mercredi 29 février 2012

Deux hommes interpellés à Paris avec un tableau de Pissaro

Deux hommes, repérés par hasard dans un fast-food par les policiers, ont été interpellés mardi en possession d'un tableau du peintre Paul-Emile Pissarro, fils du célèbre peintre Camille Pissarro, a annoncé mercredi la préfecture de police de Paris (PP). Jeudi vers 17H30, des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) du Ier arrondissement parisien repèrent deux individus dans un fast-food qui semblent "s'intéresser aux codes confidentiels composés par les clients", explique la PP. Ils s'en vont finalement à bord de leur voiture, mais les policiers décident de les suivre. Arrivés devant un antiquaire, ils sortent de la voiture avec un tableau "pour le faire expertiser", explique la PP. Ils sont interpellés à la sortie l'établissement, ne pouvant "justifier de la provenance de l'oeuvre d'art, une peinture de Paul-Emile Pissaro", explique la PP. La brigade de répression du banditisme (BRB) a été chargée de l'enquête.



Interpellé pour le meurtre d'un SDF

Un homme recherché pour le meurtre d'un sans domicile fixe commis lundi au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi dans cette ville, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

L'homme a été interpellé mercredi vers 4 heures par les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) dans les rues du Kremlin-Bicêtre, après avoir remarqué qu'il correspondait au signalement de l'auteur du meurtre d'un SDF commis deux jours plus tôt.

L'homme était inscrit au fichier des personnes recherchées dans le cadre de cette affaire, selon cette source. Il a été placé en garde à vue.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/29/97001-20120229FILWWW00362-interpelle-pour-le-meurtre-d-un-sdf.php

Un retraité anglais tente de violer puis tuer la fille de son amie à Beausoleil

Un Anglais de 70 ans habitant de Beausoleil a été placé en détention provisoire lundi soir après avoir été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire et viol sur une jeune femme de 30 ans.

Il s'agit de la fille de son amie qu'il logeait dans son appartement depuis son arrivée récente sur la Côte d'Azur où elle cherche à s'installer.

Les faits sont survenus dans la nuit de vendredi à samedi soir vers 2 heures du matin.

Le retraité, nu, s'est introduit dans la chambre de la jeune femme et lui a sauté dessus après lui avoir annoncé ses intentions dans des termes choisis que la victime a compris puisqu'elle est parfaitement bilingue.

Pénétration avec les doigts

Il l'aurait pénétré avec ses doigts et lui aurait serré le cou mais la trentenaire est parvenue à s'extraire de ses griffes et a tenté de se réfugier chez des voisins.

Mais ceux-ci n'étaient pas là, et le septuagénaire l'a poursuivie jusque dans le couloir et a de nouveau tenté de l'étrangler.

Ce sont des voisins du dessus qui, alertés par les cris, l'ont maîtrisé et appelé la police alors qu'il était sur elle et lui serrait le cou.
http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/un-retraite-anglais-tente-de-violer-puis-tuer-la-fille-de-son-amie-a-beausol.802523.html

Affaire Elie Baup : une information judiciaire ouverte pour escroquerie

Le parquet de Toulouse a ouvert dernièrement une information judiciaire pour « escroquerie » dans le dossier Elie Baup soupçonné de fraude aux allocations chômage. L'information confiée à un juge d'instruction vise également la compagne du commingeois et ancien entraîneur du TFC.
La justice s'intéresse de près à la légalité et à la compatibilité entre les allocations versées par Pôle Emploi, à la suite de la rupture de contrat avec le F.C Nantes, et les présumés gains issus de son activité de consultant pour la chaîne Canal +. Le 8 février, Elie Baup avait été placé en garde à vue par les gendarmes, à Boulogne-sur-Gesse, (Haute-Garonne), puis relâché en fin de journée sans qu'aucune charge ne soit retenue à son encontre. Il s'était "expliqué sur les faits dénoncés par Pôle Emploi, qui portent sur des montants importants, des sommes à six chiffres", précise une source proche de l'enquête.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/28/1293166-affaire-elie-baup-un-juge-d-instruction-saisi.html

mardi 28 février 2012

Yvelines : le corps découvert calciné est bien celui d’une femme

L’autopsie, réalisée ce mardi matin à l’institut médico-judiciaire de Garches (Hauts-de-Seine), a permis de déterminer que le corps calciné découvert dans une voiture également brûlée sur un parking de l’Abbaye de Port-Royal à Saint-Lambert-des-Bois, est bien celui d’une femme.
Des analyses ADN devraient être effectuées. Les enquêteurs de la section de recherche de Versailles (Yvelines), chargés de l’enquête, espèrent que les résultats permettront d’identifier la victime.

Dimanche soir, vers 23 h 30, des riverains avaient appelé les pompiers pour signaler l’incendie d’une voiture. Un homme en état de choc, propriétaire de la voiture, et qui pourrait être le mari de la victime, a été retrouvé à proximité et a dû être hospitalisé. Il n’a pas pu être entendu

http://www.leparisien.fr__null__/yvelines-le-corps-decouvert-calcine-est-bien-celui-d-une-femme-28-02-2012-1881876.php

Gonesse : un jeune abattu dans un hall d'immeuble

Un homme de 21 ans a été tué de plusieurs coups de fusil lundi soir à Gonesse (Val-d'Oise). Vers 21 heures, il se trouvait dans un hall d'immeuble du square des Sports, dans la cité de la Fauconnière, lorsque deux ou trois hommes ont déboulé à bord d'une voiture. Ils ont pénétré dans le hall et ont fait feu à plusieurs reprises sur le jeune, semble-t-il avec un à pompe.  Il est décédé une heure plus tard. Un homme, qui se trouvait à ses côtés, a été atteint de plusieurs impacts de plomb et a été conduit à l'hôpital local. La brigade criminelle de la DRPJ de Versailles a été saisie de l'.

http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/gonesse-un-jeune-abattu-dans-un-hall-d-immeuble-28-02-2012-1881662.php

Paris: un homme en garde à vue soupçonné d'avoir tenté de brûler sa fille

Un homme a été interpellé dimanche matin à son domicile parisien et placé en garde a vue, soupçonné d'avoir agressé sa fille et tenté de la brûler après l'avoir aspergée d'essence, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquete. L'homme se trouvait toujours lundi matin dans les locaux du 2e district de police judiciaire (2e dpj), a précisé cette source, confirmant une information du Parisien. Samedi vers 23 heures, une dispute éclate entre le père et sa fille dans le hall d'un hôtel parisien du XIe arrondissement parisien où elle occupe une chambre. Le père l'asperge une première fois de gaz lacrymogène, mais la jeune jeune femme parvient à sortir dans la rue. Une fois dehors, le père "déverse alors de l'essence" sur sa fille et sort un briquet "qu'elle va réussir à lui arracher des mains", a précisé cette source. La jeune femme est rapidement secourue par les pompiers. Selon les premiers éléments de l'enquête, le père, de confession musulmane, "ne supportait pas la relation que sa fille avait avec un jeune homme de confession juive", a assuré cette source.

La garde à vue du père a été prolongée de 24 heures. "Il est possible qu'il soit déféré devant la justice lundi dans la soirée ou bien mardi matin", a indiqué la source proche de l'enquête.

Maison pillée à Aytré (17) : « On a retrouvé votre pomme de douche et votre mitigeur. À Dijon ! »

Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une blague. La gendarmerie de Semur-en-Auxois, à côté de Dijon, m'appelle en novembre dernier, raconte Pierre Leycuras, ancien habitant de la rue de la Plage à Aytré à l'époque de la tempête Xynthia. « Nous avons arrêté un individu et retrouvé du matériel provenant de votre maison : une pomme de douche, un robinet mitigeur de baignoire, un téléphone sans fil et des caches de prises électriques », m'ont-ils dit. On a retrouvé votre pomme de douche… à côté de Dijon… Il a fallu que les gendarmes insistent pour que j'y croie ».
Une empreinte retrouvée

Tout est parti de la plainte que Pierre avait déposée pour vol avec effraction. « J'avais oublié que j'avais fait la démarche. Le service de l'identité judiciaire de la police rochelaise était venu relever d'éventuelles empreintes et en avait trouvé une exploitable, sur une applique lumineuse ». Les enquêteurs ont rentré la marque dans le fichier automatisé et un nom en est sorti. « Les policiers m'ont demandé si je le connaissais. Je n'en avais jamais entendu parler », poursuit Pierre Leycuras.
Un mitigeur, etc.
Ils ont croisé la trouvaille avec d'autres fichiers et en ont retiré une adresse, en Côte-d'Or. Le dossier a ensuite été transmis au parquet de La Rochelle, qui a chargé la gendarmerie de Semur-en-Auxois de procéder à l'interpellation. Incapable de contester la preuve, pas plus que d'expliquer sa présence dans la maison, le suspect est passé aux aveux.
Il aurait rencontré des personnes sur place, les aurait aidées puis gardé une partie du butin. Difficile à croire… Toujours est-il que Pierre Leycuras a retrouvé son bien, dont il ne sait plus trop quoi faire. Il a déménagé depuis et s'est fendu d'une nouvelle pomme de douche et d'un mitigeur. « J'ai récupéré les objets début février par le biais d'un élève gendarme parti en stage à Semur-en-Auxois. Il a d'ailleurs failli ne pas y aller car il n'avait pas validé tous ses examens. Finalement, il y est parti. En revanche, les gendarmes n'ont trouvé aucune trace de mes tuiles ou de la baignoire. Cela dit, j'en ai d'autres aussi, maintenant. Toute la rue a été pillée ».
Depuis peu, cette rue est surveillée. Suzanne Tallard s'y rendra demain mardi, à 17 h 30, pour déposer une gerbe de fleurs devant la maison dont les habitants sont décédés.
http://www.sudouest.fr/2012/02/27/on-a-retrouve-votre-pomme-de-douche-a-dijon-644274-1238.php

lundi 27 février 2012

Un employé de banque se suicide

Un employé de la Banque populaire, âgé d'une trentaine d'années, s'est suicidé ce matin en sautant du sommet de l'immeuble qui abrite l'agence bancaire, à La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie), a-t-on appris auprès du parquet de Bonneville.

L'homme s'est jeté de la terrasse, au 6e étage de l'immeuble, aux alentours de 8h50, a annoncé la même source confirmant une information du site du Dauphiné Libéré. Une enquête est en cours pour connaître les raisons de son geste, a précisé le parquet.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/27/97001-20120227FILWWW00501-un-employe-de-banque-se-suicide.php

Mort de Jérémy Roze : qui est le meurtrier de l'étudiant béarnais ?

