mardi 31 janvier 2012

Vaucluse: une tonne de cannabis saisie

Les gendarmes de Dijon, appuyés par le GIGN, ont saisi plus d'une tonne de cannabis à bord d'un véhicule intercepté ce matin dans le Vaucluse et interpellé son conducteur, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Agissant sur commission rogatoire d'un magistrat dijonnais, les gendarmes de la section de recherche de Dijon, épaulés par le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), avaient mis en place un dispositif pour intercepter deux véhicules, vraisemblablement en provenance d'Espagne.

Les malafaiteurs utilisaient la méthode dite du 'go-fast' pour transporter la résine de cannabis, dissimulée dans une puissante voiture allemande, selon la même source.
Le véhicule transportant la drogue a pu être intercepté, ainsi que son conducteur, sur l'aire d'autoroute de Mornas, dans le Vaucluse. La voiture ouvreuse, qui a pu échapper au dispositif, a été retrouvée vide peu de temps après. Elle a été passée au peigne fin par les techniciens de l'identification criminelle de la gendarmerie.

L'homme interpellé, dont l'âge n'a pas été précisé, était en garde à vue cet après-midi.
"Des moyens importants ont été mis en oeuvre, impliquant notamment des filatures et de la coopération internationale", selon les gendarmes. L'enquête se poursuit et d'autres interpellations pourraient intervenir prochainement.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/31/97001-20120131FILWWW00495-vaucluse-une-tonne-de-cannabis-saisie.php

Affaire du Carlton : fin de garde à vue pour Jacques Mellick fils

Jacques Mellick fils, qui a été placé en garde à vue lundi matin dans le cadre de l'affaire de proxénétisme dite du Carlton de Lille, est ressorti libre sans avoir été mis en examen, lundi soir, entendu comme simple témoin. Selon nos informations, les policiers voulaient interroger le fils de l'ancien député-maire de Béthune sur les relations qu'il pouvait entretenir avec Fabrice Paszkowski, un chef d'entreprise du Pas-de-Calais mis en examen pour "proxénétisme aggravé" dans cette même affaire. Paszkowski est soupçonné d'avoir co-organisé des parties fines tarifées à Paris, à Washington et à Bruxelles pour Dominique Strauss-Kahn, quand celui-ci était patron du Fonds monétaire international (FMI).

Le fils de Jacques Mellick s'était rendu à deux reprises à Washington - la première fois du 24 au 26 janvier 2010, la seconde du 11 au 13 mai 2011. Deux voyages qui, selon son avocat, Me Forster, auraient été financés par ses soins, et auraient eu à chaque fois pour objet la préparation de la campagne présidentielle de Dominique Strauss-Kahn. "Mon client a apporté aux policiers les justificatifs de ces voyages", précise l'avocat au Point.fr. "Comme l'indiquent les protagonistes entendus par la police dans le cadre de l'affaire du Carlton, Jacques Mellick n'a jamais participé à une partie fine", nous avait auparavant affirmé Me Forster.

Développement des réseaux strauss-kahniens


Joint par Le Point.fr, Jacques Mellick père affirme quant à lui que son fils a aussi été interrogé sur ses relations avec Dominique Strauss-Kahn. Jacques Mellick fils était en effet chargé, dès 2004, de développer localement les réseaux strauss-kahniens au sein du mouvement À gauche en Europe. Fabrice Paszkowski, ami et associé de Jacques Mellick fils dans une entreprise de matériel paramédical, était encarté au PS avant de s'engager dans le mouvement À Gauche en Europe. Côté professionnel, Mellick Engineering, l'une des sociétés de Jacques Mellick fils, aurait commercialisé, un temps, des automates préparant des sachets-doses de médicaments pour les maisons de retraite. Le brevet de ce procédé a été acquis aux États-Unis par Fabrice Paszkowski.

C'est Jade, une ancienne prostituée, qui a été la première à évoquer, le 4 novembre dernier dans le journal Nord Éclair, le voyage de Jacques Mellick fils fin janvier 2010 à Washington. Elle a affirmé avoir eu une relation sexuelle avec Dominique Strauss-Kahn, et avoir été prise en photo avec lui dans son ancien bureau du FMI. Des faits qu'elle a confirmés aux policiers lors de son audition. Dans son interview à Nord Éclair, elle a aussi reconnu avoir eu, après le départ de DSK, "une relation avec une personnalité française connue". La juge Ida Chafaï, qui a lancé plusieurs commissions rogatoires, cherche à savoir si Fabrice Paszkowski a obtenu, à travers sa société Médicalis, d'éventuelles contreparties de la part d'élus socialistes proches de DSK.
http://www.lepoint.fr/societe/affaire-du-carlton-fin-de-garde-a-vue-pour-jacques-mellick-fils-30-01-2012-1425537_23.php

Marseille : une dizaine de kalachnikov saisies dans une voiture

Une dizaine de fusils d'assaut kalachnikov ont été saisis dimanche soir dans le coffre d'une voiture par des policiers de la brigade anti-criminalité du secteur nord de Marseille.

Dimanche soir, un véhicule rapide de marque allemande, attire l'attention des policers en patrouille à proximité de la cité de La Paternelle (14e arrondissement). Il est susceptible d'être conduit par un individu dangereux ayant déjà foncé sur les forces de l'ordre, selon une source proche de l'
.

Après une courte poursuite, le malfaiteur a abandonné la voiture pour s'enfuir à pied en sautant un grillage près du
d'interêt national (MIN) des Arnavaux. A l'intérieur du coffre, les policiers ont découvert dix fusils d'assaut de type kalachnikov, ainsi qu'une vingtaine de chargeurs dont dix approvisionnés qui vont être confiés au laboratoire de police scientifique de Marseille pour analyse.

Il s'agit de l'une des plus importantes saisies d'
de ce type en flagrant délit sur le territoire, a-t-on souligné de même source. Elle intervient alors que le préfet de police Alain Gardère a fait de la saisie d'armes de guerre une priorité de son action à Marseille pour enrayer les règlements de comptes. Les fusils de type kalachnikov sont impliqués dans de nombreux fait-divers meurtriers ces derniers mois dans le sud de la France et particulièrement à Marseille. Deux jeunes hommes âgés de 18 et 23 ans avaient notamment été blessés dans une fusillade à l'arme de guerre le 30 décembre dans une cité de l'est de Marseille (Bouches-du-Rhône). Le 22 décembre, un jeune homme de 17 ans était tué de sept balles de kalachnikov au pied d'un immeuble des quartiers nord de Marseille. La liste est longue...http://www.leparisien.fr/marseille-13000/marseille-une-dizaine-de-kalachnikov-saisies-dans-une-voiture-30-01-2012-1836716.php

Deux corps retrouvés à Tourcoing et Roubaix

À quelques heures d'intervalle, deux corps ont été retrouvés près des gares de Tourcoing et Roubaix. Mais pas de lien entre les affaires.

 À Tourcoing. Avant hier midi, le corps sans vie d'une jeune femme a été retrouvé dans une halle désaffectée. Elle aurait succombé à une overdose. Ce bâtiment de la SNCF est squatté par trois jeunes SDF qui reçoivent régulièrement des visites.
À Roubaix. Vers 11h, les secours ont été appelés par un habitant de la rue Cassel à l'Alma : un corps gisait le long de la voie ferrée. Un vieillard, disent les témoins. Aucune trace suspecte n'a été constatée sur le corps. La police penche pour la thèse d'une mort naturelle.

Deux TER ont été retardés et un TGV devant quitter Tourcoing a été supprimé. 15 passagers ont été acheminés en taxi à Lille
http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2012/01/30/deux-corps-retrouves-a-tourcoing-et-roub.shtml

lundi 30 janvier 2012

Des morts suspectes autour du village du violeur d'Élodie Kulik

Montescourt-Lizerolles et ses environs, où vivait Grégory Wiart, trois jeunes sont morts dans des conditions suspectes en 2008. Simple coïncidence? Tout le monde n'y croit pas.
À Montescourt-Lizerolles, cette dame se dépêche de rentrer ses courses dans son domicile : «Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'ai peur. Il faut vite que tout ça soit résolu ».

Depuis que Grégory Wiart a été identifié comme l'un des agresseurs d'Élodie Kulik, la tranquillité de ce village et des communes voisines est chamboulée.

Confidences en mairie : «Tout le monde ne parle que de ça ! Qui sont ses complices ? Sont-ils toujours dans le coin ? Pourquoi ces trois gamins sont morts ? »

L'affaire Élodie Kulik a fait ressurgir ici des faits que l'on aurait préféré oublier, mais qui sont toujours restés sans explications. Trois jeunes hommes de Montescourt-Lizerolles, ou y ayant des attaches, sont décédés dans des circonstances suspectes au premier semestre 2008.

«Est-ce que c'est la même bande, celle qui a tué Élodie Kulik, qui a fait ça à mon fils ? », se demande Ginette Mouton. Dans sa petite maison de Jussy, commune jouxtant Montescourt-Lizerolles, la mère de famille n'a toujours pas fait le deuil d'Éric, l'un de ses cinq enfants : «Ça fait 4 ans aujourd'hui qu'il est parti ».

Le jeune homme a été retrouvé dans le canal, situé à quelques centaines de mètres de sa maison, un mois après sa disparition, le 26 janvier 2008. Éric n'avait plus donné signe de vie après une soirée passée chez des amis à jouer à la console vidéo.

Deux morts dans le canal, un autre carbonisé dans sa voiture


Sa mort est apparue très rapidement suspecte. La thèse de la noyade ne pouvait pas être retenue dans la mesure où très peu d'eau a été retrouvée dans les poumons.

Des traces de coups ont été observées dans le bas du dos et le foie était éclaté. L'enquête n'a abouti sur rien. L'affaire a été classée sans suite.

Pour la famille d'Éric Mouton, la piste criminelle ne fait aucun doute : «J'aimerais que l'enquête soit rouverte (...). Je veux savoir ce qui s'est passé. Je vis dans la peur, je ne vais plus près du canal », explique Ginette Mouton.

Fernand Paquet sort de sa caravane à Clastres, à proximité immédiate de Montescourt-Lizerolles. Le vieil homme n'est pas étonné de la présence d'un journaliste : « Il s'en passe des choses en ce moment. C'est choquant, le sang coule chez les jeunes. » Lui a perdu son petit-fils, Nelson, 17 ans. C'était le 5 août 2008. Là encore, le jeune homme est retrouvé dans le canal, près de Tergnier, où il s'était installé avec sa mère depuis la séparation de ses parents.

