dimanche 31 juillet 2011

Vigneux : le meurtrier présumé retrouvé mort dans sa cellule

Sa mort est inexpliquée. Dimanche, à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), à 10 heures, un détenu a été retrouvé mort dans sa cellule, couvert de sang. Ecroué depuis 48 heures, ce quinquagénaire, d’origine albanaise, était poursuivi pour meurtre. Il avait été interpellé la semaine dernière, déféré vendredi au tribunal d’Evry et placé sous mandat de dépôt dans la soirée.
L’affaire remonte au 6 juin dernier. Ce jour là, une femme probablement d'origine ukrainienne, quinquagénaire, avait été retrouvée, gisant, étranglée, sous un arbre, dans une friche industrielle à Vigneux-sur-Seine, entre la voie ferrée et la Seine. L’enquête avait été confiée à la Police judiciaire de Versailles. De l'ADN avait été retrouvé sous les ongles de la victime.
Dimanche soir, les conditions de la mort du détenu restaient encore floues. «On ne l’explique pas, confirme une source proche du dossier. Mais on peut difficilement pencher vers une hypothèse criminelle. Le détenu était seul en cellule». Aucune trace suspecte étayant un suicide n’était non plus constatée. La piste de la mort naturelle provoquée par une hémorragie était envisagée même si des zones d’ombre demeurent. «L’homme était malade du cœur», précise une source proche de l’enquête. Une autopsie sera pratiquée en début de semaine.

En Argentine, l'enquête sur le double meurtre avance rapidement

En contrebas du sentier montagneux, les corps des deux femmes gisent, bouche contre le sol. Les vêtements ont été arrachés, déchirés, signe que les victimes ont essayé de lutter contre leur(s) assassin(s). Un pantalon marron, des bottes et un tee-shirt bleu lacérés... Difficile d'imaginer une scène de crime plus abominable. Les deux jeunes touristes françaises, âgées respectivement de 24 et 29 ans, ont été sauvagement assassinées. D'une balle dans le dos pour l'une. D'une balle logée dans la tête pour l'autre, qui a été violée.

D'après l'autopsie, la mort remonte à mardi dernier, le 26 juillet. Mais les corps des deux Françaises n'ont été retrouvés que trois jours plus tard, vendredi, par deux touristes argentins qui ont alerté la police. Le lieu du crime est un chemin privé de randonnée appelé "Quebrada San Lorenzo". Situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Salta, au nord-ouest de l'Argentine, il grimpe le long d'une belle faille rocheuse typique de la région jusqu'au Mirador, qui permet d'admirer la vue.

Enquête "rapide"

Stupéfait de ce "crime aberrant", Juan Manuel Urtubey, le gouverneur de la province de Salta, promet à la France une enquête "rapide". "Nous ne sommes pas habitués à ce genre de faits. Nous vivons du tourisme et devons rétablir nos standards de sécurité", estime-t-il. Grâce à son climat chaud et sec malgré l'hiver austral, la province de Salta accueille des milliers de touristes en juillet et en août, notamment les Français, qui raffolent de ses paysages montagneux, colorés et désertiques.

La difficulté de l'enquête réside dans l'interprétation des dates. Les deux Françaises ont voyagé en bus à Salta le 11 juillet. Elles ont visité la quebrada San Lorenzo le 15 juillet, selon un registre du concessionnaire du chemin de randonnée. Puis elles ont été vues, une dernière fois, le 16 juillet, dans une auberge de jeunesse de la région, après avoir fait une balade à cheval. Elles devaient théoriquement regagner la capitale, Buenos Aires, le 19 juillet.

Que s'est-il passé durant treize jours, entre le 16 juillet et le vendredi 29 juillet, date de la découverte des corps ? Sont-elles revenues seules sur le chemin de randonnée ? Ou ont-elles été enlevées puis séquestrées plusieurs jours avant d'être assassinées ? Martin Perez, le juge en charge de l'enquête, manie plusieurs hypothèses, explique-t-il au Point.fr. Mais selon lui, "il s'agit sans l'ombre d'un doute d'un crime sexuel. Et j'ai du mal à penser que la personne responsable se soit déplacée jusqu'au lieu du crime. Il est plus probable que l'agresseur soit quelqu'un du coin qui ait croisé les deux filles sur place."

Éléments cruciaux

La police a récupéré les sacs à dos des deux Françaises à l'auberge de jeunesse. Leurs passeports manquaient et un chargeur de téléphone portable a été récupéré, ce qui laisse à penser que le ou les meurtriers auraient volé le téléphone. Deux autres éléments cruciaux peuvent permettre de faire avancer l'enquête. L'arme du crime, de calibre 22, tout d'abord. Elle est souvent utilisée par les paysans, chasseurs et gardes-forestiers du coin. "Une des pistes consiste à interroger les éleveurs de la région, qui utilisent des carabines de calibre 22", explique Marcelo Baez, porte-parole du pouvoir judiciaire de Salta. D'autre part, les meurtriers ont laissé plusieurs empreintes génétiques sur les corps des victimes. La plus importante est une poignée de cheveux, que tenait l'une des Françaises dans son poing serré. La justice argentine espère qu'elle pourra permettre d'identifier les assassins.

L'ambassadeur de France en Argentine, Jean-Pierre Asvazadourian, est arrivé ce dimanche sur place. Les familles des deux victimes françaises ont été invitées à voyager depuis la France jusqu'à Salta. L'une d'elles est originaire de Nice et habitait Paris, selon son profil sur un réseau social en ligne. Ce double meurtre de touristes étrangers est inédit dans la région. Le seul précédent comparable est la disparition, début juillet, d'une jeune styliste argentine, Maria Cash.
http://www.lepoint.fr/monde/en-argentine-l-enquete-sur-le-double-meurtre-avance-rapidement-31-07-2011-1358287_24.php

Les 5 randonneurs bretons retrouvés sains et saufs

Cinq randonneurs, dont un enfant de 11 ans, recherchés depuis samedi soir dans le massif de Gourzy (Pyrénées-Atlantiques), ont été retrouvés sains et saufs dimanche après-midi, a-t-on appris auprès des gendarmes.