La famille et les amis de Jérémy Roze se sont retrouvés hier à Toulouse, pour commémorer la mémoire du jeune homme. Après une messe célébrée dans l'église Saint-Pierre-des-Chartreux, ils se sont rendus rue Valentin, afin de déposer des gerbes de fleurs à l'endroit où Jérémy est mort il y a un an. Le 27 février 2011, l'étudiant en pharmacie âgé de 27 ans et originaire de Monein, était tué d'un coup de couteau en plein cœur, à 2 h 30, alors qu'il rentrait seul chez lui, après avoir quitté ses amis.
« Un drame sans témoins » L'agression mortelle a eu un fort retentissement. Tant dans le Béarn où les parents de Jérémy tiennent une pharmacie à Monein que dans la Ville rose, où les agressions au couteau s'étaient multipliées les mois précédents ce drame.

À ce jour, trois personnes ont été interpellées par la PJ (police judiciaire) et la sûreté départementale toulousaine, trois semaines après le drame. Considérés comme les deux principaux protagonistes, deux hommes âgés de 19 et 21 ans, originaires de Toulouse et de la région parisienne, ont été mis en examen par le juge d'instruction, Serge Duc, pour « tentative de vol avec arme et meurtre ».
Soupçonné d'avoir hébergé le duo, un Toulousain de 20 ans a été mis en examen pour « recel de malfaiteurs ». Tous trois sont en détention provisoire depuis onze mois dans des maisons d'arrêt à Tarbes, Montauban et Toulouse.
L'auteur du coup de couteau n'a pas été identifié. Déambulant cette nuit-là après avoir été refoulés de l'entrée d'une discothèque, le Toulousain et le Parisien se renvoient la responsabilité du coup de couteau fatal. Qu'il s'agisse de racket pour un téléphone, un portefeuille ou une cigarette, le mobile du crime reste inconnu.
« C'est un drame sans témoins qu'il va être difficile d'éclaircir », confie Me Kamel Benamghar, avocat du Toulousain, déjà connu pour une quinzaine d'agressions violentes (racket à l'arme blanche) commises en trois mois en 2009, à Toulouse.
Me Benamghar assure que son client « a livré dès le début beaucoup d'éléments. Non seulement, il n'a pas donné le coup, mais il a décrit le commencement de la scène et ce qui s'est passé ».
Et de souligner que le Toulousain avait révélé aux enquêteurs que le couteau avait été abandonné dans une bouche d'égout à Limoges, après avoir été cassé dans un train. C'est là qu'il a été retrouvé en avril, quelques semaines après le crime.
Défenseur du Parisien, Me Raphaël Darribère livre une tout autre version des faits : « Il était en retrait d'environ 100 à 200 mètres de la scène du meurtre, il ne l'a pas vue. » L'avocat soutient que le Parisien a été rejoint par le Toulousain puis qu'il a récupéré le couteau en sang. « Un geste pas judicieux », lâche-t-il. « C'est un dossier où tout le monde reste dans l'attente que les choses évoluent » commente-t-il.
Pas encore de confrontation
Pour le moment, aucune confrontation entre les deux jeunes, et a fortiori aucune reconstitution, n'a été ordonnée par le juge d'instruction. Des actes attendus par la famille de la victime. « Il va y avoir un coup d'accélération », espère Benjamin Roze, le frère de Jérémy.
« Ce sera un soulagement de savoir qui a donné le coup de couteau » dit Christian Roze, le père de Jérémy, en ajoutant que la famille considère que les deux suspects sont « coauteurs ». « On compte aller devant la cour d'assises avec cette qualification ».
Pour les membres de la famille, il est certain que le meurtrier n'était pas tout seul. « Au minimum deux contre un », assure Benjamin Roze. « À un contre un, Jérémy aurait pu partir ».
Il apparaît dans le dossier que les deux protagonistes, qui se sont connus peu de temps avant les faits, sont arrivés de Limoges, le 25 février, puis repartis le lundi 28 février dans la préfecture de la Haute-Vienne.
Le rôle du troisième est encore mal défini. « Il n'a fait que les héberger », atteste Me Hélène Simon-Grassa. « Il n'a pas été informé de l'agression, il l'a apprise quelques jours après ».
Le week-end du meurtre de Jérémy, plusieurs autres agressions au mode opératoire similaire sont imputées au trio. Des passants isolés s'étaient fait délester de leur téléphone ou de leur argent.
Selon nos informations enfin, les enquêteurs cherchent à déterminer si d'autres étaient présentes dans le logement qui a hébergé les deux suspects le soir du drame.
http://www.sudouest.fr/2012/02/27/qui-est-le-meurtrier-644218-4294.php

Herrin : un corps découvert dans la Deûle, la thèse du suicide privilégiée

Le corps d'une jeune femme de 31 ans originaire d'Annoeullin a été découvert hier matin, vers 9 h, dans la Deule par des joggers, le long du chemin de halage entre Herrin et Allennes-les-Marais. La jeune femme avait disparu vendredi.

Son véhicule avait été retrouvé à Don, près de l'écluse, dès le signalement de sa disparition et un chien de la gendarmerie avait marqué l'arrêt à l'endroit où elle s'est probablement jetée dans le canal. Des plongeurs avaient alors tenté de retrouver son corps sans succès.
La jeune femme était dépressive depuis une dizaine d'années, selon le capitaine de la brigade de gendarmerie d'Annoeullin et elle avait déjà tenté de mettre fin à ses jours.

http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Metropole_Lilloise/2012/02/26/article_herrin-un-corps-d-eacute-couvert-dans-la.shtml

dimanche 26 février 2012

Une femme retrouvée morte à son domicile après un probable homicide

Samedi en fin de journée, la police a été appelée pour un homicide perpétré dans un domicile situé avenue des Droits de l’homme à Montpellier.
Selon les premiers éléments de l’enquête, une femme d’une quarantaine d’années aurait été tuée par son compagnon. Interpellé, ce dernier a été placé en garde à vue et devrait être déféré aujourd’hui devant le juge.

Une enquête est ouverte qui s’oriente pour l’instant vers un différend de couple.

http://www.midilibre.fr/2012/02/26/dma-une-femme-retrouvee-morte-a-son-domicile,463033.php

Meurtre de Montaner. Le mari était bien sur place

La garde à vue de Xavier Angély prend fin ce matin à 8 h 55, après avoir été prolongée de 24 heures samedi matin par le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller. Dans la nuit de jeudi à vendredi, à Montaner (64), un effroyable drame s'est noué (voir nos éditions précédentes) : sur appel d'un enfant, à 2 heures du matin, les gendarmes se rendent au domicile de Sandrine Pouts-Angély et découvrent le corps sans vie, dans la maison partiellement en flammes, de la malheureuse. Un corps martyrisé et en partie carbonisé, présentant des plaies multiples et atroces. C'est le fils du couple, 11 ans, qui découvre le corps de sa mère et qui extrait sa petite sœur de 7 ans de la maison en flammes.

Le mari était sur place

Très vite, on s'oriente vers la piste criminelle et l'enquête commence aussitôt : les soupçons s'orientent tout aussi vite vers le mari. Au matin, Xavier Angély sera interpellé chez des amis, à Jurançon. Aux enquêteurs, il déclare qu'il n'est au courant de rien, ne sait rien du drame qui s'est noué chez sa femme, dont il vient de se séparer quelque temps auparavant. Pendant la première période de sa garde à vue, il va se murer dans un mutisme complet. Ce qui n'empêche pas l'enquête de progresser : « Les éléments techniques relevés sur place, les auditions et les éléments médico-légaux ont permis de faire avancer l'enquête de façon très significative. déclarait hier soir le procurer Muller. Même si tous les résultats de l'autopsie ne sont pas encore posés, elle montre de façon claire qu'il y a eu un déchaînement de violence. D'autre part, il a été recueilli suffisamment d'éléments techniques pour affirmer que le mari était sur place au moment du drame. »

La borne et le chien

En effet, outre les constatations matérielles relevées dans la maison, Xavier Angély a activé une borne téléphonique avec son portable, tout de suite après le drame : une borne tout près de Montaner et bien loin de Jurançon. Autre raison qui fait penser que le mari était sur place : les enquêteurs ont retrouvé dans la maison le corps carbonisé du chien de la famille : si un inconnu s'était présenté, le chien aurait aboyé et Sandrine n'aurait pas ouvert. En outre comment expliquer que les enfants, à l'étage n'aient rien entendu ? L'autopsie démontre une bagarre particulièrement violente et les relevés prouvent que quelqu'un a tout cassé ou presque à l'intérieur. La malheureuse a forcément hurlé et le saccage fait beaucoup de bruit : « On ne sait pas encore exactement où a commencé cette bagarre, souligne le procureur. On ne sait pas si elle a débuté à l'extérieur ou à l'intérieur. Il y a beaucoup de traces à l'extérieur. » Le témoignage des enfants sera capital : « Nous recueillerons leurs témoignages plus tard, dans des conditions les moins traumatisantes possibles. On imagine bien que leur traumatisme est indescriptible. » Les enfants avaient-ils l'habitude des disputes parentales ? Ou bien ont-ils eu peur et préféré rester à l'écart jusqu'au silence complet ? On le saura plus tard. Xavier Angély devrait être présenté au juge d'instruction ce matin à Pau, à l'issue de sa garde à vue prolongée. Sera t-il plus prolixe devant le juge, au vu des charges matérielles qui s'accumulent ? Sandrine Pouts aurait dû fêter son 34e anniversaire hier
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/26/1292081-le-mari-etait-bien-sur-place.html

Meurtre de Tarbes : le suspect était-il ivre ?