Des traces de coups avaient été relevées à l'autopsie et, là aussi, la victime n'avait pas d'eau dans les poumons : elle n'est pas morte noyée. Trois ans après les faits, le mystère demeure : «Personne ne sait ce qui s'est passé », explique son grand-père. Nelson Paquet est enterré dans le cimetière de Montescourt-Lizerolles.

Il y connaissait du monde, puisqu'il a grandi à Clastres. «Il revenait régulièrement », raconte son grand-père. Cette mort violente, intervenue moins de 7 mois après celle d'Éric, a marqué Ginette Mouton, qui a fait immédiatement le lien avec le décès de son fils : «Je n'ai pas pu aller à son enterrement, ça faisait trop mal ».

La similitude des deux affaires, même si aucun lien n'a été établi, est troublante. Curieux aussi, cet autre décès, survenu le 25 avril 2008. Il a frappé une famille, originaire de Liez, près de Tergnier, mais installée depuis peu rue Charles-Sebline, à Montescourt-Lizerolles.

En pleine nuit, le corps de Julien Cordier, 21 ans, est retrouvé carbonisé dans sa voiture, sur une aire de repos, à Remigny, à moins de 4 km de chez lui. Installé à la place du conducteur, il portait sa ceinture de sécurité. Là encore, l'enquête n'a débouché sur aucun élément probant.

Un des agresseurs d'Élodie Kulik mort depuis 2003 et trois jeunes décédés de façon suspecte en 2008. Cela fait beaucoup pour une commune de 1 670 habitants. Existe-t-il un lien entre ces affaires ?
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Des-morts-suspectes-autour-du-village-du-violeur-d-Elodie-Kulik

Limoux. Les gendarmes recherchent un homme d'une cinquantaine d'années

A-t-il disparu depuis deux jours ou plus, deux semaines selon ses parents restés sans nouvelles depuis cette date, et qui ont donné l'alerte auprès de la gendarmerie ? Un homme âgé d'une cinquantaine d'années environ, domicilié dans le secteur du chalabrais, est officiellement recherché depuis hier après-midi.
Une douzaine de gendarmes des différentes brigades de la Compagnie de Limoux, ont procédé en effet à des vérifications dans cette zone, afin d'établir avec précision la durée d'absence de cette personne qui vit seule, de manière autarcique, échangeant peu avec ses semblables. L'arrivée du froid et la crainte de la neige ont semble-t-il accéléré les choses, dans l'éventualité où la personne se trouverait à l'extérieur.
Mais bien entendu tous les témoignages, à commencer par la famille et en suivant avec le voisinage et les tiers susceptibles d'avoir été en contact avec lui, vont être recueillis et passés au peigne fin afin de reconstituer l'emploi du temps du disparu. Une visite à des connaissances à l'extérieur de la zone de domicile n'est pas exclue.
L'enquête n'en est qu'à ses débuts. Des informations devraient permettre d'y voir plus clair dans les prochaines heures.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/30/1272745-limoux-les-gendarmes-recherchent-un-homme-d-une-cinquantaine-d-annees.html

Découverte d'un corps flottant sur le Tarn

Hier matin, aux environs de 11 heures, les pompiers de Montauban ont repêché un corps sans vie, flottant sur les eaux du Tarn, à hauteur du pont de la Molle. Ce sont des jeunes qui faisaient de l'aviron, qui ont fait cette macabre découverte et donné l'alerte. Le cadavre, ramené sur la rive par les pompiers plongeurs portait un sac à dos vide et n'avait aucun papier, permettant d'éclairer les policiers sur son identité.
D'après les premières constatations effectuées sur place, les policiers n'ont pu déterminer s'il s'agit d'une mort accidentelle, d'un suicide ou d'un acte criminel. Le site a été sécurisé par la police scientifique, pour procéder à des prélèvements et découvrir d'éventuels indices qui pourraient éclairer les enquêteurs. Une autopsie sera pratiquée prochainement.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/29/1272496-montauban-decouverte-d-un-corps-flottant-sur-le-tarn.html

dimanche 29 janvier 2012

Un troisième videur mis en examen

Un troisième videur a été mis en examen pour violences, jeudi, au terme de son interrogatoire de première comparution et placé sous contrôle judiciaire. Un quatrième homme, entendu la même journée a, lui, échappé à toute poursuite. Il pourrait cependant être reconvoqué ultérieurement.
Incontestablement, cette semaine a marqué un tournant dans l’affaire Vairelles. Dans le sens du rééquilibrage estiment les avocats de Tony, Fabrice, Giovan et Jimmy, M es Bouthier et Glock.
Mardi déjà, deux autres portiers après le même passage obligé par le cabinet du juge Dominique Diebold, s’étaient vu signifier les chefs de poursuite de violences en réunion avec armes.
On les soupçonne d’avoir utilisé une matraque en acier et des bombes lacrymogènes à l’intérieur et à l’extérieur de la discothèque les 4 As à Essey-lès-Nancy, dans la nuit du 22 au 23 octobre derniers.
Quelques minutes avant d’être la cible de tirs imputés aux frères Vairelles. Ce que ces derniers nient en bloc. Oui, ils ont entendu la fusillade, non, ils n’en sont pas les auteurs, martèlent-ils. Poursuivis pour tentative d’assassinat, ils sont écroués depuis le 26 octobre.
Une chose certaine : trois des quatre agents de sécurité ont été blessés par balle, l’un à la main, l’autre à la cuisse, le troisième au flanc.
Il semblerait que l’un d’eux ait déjà fait l’objet d’une condamnation pour des faits de violences.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/01/29/un-troisieme-videur-mis-en-examen

Paris : expertise en cours après l'accident d'une fillette sur un manège

Elle est toujours entre la vie et la mort ce dimanche matin. Une fillette de 8 ans a été étranglée lorsque son écharpe s’est prise dans les rayons de la roue d’une des motos miniatures d’un manège. L’accident s’est produit samedi à 15 h 30, jour d’affluence, au jardin d’Acclimatation, dans le XVIe arrondissement de .

Il aura fallu quelques minutes au concessionnaire pour arrêter le manège. Ce sont les hurlements de la maman, présente sur les lieux, qui l’ont fait réagir. La fillette, étranglée et privée d’oxygène, avait déjà sombré dans le coma. Un sous-officier des sapeurs-pompiers, qui se trouvait dans le jardin avec sa famille, ainsi qu’un médecin sont intervenus immédiatement et ont prodigué les premiers soins. L’ambulance des pompiers et une unité pédiatrique de l’hôpital Necker sont arrivées rapidement. La petite a été transférée vers l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.

Une expertise est en
ce dimanche matin «pour obtenir avec précision les raisons» selon la direction. La direction du Jardin d'acclimatation a par ailleurs «demandé à son concessionnaire, la société Ludo Vert, de fermer l'ensemble des manèges et attractions jusqu'à nouvel ordre», même si le Jardin reste ouvert.

Ces vingt dernières années, aucun accident grave d‘attractions n’a été déploré au jardin d’Acclimatation. Une
de police est ouverte. La direction du jardin a indiqué être en contact permanent avec l’hôpital et «apporter tout son soutien à la famille dans ces moments dramatiques».http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75016/paris-expertise-en-cours-apres-l-accident-d-une-fillette-sur-un-manege-28-01-2012-1834319.php

Les agresseurs du "Duplex" arrêtés

La sombre histoire qui avait pour point d'origine le bar Le Duplex où une bagarre avait éclaté dans la soirée du 21 janvier dernier, a vécu son avant-dernier chapitre vendredi, à Cahors : la présentation au parquet des quatre protagonistes présumés de cette rixe violente.
Le dernier chapitre de cette affaire s'écrira à l'issue du jugement de ces individus, âgés de 23 à 26 ans, lorsqu'ils comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Cahors.
Tout a commencé par une altercation violente au comptoir du bar où les quatre hommes s'en sont pris à plusieurs clients. Le quatuor a d'abord bousculé les clients, puis a eu le culot de leur demander des excuses.
Le ton est monté. La bagarre a éclaté. L'un des hommes a cassé une bouteille sur la tête d'un client, puis, à l'extérieur de l'établissement, a asséné un coup-de-poing à une jeune fille qui s'est retrouvée KO.
« La victime de cette agression a été conduite au service des urgences de l'hôpital de Cahors, en compagnie de l'un des quatre individus qui s'était coupé avec une bouteille, détaille le commandant Luc Laberche. Ce même individu a proféré des menaces sérieuses à l'encontre d'une infirmière et d'un médecin. »

Les quatre hommes interpellés et incarcérés

Les investigations menées par les enquêteurs du commissariat de Cahors, qui ont identifié les quatre individus grâce aux témoignages recueillis auprès des victimes, les ont conduits lundi dernier sur le pont de Cabessut. Là, aux alentours de 22 heures, ils ont alors tenté d'interpeller l'un des quatre hommes impliqués dans la bagarre. L'individu en question s'est farouchement défendu. Les policiers n'ont pas lâché prise. L'homme a résisté, s'est rebellé et a pris la fuite. « Il a cassé le nez d'un fonctionnaire de police », précise le commandant Laberche.
Trois des agresseurs, dont le fuyard, ont été finalement interpellés mercredi. Le quatrième s'est rendu spontanément au commissariat. Après leur présentation au parquet, les quatre compères ont été incarcérés dans l'attente de leur jugement.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/29/1272497-cabessut-les-agresseurs-du-duplex-arretes.html