Ils devaient passer la nuit de samedi à dimanche dans un gîté situé aux Eaux Chaudes, à Laruns, mais, «ayant pris du retard dans leur périple, ont décidé de le raccourcir et ont passé la nuit dans leurs tentes», dans une zone où les portables ne captaient pas, a-t-on expliqué auprès du centre opérationnel de la gendarmerie (COG) de Pau.
L’alerte avait été donnée samedi soir vers 22h par la gérante du gîte des Eaux-Chaudes, après que les cinq randonneurs, originaires de Bretagne, ayant réservé le gîte, ne se sont pas présentés, selon le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques). Ils devaient ensuite se rendre à la station de Gourette, située à 1 400 m d’altitude, en passant par le pic du Gourzy, « un parcours qui ne présente pas de difficultés particulières ».
Dimanche en début d'après-midi, ils ont croisé d'autres randonneurs qui leur ont expliqué qu'un groupe de cinq personnes était recherché et ont signalé vers 14h40 par téléphone qu'ils étaient sains et saufs, selon les gendarmes.
Deux hélicoptères étaient à leur recherche
Hier soir, les pompiers avaient immédiatement lancé des recherches nocturnes suspendues par la nuit mais qui avaient repris ce matin à 08h, mobilisant deux hélicoptères - un de la sécurité civile et un de la gendarmerie de Tarbes - ainsi qu’une quinzaine de gendarmes.
Les gendarmes avaient pu localiser les téléphones portables des randonneurs à Gourette mais les appels étaient restés sans réponse.
Les recherches pour localiser les véhicules des randonneurs étaient également restées vaines, selon la même source.

Découverte d'un corps dans la Garonne

Le corps d'un homme, pour l'instant non identifié, a été découvert hier soir dans la Garonne près de Bordeaux, a-t-on appris dimanche auprès des pompiers et des gendarmes. Les pompiers ont récupéré peu avant 21H00 le "corps flottant" d'un homme, a priori âgé d'une vingtaine d'années, au niveau de Cambes, à une vingtaine de km au sud de Bordeaux, ont-ils indiqué.

Le corps n'était pas identifié mais, selon Sud Ouest, il pourrait s'agir d'un jeune étudiant de 20 ans tombé accidentellement dans la Garonne dans la nuit de mardi à mercredi après une soirée passée sur les quais de Bordeaux avec des amis.
L'enquête a été confiée à la gendarmerie de Créon (Gironde).


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/31/97001-20110731FILWWW00075-decouverte-d-un-corps-dans-la-garonne.php

Cinq randonneurs, dont un enfant, sont recherchés dans les Pyrénées

la gérante du gîte qu'ils avaient réservé a donné l'alerte samedi soir...
Ils ont disparu samedi soir. Cinq randonneurs, dont un enfant de 11 ans, sont recherchés dans le massif de Gourzy, dans les Pyrénées-Atlantiques. Les disparus seraient originaires de Bretagne, selon Sud-Ouest. L'alerte a été donnée samedi, vers 22 h 45, par la gérante du gîte dans lequel les randonneurs étaient attendus.
Les recherches ont débuté dès samedi soir, selon le quotidien. Le pompiers ont inspecté les lieux, équipés de lunettes à vision nocturne et aidés par un hélicoptère de la sécurité civile. Interrompues vers 5h, les opérations ont été reprises en main par le peloton de gendarmerie de haute-montagne d'Oloron, qui recherchent notamment les véhicule des disparus.

http://www.20minutes.fr/article/764530/cinq-randonneurs-dont-enfant-recherches-pyrenees

La victime blessée par balle ne veut plus collaborer

L'homme blessé par balle dans son appartement de la rue des Cheminées, au centre de Toulouse, mercredi, récupère de ses blessures à l'hôpital. Une balle de gros calibre lui a traversé la cuisse ce qui a nécessité une opération pour nettoyer et suturer la plaie. Cet homme a été entendu par les enquêteurs du SRPJ de Toulouse qui sont convaincus que la victime connaissait son agresseur, voire les raisons de sa visite peu courtoise. Outre le coup de feu dans la cuisse, la victime a également reçu de nombreux coups sur la tête et a été retrouvée avec les mains attachées dans le dos par une paire de menottes… Quand cet homme a été découvert blessé mercredi, il semblait prêt à collaborer avec les enquêteurs. Mais une fois soigné et sur son lit d'hôpital, sa mémoire a montré des signes de faiblesses. « Sans doute l'effet de l'anesthésie », ironise un policier. Les investigations vont donc se poursuivre sans ses précisions mais pas sans élément. L'appartement de la victime, où ont eu lieu les violences, a notamment été passé au peigne fin par les policiers de l'identité judiciaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/31/1138236-la-victime-blessee-par-balle-ne-veut-plus-collaborer.html

Argentine : deux touristes françaises assassinées

Leurs corps ont été retrouvés près d'un chemin de randonnée. Deux touristes françaises de 30 ans ont été assassinées dans une zone touristique de la province de Salta, dans le nord de l'Argentine. Les deux victimes ont été découvertes vendredi soir par des randonneurs sur le mont San Lorenzo, à 12 km à l'ouest de la capitale provinciale, Salta, et à 1.600 km au nord de Buenos Aires.

"Ce sont deux filles françaises, l'une présente un impact de balle dans le dos et l'autre présente un impact de balle dans la tête et des traces de violences sexuelles", a déclaré le juge Martin Perez, chargé de l'affaire, sur la chaîne de télévision TN. Les vêtements de la femme ayant reçu une balle dans la tête "ont été déchirés", a-t-il précisé. Selon le juge, "il y a suffisamment" de matériel génétique pour que l'on puisse retrouver le ou les auteurs de l'agression. En particulier, "l'une des victimes tenait des cheveux" dans son poing serré, mais "jusqu'à maintenant, nous n'avons pas lancé de mandat d'arrêt", a-t-il ajouté.
"Un acte aberrant"
"Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur ces crimes et que les responsables soient identifiés et jugés", a déclaré le ministère français des Affaires étrangères. Le gouverneur de la province de Salta, a annoncé samedi soir que tous les moyens allaient être mis en oeuvre pour retrouver les auteurs du crime. La province de "Salta a besoin d'éclaircir d'urgence cet acte aberrant", a-t-il déclaré. Selon lui, la province "n'est pas accoutumée à ce type de fait", et pour que ce niveau de sécurité perdure, il a réclamé "d'urgents éclaircissements" sur l'affaire.

