sur place, des dizaines de policiers, pompiers et secouristes se sont affairés autour du bâtiment pendant plus d'une heure. Le dispositif était ..........lire la suite de l'article sur ce lien ....... http://www.lepoint.fr/societe/explosion-d-une-grenade-dans-un-cabinet-d-avocats-a-paris-13-04-2012-1451356_23.php
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Autreville : une autre jambe humaine sur la Moselle

Nouvelle macabre découverte ce matin au niveau du barrage hydroélectrique du Liégeot à Autreville sur Moselle, avec la remontée d'une jambe humaine aux abords de la centrale hydro-électrique. Le bras automatisé permettant la récupération de déchets flottants à une fois encore repêché une partie d'un cadavre. Hier un tronc a été repêché à Blénod-les Pont-à-Mousson tandis qu'une jambe avait été repêchée à Autreville-sur-Moselle il y a six jours par un employé de maintenance. L’expertise médico-légale ainsi que les examens ADN et toxicologiques qui seront pratiqués à l’Institut médico-légal de Nancy en début de semaine prochaine dans le cadre de l'enquête pourront dire s’il s'agit d'un seul et même corps. Pour le moment, les enquêteurs n'ont qu'une seule certitude, les deux jambes repêchées correspondent bien à une jambe droite et une jambe gauche.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/04/13/autreville-nouvelle-decouverte-d-un-bras-humain-sur-la-moselle

Biche empoisonnée : les chasseurs portent plainte

Le président de la fédération départementale des chasseurs du Tarn vient de déposer plainte contre X auprès du procureur de la République d'Albi pour «empoisonnement de la faune sauvage par utilisation de produit toxique interdit.»
L'affaire remonte au mois de février dernier. Des chasseurs tombent sur une biche agonisante en bordure d'un chemin près d'une prairie et d'un bois à Penne. La bête est sur le point de succomber. A ses côtés, deux daguets sont déjà morts. Alertée, la fédération départementale récupère la biche qui n'a malheureusement pas survécu. «Dans le cadre de sa mission de surveillance de la faune sauvage, via le réseau SAGIR, la fédération a recueilli et fait analyser la dépouille de l'animal» indiquent les chasseurs.
Or, les résultats de l'analyse viennent de tomber et la fédération ne mâche pas ses mots, parlant d'un «résultat stupéfiant»: «La biche est morte d'une ingestion importante de Carbofuran, un insecticide du sol, violent, interdit depuis plus de 3 ans».

Vers une enquête

«Ce produit aujourd'hui prohibé, doit en théorie être répandu sur le sol. Il doit être utilisé avec beaucoup de précautions» indique David Eymard, le directeur de la fédération qui se demande comment la biche a pu être en contact avec cet insecticide. S'agissait-il d'un piège ? Y a t-il eu d'autres victimes ? Selon la fédération, «cette molécule a déjà été retrouvée, précèdement, dans les analyses de chevreuils, découverts morts, dans le sud du département.»
Comme il le fait à chaque fois, le président a saisi la justice. Une enquête des gendarmes devrait être ouverte. Ces trois dernières années, la fédération a déjà eu l'occasion de porter plainte dans deux autres affaires de décès suspects à Mazamet sur les bords de l'Agout.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/12/1328765-biche-empoisonnee-les-chasseurs-portent-plainte.html

jeudi 12 avril 2012

Explosion d'un immeuble à Caudry : des éléments en faveur de la piste du suicide

Hier matin, le corps de Gilles Hodin, le gérant du café-tabac où s'est produit une explosion lundi soir à Caudry, a été analysé. L'"examen de corps" n'a révélé aucune trace de coups suspicieuse. Le permis d'inhumer a été délivré. Ces éléments plaident donc en faveur de la thèse du suicide qui semble aujourd'hui privilégiée - des témoignages indiquent aussi que la victime aurait déclaré aux pompiers, avant de décéder, qu'elle avait voulu attenter à sa vie.