Cycliste tué dans le Forez : la présence d’un autre véhicule relance l’enquête

Précieux. Jeudi 19 janvier un cycliste perdait la vie, sur le CD101. Un nouvel élément dans l’enquête : une Citroën AX serait impliquée dans cet accident. Mais les gendarmes sont toujours à la recherche du fourgon blanc.
Des rebondissements dans l’accident survenu, jeudi 19 janvier, route de Précieux où Lucien Fayolle, 72 ans a perdu la vie, alors qu’il faisait une balade à vélo avec des amis.
Dans cette dramatique affaire, il est établi qu’une jeune femme qui circulait derrière le fourgon blanc, a vu les cyclistes être dépassés par ce véhicule, lequel est passé trop près de la victime et l’a déséquilibré.
Aujourd’hui, les enquêteurs disposent de nouveaux éléments. Ce jour-là, les gendarmes ont auditionné un autre témoin, qui arrivait dans l’autre sens de circulation.
Il a raconté son histoire et est reparti. Les gendarmes se sont aperçus pendant le week-end que cet homme avait menti. Au moment où s’est produit l’accident, ce dernier a déclaré qu’il ne conduisait pas de véhicule, alors qu’il était au volant d’une Citroën AX grise.
Le conducteur a eu le temps de la cacher avant l’arrivée des forces de l’ordre.
Dès lundi, l’individu a été auditionné pendant 12 heures par les enquêteurs. C’est apparemment la peur d’être confrontés à de très gros ennuis, qui l’ont poussé à « raconter des fariboles aux gendarmes », explique le procureur adjoint,
André Merle. Ce qu’il reconnaîtra lors de son interrogatoire, c’est qu’il s’est retrouvé face à un fourgon blanc. Entre ce dernier et l’accotement, il voit les cyclistes. À l’instant où il arrive à hauteur du fourgon, il a la place de le croiser. « Ce n’est qu’au-delà de ce fourgon qu’il a très certainement été percuté par le cycliste ou le vélo ou les deux », continue le procureur. Et là, il indique, « si ça se passe comme ça, par rapport à cette AX, je ne vois pas où est la faute de conduite.
La vitesse autorisée sur cette portion est de 90 km/h, quand on sait qu’à 70 km/h on fait déjà 20 mètres par seconde, difficile d’établir s’il avait la possibilité d’éviter ce choc. Aussi vu les constatations sur l’AX, sur le corps de la victime, sur la route et des témoignages, on a pu établir plusieurs scénarios, que l’on va soumettre à un expert en accidentologie routière. Il va nous refaire le film à l’envers. Des conclusions qui devraient être disponibles dans quelques semaines. Après je le répète la question reste la faute de conduite et pour l’instant la démonstration n’est pas faite ».
Quant au conducteur du fourgon blanc, il reste toujours introuvable
http://www.leprogres.fr/loire/2012/01/28/cycliste-tue-dans-le-forez-la-presence-d-un-autre-vehicule-relance-l-enquete

samedi 28 janvier 2012

Marseille : un braquage d'envergure déjoué par la PJ

Dans ce monde-là, mieux vaut ne pas figurer en tête de liste. Rester discret et se faire oublier. Pas si simple. Surtout quand la police judiciaire, sa brigade de répression du banditisme (BRB) et sa brigade de recherche et d'intervention (BRI) ne vous lâchent pas d'une semelle. Les cinq personnes mises en examen et écrouées jeudi font partie du gratin. Des malfaiteurs de haut vol, capables d'imaginer et de mettre en oeuvre des braquages de grande envergure. En début de semaine, la PJ a lancé un coup de filet contre une équipe de braqueurs présumés, qui préparaient une opération dont les suspects n'ont évidemment pas dévoilé la nature durant leur garde à vue, qui s'est prolongée jusqu'à jeudi.
Au total, six personnes ont été interpellées entre le Var, Saint-Victoret, La Ciotat et Marseille. Deux autres ont été extraites de leurs cellules, après une première arrestation, le 24 octobre dernier, sur la Corniche.
Avec un complice, ils s'apprêtaient visiblement à séquestrer un notable marseillais, à son domicile de Bonneveine (8e). Lors des interpellations, ils transportaient des pistolets automatiques. Ils n'avaient jamais précisé leurs véritables ambitions. Mais après de nombreuses filatures et avec l'utilisation de techniques d'investigation très pointues, les fonctionnaires avaient également mis en évidence la préparation d'un braquage non moins spectaculaire.
Une opération qui avait été mise en place avec l'aide de trois autres malfaiteurs, eux aussi bien ancrés dans le banditisme. L'un de ces hommes, au profil apparemment anodin, fait figure d'ancien. Âgé de 60 ans, il est originaire de La Ciotat et semblait bien éloigné du monde du braquage. Officiellement apiculteur et amateur de pêche à la ligne, il semble aussi spécialisé dans des activités moins paisibles.

Il aurait notamment de sérieuses aptitudes dans le maniement des explosifs. L'un des motifs pour lesquels les enquêteurs se sont vraisemblablement lancés à la recherche d'éléments permettant de mettre en cause cette équipe, qui pouvait être sur le point de préparer l'attaque d'un fourgon blindé, voire d'un centre fort. Des opérations qui ont déjà été menées, notamment à Gémenos, contre les locaux de la société de transport de fonds Sazias. La PJ avait par ailleurs déjoué, le 11 janvier l'attaque de locaux administratifs de la Brink's, sans doute afin de séquestrer l'un de ses responsables. Depuis, les trois hommes ont aussi été écroués sans s'expliquer davantage sur leurs véritables motivations

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-un-braquage-denvergure-dejoue-par-la-pj

Les moines de Tibéhirine bientôt autopsiés ?

Le juge antiterroriste Marc Trévidic souhaite autopsier les crânes des sept moines de Tibéhirine, tués en 1996, afin de recueillir des indices sur les conditions de leur mort.
Selon l'hebdomadaire Marianne, le magistrat a adressé une commission rogatoire à l'Algérie, rédigée le 16 décembre et traduite en arabe. Cette commission rogatoire précise sa demande d'autopsie et sa volonté d'entendre une vingtaine de témoins sur place. Le juge entend se rendre à Tibéhirine, exhumer les têtes, pratiquer une expertise ADN pour identifier les victimes et enfin faire réaliser une autopsie par deux médecins légistes, un expert en empreintes génétiques et un photographe de l'identité judiciaire. Les cercueils seront ensuite remis en terre.
En octobre dernier, le magistrat a réuni les familles pour leur faire part de son intention et obtenir leur assentiment.
Les sept moines de l'ordre de Citeaux de la stricte observance avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé près de Medea. Le groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni avait revendiqué l'enlèvement et l'exécution des moines. Leur tête avait été retrouvée le 30 mai au bord d'une route de montagne mais leur corps ne l'a jamais été. Après avoir suivi la piste islamiste, l'enquête judiciaire s'est orientée depuis 2009 et le témoignage d'un ancien attaché de défense à Alger vers une bavure de l'armée algérienne.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/27/1271248-les-moines-de-tibehirine-bientot-autopsies.html

vendredi 27 janvier 2012

Petroplus: enquête pour faillite frauduleuse

Une enquête préliminaire pour faillite frauduleuse a été ouverte concernant la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), a-t-on appris jeudi de source judiciaire, confirmant une information d'Europe 1.

L'enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre sous le soupçon que le compte bancaire de Petroplus-France a été amputé d'une centaine de millions d'euros, selon la même source. Selon Europe 1, deux perquisitions ont été menées mercredi matin par la brigade financière de la police judiciaire parisienne, la première au siège de la filiale française de Petroplus à La Défense, la seconde à la Deutsche Bank où la société a ses comptes.

Le groupe suisse Petroplus a demandé à être mis en faillite et ses filiales en France et en Allemagne ont été placées sous administration judiciaire, selon un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

À l'arrêt depuis janvier

L'enquête diligentée par le procureur de Nanterre Philippe Courroye fait suite à la décision du tribunal de commerce de Rouen de placer mercredi en redressement judiciaire pour six mois la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne dont la direction avait déposé le bilan mardi. Un administrateur et un mandataire judiciaires ont été désignés par le tribunal pour rechercher toutes les solutions permettant une relance de l'activité avec un éventuel repreneur.

Cette raffinerie, qui emploie 550 personnes, est à l'arrêt depuis début janvier peu après le gel par les banques des lignes de crédit de Petroplus. Le groupe compte quatre autres raffineries, elles aussi concernées par la menace de faillite, à Anvers (Belgique), Cressier (Suisse), Coryton (Grande-Bretagne) et Ingolstadt (Allemagne).
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/01/26/97002-20120126FILWWW00408-petroplus-enquete-pour-faillite-frauduleuse.php

Des jockeys dans un trafic de cocaïne

La police a procédé il y a une semaine à une série d'interpellations en flagrant délit de trafic de drogue à Lamorlaye (Oise), pour lequel trois personnes, dont un jockey, doivent être jugés mi-février à Senlis, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.

Les trois suspects ont demandé un report de leur comparution immédiate et seront jugés le 17 février devant le tribunal de grande instance de Senlis, a précisé cette source. "Deux d'entre eux, dont le jockey, ont été maintenus en détention", a-t-elle ajouté.

Un important dispositif policier avait été déployé le 19 janvier pour l'interpellation des suspects, et de plusieurs autres protagonistes, sur le parking du McDonald's à Lamorlaye. De la
cocaïne et du cannabis ont été saisis. "C'est un trafic qui durait depuis un certain temps, avec des quantités importantes" même si les saisies ne sont pas spectaculaires, a indiqué la source, relevant "la présence de jockeys" et évoquant un trafic "dans ce milieu".

Deux des suspects sont originaires de l'Oise, la domiciliation du troisième n'a pu être déterminée. En raison de leur implication à un moindre degré, les autres personnes interpellées ont été relâchées et font l'objet d'autres types de procédure, notamment la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, dite "plaider-coupable".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/26/97001-20120126FILWWW00666-des-jockeys-dans-un-trafic-de-cocaine.php

jeudi 26 janvier 2012

Affaire Kulik: l'agresseur confondu

Les analyses ADN de la dépouille de l'agresseur présumé d'Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et tuée en 2002 dans la Somme, ont permis de définitivement le confondre, a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet d'Amiens. "La comparaison entre les prélèvements ADN effectués sur le corps (du suspect, mort d'un accident de voiture) exhumé mardi et la trace ADN retrouvée sur le lieu du crime montre qu'ils sont identiques", a indiqué à l'AFP le procureur à Amiens, Bernard Farret. L'exhumation du suspect, enterré dans le cimetière de la petite commune de Montescourt-Lizerolles (Aisne), devait permettre de vérifier si son ADN correspondait bien à celui qui a été retrouvé dans un préservatif près du corps de la jeune femme.

Elodie Kulik, 24 ans, avait été violée puis étouffée en janvier 2002. Son corps avait été retrouvé en partie calciné dans un champ de la commune de Tertry (Somme). Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers, qui avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard. Un préservatif et un mégot avaient été retrouvés près du corps de la victime, permettant le relevé de deux empreintes ADN. Mais malgré plusieurs milliers d'expertises ADN, les enquêteurs n'avaient à l'époque pas réussi à identifier un suspect.

Mais récemment, le suspect, mort quelques mois après cette agression dans un accident de voiture, a été identifié grâce à une méthode utilisée pour la première fois en France, par recoupement d'ADN. Les enquêteurs ont par ce biais pu faire un rapprochement entre son ADN et celui d'un autre homme, le père du suspect, qui se trouvait alors en prison pour une affaire d'agression sexuelle.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/26/97001-20120126FILWWW00650-affaire-kulik-l-agresseur-confondu.php

Affaire Kulik: la recherche de l'ultime preuve

L'opération de gendarmerie s'est déroulée mardi matin. Le corps du suspect numéro1 dans le meurtre d'Élodie Kulik a été transféré à Saint-Quentin, puis a été réinhumé.