De sources policières, les deux touristes sont arrivées à Salta le 11 juillet et devaient en repartir le 19. Le dernier enregistrement des deux jeunes touristes dans un hôtel remonte au 16 juillet, et l'on suppose donc que les corps avaient passé plusieurs jours à l'endroit où on les a trouvés, selon les mêmes sources.
"Exécutées avec acharnement"
"C'est un lieu de promenade avec des sentiers très étroits, situé à près d'une heure à pied de la ville de San Lorenzo. Dans la zone où s'est produit le crime n'habitent que des chasseurs", a déclaré le juge sur TN, une chaîne d'information en continu. Selon lui, les chasseurs utilisent des fusils de gros calibre, or les impacts de balles présentés sur les corps sont ceux d'une arme de petit calibre, probablement de 22 mm.

Selon le porte-parole des services judiciaires à Salta, les deux victimes ont été "exécutées avec acharnement". La zone où avaient été retrouvés les corps est un passage habituellement exploité par "une entreprise habilitée par le ministère de Tourisme et la municipalité de San Lorenzo". Les sentiers escarpés du mont San Lorenzo sont très prisés par les touristes et randonneurs de passage à Salta, car offrant une vue imprenable sur la capitale provinciale.

samedi 30 juillet 2011

Boulogne-sur-Mer : le fils de la femme tuée au Chemin-Vert a été interpellé dans la nuit

Un homme a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Nicole Bezotte, retrouvée morte vendredi après-midi dans son appartement à Boulogne-sur-Mer. Il s'agit de l'un des deux fils de la victime.

Ce Boulonnais d'une trentaine d'années était recherché par les enquêteurs depuis la découverte du corps de sa mère, afin de procéder à des vérifications. Dans la soirée, il ne se trouvait pas à son domicile. L'intéressé aurait finalement été retrouvé dans un restaurant du secteur de Saint-Omer, où la police intervenait suite à du tapage.
Placé en garde à vue à Boulogne, le fils de la victime niait, ce samedi en fin de matinée, toute implication dans cette affaire. Une source proche du dossier se montre particulièrement prudente quant à son éventuelle responsabilité dans cet homicide volontaire.
Par ailleurs, l'examen du corps de Nicole Bezotte a révélé qu'elle n'avait pas reçu un seul coup de couteau, mais une dizaine. Cette femme avait été retrouvée morte dans une pièce de son appartement, au quatrième étage d'un immeuble HLM du Chemin-Vert.
http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Region/2011/07/30/article_boulogne-sur-mer-le-fils-de-la-femme-tu.shtml

Cagnes-sur-Mer : le condamné recherché vivait sous un faux nom

Il était recherché depuis 2007, afin de purger sa condamnation à trois ans d'emprisonnement dont 18 mois ferme.
L'un des trois hommes condamnés en 2007 dans l'affaire des vols, en février 2004, de 3 000 passeports à la sous-préfecture de Grasse a été retrouvé.
Alors que ses deux complices ont purgé leur peine, lui avait préféré se mettre en cavale après avoir pris connaissance du jugement de la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
La brigade criminelle de la PJ de Nice a retrouvé Toufik Chaoueche, 31 ans, à Cagnes-sur-Mer.
Il vivait chez une tierce personne sous une fausse identité.
En outre, la PJ a saisi chez lui, une arme de poing, un revolver détenu sans autorisation. Il a été écroué en exécution du mandat d'arrêt et sera jugé ultérieurement pour l'arme et la fausse identité.
Plus de 2 000 passeports vierges ont été retrouvés par la police deux mois après le vol. Les précieux documents avaient été volés lors du braquage du livreur alors que celui-ci arrivait à Grasse.
http://www.nicematin.com/article/aix-en-provence/cagnes-sur-mer-le-condamne-recherche-vivait-sous-un-faux-nom

Disparition : la thèse de l’égarement laisse tout le monde sceptique

Il est encore beaucoup trop tôt pour être affirmatif. Mais le scénario brièvement évoqué aux enquêteurs par Viviane Chateauneuf pour expliquer sa disparition entre dimanche et jeudi, avec son fils Fabien, âgé de sept ans, laisse perplexe. Et cela parce que beaucoup trop de questions sont encore sans réponse.
D’après ses dires, la mère de famille, originaire du Bouchet-Saint-Nicolas, se serait perdue en allant ramasser des framboises dimanche soir. Sa voiture se serait coincée dans le chemin où elle a été retrouvée jeudi à midi. Mais d’autres éléments laissent à penser que la voiture de cette femme de trente-sept ans n’est pas restée coincée dans ce chemin aux allures de bout du monde, juste en-dessous du village d’Ouïdes, pendant quatre jours…
Hier, le procureur du Puy-en-Velay, René Pagis, a simplement indiqué que « les deux victimes, qui sont toujours hospitalisées (NDLR hier après-midi) vont être entendues dans le courant du week-end par les gendarmes de Costaros, et au plus tard en tout début de semaine ». Pour le procureur, il est permis « de s’interroger ». L’hypothèse du « comportement irrationnel de la personne », évoquée et maintenue comme principale piste dès le début des recherches, est donc toujours envisagée.

1. Le téléphone portable déclenche un relais dans la Lozère

Lundi, lorsqu’ils ont entamé leurs recherches, les gendarmes ont constaté que le téléphone portable de la mère de famille était éteint. Le dernier appel émis, dimanche soir pour contacter le père du petit Fabien, a déclenché un relais à « Laval-Atger », un village du Nord-Lozère, laissant à penser que la mère et son fils étaient dans ce secteur.

2. Des témoignages solides en possession des enquêteurs

Autre élément tangible, les témoignages de personnes disant avoir vu la mère et son fils durant leur disparition. À « Jagonzac » et au « Mazel », deux villages voisins situés sur la commune de Saint-Haon. Là un agriculteur en retraite et deux femmes ont apporté des témoignages concordants (que nous avons déjà rapportés dans nos précédentes éditions). Ils disent avoir vu une femme et un enfant correspondant au signalement et fuyant lorsque l’on s’approchait d’eux. Autre témoignage crédible, celui d’une personne qui aurait aperçu la « Clio » bleue dimanche soir près de Meyrueis, au Sud de Florac en Lozère (et non loin de Millau).