Lundi soir, Gilles Hodin, un quinquagénaire vivant à Caudry, à l'étage du café-tabac le Bybloss dont il avait la gestion depuis deux ans, est décédé à la suite d'une violente déflagration survenue dans son appartement.
Ce soir-là, on évoquait la possibilité d'une explosion au gaz. Et d'un suicide.
Les gendarmes mènent toujours l'enquête pour éclaircir les circonstances de cette explosion qui a occasionné d'importants dégâts.
http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Hainaut/2012/04/12/article_explosion-d-un-immeuble-agrave-caudry-de.shtml

Les cinq corps identifiés au Cambodge mais le mystère reste entier

Les analyses ADN pratiquées sur les corps retrouvés au Cambodge en janvier dernier confirment qu'il s'agit bien de Laurent Vallier et ses quatre enfants disparus depuis des mois. Ses parents, qui habitent les Hautes-Pyrénées, portent plainte pour assassinats.
Dans quelles circonstances sont morts au Cambodge Laurent Vallier, ses deux filles et ses deux garçons âgés de 2 à 10 ans ? (Lire nos précédentes éditions) Le mystère le plus complet entoure cette dramatique disparition suivie d'une mort suspecte qu'essaye de percer la famille domiciliée à Luz Saint-Sauveur dans les Hautes-Pyrénées, de Laurent Vallier - expatrié au Cambodge depuis douze ans -.
Il y a quelques jours, les tests ADN pratiqués sur les corps retrouvés en janvier ont été concluants. Ce sont bien ceux de Laurent Vallier et de ses enfants qui avaient disparu depuis septembre 2011 de leur domicile de Kampong Speu, à 50 km à l'ouest de la capitale cambodgienne, Phnom Penh. Les corps avaient été retrouvés dans un 4x4, immergé dans une mare, qui a refait surface avec la fin de la saison des pluies.
La famille de Laurent Vallier a très vite rejeté l'hypothèse de la police locale d'un quadruple infanticide suivi d'un suicide, et a décidé de porter plainte pour assassinats. Ils estiment qu'il s'agit « d'une mise en scène », chacun s'accordant à dépeindre Laurent comme « un papa poule, très attaché à ses enfants ». Élément troublant pour les enquêteurs , l'urne funéraire de l'épouse défunte de Laurent, Tchoep, découverte dans le véhicule. Tchoep était décédéedeux ans auparavant en couches. Mais, selon la famille de Luarent, qui était guide touristique et vivait aussi de l'agriculture, il « avait tourné la page
[après la mort de se femme] et ne se servait de l'urne que comme moyen de pression auprès de sa belle famille ». Avec elle, c'est un euphémisme de dire que le Français avait des rapports complexes. « Là-bas, raconte une proche, il est quasi culturel que les Barang, les blancs, subviennent aux besoins de la belle-famille ». Cette dernière était, semble-t-il, constamment endettée. Laurent Vallier lui aurait payé une ferme qui a fini par être saisie et il a même dû payer deux fois l'enterrement de sa femme « parce qu'ils avaient dépensé tout l'argent ». Le combat pour la vérité se poursuit donc pour Jean-Bernard et Geneviève Vallier, les parents de Laurent. Au Cambodge, l'enquête semble au point mort mais la piste criminelle n'est pas écartée par la justice française. Une juge d'instruction a d'ailleurs transmis une commission rogatoire pour demander le rapatriement des corps en France. Elle se rendra sur place en juin. D'ici là, l'enquête cambodgienne laisse songeur. En témoigne la famille de Laurent Vallier, désemparée après avoir appris que le véhicule dans lequel gisaient les corps a « été lavé ». Pour l'heure, la police locale ne leur a pas encore transmis le rapport d'autopsie et les comptes rendus d'auditions ». Sur la question du rapatriement, le père de Laurent estime qu'il « pourrait prendre des mois ». Et d'ajouter dernièrement dans nos colonnes : « Je devais me rendre là-bas, mais j'ai peur. J'attends une convocation du procureur cambodgien et surtout que ma sécurité et celle de ma femme soient assurées. Quand on voit ce qui est arrivé à Laurent… »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/11/1328510-cinq-corps-identifies-au-cambodge-et-toujours-le-mystere.html