Ce mardi matin, le jour ne s'est pas encore levé sur Montescourt-Lizerolles, cette commune de l'Aisne située à une dizaine de kilomètres de Saint-Quentin. Le cimetière, à l'entrée de la commune, est cerné par un dispositif de gendarmerie. Une cinquantaine de militaires du groupement de l'Aisne en interdit l'accès. Une bâche verte a été tendue sur les portes de l'entrée principale et une barrière métallique ferme la petite rue qui donne sur l'entrée secondaire.

Le fourgon blanc des techniciens de l'identification criminelle de l'Aisne est déjà dans le cimetière à quelques pas de la tombe de Grégory Wiart, juste à côté de la grande croix blanche qui se trouve au milieu du cimetière. Mis à part la dizaine de journalistes présents sur les lieux, à l'extérieur du cimetière, l'événement n'attire pas les habitants de la commune. Tout juste quelques mères de familles, qui conduisent leurs enfants à l'école, ralentissent-elles au passage.

Aux environs de 8heures, Jordan Duquenne, le juge d'instruction amiénois, chargé du dossier du viol et du meurtre d'Élodie Kulik, arrive sur les lieux, en compagnie de sa greffière et entre dans le cimetière. Il est suivi quelque temps plus tard par Bernard Farret, procureur de la République d'Amiens, puis par un médecin légiste de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Le fourgon mortuaire d'une entreprise de pompes funèbres entre dans le cimetière. Les opérations d'exhumation débutent véritablement. Quelques coups de maillet frappant sur une pierre résonnent dans le cimetière et le corbillard, escorté par des motards, file vers Saint-Quentin.

Dans un petit bar du centre-bourg, les consommateurs commentent l'actualité du jour. Assis seul à une table, un habitant de la commune se souvient de «Greg» comme on l'appelait ici. «Quand j'ai su que ça pouvait être lui le violeur, ça m'a fait un coup. je l'avais connu gamin. Je n'ai jamais eu de problème avec lui. Son lieu c'était "Le coq vainqueur", un autre bistrot de la commune. Il était toujours assis à côté du bar et ne parlait pas trop. Quand il n'avait pas bu, il ne causait pas, mais il buvait souvent. Il était amoureux de sa compagne à l'époque, ça se voyait, mais on disait aussi qu'il était capable d'être violent avec elle. Quand il est mort et que j'ai su qu'il n'avait pas bu, je me suis dit "C'est pas possible. Il s'est suicidé"»

En fin de matinée, le corbillard, toujours escorté par un dispositif de gendarmerie, retourne au cimetière de Montescourt-Lizerolles. Le corps de Grégory Wiart est à nouveau déposé dans sa tombe où il se trouvait depuis neuf ans. Les prélèvements d'ADN ont été effectués à l'institut médico-légal de Saint-Quentin. Dans quelque temps, on pourra, peut-être, définitivement affirmer que ce jeune homme est bien celui dont le sperme a été découvert sur la scène de crime.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Affaire-Kulik-la-recherche-de-l-ultime-preuve

Le fondateur de PIP Jean-Claude Mas interpellé dans le Var

Jean-Claude Mas a été interpellé au petit matin, jeudi, à Six-Fours dans le Var, au domicile de sa compagne. Une interpellation du fondateur de la société de prothèses mammaires PIP (Poly Implant Prothèse), qui s'est déroulée dans le calme, ont pu constater les journalistes de TF1 présents sur place. Dans le même temps, toujours selon TF1, les gendarmes ont procédé à l'interpellation de Claude Couty, le numéro deux de PIP, également domicilié dans le Var. Les deux hommes ont été placés en garde à vue et des perquisitions étaient toujours en cours à leurs domiciles en milieu de matinée.
Ces interpellations se sont produites dans le cadre de l'information judiciaire pour "homicide et blessures involontaires" ouverte en décembre par le parquet de Marseille. Les investigations sont menées par les gendarmes de la section de recherches de Marseille et l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et la santé publique (Oclaesp). Les deux hommes interpellés devraient être présentés dans la journée à la juge d'instruction Annaïck Le Goff, du pôle santé, en vue de leur probable mise en examen. Selon une source judiciaire, l'instruction de ce volet de l'affaire pourrait prendre plusieurs années, avec batailles d'experts autour de chaque cas individuel.

"On n'attend pas grand chose de son audition"

Le fondateur de PIP, entreprise dont le siège était à La-Seyne-sur-Mer et qui est en faillite depuis 2010, a admis avoir produit un gel de silicone non homologué mais réfuté tout danger. "Je savais que ce gel n'était pas homologué, mais je l'ai sciemment fait car le gel PIP était moins cher et de bien meilleure qualité", a expliqué Jean-Claude Mas en octobre aux gendarmes, selon un procès-verbal d'audition dont TF1 vous révélait le contenu en début d'année. Cette audition s'était déroulée dans le cadre d'une seconde procédure judiciaire, en l'occurence une enquête préliminaire pour "tromperie aggravée", ouverte à son encontre. Close depuis octobre 2011, cette seconde procédure devrait donner lieu à un procès en correctionnelle dans les mois qui viennent.

Me Philippe Courtois, avocat de l'association des Porteuses de Prothèses PIP (PPP), s'est félicité de l'interpellation de M. Mas. "C'est la mise en marche normale qui aurait pu être faite depuis le début de l'année. Rien ne l'empêchait aujourd'hui de quitter le territoire, il ne se sentait pas inquiété par la justice", a-t-il souligné. "Maintenant, on n'attend pas grand chose de son audition dans la mesure où il s'est déjà exprimé avec des propos outrageants vis-à-vis de l'ensemble des victimes", a-t-il ajouté.

De 400.000 à 500.000 femmes seraient porteuses d'implants PIP dans le monde, ce qui a donné un caractère international à ce scandale sanitaire. En France, 20 cas de cancers, dont 16 du sein, ont été enregistrés chez des porteuses d'implants PIP sans qu'un lien de causalité ne soit établi. Les autorités ont recommandé aux 30.000 femmes concernées de se faire retirer ces implants.

Beauzac : accidenté alors qu’il se rendait en état d’ébriété à son travail

Un automobiliste de 31 ans, dont l’identité n’a pas été précisée, a été légèrement blessé dans une sortie de route qui s’est produite, hier aux alentours de 7 heures, sur la route départementale n° 42 à la sortie de Beauzac, à hauteur du lieu-dit « Pirolles ».

Alors qu’il venait de passer la fromagerie, le conducteur a perdu le contrôle de sa Volkswagen « Golf » qui a traversé la chaussée pour venir percuter un talus sur sa gauche. Le conducteur a dû être pris en charge par les sapeurs-pompiers de Bas-en-Basset et transporté sur les urgences de l’hôpital de Firminy.
Mais les gendarmes de la communauté de brigades d’Yssingeaux/Retournac, appelés sur place pour constater les faits, ont eu le temps de la soumettre à un dépistage d’alcoolémie qui s’est révélé positif. L’homme, qui se rendait à sur son lieu de travail dans la Loire, fera l’objet d’une procédure pour défaut de maîtrise et conduite sous l’emprise d’un état alcoolique. Son taux d’alcool dans le sang n’était pas encore connu hier.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/01/25/beauzac-accidente-alors-qu-il-se-rendait-en-etat-d-ebriete-a-son-travail

mercredi 25 janvier 2012

Affaire Vairelles: 2 vigiles mis en examen

Deux des quatre vigiles qui accusent l'ex-footballeur Tony Vairelles et trois de ses frères d'être les auteurs d'une fusillade dans laquelle ils ont été blessés, ont été mis en examen pour violences en réunion et violences avec armes, a-t-on appris aujourd'hui. Entendus hier après-midi par la juge d'instruction en charge du dossier, Dominique Diebold, au palais de justice de Nancy, ils sont ressortis libres dans la nuit.

Les deux vigiles sont mis en examen pour violences en réunion à l'encontre de Jimmy et Giovan Vairelles, et pour violences en réunion avec armes contre les quatre frères Vairelles. Tony, Giovan, Jimmy et Fabrice Vairelles sont suspectés d'avoir blessé par armes à feu trois vigiles d'une discothèque d'Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) dans la nuit du 22 au 23 octobre 2011. Mis en examen et incarcérés trois jours plus tard, ils nient les faits.

Selon l'accusation, Jimmy et Giovan (20 et 30 ans) ont été expulsés de la discothèque après une altercation puis sont revenus armés avec Tony (38 ans) et Fabrice (40 ans) et auraient alors ouvert le feu sur les portiers. Les quatre frères soutiennent que les deux jeunes frères Vairelles ont été passés à tabac par les vigiles, hypothèse corroborée par le témoignage d'une cliente de la discothèque. Les vigiles sont désormais soupçonnés d'avoir utilisé des bombes lacrymogènes de grand format ainsi qu'une matraque en acier à l'extérieur de l'établissement, contre les frères Vairelles.

Deux autres vigiles de la discothèque doivent être entendus et pourraient également être mis en examen. "Ces vigiles ne sont pas les personnes irréprochables qu'on nous présentait au début. Je me demande pourquoi ils n'ont pas été mis en examen il y a trois mois", s'est étonnée l'un des avocats des frères Vairelles, Me Liliane Glock.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/25/97001-20120125FILWWW00631-affaire-vairelles-2-vigiles-mis-en-examen.php

Braquage mortel du bijoutier de Cannes: 9 personnes arrêtées

L'enquête sur le meurtre de Thierry Unik, le bijoutier de Cannes la Bocca, abattu le samedi 26 novembre dernier d'une balle dans la tête lors du braquage de son commerce a apparemment franchi un cap qui pourrait s'avérer décisif dans les prochains jours.
Neuf personnes, dont au moins trois sont soupçonnées d'avoir fait partie du commando, sont en garde a vue. Lors d'une opération conduite a l'aube ce mercredi matin, la brigade de répression du banditisme (BRB) de la PJ de Nice, assistée de l'antigang ( brigade de recherches et d'intervention BRI) , et des autres unités ont interpellé a Cannes et Vallauris ces six hommes et ces trois femmes.
Selon nos informations, les enquêteurs étaient sur la trace des suspects depuis plusieurs semaines. Ils disposeraient notamment d'éléments et d'indices solides recueillis lors d'une enquête très pointue mêlant investigations humaines et techniques.
Trois hommes étaient entrés dans la bijouterie
Thierry Unik , 42 ans avait été abattu d'une balle dans la tête par l'un trois malfaiteurs casqués et armés d'un fusil de chasse et de pistolets automatiques. Un quatrième complice était resté à l'extérieur de la bijouterie sur un scooter.
Quatre personnes étaient présentes dans la bijouterie au moment du braquage: le bijoutier, sa belle sœur qui l'aidait, ainsi que deux clients. Des témoins ont également assisté à la scène depuis l'extérieur dans cette rue très commerçante de Cannes-la-Bocca.
Ce drame avait suscité une émotion considérable et une marche avait été organisée en soutien à la famille, rassemblée autour de son frère jumeau, Michel, qui tient désormais seul la bijouterie.
http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/braquage-mortel-du-bijoutier-de-cannes-9-personnes-arretees.766455.html