Jeudi soir, David Dindau, le meurtrier présumé d'Alain Armengaud, a été présenté au pôle de l'instruction à Pau où sa mise en examen pour homicide volontaire lui a été signifiée. Après passage devant le juge de la liberté et de la détention, il a été écroué. Si l'homme dit ne se souvenir de rien, l'enquête a progressé : les policiers ont pu établir que les deux hommes étaient seuls dans le pavillon au moment du drame où une violente dispute avait éclaté. David Dindau ne se souvient pas avec quoi il a frappé son ami, ni même l'avoir frappé : l'autopsie a révélé deux plaies fines au thorax, non mortelles, imputables au couteau retrouvé sur place. Deux plaies beaucoup plus profondes, mortelles celles-là, relevées à la gorge, peuvent être attribuées au manche à balai brisé en biseau, qui aurait alors servi d'épieu. La perte de mémoire de Dindau peut s'expliquer par une alcoolisation massive : les policiers l'ont trouvé dans la maison, hébété, somnolent, dans une pièce voisine de celle où gisait son ami Alain Armengaud. Comme il était incapable de souffler dans l'éthylomètre au moment de son interpellation, une prise de sang a été effectuée. Les enquêteurs étant à la recherche de tous les toxiques possibles, les résultats des tests sanguins ne sont pas encore connus. On ne sait toujours pas à quel taux, sans doute extraordinairement élevé, se situait Dindau au moment de la bagarre fatale. Les résultats seront divulgués en début de semaine prochaine

http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/25/1291930-meurtre-de-tarbes-le-suspect-etait-il-ivre.html

samedi 25 février 2012

Une maman massacrée dans le domicile familial en feu

Sandra Angely a été tuée par arme blanche. Son corps a été retrouvé dans l'entrée de sa maison en feu. C'est le fils âgé de 10 ans qui a donné l'alerte après avoir sauvé sa sœur de 7 ans. Le père a été placé en garde à vue.
«C'est un acte particulièrement violent. Il y avait de nombreuses et importantes plaies sur la totalité du corps. » Le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller, est sorti de sa réserve pour caractériser le drame qui s'est déroulé dans la nuit de jeudi à vendredi, à Montaner (64). Il est près de 3h lorsque les pompiers de Vic-en-Bigorre, soutenus par ceux de Lembeye, interviennent pour un incendie qui prend rapidement un tournant criminel.
Dans l'entrée, gît, au milieu d'un grand désordre, le corps sans vie de Sandra Pouts-Angely, 32 ans, portant de très nombreuses traces de violence à l'arme blanche. Ce sont les enfants de Sandra et de son époux Xavier qui ont donné l'alerte. Faisant preuve d'un sang-froid singulier, l'aîné de 10 ans, réveillé par l'odeur de fumée, a la présence d'esprit de sortir sa sœur de 7 ans du brasier, avant de contacter les gendarmes. Auparavant, sur son parcours macabre, le garçon croise le corps ensanglanté et partiellement carbonisé de sa mère. Les deux enfants se réfugient au domicile attenant de leurs grands-parents maternels.
Rapidement, les gendarmes de la communauté de brigade de Morlaas investissent les lieux, appuyés par la section de recherches de Pau et les services de l'identification criminelle. « Montaner est un secteur particulièrement calme, souligne le lieutenant Laborie. Nous n'avions jamais entendu parler de cette famille. Ils n'étaient pas connus de nos services. » Au village, Sandra et Xavier jouissent, par contre, d'une cote de sympathie sans zone d'ombre.
Pourtant, les gendarmes se lancent rapidement sur la piste du père de famille. Depuis plusieurs jours, l'époux a quitté le domicile conjugal. Le couple vient de se séparer. Si aucune procédure de divorce n'est engagée, Xavier Angely vit mal cette situation. « Après s'être éloigné et retrouvé chez des amis, nous avons établi qu'il se trouvait jeudi soir sur les lieux », assure le procureur. Une recherche ciblée est lancée. L'individu de 35 ans est interpellé à proximité de Jurançon, peu avant 9 heures, au domicile d'amis. Il est placé en garde à vue. « L'origine criminelle ne fait aucun doute, tranche le procureur qui exclut toute autre piste. Il s'agit d'une agression au cours de laquelle la victime se serait défendue. Tout s'est passé entre une heure et 2 heures, avec une rare violence. » Les services de gendarmerie analysaient hier l'origine de l'incendie. Un départ « volontaire » selon le parquet. Sans doute le meurtrier de la maman a-t-il aussi voulu tuer ses enfants.

Pas d'aveu

Hier, Xavier Angely était entendu par les enquêteurs. Dans les premières heures de son audition, ce Guadeloupéen d'origine n'avait pas reconnu les faits. Le corps de la victime a été transféré à Toulouse où une autopsie a été pratiquée. Les deux enfants, en état de choc, ont été transférés vers l'hôpital de Pau où ils ont été pris en charge médicalement ainsi que par le service d'aide aux victimes. L'enquête, confiée à la section de recherches de Pau, se poursuit.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/25/1291773-la-maman-massacree-dans-le-domicile-familial-en-feu.html

La Poste/suicide : accident du travail ?

Les syndicats Sud, CGT et CFDT de La Poste ont réclamé vendredi que le suicide en septembre d'une salariée du Centre financier soit reconnu comme un accident du travail par l'entreprise, a-t-on appris auprès d'eux. Le 15 septembre 2011, une salariée de 52 ans s'était défenestrée du 4e étage du bâtiment situé à Paris (XVe). En congé longue maladie pour dépression, elle avait repris ses fonctions trois semaines avant d'être de nouveau arrêtée après un accident de travail. Le matin même de son retour au Centre financier, elle avait sauté dans le vide.
L'inspection du travail a transmis fin novembre au parquet de Paris son rapport qui conclut à "une faute caractérisée" de l'entreprise et met en cause pour "homicide involontaire" le PDG de La Poste, Jean-Paul Bailly, et le chef d'établissement du Centre financier. La CGT et Sud, majoritaires à La Poste, se sont portés partie civile pour avoir accès au dossier.
"Il faut que ce suicide soit reconnu comme accident du travail. Dès 2009, le médecin du Centre financier tirait déjà la sonnette d'alarme dans son rapport annuel, estimant que le risque psychosocial était le risque principal", a dit Régis Blanchot (Sud).
Comme la salariée était fonctionnaire, la famille peut faire une demande de reconnaissance de ce geste comme "accident de service" (équivalent d'un accident du travail dans le privé). Cette demande passera devant une commission composée de représentants du personnel, de l'employeur et de médecins. La décision reviendra ensuite à l'employeur. Régis Blanchot explique que les 1.575 salariés du Centre financier ont subi deux restructurations en "juste un an" et perdu près de 640 postes depuis 2005 sur 2.031, "plus du quart des effectifs", selon lui. Il précise que la moyenne des arrêts maladie par agent est passée de 17 jours en 2009 à 24 en 2010.

vendredi 24 février 2012

La Rochelle : le corps d'un homme découvert par un promeneur

En fin de matinée, Pierre Aurignac, le vice-procureur de la République de La Rochelle, a indiqué que l’identité de la personne découverte morte dans le parc Alcide-d’Orbigny, entre l’océan et le mail, « était en cours d’identification ».
Confirmant que l’enquête avait été confiée à la police judiciaire de La Rochelle, le magistrat expliquait qu’« il s’agit de déterminer les causes de la mort. Il n’a pas été touché au corps dans l’attente du médecin légiste. Toutes les précautions sont prises comme si nous étions dans le cadre d’une scène de crime. » Ce qui n’est donc pas établi. Le magistrat ne précisait pas si des traces de violence étaient visibles sur le corps de la victime.

D’après nos informations, la victime est un homme. Il était revêtu d’une combinaison comme celle utilisée pour la plongée sous-marine. Ce détail, pour le moins étonnant, n’est pas confirmé par le parquet de la Rochelle.

Ainsi afin d’éviter que le site soit pollué, un large périmètre d’investigation a rapidement été délimité dans le parc. Des fonctionnaires de la police nationale et des policiers municipaux bouclaient le secteur concerné afin que les enquêteurs de la PJ, une douzaine, puissent travailler à la recherche de tout élément et indice pouvant faire avancer l’enquête, en particulier si l’affaire prenait une tournure criminelle..

Vers 11 heures, la couverture de survie qui avait été mise sur le cadavre était toujours en place. C’est un promeneur qui avait fait la morbide découverte et en avait rapidement alerté les services de police.

Le parc d’Alcide-d’Orbigny se trouve au-dessus du casino. Si les promeneurs et joggeurs le fréquentent, il est aussi un potentiel lieu de rendez-vous, y compris la nuit.


http://www.sudouest.fr/2012/02/24/la-rochelle-le-corps-d-un-homme-decouvert-par-un-promeneur-642383-1391.php

La PJ de Reims met fin à une incroyable évasion

Mardi, les policiers de la brigade de recherche des fugitifs et du SRPJ de Reims ont mis fin à la cavale d'un détenu de la centrale de Clairvaux après une évasion rocambolesque au palais de justice de Troyes, le 2 février dernier.

Habib Nebaya, personnage au palmarès long comme la distribution d'un film, n'avait assurément jamais rêvé pareil scénario pour se faire la belle. Le 2 février, l'homme est conduit au tribunal correctionnel de Troyes. À n'en pas douter, il risque d'en repartir comme il est venu, sérieusement entravé avec en prime une prolongation de son séjour derrière les barreaux de Clairvaux.
Peu avant 14 heures, le véhicule de gendarmerie renonce à s'engouffrer dans une souricière déjà fort encombrée. L'escorte opte pour la cour du palais de justice. Le détenu profite du court arrêt qu'impose la levée du système de sécurité pour ouvrir la porte du fourgon en silence.
Il est si discret qu'il a le temps de s'évanouir dans les rues avant que les militaires ne découvrent sa disparition. Enfin lancés à ses trousses, ses gardiens ont la chance de trouver un témoin qui leur indique la direction à suivre.