3. Retrouvés dans une étonnante bonne santé

Quatre jours et quatre nuits à la belle étoile, en ne s’hydratant que d’eau de pluie et en ne mangeant que des fruits des bois. Le tout avec des températures nocturnes qui ne dépassent pas 10°C et dans un milieu particulièrement inhospitalier… Un vrai parcours du combattant. Or, Viviane Chateauneuf et son fils Fabien ont été retrouvés en état de fatigue et de légère hypothermie, mais en bonne santé pour des personnes qui auraient passé tout ce temps dehors.

4. Un « antécédent » selon le site Internet de RTL

Enfin, selon une information du site Internet de RTL, « la jeune femme avait déjà fui le domicile de la même façon il y a quelques années ».
Ce que n’a pas pu confirmer le procureur du Puy-en-Velay, même si « des recherches sont en cours là-dessus ». Les gendarmes essaient effectivement d’en savoir davantage.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/07/30/disparition-la-these-de-l-egarement-laisse-tout-le-monde-sceptique

les pilotes n’ont pas identifié la situation de décrochage

Les enquêteurs français de la catastrophe du vol Rio-Paris AF447 ont identifié hier une série de défaillances des pilotes de l’Airbus d’Air France accidenté en 2009. Du coup, la compagnie est montée au créneau pour défendre son équipage dans ce dossier aux enjeux énormes.
Dans un nouveau rapport, le Bureau d’enquêtes et d’analyse (BEA) relève que les pilotes n’ont pas apporté les bonnes réponses aux deux principaux incidents des dernières minutes du vol : la perte des indicateurs de vitesse, à laquelle ils n’étaient pas entraînés à faire face, et le décrochage.
Ils n’ont notamment pas "formellement identifié la situation de décrochage", malgré l’alarme qui a retenti de façon continue pendant une minute.
Ils n’ont pas non plus appliqué la procédure requise après le givrage des sondes Pitot qui a conduit à une perte des indications de vitesse, ajoute le BEA, notant toutefois qu’ils n’avaient "pas reçu d’entraînement à haute altitude à la procédure" face à cette situation.
Les enquêteurs soulignent également que les tâches n’étaient pas réparties "de façon explicite" dans le cockpit, après que le commandant de bord se fut retiré pour un moment de repos. Ils notent par ailleurs qu’aucune annonce n’a été faite par l’équipage aux passagers dans les dernières minutes du vol.
"Rien ne permet à ce stade de remettre en cause les compétences techniques de l’équipage", a immédiatement réagi Air France qui met aussi en cause la fiabilité de l’alarme de décrochage de l’Airbus. "Les multiples activations et arrêts intempestifs et trompeurs de l’alarme de décrochage, en contradiction avec l’état de l’avion, ont fortement contribué à la difficulté pour l’équipage d’analyser la situation", estime la compagnie.
C’est le décrochage de l’A330, signifiant que l’avion n’était plus porté par l’air, qui a entraîné sa chute vertigineuse de 11 500 mètres en moins de trois minutes jusqu’à son impact avec l’océan. Il faudra en revanche attendre le rapport final et la décision de la justice pour déterminer les responsabilités, alors qu’Air France et Airbus sont mis en examen pour homicide involontaire.
PROCÉDURE Pas assez formés Le 1er juin 2009, 2 h 00, les sondes Pitot de mesure de vitesse givrent. La vitesse indiquée est incohérente. Le pilotage automatique se désactive. Un jeune copilote prend la commande manuelle. Il n'applique pas la procédure de perte de vitesse “IAS (indication) douteuse”. Les copilotes n'ont pas été entraînés à la procédure “IAS douteuse”-pilotage manuel en haute altitude. L'alarme de décrochage sonne deux fois, s'arrête, repart avec avis vocal STALL (décrochage), s'arrête face à l'angle prononcé de l'avion, se réactive. Crash.
http://www.midilibre.fr/2011/07/29/les-pilotes-n-ont-pas-identifie-la-situation-de-decrochage,363667.php

Menton: la Ferrari recherchée a été retrouvée, son conducteur est toujours en fuite

Il n'aura pas fallu longtemps aux policiers de la sûreté départementale pour retrouver la Ferrari sur laquelle les forces de l'ordre de l'ordre ont ouvert le feu mardi, après un refus d'obtempérer de son conducteur. Quelques minutes avant, il avait foncé sur des policiers de la brigade de nuit à Menton, alors que ceux-ci voulaient le contrôler.

Les enquêteurs de la BRAV (brigade de répression des actions violentes) qui recherchaient une Ferrari noire, ont finalement découvert à Beausoleil, une splendide California bleu nuit, un modèle produit depuis 2009. La voiture, immatriculée en Italie, a été localisée dans le parking d'une résidence privée de Beausoleil, là où habite celui qui la conduisait mardi matin.

Mais ce dernier, qui n'est pas son propriétaire et dont on ignore s'il l'avait empruntée ou louée, est introuvable. Identifié, ce Beausoleillais connu des services de police est « activement recherché ».

Le bolide, ramené au commissariat de Nice, conserve les stigmates des faits et n'a donc pas été réparé. C'est en pratiquant une minutieuse enquête de voisinage à Menton, puis en l'élargissant aux communes environnantes que les policiers ont été conduits jusqu'à cette résidence de Beausoleil.
http://www.nicematin.com/article/faits-divers/menton-la-ferrari-recherchee-a-ete-retrouvee-son-conducteur-est-toujours-en-fui

vendredi 29 juillet 2011

Drame familial

Ils ont préparé les bagages et chargé la voiture dans l'agitation propre au départ en vacances. « Je crois même qu'ils ont dû faire demi-tour parce qu'ils ont oublié une valise », commente l'une de leurs voisines. ...

Peggy Koscinzuck, son compagnon Rudy P., et leurs deux enfants, âgés de 11 et 5 ans, ont quitté mercredi après-midi leur maison de Saint-Hilaire-lez-Cambrai, près de Cambrai, où ils vivaient depuis au moins cinq ans. Direction le Sud, avec une étape au programme : une visite à Couvrot, dans la Marne, où vit la mère de Peggy.