Mis en examen, le président du RC Lens Gervais Martel est « serein »

C'est une opération de communication du procureur de la République d'Arras ! » Sourire narquois et un rien agacé, Frank Berton, l'avocat du groupe Ramery, s'apprêtait à monter chez le juge d'instruction, dans le hall du tribunal d'Arras. Philippe Beauchamps, président du directoire de Ramery, Jean-François Dutilleul, son homologue de Rabot-Dutilleul, et bien sûr Gervais Martel, l'homme qui donne sa dimension populaire à cette histoire, sortaient d'une trentaine d'heures de garde à vue pour être présentés au juge.
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« Cette histoire ne tient pas debout », grinçait l'avocat lillois. Et son confrère Didier Robiquet, qui défend le président du RC Lens, voulait faire passer le même message de sa moue détachée : « Rien n'empêche une société de prêter de l'argent à qui elle veut. Sauf si c'est régulier, auquel cas cela devient un exercice illégal de la profession de banquier. » Bref, pour les deux avocats, on ennuie leurs clients et Jean-François Dutilleul pour rien.

Trois chèques

Ce rien-là vaut 4 millions d'euros, tout de même. Le montant global de deux prêts accordés par les entreprises de BTP Ramery et Rabot-Dutilleul à Gervais Martel en juin 2010. Pour moitié, cette somme devait aider le président du Racing à rester majoritaire au sein de la holding GM Finances (qui détient le club), à l'époque où le Crédit Agricole Nord était entré au capital.
Trois chèques ont donc été versés sur les comptes personnels de Gervais Martel à la Barclay's. Deux fois un million, une fois deux. De quoi réjouir un banquier, normalement. Mais celui-ci a l'esprit grincheux : ne sachant pas tracer la destination de tant d'argent, la banque a saisi le rusé TRACFIN, organisme d'État chargé de... traquer les mouvements de fonds clandestins. « Une société privée qui prête de l'argent à une personne physique, cela peut permettre de se poser des questions », dit Hugues Weremme, le procureur de la République que semble tant apprécier Me Berton.
Et il a l'air sûr de lui, le magistrat : « En l'état, le caractère anormal de ces prêts me paraît suffisamment établi pour que soit saisi un juge d'instruction. » Tout cela est le résultat d'une enquête de plusieurs mois, au cours de laquelle ont été recueillis « des éléments très concrets et à charge », dit Magali Caillat, directrice adjointe de la police judiciaire. Le procureur Weremme suspecte deux choses. D'abord un engagement écrit de Gervais Martel envers Ramery et Rabot-Dutilleul pour les travaux à venir du stade Bollaert. Mais il concède : « À l'époque des faits, en 2010, ce sont des rapports entre sociétés commerciales privées sur lesquels il n'y a pas d'autres remarques à faire.
» Il évoque ensuite la destination de cet argent : « Il s'agissait de conforter la participation de M. Martel au capital de GM Finances, mais 50 % des sommes étaient prêtées à des fins personnelles. » On notera au passage que cela n'a pas empêché le Crédit Agricole de prendre le contrôle de la holding en juin de l'année dernière. Pour les 50 % restant, il s'agissait de rembourser certaines dettes personnelles - de jeu, notamment.

« Transparent »

Voilà pourquoi neuf personnes ont été entendues par la police judiciaire et trois d'entre elles présentées au juge d'instruction arrageois. Pour Ramery et Rabot-Dutilleul, les choses sont claires : « Mon client réalisait une opération commerciale, dit Me Berton. Il a intérêt à aider Gervais Martel à rester majoritaire au sein de son club, puisqu'il leur confie régulièrement ses chantiers. » Ce qui est tout à fait régulier, puisque la ville, propriétaire du stade, en a confié la gestion au club par bail emphytéotique.
Le procureur lui-même le souligne.
Reste l'usage, peut-être. « On nous oppose que ce n'est pas l'objet social d'une entreprise de BTP de prêter de l'argent », avance Me Robiquet. En tout cas, même mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux et corruption privée passive, c'est un Gervais Martel très alerte et parfaitement détendu qui est sorti du palais de justice arrageois : « Nous avons parlé avec des gens extra, qui font leur travail, d'un prêt tout ce qu'il y a de plus transparent, puisqu'il a été rédigé par des juristes, enregistré et déclaré au fisc dans les temps. Je comprends les vérifications, et je conteste toute infraction. » Les dirigeants des deux entreprises, eux, sont sortis beaucoup plus discrètement. Philippe Beauchamps et Jean-François Dutilleul sont mis en examen pour abus de biens sociaux et corruption privée. On peut parier que l'enquête sera longue
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/01/25/article_gervais-martel-ennuye-pourun-transfert-d.shtml

Soupçonné d'abus sur sa nièce et ses petites-nièces

Depuis 48 heures, un quinquagénaire est entendu dans les locaux de la brigade de Beaurepaire dans plusieurs affaires de viols et d’attouchements. Des faits qui auraient été commis sur sa nièce il y a 15 ans et sur trois de ses petites-nièces ces trois dernières années.
Ce sont les confidences d’une fillette à sa mère qui ont amené les enquêteurs jusqu’à ce quinquagénaire. Et de mettre au jour une sordide affaire intrafamiliale.
À la fin de l’automne 2011, la fillette confie que son grand-oncle lui fait subir des caresses douteuses. La mère questionne alors son autre fille qui lui fait les mêmes révélations douloureuses. La mère des enfants, âgées aujourd’hui de 33 ans, ne peut alors plus contenir ce qu’elle a subi dans sa chair alors qu’elle était adolescente.
Se confiant aux enquêteurs, elle décrit deux viols et de multiples agressions commises par son oncle entre 1985 et 1990. Mais la jeune femme s’était tue jusqu’alors, préférant se tourner vers l’avenir et fonder à son tour une famille. Avant les fêtes de fin d’année, un conseil de famille a été provoqué. Le quinquagénaire, marié et père de deux enfants désormais adultes, aurait partiellement reconnu les faits. Les victimes ont alors déposé plainte.

Quatre victimes sur deux générations

Depuis quinze jours, les gendarmes de Beaurepaire ont donc procédé à de multiples investigations, et notamment aux auditions filmées (comme le prévoit la loi en la matière) des deux petites sœurs. Les gendarmes ont également identifié une troisième jeune victime, une cousine des deux sœurs. Les faits auraient été commis entre 2008 et 2011 alors que les trois cousines étaient âgées de 4 à 14 ans.
Hier en fin d’après-midi, Matthieu Bourrette, procureur de la République, s’est désisté au profit du pôle criminel de Grenoble en raison de la nature criminelle des faits.
Selon nos informations, le quinquagénaire en garde à vue, ne présentant aucun antécédent judiciaire, a reconnu les faits d’agressions sexuelles sur ces quatre victimes mais pas les viols sur sa nièce. Des faits qui auraient été commis principalement à son domicile, lorsqu’il était amené à garder les fillettes ou lors de réunions familiales. Dès aujourd’hui, il devrait être déféré en vue d’être mis en examen.
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2012/01/24/en-garde-a-vue-pour-abus-sexuels-sur-sa-niece-et-ses-petites-nieces

De nouvelles auditions mais toujours pas de suspect dans le meurtre de la septuagénaire

Pas d’interpellation. Pas de garde à vue. Mais une enquête qui se poursuit après le meurtre de Marie-Louise Jouve, une septuagénaire retrouvée morte à son domicile de « Saint-Maurice-de-Roche » le soir de la Saint-Sylvestre. Les investigations se déroulent dans la plus grande discrétion. Les hommes de la section de recherches de Clermont-Ferrand et de la brigade de recherches du Puy-en-Velay travaillent conjointement sur le dossier. Mais ne disent mot.
Reste que sur la commune de Roche-en-Régnier, plus de trois semaines après cette sordide affaire, qui a vu une paisible retraitée tuée par deux coups portés à la tête à l’aide d’un objet contondant, la population réclame des résultats. Et les rumeurs enflent. Sans raison. Car le retour des enquêteurs, ces derniers jours, dans ce petit village des sommets de l’Emblavez, n’avait d’autre but que de réaliser de nouvelles auditions, d’approfondir certains témoignages. Et d’éliminer une à une les pistes ou les éventuels indices recueillis sur une scène de crime très polluée par les passages successifs des secours et des membres de la famille avant l’arrivée des gendarmes.
À cette heure, la cellule d’enquête criminelle activée dans les murs du groupement départemental de gendarmerie de la Haute-Loire, au Puy-en-Velay, travaille toujours à plein. Avec la ferme intention que ce crime ne reste pas impuni. Nul ne peut savoir quelle piste, du crime de rôdeur ou de l’environnement proche de la victime, est pour l’heure privilégiée.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2012/01/25/de-nouvelles-auditions-mais-toujours-pas-de-suspect-dans-le-meurtre-de-la-septuagenaire

« Nous voulons savoir où est notre sœur Rebeca »