Conduite menottée
Décidément en dévaine, le duo de choc ne parvient pas à combler son retard. Et puis patatras, le fugitif tombe nez à nez avec une automobiliste aux abords du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP). Le violent ouvre sa portière et l'éjecte manu militari du véhicule en dépit de ses liens, des menottes reliées à une ceinture ventrale. On pense alors qu'Habib Nebaya se fera intercepter au bénéfice du plan Milan, un maillage serré spécialement tissé pour les évadés en cavale.
Mais ni l'hélicoptère ni les barrages de gendarmerie n'y font. Bien que toujours entravé, l'évadé échappe aux ruses de ses poursuivants. Une fois sur son territoire, en banlieue parisienne, la voiture volée prend feu et Habib Nebaya se trouve une planque. C'est là que les policiers de la Brigade de recherche des fugitifs, de la Brigade de recherche et d'intervention et du SRPJ de Reims finissent par le repérer au prix d'écoutes, de filatures et de longues heures de surveillance. Frappé d'un mandat d'arrêt du juge, Habib Nebaya a regagné sa cellule de la centrale de Clairvaux mardi.
Après 19 jours de liberté pour lui et quelques mois de prison de plus en perspective et une traque payante pour les enquêteurs.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/la-pj-de-reims-met-fin-a-une-incroyable-evasion

Vaucluse : trafic de stups et travail illégal ... une affaire familiale

Quatre personnes ont été interpellées mardi matin au Pontet, Orange et Aubignan dans le cadre d’une affaire de stupéfiants. Ces interpellations font suite à une information dont les services de gendarmerie avaient eu vent au mois de mai dernier, relative à un trafic de drogue à Sarrians. À l’issue d’une enquête menée par la brigade de recherche de Carpentras, assistée des militaires de la communauté de brigades Carpentras-Beaumes-de-Venise, les gendarmes avaient découvert qu’une Sarriannaise âgée de 35 ans se livrait effectivement à la vente de produits délictueux qu’elle se procurait notamment à Orange.
À la fin du mois de juin, les forces de l’ordre livraient une opération à Orange pour donner un coup d’arrêt à ce commerce et saisissaient 1,3 kg de cocaïne coupée à 14%, 480 g de résine de cannabis, pour une valeur globale de 65 000 euros et 700 euros en numéraire. Un homme n’ayant pas tous ses moyens mentaux était interpellé et placé en hôpital spécialisé.
Dans le même temps, la Sarriannaise était interpellée en flagrant délit alors qu’elle procédait à une transaction, à Sorgues, avec un Montilien âgé de 30 ans. Là, les gendarmes saisissaient 3 300 euros, 25 grammes de résine de cannabis, un Taser et un véhicule.
Il ne s’agissait visiblement que de seconds couteaux, alors les militaires ont poursuivi leurs investigations pour trouver les véritables propriétaires des substances illicites et de l’argent saisis.

Achat d’un snack
Ces investigations les ont menés à quatre personnes toutes membres de la même famille. Mardi matin, les gendarmes de la brigade de recherches, de la brigade territoriale, du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie -Psig) de Carpentras, assistés d’une équipe cynophile de Saint-Saturnin-les-Apt, de spécialistes de la délinquance économique et financière d’Avignon assistés des hommes du commissariat de police d’Orange ont interpellé une femme à Aubignan, un homme au Pontet et deux à Orange.
Les enquêteurs, qui agissent sur commission rogatoire de Violaine Guadagni, juge d’instruction à Carpentras, souhaitent en savoir un peu plus sur la phase financière de ce trafic qui aurait permis d’acheter un snack à proximité d’une cité scolaire à Orange. Selon les éléments recueillis, aucune dépense courante, mis à part quelques prélèvements, n’apparaîtrait sur les comptes bancaires des interpellés qui ont été placés en garde à vue. Trois ont été remises en liberté. Ils seront prochainement convoquées. La dernière a été présentée hier après-midi au juge. Outre le trafic de stupéfiants, l’enquête s’orienterait également sur du travail dissimulé.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/vaucluse-trafic-de-stups-et-travail-illegal-une-affaire-familiale

Ferme à l’abandon: une expertise psychiatrique pour l'éleveur

C’est là, à la sortie du village de Concis, sur la route du Brignon, que les gendarmes et les agents de la direction des services vétérinaires de la DSV ont, jeudi dernier, découvert l’horreur. Dans ce corps de ferme tout en longueur, entouré de terrains où règne le plus grand désordre, vingt-quatre bovins ont été trouvés morts, et sept autres étaient à l’agonie. Le reste du cheptel, soixante à soixante-dix vaches et veaux, était livré à lui-même dans les prés alentours. Sans eau, sans nourriture et surtout sans abri, sur un plateau où le mercure est largement descendu en dessous de -20 °C la semaine dernière…
Les gendarmes de la brigade territoriale de Costaros ont réussi, hier, à procéder à l’audition de l’éleveur hospitalisé. Le temps d'une permission de sortie, il a été placé en garde à vue. Il a confié aux enquêteurs qu'il s'était retrouvé seul sur l'exploitation et qu'il avait littéralement "craqué". Il a baissé les bras, laissant mourir à feu lent son troupeau. Il a été remis en liberté pour permettre son retour à l'hôpital. Le parquet a ordonné une expertise psychiatrique.
Rappelons que l'homme d’une quarantaine d’années avait déjà été la cible d’avertissements des autorités. C’était vendredi 9 décembre. Plusieurs personnes avaient rapporté leurs soupçons de mauvais traitements sur les animaux aux services vétérinaires, qui s’étaient rendus sur place avec les gendarmes. L’agriculteur s’était vu dresser un procès-verbal par le tribunal de police, assorti d’une amende 2 000 euros et d’une période de deux mois pour conformer son exploitation à des conditions de vie décentes pour les animaux.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/02/22/ferme-a-l-abandon-l-eleveur-hospitalise-s-est-explique

jeudi 23 février 2012

Sète Le cadavre d'un homme d’une soixantaine d’années découvert dans le canal

Son corps flottait sur un cordage, à la poupe d’un bateau, les bras pendant dans l’eau. C’est un passant qui a fait la macabre découverte, à 8 h 40 hier matin, quai Louis-Pasteur à Sète, juste en face d’un ancien magasin d’articles de pêche, à côté du palais consulaire.
Quand les pompiers l’ont sorti de l’eau, le cadavre est resté dans sa position, les bras à la verticale du corps. Signe que la rigidité cadavérique avait déjà fait son œuvre. Et donc que le décès remontait à plusieurs heures. Difficile toutefois d’en évaluer le moment précis.

Il s’agit d’un homme d’une soixantaine d’années, domicilié à Sète. Un retraité sans histoire, a priori. Il ne portait pas de trace de coups.
A-t-il fait un malaise avant de chuter dans le canal ? Il faudra attendre l’examen du corps puis l’autopsie, qui sera pratiquée aujourd’hui à Montpellier, pour en savoir plus sur les causes de ce décès, encore indéteminé.
http://www.midilibre.fr/2012/02/23/un-cadavre-decouvert-dans-le-canal,461684.php

Incendie et décès dans un immeuble de Brest. Un homme interpellé

Une femme de 56 ans a été trouvée inanimée mardi matin dans sa cuisine à Brest. Elle est décédée. Le parquet privilégie la thèse de l'incendie criminel. Un homme a été interpellé.
La quinquagénaire était locataire de l’appartement du quatrième étage de ce collectif de dix logements situé 9, square de Swansea, dans le quartier de Kerichen.
Une quarantaine de pompiers est intervenue, dans l'immeuble, ce mardi matin, vers 5 h 30. Peu avant la sinistre découverte, un très violent incendie s’était déclaré dans les caves de l’immeuble. D’épaisses fumées ont ainsi investi le bâtiment. Une dizaine d’occupants a été évacuée. Les pompiers ont utilisé l’échelle pour extraire des résidants qui ont été conduits à l’hôpital.
Le parquet de Brest privilégie l’origine criminelle de l’incendie. L’autopsie du corps de la victime, pratiquée cet après-midi, n’a pas permis d’arrêter « une cause objective et certaine de la mort », indique le parquet de Brest. Mais des analyses toxicologiques sont en cours.
Un homme était recherché depuis ce matin. L’ex-compagnon de la victime, sans domicile, âgé de 54 ans a été interpellé dans le centre-ville de Brest et placé en garde-à-vue, ce mardi en fin d’après-midi.

mercredi 22 février 2012

Un suspect interpellé 14 ans après le meurtre d'un gardien de nuit

Un homme, soupçonné d'avoir tué un gardien de nuit d'un foyer pour personnes âgées, à Nanterre, en avril 1998, a été interpellé près de 14 ans après les faits. L'homme a été confondu par son ADN, retrouvé à l'époque sur les lieux du crime, a annoncé mercredi la préfecture de police de Paris (PP). Interpellé mardi, l'homme "a reconnu les faits" selon la PP, tout en expliquant avoir agi en "légitime défense". Il a été présenté à un juge d'instruction en vue de son placement en détention provisoire, a précisé la PP.
En avril 1998, le gardien de nuit d'un foyer pour personnes âgées avait été retrouvé mort, le corps "présentant de nombreuses plaies par arme blanche", rappelle la PP. De l'argent liquide ainsi qu'une chaîne hi-fi avaient été volés et un sac à dos renfermant des affaires de toilette avait été laissé sur place. Les enquêteurs de la brigade criminelle avaient pu relever des traces d'un ADN masculin sur les lieux du crime, inconnu des services de police.
Mais près de 14 ans plus tard, grâce aux améliorations techniques, la brigade criminelle a procédé à un nouvel examen des objets saisis dans le sac à dos, notamment un rasoir. Ces nouveaux examens ont permis de retrouver un autre ADN sur ce rasoir "correspondant à un homme de 41 ans, sans domicile fixe", explique la PP. Interpellé le 18 janvier, ce SDF a expliqué aux enquêteurs s'être fait voler son sac à l'époque par un adolescent dont il a donné le prénom, expliquant qu'il avait également volé la voiture de l'un de ses amis. Les enquêteurs sont alors parvenus à remonter la trace de cet homme de 31 ans, domicilié dans les Hauts-de-Seine et dont l'ADN correspond à celui retrouvé sur les lieux du crime.
http://www.lepoint.fr/societe/un-suspect-interpelle-14-ans-apres-le-meurtre-d-un-gardien-de-nuit-22-02-2012-1434107_23.php

L'ex-comptable du lycée Robert de Luzarches mis en examen

INFORMATION COURRIER PICARD - Ce mercredi matin Daniel Fournier et sa compagne Francette Vasseur ont été mis en examen pour détournement de fonds et placés sous contrôle judiciaire.

Ils ont du régler une caution dont le montant aurait été fixé à 150 000 euros.

Daniel Founier et sa compagne travaillaient tous deux au Lycée Robert de Luzarches au sein du service de comptabilité mais géraient également les comptes d'autres structures de l'Education nationale.

Selon nos informations, c'est un contrôle effectué par l'administration, alors que M. Fournier avait pris sa retraite, qui a déclenché la procédure.

Plusieurs véhicules saisis, comptes bancaires bloqués

La nouvelle agent comptable de l'établissement scolaire et le proviseur Didier Cardon ont dénoncé les faits et la justice a été saisie.

Dans le cadre d'une ouverture d'information judiciaire ce sont les fonctionnaires de l'antenne amiénoise de la police judiciaire qui ont été chargés de l'enquête.

Ces derniers se refusent à tout commentaire mais il semblerait que des perquisitions, fructueuses, auraient été effectuées au domicile des mis en examen.