Dispute

Mercredi soir, la petite famille a donc débarqué en Champagne-Ardenne. Exit l'effervescence. Le programme pétillant a viré au bain de sang : à 1 h 30, hier, Peggy est décédée. La faute aux coups de couteau qui lui ont été portés, seize au total, dont trois dans le coeur. Un carnage, une boucherie. À l'origine desquels serait le compagnon, Rudy. C'est en tout cas la piste que privilégie le procureur de Châlons-en-Champagne.
L'enquête a pour l'instant établi qu'une dispute a éclaté vers 1 h 15 entre la victime, 37 ans, et son compagnon, 39 ans. Au cours de cette altercation, Rudy se serait emparé d'un couteau de cuisine doté d'une lame d'une dizaine de centimètres, et en aurait asséné plusieurs coups à sa compagne, seize donc, au total. Au cou, aux bras. Et au coeur. Trois.

Pas sous l'empire d'un état alcoolique

La dispute sanglante a alors fini par réveiller la maisonnée. Dont le plus jeune enfant, qui aurait assisté à une partie du drame, et la mère de la victime, partie se réfugier chez un voisin. C'est alors qu'apparemment conscient de l'horreur de la scène, le concubin a prévenu les gendarmes. Les secours ont débarqué, pompiers, SAMU, mais n'ont rien pu faire pour sauver Peggy Koscinzuck.
Cette mère de famille était réputée dans la commune de Saint-Hilaire-lez-Cambrai pour son dynamisme. Elle gérait, avec son père, une société fabriquant des meubles à Avesnes-les-Aubert, société qui, en juin, a été ravagée par un incendie. Son compagnon, quant à lui, n'est pas particulièrement rattaché à une activité professionnelle. Mais n'avait pas non plus la réputation d'un homme violent. D'ailleurs, dans le village, le couple est encore dépeint comme « un couple normal ».
Alors comment expliquer ce drame ? C'est là tout son paradoxe : il est pour l'instant inexplicable. Le compagnon n'était pas sous l'empire d'un état alcoolique au moment des faits. Jamais les gendarmes de la brigade de Carnières-Avesnes-les-Aubert n'ont été sollicités pour des violences conjugales au sein du couple. Aujourd'hui, peut-être en saura-t-on plus. L'homme doit être déféré devant le juge d'instruction de Reims et devrait être mis en examen.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/07/29/article_les-vacances-virent-au-differend-conjuga.shtml

Coup de feu à Toulouse : tout sauf un accident

L'homme retrouvé en sang mercredi après-midi rue des Cheminées, à Toulouse, est toujours hospitalisé dans un établissement de soins toulousain. Cet homme de 24 ans a été opéré mercredi dans la soirée pour soigner les dégâts causés par une balle, peut-être de calibre 9 mm, qui lui a traversé la cuisse. Les médecins ont également soigné les ecchymoses qu'il portait sur le visage.
Les enquêteurs du groupe criminel de la police judiciaire ont pu l'auditionner seulement hier après-midi.
Les policiers ont d'ores et déjà écarté l'agression gratuite. Le ou les individus qui ont débarqué chez la victime, au dernier étage de la résidence HLM du 1 rue des Cheminées, n'ont pas frappé au hasard. Et les méthodes employées, coups au visage mains attachées dans le dos avec des menottes, balle tirée dans la cuisse, donnent un écho particulier à cette agression. « Ils n'ont pas tiré pour tuer mais pour faire mal, pour impressionner », estime un policier. Que venaient chercher les agresseurs ? Probablement de l'argent même si n'importe quel quidam ne recouvre pas ses dettes l'arme à la main. Un fonctionnement digne des voyous qui explique également pourquoi le parquet a préféré saisir la police judiciaire. La suite va maintenant beaucoup dépendre de l'audition de la victime hier après-midi. Soit elle a parlé et donné le nom de son ou ses agresseurs, soit elle a préféré oublier noms et visages, rester vague et évasive. Ce qui compliquerait le travail de la PJ.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/29/1137210-coup-de-feu-a-toulouse-tout-sauf-un-accident.html

Femme enceinte carbonisée à Rennes: Ce que l'on sait sur l'enquête

Le point sur les dernières révélations dans l’affaire Anne Caudal...
Le corps d’Anne Caudal, enceinte de quatre mois et disparue près de Rennes, a été retrouvé mercredi, carbonisé. Son compagnon et la femme de celui-ci, avec laquelle il entretenait une relation peu claire, ont reconnu être impliqués. 20Minutes fait le point.
La disparitionL’alerte a été donnée le dimanche 10 juillet par Christophe, le compagnon d’Anne Caudal dont elle attend un enfant. Sa voiture est garée devant chez elle, la jeune femme a disparu, laissant sur place toute ses affaires, à l’exception de son sac à main. Son téléphone portable est sur messagerie.
L’angoisse du père et du compagnon
«Elle était tellement heureuse d'avoir son bébé. C'est une femme rayonnante, pétillante de bonheur», raconte son père, qui ne veut pas croire que sa fille s’est enfuie. Christophe fait part, des sanglots dans la voix, de son inquiétude, craignant une «mauvais rencontre». «
Une manipulation pareille, une comédie pareille, c'est impensable», s’étrangle aujourd’hui Gilles Caudal, se souvenant qu’«il partait dans des crises de larmes, il faisait les recherches avec nous».
La découverte du corps
Tout se déclenche après le placement en garde à vue mardi de
Christophe et son ex-femme, dont il n’est pas divorcé et qu’il a quittée peu de temps avant pour Anne, sa maîtresse. Christophe avoue partiellement les faits, et sa femme conduit les enquêteurs sur le chemin où le corps calciné d’Anne Caudal est retrouvé, sur la commune de Nouvoitou. Selon les policiers, Anne Caudal aurait été étranglée le jeudi 7 juillet, après une dispute à son domicile. Le lendemain, Christophe aurait appelé son ex pour déplacer le corps.
Les révélations sur la double vie du compagnon
C’est justement cette proximité avec la femme dont il était censé être séparé qui pourrait être à l’origine de la dispute fatale. Car Christophe menait une double vie et partageait son temps entre ses deux foyers. «Les choses semblaient compliquées au sein du couple. Il avait pris un avocat pour divorcer, mais ils vivaient toujours ensemble», a indiqué le parquet.

http://www.20minutes.fr/article/763690/femme-enceinte-carbonisee-rennes-sait-enquete

Un bébé mordu par un labrador

Un bébé de 20 mois a été gravement mordu à la tête jeudi matin par le chien de sa grand-mère, un croisé Labrador, a-t-on appris auprès des pompiers et gendarmes du Morbihan. "Bien qu'il soit difficile pour le moment de connaître l'étendue des blessures, le pronostic vital de l'enfant n'est pas engagé", a précisé le lieutenant-colonel Roland Le Ny, adjoint au commandant de groupement de gendarmerie du Morbihan.