Elle aurait aujourd'hui 34 ans. « Nous devons accepter l'éventualité que Rebeca vive quelque part. Mais où ? » Cette hypothèse, la famille Losa Ocáriz ne l'avait jamais envisagée avant le 10 janvier dernier. Ce jour-là, réunie autour du caveau familial, elle apprenait que la tombe, supposée contenir le corps de la fillette décédée quelques jours après sa naissance, était vide.
Aucun reste biologique, seul un bout de tissu roulé en boule, au fond de la petite caisse en bois. « Il n'y a pas, et il n'y a jamais eu de cadavre dans ce cercueil. »
On l'appelle le « scandale des bébés volés ». À l'origine, un projet politique. Durant la dictature franquiste et jusqu'aux premières années de la démocratie, des milliers d'enfants de républicains auraient été arrachés à leurs parents (avec la complicité de l'Église), pour être donnés ou vendus à des familles bourgeoises.
Mais cette pratique a perduré sous d'autres formes. À des fins sans doute plus crapuleuses que politiques. Dans l'Espagne moderne, l'ampleur de ce trafic de nouveau-nés irait bien au-delà de tout ce que l'on peut imaginer. « À une échelle industrielle », soupçonnent de nombreuses associations, dont SOS-Bebés robados Euskadi (SOS-Bébés volés Euskadi). « Un enfant pouvait se monnayer autour de 4 millions de pesetas (24 000 €), le prix d'un appartement », tranche Flor Días, la présidente de cette association. « Nous avons recensé des centaines de témoignages et, à chaque fois, c'est le même scénario. Il y avait forcément un véritable réseau organisé derrière tout ça. »
Au Pays basque, peu à peu, la parole se libère. Sur l'ensemble des trois provinces, la justice a enregistré plus de 200 procédures concernant des accouchements survenus entre 1945 et 1993. En septembre dernier, pour la première fois, un juge basque ordonne une exhumation. Dans ce cimetière de Derio (région de Bilbao), on découvre un cercueil vide. La tombe d'un enfant décédé quelques heures après sa naissance, et prétendument enterré là. Cette affaire remonte à 1993, il y a dix-neuf ans à peine.
Dans la région de Saint-Sébastien, la justice enquête sur la mort non avérée de 121 nouveau-nés. Parmi lesquels Rebeca Losa Ocáriz. Pablo, un de ses frères, raconte : « Ma mère a mis Rebeca au monde le 3 juillet 1977, à la clinique privée Martin Santos, une des meilleures de Saint-Sébastien. Le médecin a dit qu'elle était parfaite. » La fillette naît dans une famille aisée de Saint-Sébastien. Le père est un industriel qui a fait fortune. Elle aurait été le huitième enfant de cette fratrie. Mais la suite est à peine croyable. « Quelques heures après l'accouchement, maman a appris que la petite venait d'être transportée d'urgence à la résidence Aránzazu (hôpital public). Une histoire de problème respiratoire qui ne tient pas la route. »
Et si Rebeca était en France ?
Sept jours plus tard, le 10 juillet, les médecins annoncent à un oncle le décès de Rebeca. « Pourtant, entre le 3 et le 10 juillet, mon père s'est rendu chaque jour dans cet hôpital. Chaque jour on lui a présenté une petite fille dans une couveuse. » L'acte de décès révèle que la fillette est morte le 7 juillet 1977.
Face à tant d'incohérences, le couple demande à voir le corps. On lui présente la dépouille d'un nourrisson ensanglanté. « Ma mère a toujours eu l'intime conviction qu'il y avait quelque chose d'anormal. Mais de là à imaginer qu'elle fleurissait depuis trente-quatre ans une tombe vide ! » Pablo s'insurge et, face au risque de prescription des faits, menace : « Nous avons les noms des trois médecins qui ont signé cet acte de décès, dont un pédiatre qui est toujours en activité. Nous attendons de la justice qu'elle fasse son travail jusqu'au bout. Nous voulons savoir où est Rebeca. »
Comme des centaines de familles, ces neuf frères et sœurs veulent percer le mystère de ces disparitions de nouveau-nés. Ici, des histoires d'adoptions suspectes par des femmes françaises, trop âgées pour en avoir, couraient depuis des années. « Ce serait logique, la frontière n'est qu'à une poignée de kilomètres. Rebeca pourrait très bien avoir été élevée en France ou ailleurs. »
http://www.sudouest.fr/2012/01/24/nous-voulons-savoir-ou-est-notre-soeur-rebeca-613534-4585.php

mardi 24 janvier 2012

Gervais Martel, des dirigeants de Ramery et de Rabot-Dutilleul gardés à vue pour un prêt de 4 millions d'euros

Déjà entendu le 17 novembre, le président du RC Lens, Gervais Martel, a été placé en garde à vue par la brigade financière de la PJ de Lille pour un prêt d'environ 4 millions d'euros accordé par deux entreprises de construction, Rabot-Dutilleul et DTP Ramery. Six hauts dirigeants des deux sociétés, dont Jean-François Dutilleul et Michel Ramery, ont également été entendus. ...
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Cette enquête préliminaire cherche à déterminer la légalité du prêt et s'il n'aurait pas été accordé en échange de favoritisme pour la rénovation du stade Bollaert.
En tout, neuf personnes ont été gardées à vue hier dans les discrets bureaux de la brigade financière, une annexe de la PJ, avenue de la République à Marcq-en-Baroeul. Gervais Martel donc son épouse Stéphane Desreumaux, l'ancien directeur général chargé des filiales du RC Lens Jean-François Dutilleul, le président du directoire de Rabot-Dutilleul Jean-François Craye, le président du conseil de surveil-lance Patrick Bailloeul, le secrétaire général de la société Philippe Beauchamps, le président du directoire de Ramery Michel Ramery, le fondateur et président du conseil de surveillance Jean-Pierre Verschelde, secrétaire général du groupe. Du lourd, en somme.
Les deux entreprises ont reconnu l'existence de ce prêt, ou plutôt de ces deux prêts, et distillé dans la soirée des communiqués validant la légalité de l'opération financière. Chez Rabot-Dutilleul, on évoque « un prêt personnel consenti en juin 2010 à des conditions habituelles ». Pour Ramery, ce prêt à Gervais Martel « a été fait dans le respect de l'intérêt social du groupe et mentionné en toute transparence dans (ses) comptes, conformément à la législation ».
Les policier souhaitent visiblement en savoir plus, voire beaucoup plus. Les gardes à vue de Gervais Martel et de certains dirigeants des deux sociétés ont d'ailleurs été prolongées de vingt-quatre heures. Ils ont dormi au commissariat central de Lille (car les locaux de Marcq ne sont pas équipés pour cela).
Les auditions doivent reprendre ce matin à 9 heures.

Perquisitions

À la sortie de sa première audition le 17 novembre, Gervais Martel avait évoqué « une affaire privée qui n'a rien à voir avec le Carlton ni le RC Lens, mais qui concerne (son) patrimoine ». Des perquisitions avaient suivi. Dans l'une des entreprises de construction, un document daté et signé mentionnait ce prêt de 2 millions.
Pour l'heure, le parquet d'Arras n'a pas ouvert d'information judiciaire pour corruption privée et abus de biens sociaux. Rien ne permet donc d'indiquer que le marché de la future rénovation du stade Bollaert pour l'Euro 2016 était le véritable enjeu de ce prêt.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/01/24/article_gervais-martel-des-dirigeants-de-ramery.shtml

La mère en détresse avait disparu

L'inquiétude a duré huit longues heures avant qu'elle ne soit retrouvée saine et sauve, à Saint-Gauzens.
C'est samedi à 16 heures que les gendarmes étaient informés de la disparition inquiétante d'une femme, âgée de 37 ans. Cette habitante de Giroussens a eu la douleur de perdre sa fille dans un accident de voiture. Depuis cet événement tragique, elle est en souffrance. Samedi après-midi, elle avait envoyé un texto à un proche de sa fille. C'est lui, très inquiet du ton de ce message, qui a alerté les secours. Le groupement de gendarmerie a déployé de gros moyens pour essayer de retrouver le plus vite possible la maman en détresse. Huit patrouilles des COB de Lavaur et Rabastens et du PSIG de Gaillac étaient mobilisées. Grâce à la géolocalisation du portable, les recherches se sont d'abord concentrées dans un rayon de 5 km autour de Giroussens. Puis, le dispositif se déplaçait vers Graulhet, avec le concours des gendarmes de la brigade autonome. À 0 h 30 enfin, un coup de téléphone soulageait tout le monde : la « disparue » s'était réfugiée chez un ami, à Saint-Gauzens.
Comment mieux accompagner les familles qui ont perdu un être cher dans un accident de la route ? C'est bien la question, difficile, que pose l'histoire de cette maman inconsolable.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/23/1267481-giroussens-la-mere-en-detresse-avait-disparu.html

lundi 23 janvier 2012

PS de l'Hérault : l'épouse du sénateur Navarro reste seule en garde à vue

L'épouse du sénateur de l'Hérault Robert Navarro était toujours en garde à vue lundi en fin d'après-midi dans le cadre de l' pour abus de confiance visant l'ex-patron de la socialiste du département. Dominique Navarro doit être déférée devant la juge d'instruction en charge du dossier mardi.
Au total, dix personnes ont été entendues par le SRPJ de Montpellier, à la demande de la juge qui instruit une plainte pour abus de confiance déposée par le Parti Socialiste et la tutelle de la Fédération socialiste de l’Hérault. selon le Midi Libre qui a révélé l'Information. cinq ont été placées en garde à vue avant d'être remises en liberté lundi en fin d'après-midi, à l'exception de Mme Navarro.

Guy Caballe, maire socialiste d’Avène (Hérault), ainsi que deux attachés parlementaires ayant travaillé avec l'élu lors de son mandat de député européen de 2004 à 2008, restent placés en garde à vue.
Robert Navarro est accusé d'avoir utilisé des fonds de la fédération héraultaise pour couvrir des dépenses de voyages avec ses proches ou dans le cadre de son mandat de député européen. La plainte initiale avait été déposée en avril 2011 par le PS après la découverte de «nombreuses factures» réglées par la fédération pour des déplacements sans lien avec son fonctionnement.

Le sénateur PS entendu à son tour mardi ou mercredi

Robert Navarro, qui avait été exclu du PS en février 2010 pour son soutien à George Frêche - mort depuis - lors des élections régionales, n'a toujours pas été entendu dans le cadre de cette affaire mais pourrait l'être rapidement, «mardi ou mercredi», selon une proche du dossier. Cependant, rappelle une autre source, pour l'instant, le magistrat instructeur n'a pas demandé la levée de l'immunité parlementaire de Robert Navarro. En conséquence, si le vice-président du conseil régional peut être entendu et mis en examen, il ne peut ni être placé en garde à vue ni placé sous contrôle judiciaire.

Selon Alain Fontanel, secrétaire national du PS et responsable de la tutelle mise en oeuvre depuis septembre 2010, «le PS se refuse à tout commentaire dans l'état actuel du dossier». Alain Fontanel est le mandataire de François Hollande dans l'Hérault pour la campagne présidentielle.