C'est ainsi que plusieurs véhicules auraient été saisis et des comptes bancaires bloqués. Le montant des détournements opérés représenteraient plusieurs centaines de milliers d'euros. L'enquête se poursuit
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/L-ex-comptable-du-lycee-Robert-de-Luzarches-mis-en-examen

Trois mois après, retour sur l’affaire Agnès sur France 3 Auvergne et Rhône-Alpes

Aujourd’hui, sur France 3, après Soir 3, à 22 h 30, en Auvergne et Rhône-Alpes, sur le thème « Ados en danger », un magazine traite de l’affaire Agnès, tout en prenant de la hauteur.
Trois mois après les faits et l’emballement médiatique « Enquêtes de régions » est revenu sur les lieux du drame.
À l’écart de l’émotion, Elodie Monnier et Gérard Rivollier ont rencontré des jeunes et leurs parents, des habitants du Chambon-sur-Lignon et des soutiens au collège, parmi lesquels Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation nationale.
Le récit des journalistes présente le travail de deuil opéré depuis trois mois.
Un autre collège apparaît dans le reportage de Mahia Mokrani et Didier Albrand tourné dans le quartier La Villeneuve, à Grenoble.
Un quartier embrasé en juillet 2010 où se situe le collège Lucie-Aubrac du « Réseau Ambition Réussite » qui tente d’apporter des réponses quotidiennes à une question préoccupante : « une école sans violence : comment ? »
Le troisième reportage évoque des violences sexuelles exercées en groupe par des ados.
Un des condamnés parle à Olivier Martin, Laure Crozat et Thierry Swiderski. Ce jeune bénéficiant d’un sursis et d’une mise à l’épreuve, est accompagné par les services sociaux et judiciaires.
Violences sexuelles, scolaires, urbaines. Peut-on comprendre et soigner la souffrance des ados ? Comment réagir pour leur permettre de s’en sortir ? Daniel Despin pose ces questions à Laurent Mucchielli, sociologue spécialisé en criminologie et Didier Jourdan, spécialiste des sciences de l’éducation.

> Enquêtes de régions, ce soir à 22h30, avec les rédactions de Clermont-Ferrand, Lyon et Grenoble. Rédacteur en chef : Alain Fontan. Réalisation Jean-Marc Grefferat.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/02/22/trois-mois-apres-retour-sur-l-affaire-agnes-sur-france-3-auvergne-et-rhone-alpes

Enquête sur le maire de Strasbourg

Le maire (PS) de Strasbourg, Roland Ries, est visé par une information judiciaire pour "favoritisme" dans le cadre d'un contrat passé avec le groupe français Lohr pour la construction d'un tramway au Mali, a annoncé hier Mediapart. Selon le site en ligne, une information judiciaire a été ouverte en octobre 2010 pour favoritisme et recel de favoritisme. Le dossier, dépaysé à Nancy, est conduit par la juge d'instruction Mireille Maubert-Loeffella.

Roland Ries, membre de l'équipe de campagne du candidat du Parti socialiste à la présidentielle
François Hollande, n'a pas encore été entendu, selon Mediapart. Dans un communiqué, il s'est dit "totalement serein sur les suites. Le bon sens qui a prévalu pour faire avancer ce dossier l'emportera". Mais la police judiciaire de Strasbourg a déjà "recueilli plusieurs témoignages gênants pour l'édile", indique le site.

Construction de deux lignes de tramway à Bamako

En août 2011, le groupe français Lohr basé à Duppigheim (Bas-Rhin), avait confirmé qu'il participait à la construction de deux lignes de tramway à Bamako (réseau et rames), pour un investissement de 100 millions d'euros. En 2008, le président malien Amadou Toumani Touré avait visité le siège de Lohr, leader mondial dans la conception et la réalisation de systèmes de transports. La mairie de Strasbourg avait alors proposé de financer à hauteur de 50.000 euros les études préliminaires.

Selon Mediapart, Roland Ries et son directeur de cabinet auraient sollicité "directement trois entreprises locales qu'ils connaissent bien (...) le tout sans mise en concurrence". Or, selon le site citant le règlement de la Ville de Strasbourg, "pour les marchés publics d'un montant supérieur à 4.000 euros, il est nécessaire de demander au moins trois devis différents".

Révélée par l'ex-directeur général des services

Mais pour Roland Ries, "nous avons préféré que la Ville de Strasbourg assume la dépense elle-même" car, explique-t-il,
"Strasbourg était parfaitement placée pour piloter ces études pour le compte et à la demande de Bamako".

L'affaire aurait été révélée par l'ex-directeur général des services de la mairie, Bernard Debry, licencié en avril 2010 après avoir selon Mediapart averti le maire sur le "risque pénal" de ces études.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/21/97001-20120221FILWWW00280-enquete-sur-le-maire-de-strasbourg.php

mardi 21 février 2012

La Courneuve : le cadavre d’une femme découvert en partie calciné

Le d’une femme a été découvert, ce mardi après-midi, dans un appartement à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Selon les premières constatations, la victime, dont l’âge n’a pas été précisé, présentait une blessure par balle au niveau de la . Son corps a également été partiellement brûlé. La police judiciaire a été chargée des investigations.
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/la-courneuve-le-cadavre-d-une-femme-decouvert-en-partie-calcine-21-02-2012-1871185.php

Suicide au CHRU de Lille : l'enquête que contestent les syndicats

À peine la direction du CHRU de Lille avait-elle rendu publiques les conclusions de son enquête administrative interne après le suicide, à son domicile, d'une aide-soignante travaillant dans le service d'hospitalisation neurochirurgicale, les syndicats avaient fait part de leur scepticisme. L'absence de lien établi, par la direction, entre les conditions de travail de la jeune femme et son suicide laissaient « interrogatifs » pour ne pas dire plus les représentants syndicaux CGT et FO. Le CHSCT (le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) de l'établissement avait demandé à mener sa propre enquête. Elle est en cours et ses résultats devraient être connus fin mars.


Mais, d'ores et déjà, la CGT est montée au créneau pour contester le travail mené par le DRH de l'hôpital et la coordinatrice générale des soins.
« Dans cette enquête, il n'y a rien ! », lâche Frédéric Herrewyn, secrétaire général de la CGT ouvriers et employés, relayé par Jean-François Bourse, du même syndicat, pour qui « l'enquête faite par la direction est loin d'être confortée par les premiers éléments de celle du CHSCT. Nos conclusions seront très différentes ».


L'enquête interne fait état d'« absences injustifiées » de l'aide-soignante qui travaillait, comme stagiaire, depuis le mois d'avril.
« Il n'y a rien dans son dossier administratif à ce sujet », constate Isabelle Leclercq, membre du CHSCT de l'hôpital Salengro qui siège dans la commission d'enquête.

Conditions de travail

« Si c'était le cas, cela serait forcément notifié dans son dossier et elle aurait reçu un courrier recommandé. J'ai demandé le listing de ses absences à la direction des ressources humaines. Elle a eu sept jours d'arrêt maladie et deux pour enfant malade qui sont justifiés comme il se doit », déclare, de son côté, Djamila Mestaoui, du syndicat FO, qui parle de « mensonges dans cette enquête ».
Interrogé sur ce point, Freddy Serveaux, directeur-adjoint du CHRU de Lille, répond « attendre les résultats de l'enquête du CHSCT mais si des éléments ont été mal ou pas pris en compte, cela sera rectifié ». Aux syndicats qui trouvent que l'enquête de la direction a été menée trop rapidement et qu'il aurait fallu plus que quelques jours pour aller au fond des choses, Freddy Serveaux réplique que « plus d'une vingtaine de personnes ont été entendues et le ministère considère cette enquête comme plutôt fiable ». Même si « certains éléments méritent peut-être d'être précisés ».


Côté syndical, on met en cause, depuis le départ et globalement, les conditions de travail et la pression sur les personnels : « La charge de travail a considérablement augmenté », déplore Jean-François Bourse. Il est notamment question des rappels de personnels en repos pour remplacer les absents « au dernier moment ». Selon la CGT, comme FO, l'aide-soignante qui s'est suicidée avait travaillé « trois week-ends d'affilée, tout ou partie, ce qui est illégal ».

Quant à ses difficultés personnelles dont la direction a fait état, là aussi, les opinions divergent. « Elle était un peu sortie de ses problèmes, était positive, avait des projets », assure Isabelle Leclercq qui s'interroge sur la manière dont ont été menés les entretiens à la suite desquels la jeune femme est partie brutalement en annonçant son intention de démissionner. Il y avait notamment été question de la chute d'un patient. C'est après ces entretiens que, rentrée chez elle, elle s'est donné la mort. Pas sûr qu'une enquête, quel que soit celui qui la mène, puisse apporter des réponses infaillibles à cet acte désespéré. http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/02/21/l-enquete-que-contestent-les-syndicats.shtml

Le corps d'une femme retrouvé dans le lac au Duc

Le corps d'une femme de 66 ans a été retrouvé ce mardi, à 8 h 30, dans les eaux du lac au Duc de Ploërmel (56). Les recherches, qui avaient été engagées ce lundi soir, avec les gendarmes de la compagnie de Ploërmel, l'hélicoptère de Rennes et des maîtres-chiens de Vannes, venaient de reprendre. La disparition de la victime avait été signalée ce lundi, à 21 h 45, après qu'elle ait quitté son domicile vers 20 h 30.  

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/ploermel-56-le-corps-d-une-femme-retrouve-dans-le-lac-au-duc-21-02-2012-1608646.php

Mort de la serveuse Corinne Plo : ce lieu qui intrigue

Il faut se méfier quand l'évidence saute trop vite aux yeux. « Ca ne peut pas être un accident », avait affirmé un policier appelé, mercredi après-midi, sur le lieu de la découverte du corps de Corinne Plo, cette Albigeoise de 48 ans portée disparue depuis lundi matin. La serveuse du « Terminus » gisait sur le dos, dans un fossé situé en contrebas de la voie ferrée Albi-Saint-Juéry… à 150 mètres à peine de son domicile de l'avenue François-Verdier. Un détail avait frappé les policiers : la victime était en partie dénudée. Précisément, ses jeans étaient baissés sur les chevilles et son blouson a été retrouvé à 2 ou 3 mètres d'elle, avec son téléphone portable et ses lunettes. La thèse de l'agression sexuelle suivie d'homicide a donc été privilégiée au départ. Jeudi, les premiers résultats de l'autopsie ont fragilisé la piste criminelle… qui n'est pas pour autant écartée. « Absence de lésions d'origine traumatique, pas de signe de violences sexuelles et aucune trace spécifique de l'intervention d'un tiers », a indiqué Claude Dérens, procureur de la République d'Albi. L'enquête reporte donc désormais tous ses espoirs sur les analyses complémentaires - dont « les résultats ne seront pas connus avant la fin de la semaine ou même le début de la semaine prochaine », précisait hier le procureur - mais aussi sur les investigations menées de concert par les policiers de la brigade de sûreté urbaine d'Albi et du SRPJ de Toulouse.