Le chien a mordu l'enfant au crâne, au domicile de la grand-mère. Le petit garçon s'est mis à courir et le chien s'est également mis à courir derrière lui et l'a mordu. "Agé d'une dizaine d'années, ce chien n'a jamais eu de comportement agressif auparavant ni jamais commis d'attaque", selon le lieutenant-colonel Roland Le Ny.

La gendarmerie a ouvert une enquête. Le chien qui a été placé en observation "ne sera pas obligatoirement piqué, la décision devant être prise par la famille", a ajouté l'officier.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/28/97001-20110728FILWWW00343-un-bebe-mordu-par-un-labrador.php

jeudi 28 juillet 2011

Le compagnon d'Anne Caudal mis en examen pour assassinat et écroué

Le meurtrier présumé d'Anne Caudal et son épouse ont été mis en examen et écroués jeudi, le premier pour «assassinat» et la seconde pour «dissimulation et destructions de preuves». Ils avaient été transférés dans la matinée, à l'issue de leur garde à vue, au palais de justice de Rennes pour être présentés à un juge d'instruction. Le corps d'Anne Caudal, retrouvé mercredi matin, doit être autopsié dans l'après-midi pour tenter de déterminer les causes exactes de sa mort, le 7 juillet dernier
La double vie du meurtrier présumé

Le corps ayant été pour partie calciné, «il n'est pas sûr qu'on puisse déterminer exactement les causes de la mort», met en garde une source proche de l'enquête. Selon les explications données par le meurtrier présumé, Christophe, 42 ans, la mort serait intervenue après une dispute avec Anne Caudal. La double vie qu'il menait, entre sa future victime, qui était enceinte, et son épouse, avec qui il n'avait finalement pas divorcé, peut avoir été «l'élément déclencheur de cette dispute», a relevé la source. La jeune femme, âgée de 28 ans, aurait été étranglée par Christophe.

L'implication de l'épouse

Après le meurtre, son épouse, également âgée de 42 ans, est soupçonnée de l'avoir aidé à transporter le corps d'Anne Caudal. C'est Christophe lui-même qui donnera l'alerte le 10 juillet auprès des gendarmes... A l'information judiciaire ouverte mi-juillet pour «séquestration et arrestation illégale», le parquet de Rennes a ajouté les qualifications d'«assassinat» pour Christophe et de «destruction et dissimulation de preuves» pour elle. Désormais, la question de la préméditation est un des points que «l'instruction devra résoudre».

Le témoignage d'un autre couple de témoins

Pour confondre le couple, un témoignage a été déterminant. Il s'agit de celui d'un autre couple qui a vu «un véhicule autour d'un étang» et relevé l'étrange ballet de ses occupants. Outre les interrogations nées des premiers interrogatoires, des éléments matériels ont été retrouvés dans les véhicules du couple, notamment des traces ADN qui suggèrent qu'ils ont servi à transporter le corps. «L'affaire paraît bien calée», résume un enquêteur

Le père de la victime abasourdi

Le corps a été retrouvé mercredi dans les environs de Rennes (Ille-et-Vilaine), sur les indications du couple, qui est finalement passé aux aveux mardi lors de sa garde à vue. GIlles Caudal, le père d'Anne, s'est dit abasourdi par «une comédie pareille» de la part de Christophe : «C'est impensable il nous a menés en bateau jusqu'au bout». La semaine dernière encore, «il partait dans des crises de larmes et il faisait les recherches avec nous», a-t-il confié. «Jusqu'à hier soir encore, on la recherchait, on était dans l'espoir, tout s'est écroulé ce matin».
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-compagnon-d-anne-caudal-mis-en-examen-pour-assassinat-et-ecroue-28-07-2011-1548094.php

Un couple de sexagénaires séquestré chez lui

Pour ce couple d'une soixantaine d'années vivant à Puyricard, près d'Aix-en-Provence, le cauchemar a commencé vers 00h30, dans la nuit de mercredi à jeudi. L'information a été révélée jeudi par Europe 1. Dans leur sommeil, ce chirurgien et son épouse n'ont pas entendu les malfaiteurs pénétrer dans leur maison, puis forcer le portail puis la porte de derrière, dans cette zone résidentielle plutôt aisée.
Ils ont été réveillés par quatre hommes portant des cagoules et des gants, armés de pistolets automatiques. Les individus ont commencé par fouiller la maison, faisant main basse sur des bijoux et des montres.
Puis deux malfrats maintiennent le mari à l'intérieur de la maison, le frappant à la tête, tandis que deux autres font sortir son épouse. Durant une tournée en 4x4, elle doit retirer plusieurs milliers d'euros aux distributeurs des environs.
A la fin de ce périple, la femme est ramenée au domicile. Le commando repart au complet, avec le 4x4 Toyota de leurs victimes. La police judiciaire de Marseille a été saisie de l'enquête sur cette équipe particulièrement bien organisée

Disparus de Haute-Loire : les recherches relancées par trois témoignages

Les gendarmes de Haute-Loire concentrent ce jeudi leurs recherches pour retrouver un enfant de 8 ans et sa mère de 37 ans, disparus depuis dimanche aux environs de Saint-Haon, près du Puy-en-Velay. Trois témoins ont contacté les forces de l’ordre : ils indiquent avoir vu la femme et son fils dans le hameau de Jagonzac, situé près de ce village.

Arrivée sur place, une équipe cynophile de la gendarmerie est parvenue à trouver un début de piste avant de la perdre. Des habitants participent également aux recherches.