Robert Navarro avait été membre de
l'équipe de campagne de François Hollande durant les primaires socialistes. Il avait dénoncé en septembre un «flingage politique». La direction collégiale de la fédération venait alors d'apporter de nouveaux éléments à l'enquête concernant des factures de restaurant représentant 47% du poste «réception» dans le budget de la fédération, avec par exemple 19 710 euros de pizzas pour l'année 2010. D'autres frais de fournitures, payées par la fédération héraultaise mais livrées au Parlement de Bruxelles, seraient en cause. 
http://www.leparisien.fr/montpellier-34000/ps-de-l-herault-l-epouse-du-senateur-navarro-reste-seule-en-garde-a-vue-23-01-2012-1825520.php

Lyon : un cadavre dans une bouche d'aération menant à une banque

Un cadavre en état de décomposition a été découvert lundi après-midi à Lyon dans une conduite d'aération menant à une banque, a-t-on appris auprès des pompiers et de la police. Une odeur suspecte avait alerté les employés du Crédit Foncier rue Servient (3e arrondissement). Ayant aperçu un corps dans une conduite montante, ils ont appelé la police.

Une hypothèse est que cette personne cherchait à accéder à la banque. La conduite, qui part d'une toiture-terrasse, mesure environ 50 cm de diamètre. En fin d'après-midi lundi, le corps, non identifié, n'avait pas encore été extrait. Il sera autopsié pour déterminer les causes de la mort, a précisé une source policière.

Le président du RC Lens, Gervais Martel, de nouveau placé en garde à vue depuis ce matin à Lille

Pour des raisons qu'on ignore pour l'instant, le président du Racing-club de Lens est placé, ce lundi matin, en garde à vue par la police judiciaire.
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On se souvient que Gervais Martel avait déjà été entendu par des policiers de la brigade financière, dans le cadre d'une enquête menée par la PJ de Lille, en novembre.
La garde à vue s'était alors déroulée à Avion, près de Lens. A l'issue de sa garde à vue, l'intéressé avait alors assuré « avoir été convoqué pour une affaire privée » concernant son patrimoine personnel.
Selon nos sources, il semble que cette enquête ne serait pas si éloignée du club Sang et Or que son président le laissait entendre, puisqu'elle pourrait être liée au financement de travaux de la rénovation du stade Bollaert, à Lens.

http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Artois/2012/01/23/article_le-pr-eacute-sident-du-rc-lens-gervais-m.shtml

Petits casses en famille : les gendarmes mettent le holà

La plaie des cambriolages n'est pas une vue de l'esprit. La préoccupation des gendarmes non plus sur le difficile terrain de la lutte contre ce fléau. L'épilogue d'une histoire de « monte-en-l'air » en apporte aujourd'hui une nouvelle preuve.
L'affaire en question démarre dans la nuit de jeudi à vendredi dernier sur la commune de Septfonds. Le voisin d'une résidence secondaire inoccupée (qui se trouve être le frère du propriétaire de la demeure) constate qu'une effraction a été perpétrée au niveau d'une fenêtre de la maison. Les gendarmes sont prévenus ainsi que le propriétaire des lieux. Ce dernier et son frère sécurisent l'issue fragilisée pendant que les militaires procèdent aux constatations d'usage. De l'outillage électroportatif et des denrées alimentaires ont notamment disparu. Un cambriolage de plus ?
L'affaire ne s'arrête pas là. Au cours de la nuit suivante, des bruits réveillent à nouveau le frère du propriétaire voisin de la demeure. Les gendarmes de la communauté de brigades (Cob) Caussade-Lafrançaise sont aussitôt alertés et font rapidement route sur les lieux. Sur place ils procèdent à une fouille minutieuse de la maison… et débusquent, cachés dans un recoin, deux individus, en réalité un homme de 38 ans et son fils âgé de 11 ans. Le témoin avait évoqué face aux gendarmes la présence d'un trio.

Le troisième homme interpellé par le Psig

Le Psig de Montauban à son tour mis en alerte se rend sur place et patrouille dans Septfonds à la recherche du troisième homme. Bingo ! L'individu est repéré et interpellé dans le village. Le trio reconstitué est embarqué à la brigade de Caussade pour y être placé en garde à vue. À l'exception du mineur qui sera rapidement remis à sa mère.
Durant cette garde à vue qui sera prolongée par le parquet de Montauban dans l'après midi de samedi, les gendarmes en apprennent un peu plus sur le mode opératoire et les objectifs des casseurs bien connus de leurs services. Après avoir forcé l'issue de la maison sécurisée la veille et écarté les barreaux qui barraient le passage, les deux adultes ont confié au gamin de faible corpulence, le soin de s'immiscer dans l'habitation avant que ce dernier n'ouvre de l'intérieur. Visiblement séduits par le potentiel de la maison déjà visitée la veille, les casseurs comptaient pousser leur avantage et faire main basse sur d'autres denrées alimentaires et de bonnes bouteilles de vin. Un entêtement qui leur aura donc été fatal
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/23/1267516-septfonds-petits-casses-en-famille-les-gendarmes-mettent-le-hola.html

Les voleurs de câbles ont été stoppés net

C'est ce qui s'appelle avoir du flair : deux voisins, privés au même moment d'internet samedi soir à Larroque (Tarn), ont eu l'idée d'aller inspecter la ligne téléphonique bordant la route départementale 1, qui relie Castelnau-de-Montmiral à Monclar-de-Quercy (82). Ils y ont fait une drôle de découverte : une échelle, des rouleaux de câbles prêts à être chargés… mais par qui ? ça, ce sont les gendarmes de Gaillac qui l'ont vite appris. Alertés par ces riverains perspicaces, les militaires ont dépêché deux patrouilles de Cordes-sur-Ciel et de Gaillac. A 21 h 30, ce sont les gendarmes cordais qui ont d'abord croisé un fourgon blanc. Le conducteur s'est arrêté… pour mieux redémarrer à la vue des gendarmes. La course-poursuite ne durera qu'un kilomètre, le temps pour le PSIG de Gaillac d'intercepter le véhicule suspect.
A bord, quatre hommes, trois majeurs et un mineur, domiciliés à Montauban. Leur présence dans ce coin tranquille de la Grésigne n'avait rien de fortuit : un vol de 200 mètres de câbles téléphoniques venait d'y être commis. L'un des membres du quatuor, qui avait 1 an de prison à purger pour une autre affaire, a été déféré hier au parquet d'Albi et écroué dans la soirée. Ses comparses, laissés libres à l'issue de leur garde à vue, seront convoqués devant le tribunal correctionnel, le mineur devant le juge des enfants.
Même s'ils contiennent beaucoup moins de cuivre que les lignes électriques, les câbles téléphoniques suscitent malgré tout la convoitise des voleurs de métaux… sans compter que leur démontage est beaucoup moins dangereux.
En novembre dernier, deux villages du canton de Salvagnac avaient été privés de téléphone suite au vol en pleine nuit de 2,3 km de câbles.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/22/1266884-larroque-les-voleurs-de-cables-ont-ete-stoppes-net.html

dimanche 22 janvier 2012

La mystérieuse fin d'Éric Mouton : la famille veut savoir

Il n'a plus donné signe de vie le samedi 26 janvier 2008. Éric Mouton, 20 ans, a passé la soirée à jouer à la console vidéo chez son ami Carlo, de l'autre côté du canal, à 700 mètres du domicile de ses parents à Jussy, un village proche de Montescourt-Lizerolles. Il est reparti vers 2 heures du matin. Plus personne ne le reverra vivant.
Quelques heures plus tard, sa maman Ginette s'apercevra que son fils n'est pas rentré. Elle ne s'est pas inquiétée de suite mais, le dimanche, elle appelle la gendarmerie de Saint-Simon. Les recherches commencent. La famille lance un appel à témoins dans la presse, placarde un peu partout des avis de recherche.


Affaire classée : la famille l'ignorait
Les gendarmes sont intrigués : la famille Mouton a reçu des coups de téléphone - une voix se moquant du nom de famille - à l'heure exacte de la disparition.
Un mois après, jour pour jour, le corps du jeune homme est repéré par un badaud, flottant entre deux eaux, dans le canal. Une information judiciaire pour recherche des causes de la mort est ouverte par le parquet de Saint-Quentin. Une autopsie est ordonnée. Elle révèle plusieurs traces suspectes et montre, notamment, qu'Éric Mouton a été frappé : hématomes dans le bas du dos, éclatement du foie. Un peu d'eau est découverte dans ses poumons mais en très faible quantité.


Les gendarmes auraient entendu de multiples personnes dans le cadre de l'enquête, le patron d'Éric, des amis, des habitants de la cité voisine. « L'enquête a été bâclée. » Christophe Mouton, le frère d'Éric, soutient la thèse d'une rixe. « Les gendarmes disent qu'il est peut-être tombé tout seul. Ce n'est pas possible. Éric n'était pas suicidaire ni dépressif. Et les coups ? » Quant aux appels ? « Les gendarmes ont réussi à savoir. Ils ont dit que c'était des gamins qui voulaient s'amuser mais ils ont refusé de nous dire de qui il s'agissait. »
Lorsque nous lui apprenons que l'affaire a été classée en mai 2009 (« aucune infraction relevée »), ce dont la justice ne l'avait pas informé, Christophe s'effondre : « Nous n'avons plus de nouvelle des gendarmes depuis deux ans. Je suis anéanti. Il y a pourtant pas mal d'éléments qui restent inexpliqués. »
Nous citons les noms de certaines fréquentations de Grégory Wiart qui, selon plusieurs témoins se seraient vantés d'avoir tué son frère. Christophe confirme : « Il les connaissait très bien. Je ne sais pas si on peut dire que c'était ses amis mais il les fréquentait beaucoup. »

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/la-mysterieuse-fin-deric-mouton-la-famille-veut-savoir

Soupçonné de vol à cause d'un vieux portefeuille

Qui n'a jamais sonné, et aussitôt rougi comme une tomate, alors qu'il faisait sonner, sans raison, le portique antivol d'un magasin. Henri, un habitant de Toulouse, aura même eu le droit de finir dans le bureau des vigiles. Samedi dernier, il est un peu plus de 19 heures lorsqu'Henri, attendant son épouse et sa séance de cinéma, décide d'aller acheter des chaussettes aux Galeries Lafayette. Au sortir de son emplette, le portique se met à sonner. « Après m'avoir fait repasser plusieurs fois, le vigile et moi avons localisé le corps du délit, un portefeuille dont j'avais fait l'acquisition, il y a plus d'un an, dans le même magasin. Visiblement usagé, mon portefeuille contenait tous mes papiers : livret de famille, carte d'identité, carte bleue, etc. La vendeuse avait dû oublier de désactiver l'antivol au moment de l'achat. J'ai même eu le temps de demander au gardien s'il arrivait souvent qu'un cleptomane remplisse ainsi un portefeuille volé. Cela n'a pas empêché le vigile, assisté d'un homme en civil, de m'emmener à l'écart. Le portefeuille a été examiné en dehors de ma présence. Ils ont fini par me libérer après 20 minutes, par une porte dérobée, sans m'expliquer pourquoi ils me relâchaient, ni s'excuser. Je suis alcoologue et sais garder mon calme. Imaginez si cela avait été quelqu'un de sanguin », raconte Henri.
Pour Marc Reynaud, directeur des Galeries Lafayette, « les interpellations sont faites dans le strict respect de la législation. Nous n'avons jamais eu aucun souci lors de celles-ci. Dans ce cas, il s'agissait d'une interpellation pour vol ». Aucune plainte n'a été déposée.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/21/1266180-soupconne-de-vol-a-cause-d-un-vieux-portefeuille.html

samedi 21 janvier 2012

Arbonne-la-Forêt : les gendarmes enquêtent sur le cadavre calciné

Le mystère demeure intact autour du cadavre calciné retrouvé sur une aire de stationnement en bordure de l’autoroute A6 à Arbonne-la-Forêt (Seine-et-Marne). Toute la journée, des patrouilles de gendarmes, à pied et à cheval ont ratissé la forêt. Leur de voisinage ne leur a pas permis d’avancer: on ne connaît toujours pas l’identité de cette femme de type africain retrouvée vendredi matin, recroquevillée sur ce parking, à quelques huit cents mètres du péage de l’autoroute du soleil.