Raccourci ou coupe-gorge ?

Hier matin, une semaine tout juste après la disparition de Corinne Plo, les enquêteurs sont revenus à ce « fameux » passage à niveau situé à l'intersection des avenues François-Verdier et Maréchal-Alphonse.
A 6 h 45 du matin, heure à laquelle Corinne était partie travailler, les policiers n'ont croisé que « 6 ou 7 personnes ». Tous des lève-tôt. Mardi dernier, dans le même créneau, le patron de Corinne avait aussi refait l'itinéraire. « C'était un peu calme, mais dès qu'on arrive au niveau de François-Verdier, ça s'anime. J'ai croisé un scooter, une voiture qui faisait le plein à la station Total et quelqu'un en panne. » Lui n'imagine pas que Corinne ait pris l'initiative de prendre le raccourci de la voie ferrée. Trop sombre, trop dangereux pour une femme seule même si, la police l'a vérifié hier matin, on met 4 minutes de moins pour arriver au « Terminus » que par l'itinéraire classique du boulevard Lacombe. « On n'en est pas à rechercher qui a tué cette femme mais à comprendre pourquoi elle s'est trouvé à cet endroit », confie une source proche de l'enquête. On en revient à l'hypothèse de la mauvaise rencontre qui aurait détourné la serveuse de son chemin. Car la caméra de la station Total visionnée par la police l'a confirmé : Corinne Plo n'est jamais passée sur cette partie de l'avenue François-Verdier, le matin du 13 février.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/21/1288777-mort-de-la-serveuse-ce-lieu-qui-intrigue.html

Disparition d'une femme et d'un véhicule à Charmes-sur-Rhône : un homme écroué

La mise en examen, vendredi, du jeune homme qui avait réussi à s’extirper du véhicule, est accompagnée de deux circonstances aggravantes : l’usage de stupéfiants et l’usage d’alcool, a précisé le procureur de la République à Privas, Christophe Raffin, confirmant l'information donnée par le site internet du Dauphiné Libéré.
Ecroué à Privas, le suspect est aussi poursuivi pour conduite sans permis, document qui lui avait déjà été retiré.
Les faits remontent au 14 janvier lorsque la voiture des deux jeunes gens est tombée dans le Rhône, à hauteur de Charmes-sur-Rhône en Ardèche.
Le véhicule a été remonté à la surface, mais depuis l’accident, la jeune femme, âgée de 21 ans et habitant en Ardèche, est portée disparue. Les recherches dans le fleuve, très intenses au départ, se sont révélées infructueuses. Elles «se poursuivaient au gré des possibilités», a souligné lundi le procureur. Son compagnon a en revanche réussi à s’extraire du véhicule et a toujours affirmé être le passager de la voiture.
«Mais des éléments matériels - ainsi que des témoignages - laissent à penser qu’il a été vu côté conducteur, avec une passagère», a indiqué Christophe Raffin, qui n’a pas donné de précisions sur les «éléments matériels».

http://www.leprogres.fr/actualite/2012/02/20/disparition-d-une-femme-et-d-un-vehicule-a-charmes-sur-rhone-un-homme-ecroue

lundi 20 février 2012

Affaire Baligant : « pas une arme de voyous »

Xavier Baligant revenait de vacances avec ses deux enfants en bas âge, dans la nuit du 18 au 19 juillet 2011. Son arrêt sur l’aire de repos de Malvaux, sur l’A31 à Colombey-les-Belles, lui a été fatal. Alerté par des détonations, un patrouilleur autoroutier retrouvait le corps de ce père de famille de 30 ans, divorcé, atrocement mutilé par des projectiles de gros calibre. Sur les quatre plaies que présentait le corps, deux (abdomen et tête) seront mortelles. L’analyse de Jacky Henrard, vice-président du club de tir de Laxou sur l’arme utilisée, un Schmidt-Rubin K31.
Monsieur Henrard, quelles sont les caractéristiques de ce fusil ?
Une arme réputée très précise de par la longueur de la ligne de mire (distance œilleton/guidon) et efficace entre 50 m et 300 m, voire au-delà pour un très bon tireur. Elle date de 1931 et équipait l’armée suisse jusque dans les années 50. D’un poids de 4 kg pour 1,10 m de long, elle ne reste pas très maniable ni discrète. Pour moi, ce n’est pas une arme de voyous. Les munitions de calibre 7.55 sont difficiles à obtenir, surtout en France. Le réarmement est rapide grâce à un fin mécanisme de traction. Comptez environs 50 € la boîte de 50 cartouches. C’est une ogive de 7,5 mm de diamètre sur un étui 55 mm de long.
Où peut-on facilement se le procurer ?
On en trouve énormément en circulation en Belgique et notamment sur les célèbres bourses aux armes d’Arlon ou de Ciney. Un budget de 200 € suffit. Considérée comme une arme de panoplie, elle est en vente libre entre collectionneurs. Cependant, un revendeur rigoureux évitera de faire affaire avec un amateur Français. Sur internet pour une commande aux USA, que ce soit pour les munitions ou les pièces, cela reste très difficile avec une législation plus resserrée depuis les attentas du 11 septembre aux États-Unis. Et puis c’est carrément impossible pour les pièces dites de sécurité comme le canon ou la culasse.
La législation n’est pas la même en France ?
Non, ici le Schmidt-Rubin K31 reste un calibre de guerre classé en 1 re catégorie. Sa détention est donc soumise à autorisation préfectorale de détention tant pour le tir sportif que la chasse. L’autorisation de détention permet de se déplacer avec l’arme dans le cadre d’une activité de tir uniquement. Une personne normalement constituée n’aurait pas l’idée de la transporter dans son coffre pour partir en vacances !
Il existe des tireurs Meurthe-et-Mosellans qui utilisent ce modèle mais la pratique en compétition de ce qu’on appelle « tir aux armes réglementaires », n’est possible qu’à Volmerange (57) car dans le 54 nous ne disposons pas de stand de tir adéquat, homologué à 200 m. Dans cette catégorie, le championnat de Meurthe-et-Moselle a donc lieu en Moselle. En France, on peut l’acquérir contre 500 € en 1 re catégorie mais l’offre est nettement moindre qu’en Belgique. On trouve beaucoup plus de Moser allemands dans nos greniers…
Il est utilisé par les chasseurs ?
À ma connaissance, non. À moins que l’arme soit rechambrée ou recanonnée pour recevoir une cartouche de chasse. Elle perd alors sa 1 re catégorie et repasse en calibre civil de 5 e catégorie.
L’analyse de l’ogive permet-elle d’identifier l’arme ?
Oui, une ogive ça parle à condition de trouver le canon qui l’a craché ! Chaque canon, un peu à la manière d’empreintes digitales, laisse des traces sur une ogive. Mais encore faut-il avoir l’arme pour effectuer une comparaison. Ce modèle a été fabriqué à quelque 600.000 exemplaires.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/02/20/pas-une-arme-de-voyous

Limay : disparition inquiétante d’une adolescente

Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Versailles après la disparition inquiétante d’une jeune fille originaire de Limay (Yvelines), vendredi soir. Ne voyant pas sa belle-fille, âgée de 17 ans, rentrer de son centre de formation, son beau-père s’est rendu au commissariat le soir-même, affirmant aux policiers avoir également reçu des coups de fil étranges provenant du téléphone portable de sa belle-fille.
L’enquête a été confiée à la Direction régionale de police judiciaire de Versailles.

http://www.leparisien.fr/yvelines-78/limay-disparition-inquietante-d-une-adolescente-19-02-2012-1868024.php

Enquête après la mort suspecte d'un nourrisson

Que s'est-il passé dans le dortoir du centre départemental de l'enfance et de la famille (CDEF), route de Launaguet, à Toulouse ? Cette structure qui accueille des femmes étrangères avec enfants et en cours de régularisation de papiers administratifs est au cœur d'une enquête pénale ordonnée par le parquet des mineurs à la suite de la mort suspecte d'un nourrisson de 3 mois.
Le 1er février, Séverine, une Congolaise de 25 ans, hébergée avec son bébé par le CDEF, découvre sa petite fille de 3 mois, Joyce, inanimée sur son lit, à plat ventre, les bras écartés. Le bébé gisait dans son vomis et avait recraché du sang. « J'ai poussé un hurlement, dit la jeune femme encore sous le choc. Je suis tombée en arrière et j'ai perdu connaissance. »
Prise en charge par les secours, cette jeune maman, demandeur d'asile, loge à présent dans un hôtel. Elle est aujourd'hui suivie par une psychologue et une assistante sociale. « Ce 1er février, j'avais confié mon bébé au personnel de la halte-garderie du centre. Il était 13 heures et je venais à peine de lui donner le biberon. Je suis retournée dans ma chambre pour faire un peu de ménage. Vers 17 heures, j'ai voulu récupérer mon bébé. On m'a dit qu'elle dormait. Je me suis rendue dans le dortoir et j'ai découvert mon enfant mort. »
Un véritable choc pour cette jeune congolaise qui avait accouché, «sans aucun problème », selon elle, à l'hôpital Joseph-Ducuing, à Toulouse. C'était son premier enfant. Les services sociaux lui ont trouvé un logement de substitution durant un mois.
Depuis cette affaire, elle est également soutenue par la responsable de la communauté des femmes congolaises de Toulouse, Béatrice Lungela. « Nous n'avons obtenu aucune réponse satisfaisante de la part de centre départemental et de son personnel sur la mort du bébé. Cette affaire est gérée sans aucune humanité », dénonce Béatrice. L'enquête confiée aux policiers de la brigade de protection des familles devra établir s'il y a eu négligences ou pas dans la surveillance du nourrisson. L'autopsie a conclu à une mort subite. « Mais comment se fait-il que l'on laisse un nourrisson sur le ventre et sans surveillance ? », interroge la maman du bébé.
Joint à plusieurs reprises, le CDEF s'est refusé à tout commentaire, renvoyant systématiquement nos demandes vers l'institution de tutelle, le conseil général. Ce dernier ne fait aucune déclaration « sur une enquête en cours. »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/19/1287671-enquete-apres-la-mort-suspecte-d-un-nourrisson.html

Feu vert pour la camionnette

Les enquêteurs en charge du meurtre de Maxime", cet adolescent de 14 ans retrouvé mort le corps en partie calciné près d'Etouvans et dont le meurtre en janvier pourrait avoir été motivé par une simple moto, "s’intéresseraient très sérieusement à la camionnette de l’abbé Viennet" le curé local, ex proche de feu l'abbée Pierre… "Il a l’habitude de la prêter à plein de gens dont des jeunes, alors… "
Ces petites phrases, assaisonnée à des sauces plus piquantes les unes que les autres, revient, grossit et s’amplifie dans les conversations à Étouvans et aux alentours. Une rumeur plus que persistante.
Il faut dire qu’elle est célèbre, cette fameuse camionnette Jumper, couleur vert émeraude, affichant aujourd’hui 195.000 kilomètres au compteur. Elle a même fait l’objet d’un livre intitulé « Elle est verte la camionnette », écrit par Jean-Marie Viennet et publié fin 2008.
Alors, rumeurs fumeuses ou authentique piste à explorer ? Le plus simple est de demander au principal intéressé de quoi il en résulte et de filer au marché de Montbéliard où, depuis des années, le curé d’Étouvans, aujourd’hui âgé de 75 ans, a l’habitude d’aller à la rencontre des gens.