Une maman dépressive
Selon RTL, la mère est en arrêt maladie depuis un mois pour «fatigue» et «dépression», ce qui inquiète les enquêteurs. Domiciliée au Bouchet-Saint-Nicolas, cette secrétaire dans un cabinet vétérinaire serait partie dimanche cueillir des framboises avec son fils. D’après les premiers éléments de l’enquête menée par la gendarmerie, elle aurait quitté son logement sans argent et sans son sac à main. Son téléphone portable est quant à lui éteint, ce qui rend toute géolocalisation impossible. La Clio de couleur bleue qu’ils auraient utilisée n’a pour l’heure pas été retrouvée.

Un appel national à témoins a été lancé. Accident, fugue ou crime, le procureur de la République du Puy-en-Velay, René Pagis, avait indiqué mercredi que toutes les pistes étaient ouvertes.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/disparus-de-haute-loire-les-recherches-relancees-par-trois-temoignages-28-07-2011-1548089.php

Un septuagénaire spolié toute sa vie

Simon Lobry,77 ans, n’a jamais eu accès à ses comptes. Une femme de 74 ans gérait tout à sa place. Des sévices corporels lui auraient été infligés par un jeune de 19 ans.

À Origny-Sainte-Benoîte (Aisne), petit village à 15 kilomètres de Saint-Quentin, peu de monde connaissait Simon Lobry. Le retraité de 77 ans « qui ne sait ni lire, ni écrire », selon son avocat, est un homme discret. Lorsque l’un de ses rares amis signale sa disparition le vendredi 15 juillet, les gendarmes enquêtent brièvement sur les digues de l’Oise, sans retrouver sa trace. Et pour cause, c’est l’hôpital de Saint-Quentin où il a été pris en charge, qui signale aux policiers sa présence au sein de ses services.
Un ongle arraché à la pince


Les médecins découvrent un homme hagard, portant sur lui des traces de sévices anciens et plus récents. Un ongle de sa main gauche aurait été retiré récemment avec une pince mais la victime ne semble pas disposée à en dire davantage. Dès lors, une enquête est ouverte et confiée non aux gendarmes compétents géographiquement mais aux hommes du commissariat central. Interrogé une première fois sur son lit d’hôpital, Simon Lobry a du mal à expliquer les coups, violences et brimades qu’il aurait subis pendant de nombreuses années au sein de la famille Caille, qui l’héberge depuis 45 ans. Le retraité a travaillé pour le compte du patriarche et vivait dans une pièce de l’imposante maison située à la lisière du village, proche de la commune de Neuvillette.

Lundi matin, Denis Caille, 41 ans et son fils de 19 ans ont été interpellés au saut du lit par une dizaine de fonctionnaires. Dans le même temps, la mère de Denis Caille, Jeanine, 74 ans, est elle aussi interpellée à Ribemont, autre village tout proche. Chez elle, les policiers mettent la main sur 4 000 euros en liquide. Étonnant puisque ses relevés n’indiqueraient que très peu de mouvements bancaires. Mais Mme Caille avait procuration sur le compte de Simon Lobry, qui lui, n’aurait jamais vu la couleur de son argent. Il perçoit 740 euros de retraite mensuelle, en plus d’une pension d’invalidité trimestrielle de 1 000 euros.

Le maire d’Origny-Sainte-Benoîte aurait eu vent de quelques agissements, sans qu’il en informe les autorités compétentes. Les protagonistes se trouvaient toujours en garde à vue hier soir. Le père de famille et son fils pourraient être déférés ce matin devant le parquet qui envisagerait de les juger en comparution immédiate cet après-midi ou demain. La grand-mère passerait devant le tribunal ultérieurement pour répondre d’abus de confiance.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Un-septuagenaire-spolie-toute-sa-vie

mercredi 27 juillet 2011

Meuse : tentative d'enlèvement d'une fillette de 10 ans ?

Un homme aurait agrippé par le cou et tenté d'enlever une fillette de 10 ans, en pleine rue, à Mauvages dans la Meuse. L'arrivée de son frère de 12 ans, alerté par les cris, aurait fait fuir l'agresseur.
Les faits auraient eu lieu lundi en fin de journée dans des circonstances que les gendarmes s'efforcent d'éclaircir. Selon les premiers éléments, un groupe d'enfants jouait dans la rue. La fillette de 10 ans, actuellement en vacances dans la résidence secondaire de son grand père, se serait éloigné du groupe, sans doute pour rentrer au domicile. Un homme lui aurait alors emboîté le pas. Alors qu'il marchait derrière elle, il l'aurait agrippé par le cou et tenté, le déroulement est à préciser, d'emmener la fillette vers une voiture ou, tout au moins, à l'écart. C'est son frère de 12 ans qui, alerté par les cris et arrivant sur les lieux, aurait contribué à faire fuir l'agresseur.
Reste à déterminer l'exactitutde des faits. Car une autre hypothèse est examiné par les enquêteurs : celle d'une agression inventée par la fillette pour couvrir son frère impliqué dans une bagarre.
Les élements de base sont en tout cas suffisamment inquiétants et sérieux pour motiver l'ouverture d'une enquête. Et ils suscitent une vive émotion dans le village.
http://www.estrepublicain.fr/fr/a-la-une/info/5475646-Meuse-tentative-d-enlevement-d-une-fillette-de-10-ans

Rennes: un corps carbonisé retrouvé : le compagnon en garde à vue

Le corps d'Anne Caudal aurait été retrouvé dans la nuit d'hier à aujourd'hui, en partie carbonisé, à Nouvoitou, à côté de Rennes selon RTL. Anne Caudal, 28 ans, enceinte de 4 mois était portée disparue depuis le 8 juillet à Bruz, dans l'Ille-et-Vilaine.

Son compagnon fait désormais figure de suspect numéro 1 dans cette affaire. Il est actuellement en garde-à-vue, avec son ex-femme, dans les locaux de la gendarmerie depuis mardi.

Le vendredi 8 juillet, soir de la disparition, Anne Caudal était seule chez elle. Son compagnon, qui passait la soirée avec ses enfants, nés d'une précédente union, lui envoie alors des textos, mais elle n'y répond pas.

Le lendemain, elle devait venir le chercher en voiture. Ne la voyant pas arriver, il tente de la joindre, en vain. Il rentre alors chez eux, dans le quartier du Vert-Buisson à Bruz. Sa voiture, une Clio, est bien là mais la jeune femme n'est pas chez elle. Son portable et son sac à main sont introuvables.