C’est un promeneur qui, sur la route de Courances, aurait fait la macabre découverte. Seul un bout du pied gauche de la victime serait préservé. Pour l’heure l’autopsie de la malheureuse n’a toujours pas été effectuée. Elle pourrait avoir lieu demain dimanche ou lundi. Dans le village, la nouvelle de cette terrible découverte s’est répandue comme une traînée de poudre. «Il est vraisemblable que la victime ne soit pas domiciliée chez nous. Il n'y a pas eu d’affiche pour signaler une quelconque disparition», souligne une retraitée. «Il n’empêche que notre petite commune qui est toute proche de Barbizon attire de nombreux touristes.»

«Ce n’est hélas pas le premier
que l’on trouve en forêt»

Le commerçant du petit magasin Croq Forêt, unique commerce de la commune, où tout le monde vient se ravitailler, reste lui aussi dubitatif: «Ce n’est hélas pas le premier cadavre que l’on trouve en forêt. Tous mes clients s’interrogent sur ce qui a pu se passer et moi le premier. S’agit-il d’un règlement de compte ?» Un retraité rétorque: «Dans tous les cas, la malheureuse femme devait gêner le ou les auteurs de ce
. En la brûlant, ils ont voulu faire disparaître les traces ADN. Saura t-on un jour qui elle est et qui sont ceux qui lui ont fait subir un tel sort ?»

Les spéculations vont bon train, et certains s'inquiètent pour leur sécurité. «Ce n’est guère rassurant. La route de Courances est très empruntée. C’est un lieu de promenade pour les familles. Savoir qu’une femme y a trouvé la mort dans ces conditions, m’angoisse», confie une jeune maman. A l’auberge «le Petit Corne Biche», on reste aussi perplexe: «J’ai vu les gendarmes. Mais ils ne sont pas encore venus chez nous. On n’a aucune idée de savoir qui est la victime ni de savoir ce qui s’est passé. Il n’empêche que cela fait froid dans le dos.»
http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/arbonne-la-foret-les-gendarmes-enquetent-sur-le-cadavre-calcine-21-01-2012-1822872.php

Après l’autopsie, le mystère demeure

L’autopsie du corps de Carine Mathieu, portée disparue mardi et retrouvée morte mercredi à Westhalten, a été réalisée hier matin.
Dans l’après-midi, Philippe Vannier, procureur adjoint de Colmar, a dévoilé les résultats lors d’une conférence de presse. « L’autopsie n’a pas permis de déterminer les causes du décès », a indiqué le magistrat. Avant de préciser que d’autres analyses, notamment toxicologiques, vont être effectuées à l’institut médico-légal de Strasbourg. Les résultats devraient être connus au courant de la semaine prochaine.

« Quelqu’un de discret »

« Nous n’envisageons pas une hypothèse plus qu’une autre », a souligné le colonel Jean-Luc Laumont, commandant de la section de recherches de Strasbourg. Un poste de commandement enquête a été installé à la brigade de gendarmerie de Rouffach. D’après le colonel Laumont, plusieurs équipes de gendarmes travaillent en différents endroits de la région sur cette affaire : à Westhalten pour le voisinage et sur le lieu de découverte du corps, à Colmar pour l’environnement professionnel (Carine Mathieu était infirmière à l’hôpital Pasteur) et à Strasbourg pour les constatations médico-légales.
Les premiers éléments de l’enquête permettent de dire que l’infirmière était « quelqu’un de discret », qui ne faisait pas particulièrement parler d’elle dans le village.
http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2012/01/21/apres-l-autopsie-le-mystere-demeure

Enquête sur le décès d'un basketteur

Le parquet de Vannes a ouvert une enquête après la mort d'un basketteur amateur de 25 ans, victime d'un arrêt cardiaque en plein match et qui n'a pu être réanimé malgré l'emploi d'un défibrillateur qui s'est avéré inopérant, indique aujourd'hui une source judiciaire.

L'ancien basketteur professionnel américain Jim Chambers, père du joueur décédé James Chambers, et sa mère ont porté plainte contre X hier pour homicide involontaire, a indiqué le procureur de la République de Vannes, Thierry Phelippeau.

James Chambers est décédé lundi après s'être effondré samedi lors d'un match de pré-nationale disputé à Vannes avec son club, le Saint-Brieuc Basket. Un pompier volontaire avait tenté sans succès de le ranimer avec le défibrillateur de la salle, dont la batterie s'est avérée défectueuse. Une autopsie devait être pratiquée vendredi et l'appareil a été saisi, a précisé le parquet.

"En ouvrant une enquête, nous allons chercher à savoir si ce drame aurait pu être évité", a précisé Me Phelippeau, en soulignant être "encore loin du renvoi devant une juridiction". "James Chambers aurait-il pu être sauvé si le défibrillateur avait été en état de fonctionner ? Y a-t-il eu des négligences à un moment ou un autre de la part d'une personne ou même d'une organisation ?", s'est interrogé le magistrat.

L'enquête devra notamment établir si la responsabilité du fabriquant et/ou du club hôte peuvent être engagées, sachant que la présence d'un défibrillateur n'est pas obligatoire pour ce type de manifestation.

James Chambers avait été formé à Saint-Brieuc et à Trégueux (Côtes d'Armor), où ses obsèques devaient initialement être célébrées vendredi. Il avait également effectué quelques piges dans le championnat universitaire américain. Le joueur était le fils de Jim Chambers, figure emblématique du Club Olympique Briochin dans les années 80 et ancien joueur de Tours, Monaco et Nancy avec qui il accéda à la Pro A en 1994.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/20/97001-20120120FILWWW00519-enquete-sur-le-deces-d-un-basketteur.php

vendredi 20 janvier 2012

Gentilly : meurtre d'une femme de 42 ans

Une femme de 42 ans a été retrouvée baignant dans son sang ce vendredi matin à Gentilly (Val-de-Marne). Elle est morte peu de temps après. La piste du ne fait aucun doute. En partant travailler vers 7 heures, une voisine a découvert le corps de la victime. Elle a prévenu immédiatement les policiers qui se sont rendus dans cet immeuble situé entre Gentilly et Le Kremlin-Bicêtre.
Le service départemental de la police judiciaire est chargé de l’enquête. Les sont d’ores et déjà à la recherche du compagnon de la victime.

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/gentilly-meurtre-d-une-femme-de-42-ans-20-01-2012-1820922.php

Créteil : psychose après la plainte pour enlèvement d’une préado

L’inquiétude grandit dans les quartiers des Coteaux-du-Sud et Sarrazins à Créteil. Hier, de nombreux parents d’élèves attendaient leur progéniture à la sortie du collège Simone-de-Beauvoir. Un mot de l’établissement dans les carnets appelait les familles à la vigilance, à la suite de l’éventuel enlèvement et agression d’une collégienne de 11 ans mardi par un homme de couleur. « D’habitude, je ne suis jamais là à 16 heures, raconte cette mère de famille, qui préfère garder l’anonymat. Mais avec tout ce qui se passe, ma fille ne sort plus toute seule. Nous ne sommes pas tranquilles. »

Cette psychose prend des proportions telles que SMS et réseaux sociaux tournent à plein régime dans Créteil avec des messages d’alerte en tous sens. Les filles préfèrent désormais se déplacer en groupe ou avec un adulte. L’une d’elles se baladait même hier avec un bâton « pour se défendre ». Avisés, les policiers patrouillaient hier aux abords du collège.

Car à la plainte de la collégienne déposée mardi soir, s’ajoute en parallèle la présence d’un rôdeur exhibitionniste, signalée après les vacances de Noël, à la suite des témoignages d’élèves du lycée Gutenberg, établissement qui est situé à quelques encablures de Simone-de-Beauvoir. Cet individu aurait déjà été aperçu en décembre. L’établissement, là encore, a donné aux élèves des consignes de prudence et les surveillants redoublent de vigilance aux heures d’entrée et de sortie du lycée.

Mercredi matin, la police s’est rendue à Gutenberg pour entendre une élève de seconde à ce sujet. Cet homme blanc interpelle la plupart du temps les jeunes filles au niveau du mail de Saussure, emprunté à la fois par les lycéennes et les collégiennes pour se rendre aux différents arrêts de bus. « Il nous a accostées en prétextant qu’il avait une envie pressante et qu’il cherchait des toilettes, raconte cette jeune brunette. On lui a répondu qu’on ne savait pas. Il s’est alors éloigné pour se soulager. Puis, il est revenu vers nous, nous a touché l’épaule et nous a demandé de l’essuyer parce qu’il était handicapé de la main droite. » Et ces jeunes filles, qui sont toujours en groupe, assurent l’avoir vu à plusieurs reprises.

Il semble aussi avoir tourné dans un autre secteur, aux abords du collège Laplace, au Mont-Mesly. « On a vraiment peur, souffle cette élève de seconde. Surtout qu’à le voir, on ne dirait pas qu’il est dangereux. » L’individu est décrit comme un trentenaire, plutôt bel homme, présentant bien avec un attaché-case. Il porte un tatouage dans le haut du cou. Une description différente de l’agresseur éventuel de la collégienne. Résultat, ces deux affaires s’entrechoquent. D’autres mélangent aussi ces histoires avec celle du violeur parisien. Ce qui perturbe encore plus les adultes. « On en devient paranos et on se méfie de tout le monde », confie cette mère d’élève.
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/creteil-psychose-apres-la-plainte-pour-enlevement-d-une-preado-20-01-2012-1820375.php