« Je vais vous dire la vérité… »

Première constatation : sur la place, au milieu des commerçants, stationne bien l’engin coloré. Comme chaque samedi matin et depuis dix-huit ans qu’il va ainsi à la rencontre du chaland sur les marchés de Montbéliard et L’Isle-sur-le-Doubs. L’abbé discute de la vie, de ses affres et de tout ce que le quidam qui s’arrête là veut bien lui livrer pour tenter de soigner ses maux à l’âme.
La question est directe, la réponse tout autant. « Je vais vous dire la vérité », confesse d’emblée Jean-Marie Viennet, ex-proche de feu l’abbé Pierre, père d’Emmaüs. « Les gens ont dit que, parmi les véhicules qui avaient circulé le mardi, il y avait ma camionnette. J’ai été entendu par les gendarmes il y a de cela deux jours. Je leur ai dit que le mardi en question (N.D.L.R. : 10 janvier, date du meurtre de l’adolescent de 14 ans), j’ai effectivement prêté ma camionnette à quelqu’un qui me l’avait demandée. Il en avait besoin pour aller à Montbéliard chercher je ne sais quoi. Il me l’a empruntée à 14 h et m’a rendu les clés à 18 h. »

L’enquête semble stagner

Or, d’après la chronologie de cette tragique soirée, Maxime Roussel aurait quitté le domicile de ses parents aux alentours de 18 h, donc, a priori, après le retour de la camionnette. À tout le moins, dans un créneau suffisamment proche pour être incompatible avec une quelconque participation au crime.
Une porte se refermerait donc avant même d’avoir été réellement entrouverte. Pour preuve, selon l’abbé Viennet, les enquêteurs n’ont même pas pris la peine de visiter le véhicule ni de procéder à la moindre collecte d’indices éventuels. Sans compter que le propriétaire du véhicule aurait sans doute remarqué des traces suspectes sur l’habillement de bois de l’intérieur de sa camionnette. Intérieur nickel chrome.
Voilà qui devrait tuer dans l’œuf une rumeur. Pour le reste, l’enquête semble stagner. L’arme du crime n’a toujours pas été retrouvée, pas plus que des complices présumés n’ont pu être identifiés. Comme le confiait un proche du dossier : « On pensait avoir beaucoup d’éléments au départ et on se rend compte que l’on n’en a pas tant que cela. »
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/02/18/feu-vert-pour-la-camionnette

dimanche 19 février 2012

Le corps d'un homme découvert dans un fossé

Hier matin, le corps d'un homme a été découvert dans un fossé, en bordure de la D63, juste à la sortie du bourg de Saint-Nic (29).
C'est un automobiliste qui a donné l'alerte, vers 5h.
La victime, âgée de 56ans, regagnait vraisemblablement à pied son domicile, situé à 200m du lieu où elle a été trouvée.
Selon les premières constatations de la gendarmerie, le corps n'a pas été accidenté, ce qui écarte l'hypothèse d'une collision avec un véhicule. Une autopsie sera pratiquée demain, à Brest, afin de déterminer les causes du décès.

http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/chlinregion/stnic/saint-nic-29-le-corps-d-un-homme-decouvert-dans-un-fosse-19-02-2012-1606201.php

Dijon : Marion Bouchard, 21 ans, introuvable depuis 3 semaines

Le châtelain belge a été assassiné

Pour la justice belge, ça ne fait aucun doute. Le châtelain de Wingene dont le corps a été découvert vendredi, a été assassiné. Le corps retrouvé vendredi enterré dans un bois situé à proximité d'un chalet appartenant à un proche de son beau-père a été identifié comme celui de Stijn Saelens, un agent immobilier de 34 ans père de quatre jeunes enfants disparu depuis deux semaines, a déclaré le substitut du procureur du parquet de Bruges cité samedi par l'agence Belga. Il a été victime d'un crime, a assuré le magistrat
Trois suspects ont été placés sous mandat d'arrêt, dont le beau-père et le beau-frère de la victime. Le 31 janvier, l'épouse de Stijn Saelens avait découvert dans l'entrée de leur gentilhommière une grande flaque de sang (de son mari selon des analyses), ainsi qu'une douille de balle de neuf millimètres. Mais pas de corps.

La recherche de la victime a pris fin vendredi et l'enquête sur le mobile du crime suit la piste du complot familial. Le jeune châtelain était en effet en conflit avec son beau-père, un riche médecin hostile à sa décision de quitter la Belgique avec sa femme et leurs quatre enfants pour s'installer en Australie dans une communauté. Le magistrat n'a pas indiqué si les enquêteurs avaient obtenu des aveux.

samedi 18 février 2012

Corps flottant repêché par les gendarmes

Un corps flottant a été repêché vendredi soir vers 20 h, dans la Moselle, à Atton. C’est un pêcheur en barque qui a donné l’alerte. Les plongeurs de la gendarmerie de la Brigade fluviale du Rhin venus spécialement de Strasbourg, ont remonté le corps – une femme – sur la berge.
D’après les premiers éléments de l’enquête, des effets personnels auraient permis d’identifier le corps de la victime, une femme de 53 ans domiciliée à Dieulouard et qui avait disparu depuis le 20 janvier. Son véhicule avait alors été retrouvé entre Moselle et canal, à Dieulouard, et un message manuscrit retrouvé dans le sac à main privilégiait l’hypothèse d’un acte désespéré. Jusque-là, les recherches (hélicoptère, équipe cynophile…) pour tenter de la retrouver, étaient restées vaines.
Des investigations complémentaires sont en cours pour une identification formelle de la victime

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/02/18/corps-flottant-repeche-par-les-gendarmes

Un pan du mystère se lève sur le squelette du lac de Paladru

Deux ans après la découverte d’un squelette par 18 mètres de profondeur dans le lac de Paladru, le mystère se lève peu à peu grâce à la science. Les enquêteurs de la brigade du Grand-Lemps/Virieu-sur-Bourbre disposent désormais d’éléments précis.
Dans les premiers jours du mois de mars 2010, un squelette humain était découvert, gisant au fond du lac, à proximité de la place des Mélèzes à Charavines. « La découverte avait été réalisée par les sapeurs-pompiers plongeurs de Saint-Égrève, lors d’un entraînement dans les eaux du Lac Bleu », se souviennent les enquêteurs.
Le carbone 14 a permis de situer dans le temps la date du décès
Les pompiers plongeurs avaient alors laissé place aux gendarmes plongeurs, spécialisés dans les recherches subaquatiques. Deux jours de plongée avaient été nécessaires pour ratisser le fond du lac et avaient permis de remonter les os composant 80 % du squelette. L’enquête au long cours ne faisait que débuter…
Confiés à l’IRCGN, Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, basée à Rosny-sous-Bois, les ossements avaient livré leurs premiers secrets. Les enquêteurs avaient l’assurance d’être en présence des restes d’une personne de sexe masculin et dont la mort remontait à une dizaine d’années au moins. Et selon les premières investigations, la piste criminelle était écartée. En effet, les toutes premières constatations menées notamment sur le crâne n’avaient révélé aucun coup porté qui l’aurait brisé ou troué. L’absence d’un quelconque lest à proximité des ossements plaidait également en faveur de l’accident ou du suicide.
Mais voilà : difficile en l’état d’identifier le squelette. Aussi, a-t-il été confié à des mains expertes capables de faire “parler” les os, grâce à la science. Et les premiers indices viennent d’être transmis aux enquêteurs lempsiquois. Des données précieuses qui permettront probablement un jour de mettre un nom sur ces restes humains.
Concrètement, le squelette est celui d’un homme qui mesurait 1,70 mètre, avec une précision de plus ou moins 2 centimètres. Un homme de type européen âgé de 18 à 27 ans au moment de son décès.
Des fragments d’os ont également été confiés au centre de datation par le radiocarbone de Villeurbanne pour effectuer une datation au carbone 14 . Cette méthode est basée sur la mesure de l’activité radiologique du carbone 14 contenu dans la matière organique et permet de calculer le temps écoulé depuis la mort. À partir de l’instant où un organisme meurt, la quantité de radiocarbone qu’il contient ainsi que son activité radiologique décroissent au cours du temps selon une loi exponentielle.
Les résultats des analyses sont formels : le décès est intervenu entre 1955 et 1963. « Cette donnée est fondamentale pour permettre d’identifier le squelette », estiment les enquêteurs.
Enfin, de l’ADN a pu être extrait des ossements. Les enquêteurs n’ont plus qu’à se remettre au travail : « Nous devons désormais recenser les disparitions remontant à cette époque, en parcourant les journaux. Nous faisons également appel à la mémoire des anciens. Il nous faudra alors effectuer des comparaisons d’ADN avec les proches de ce jeune homme disparu afin de lui redonner son identité ».
Le squelette du lac de Paladru finira, un jour, par livrer son ultime secret.
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2012/02/17/un-pan-du-mystere-se-leve-sur-le-squelette-du-lac-de-paladru

Un cadavre au pied d’un immeuble

Un corps a été retrouvé dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 1 h 30, en plein centre de la station de Risoul 1850. Il gisait au pied de la résidence Le Laus, située en front de neige et haute de six étages.
La victime est un homme, un Danois âgé de 19 ans, en vacances à Risoul. « Il a effectué une chute. Une enquête est en cours » s’est contenté de déclarer Pierre Mathieu, le vice-procureur de Gap en charge de cette affaire.
Selon nos informations, le jeune homme se trouvait également dans un coma éthylique à l’arrivée des secours.
Évacué par une ambulance des sapeurs-pompiers de Guillestre vers le centre hospitalier des Escartons à Briançon, le jeune Suédois a succombé à ses multiples blessures quelques heures plus tard, à 6 h 30.
Les gendarmes en charge de l’enquête doivent à présent déterminer de quelle hauteur la jeune victime a chuté. Et bien sûr déterminer s’il s’agit d’un accident, d’un crime ou d’un suicide.

http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2012/02/16/un-cadavre-au-pied-d-un-immeuble

Mystère du châtelain disparu : le beau-père et son fils inculpés

Le mystère du châtelain disparu : depuis plusieurs semaines, la Belgique ne parle que de ça. Et après enquête minutieuse, la justice a inculpé jeudi son beau-père et son beau-frère. Tout a commencé le 31 janvier, quand Stijn Saelens, un promoteur immobilier de 34 ans, a disparu du château Carpentier de Wingene, une gentilhommière entourée d'un grand parc arboré de la région brugeoise, où il vivait avec son épouse et leurs quatre jeunes enfants. C'est sa femme, Elisabeth Gyselbrecht, qui a découvert ce jour-là, en rentrant de son cabinet médical à la mi-journée, une grande flaque de sang, qui sera identifié grâce à l'ADN comme étant celui de son mari, partant de l'escalier d'entrée et s'achevant dans les graviers de la cour. Les soupçons se sont immédiatement portés sur l'entourage du châtelain, en conflit depuis des mois avec sa belle-famille.
C'est que Stijn Saelens, qui aurait perdu une grosse somme d'argent dans des investissements malheureux selon la presse belge, avait décidé de changer de vie et d'emmener sa famille vivre en Australie au sein d'une communauté d'origine russe, Ringing Cedars, et d'y créer une ferme bio. Un projet qui ne plaisait pas à son épouse Elisabeth et encore moins au père de celle-ci, André Gyselbrecht, un médecin réputé de la région qui craignait de voir ses petits-enfants embrigadés dans une secte. D'autres contentieux opposaient Stijn Saelens aux Gyselbrecht, selon les journaux flamands, qui ont expliqué que le jeune châtelain avait été accusé d'inceste par son beau-père et que lui-même avait menacé sa belle-famille de déclencher une "avalanche" de problèmes aux "conséquences catastrophiques".
La piste du complot familial spectaculairement réactivée
Dès le lendemain de la disparition du jeune homme, son beau-père André et son beau-frère Peter, lui aussi médecin, ont été interpellés. Ils avaient été libérés après 24 heures, faute de preuves. Le 4 février, un négociant en viande, patient du Dr Gyselbrecht connu de la justice pour des trafics d'hormones, Pierre Serry, était à son tour arrêté, ainsi que quatre Tchétchènes. Ces derniers avaient déjà été appréhendés récemment à Wingene lors d'un contrôle de routine. Un papier sur lequel figurait le nom de Pierre Serry ainsi qu'un plan du château avaient été retrouvés sur eux. Malgré ces éléments troublant, les cinq hommes étaient eux-aussi libérés dès le lendemain.



Les enquêteurs ont exploré d'autres pistes, dont celle d'une mise en scène montée par Stijn Saelens. Dans le même temps, les fouilles effectuées dans le parc et les étangs du domaine Carpentier se révélaient infructueuses. Mercredi, les enquêteurs ont spectaculairement réactivé la piste du complot familial en interpellant à nouveau André et Peter Gyselbrecht, Pierre Serry et trois des quatre Tchétchènes. Cette fois, après un long interrogatoire, le juge d'instruction a décidé d'inculper d'assassinat les trois premiers. La justice n'a pas révélé sur quels éléments nouveaux elle se fondait pour les maintenir cette fois en détention préventive.

Dans le même temps, les trois Tchétchènes ont été remis en liberté, sans que le parquet n'explique, là encore, la raison de cette décision. André Gyselbrecht "nie" les accusations portées contre lui et a "demandé à être testé par un détecteur de mensonges", a déclaré jeudi son avocat, selon qui le différend entre son client et son beau-fils s'était aplani après que le jeune châtelain ait renoncé à emmener ses enfants en Australie. Alors que l'espoir a disparu de retrouver vivant Stjin Saelens, les recherches pour retrouver son corps se sont déplacées jeudi dans un bois où Pierre Serry possède un chalet.

vendredi 17 février 2012

Belgique: le corps du châtelain disparu aurait été retrouvé dans un puits

Le mystère du châtelain disparu s'éclaircit d'heure en heure. Le corps du jeune flamand disparu depuis plus de deux semaines a été retrouvé vendredi dans un bois de la région de Bruges, au lendemain de l'inculpation pour assassinat de trois hommes, dont ses beau-père et beau-frère, a rapporté la télévision belge VTM. Le corps de Stijn Saelens, 34 ans, disparu depuis le 31 janvier de son château de Wingene, un village du sud de Bruges, était "dissimulé dans un puits" dans un bois de Maria-Aalter situé à une dizaine de kilomètres de Wingene, précise la chaîne privée néerlandophone.
Le parquet de Bruges n'a ni confirmé ni infirmé ces informations. Il devait communiquer plus tard dans la journée sur cette affaire qui passionne la Belgique, selon une porte-parole. Les enquêteurs avaient ciblé le bois de Maria-Aalter car l'un des trois hommes inculpés jeudi de l'assassinat de Stijn Saelens, Pierre Serry, y possède un chalet. Cet homme de 62 ans déjà condamné pour des trafics d'hormones est une connaissance d'André Gyselbrecht, un riche médecin de la région et beau-père de Stijn Saelens. Pierre Serry est soupçonné par la justice belge d'avoir aidé Gyselbrecht à éliminer son beau-fils.
La disparition de Stijn Saelens avait été signalée le 31 janvier par sa femme, Elisabeth Gyselbrecht, qui avait découvert ce jour-là dans l'entrée de leur château une grande flaque de sang de son mari. Les soupçons s'étaient immédiatement portés sur l'entourage du châtelain, en conflit depuis des mois avec sa belle-famille. C'est que Stijn Saelens avait décidé de changer de vie et d'emmener sa femme et leurs quatre jeunes enfants vivre en Australie dans une communauté d'origine russe, Ringing Cedars, et d'y créer une ferme bio. Un projet qui ne plaisait pas à André Gyselbrecht, qui craignait de voir ses petits-enfants embrigadés dans une secte. Le beau-père du châtelain nie les accusations portées contre lui, avait indiqué jeudi son avocat, Jef Vermassen. Son fils, Peter, a lui aussi été inculpé d'assassinat.

Un corps retrouvé sur un terrain vague à Lambersart

Un corps a été retrouvé cet après-midi sur un terrain vague, chemin de Lompret, à Lambersart. Une découverte faite par hasard par deux ados de 15 ans qui passaient par là. "On a l'habitude de se retrouver là, pour discuter et regardez les skatteurs", ont-ils expliqué.

Selon les premiers éléments des policiers, l'homme, découvert le pantalon baissé, pourrait être âgé de 40 à 50 ans. La police scientifique a éffectué des relevés sur place.

http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2012/02/16/nef-1531339.shtml

Disparition d’Adrien : un détective privé pour relancer l’enquête

« On a un peu de nouveau, mais rien de sûr ». Marie-France et Salvatoré Fiorello sont les parents d’Adrien, qui a disparu le 6 octobre 2010 au matin.
A Firminy, leur angoisse est manifeste. Omniprésente. Viscérale. Mais elle côtoie aussi l’espoir. Un espoir encore bien mince et incertain.
Depuis fin décembre, l’affaire connaît un nouveau tournant. Les époux Fiorello engagent un détective privé. « En juillet 2011, le juge nous annonce que l’enquête de police va prendre fin, faute d’éléments nouveaux » lance la mère d’Adrien. Mais à ce stade, pas de corps, pas de piste.
Impossible d’en rester là pour les époux Fiorello, qui estiment alors que c’est à eux de prendre les choses en main. L’idée de solliciter un enquêteur privé prend forme. Depuis, « les recherches ont avancé ». Adrien aurait été aperçu dans des discothèques ou bars de nuit à Chambéry puis Genève et Lausanne. « Trois personnes l’auraient reconnu ». Mais pas de certitude pour les parents d’Adrien : « Tant que nous n’aurons pas eu notre fils au téléphone ou tant que nous ne l’aurons pas vu, nous n’y croirons pas ». Des désillusions, ils en ont déjà eu. Trop de fois. Tous les deux sont persuadés que leur fils n’est pas parti tout seul, comme ça.
« Il a sûrement été aidé d’un ou d’une amie dans la région ». Un appel à témoignage que lancent Marie-France et Salvatoré. Ils viennent d’ailleurs de participer à deux émissions télévisées, coup sur coup. La première sera diffusée demain après-midi sur M6 (C’est ma vie) ; la seconde est programmée le 28 février sur France 2. Un exercice difficile mais indispensable : » C’est très prenant, physiquement et psychologiquement. Mais il faut le faire, c’est primordial ». Pour mettre toutes les chances de leur côté.
Aujourd’hui, les parents d’Adrien sont dans l’attente du dossier de police, qu’ils devraient obtenir d’ici la fin du mois. Dans l’attente d’éléments nouveaux. Mais surtout dans la douloureuse attente de revoir leur fils.
Pour toute information, prendre contact au 04 77 61 67 17

Seize mois d'angoisse

Le 6 octobre 2010, Adrien Fiorello, 22 ans, quitte le domicile familial de Firminy pour se rendre en cours, à la fac de droit de Saint-Etienne. Il disparaît entre l’arrêt de bus du boulevard Fayol et l’université Jean-Monnet. Ses parents ne le reverront plus. Le même jour, aux alentours de 17 h 30, son portable est localisé à Chambéry. Fin 2010, l’enquête de police établit qu’il a consulté sa boîte mail. Il aurait été aperçu en Suisse, pour la dernière fois en juillet 2011.
http://www.leprogres.fr/actualite/2012/02/17/disparition-d-adrien-un-detective-prive-pour-relancer-l-enquete