La jeune femme est fleuriste à Ploërmel et vient de s'installer en ménage avec son compagnon. Pour ses proches, la thèse du suicide reste jusqu'alors improbable. «Elle était tellement heureuse d'avoir son bébé. C'est une femme rayonnante, pétillante de bonheur »,
a confié son père, Gilles Caudal au Figaro qui a précisé que sa fille était partie avec son sac à main.

Un groupe de 7 gendarmes dédiés à cette affaire avait été constitué. Des appels à témoins avec la photo de la jeune femme ont également été diffusés sous forme notamment d'affichettes et placés dans les entrées d'immeubles et les commerces du quartier où elle habitait. La tante de le jeune femme, Françoise Caudal, a
aussi posté une vidéo sur internet, en vue de susciter d'éventuels témoignages.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/27/97001-20110727FILWWW00278-rennes-un-corps-carbonise-retrouve.php

Soupçonnée d'avoir brûlé sa cousine

Une femme de 49 ans, hospitalisée pour des brûlures à Charleville-Mézières, a été placée en garde à vue hier soir après la découverte du corps calciné de sa voisine, une cousine, à Maubert-Fontaine, un village des Ardennes, a-t-on appris mardi de source judiciaire. "Cette personne qui souffre de brûlures qui ont retardé son audition, a reconnu une certaine responsabilité dans la mort de sa voisine", a expliqué à l'AFP Laurent de Caigny, procureur adjoint au parquet de Reims.

Selon lui, la garde à vue devrait se poursuivre jusqu'à demain avant la probable ouverture d'une information judiciaire et une mise en examen. "Le contexte est particulier du fait que les deux femmes étaient cousines et se connaissaient de longue date, et nous avons besoin de temps pour tenter de comprendre les circonstances et les causes", a poursuivi le procureur.

Le lundi 18 juillet, le corps calciné d'une femme de 69 ans avait été retrouvé par les pompiers dans sa maison de Maubert-Fontaine, une commune rurale située au nord-ouest de Charleville-Mézières. "Les pompiers avaient dans un premier temps été appelés par la personne placée en garde à vue qui affirmait avoir été blessée par un chien", a précisé M. de Caigny.

Lors de cette intervention, les secours avaient été alertés par de la fumée s'échappant de la maison voisine et avaient découvert le corps calciné d'une femme gisant dans son fauteuil. L'autopsie a révélé que la victime, une retraité de 69 ans, avait été brûlée vive après avoir été aspergée d'un liquide inflammable. Selon le parquet, les soupçons ont commencé à se porter sur sa cousine quand les enquêteurs ont constaté que les blessures dont elle souffrait étaient dues à des brûlures et non à des morsures de chien.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/26/97001-20110726FILWWW00369-soupconnee-d-avoir-brule-sa-cousine.php

mardi 26 juillet 2011

Haute-Loire/disparition: appel à témoins

La gendarmerie de Haute-Loire a lancé un appel à témoins aujourd'hui après la disparition "inquiétante" d'une mère de famille de 37 ans et de son fils de 7 ans, domiciliés à Bouchet-Saint-Nicolas, qui n'ont pas donné de nouvelles depuis dimanche, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

La disparition a été signalée par la famille de la jeune femme, partie au volant de son véhicule, une Renault Clio de couleur bleue, pour ramasser des framboises dans les bois, a indiqué la gendarmerie. Mais selon les premiers éléments de l'enquête, la jeune femme, dont l'identité n'a pas été révélée, a quitté son domicile sans argent et sans son sac à main. Si elle a bien emporté son téléphone mobile, celui-ci est éteint, rendant la géo-localisation impossible.

Les enquêteurs ont commencé leurs recherches hier et les ont poursuivies ce mardi, épaulés par un hélicoptère de la Section aérienne de la gendarmerie basée à Lyon. L'appareil a survolé les gorges de l'Allier et le lac de Naussac jusqu'à Langogne (Lozère), mais les recherches sont restées vaines. La gendarmerie a diffusé mardi une photo de la jeune femme et de son fils auprès des trois quotidiens présents dans le département.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/26/97001-20110726FILWWW00484-haute-loiredisparition-appel-a-temoins.php

Xavier Dupont de Ligonnès : la police perquisitionne dans toute la France

Les policiers qui enquêtent depuis trois mois sur la disparition de Xavier de Ligonnès après la découverte des cadavres de sa femme Agnès et de ses quatre enfants dans leur maison de Nantes ont lancé ce mardi une spectaculaire opération. Qualifiée "d'envergure" par le procureur de Nantes, Xavier Ronsin elle s'est déroulée dans toute la France. A la demande du juge d'instruction, «une centaine de policiers ont procédé simultanément à une quinzaine de perquisitions parmi les proches parents ou les amis» de Xavier Dupont de Ligonnès, qui n'a plus donné signe de vie depuis le 15 avril dernier, a déclaré Xavier Ronsin.
Les policiers ont procédé à 25 auditions libres et «saisi ou copié du matériel informatique ou téléphonique qui sera exploité ultérieurement», selon la même source.
Ces opérations n'ont pas permis, pour le moment, de découvrir un quelconque indice de vie de Xavier Dupont de Ligonnès dont la trace s'est perdue dans le Var à Roquebrune-sur-Argens. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international depuis le 10 mai.
http://www.leparisien.fr/nantes-44000/xavier-dupont-de-ligonnes-la-police-perquisitionne-dans-toute-la-france-26-07-2011-1545967.php

Aix : pourquoi Michel a-t-il été battu à mort ?

Les policiers du commissariat d'Aix avancent très lentement dans l'enquête concernant la mort d'un homme, retrouvé entièrement nu et roué de coups, dans une rue piétonne voisine de l'école Joseph-d'Arbaud, dans le quartier du Jas-de-Bouffan, dans la nuit de samedi à dimanche.
Pour l'heure, "nous en sommes essentiellement au stade des hypothèses", confie-t-on au commissariat. La victime a été identifiée. Il s'agirait, selon nos informations, d'un homme âgé d'une quarantaine d'années, qui vivait dans le quartier. Il se prénommait Michel et était connu pour avoir des difficultés sociales et psychologiques.
Aucune hypothèse écartée
Il reste à découvrir ce qui s'est passé dans cette ruelle, coincée entre de hauts immeubles et un groupe scolaire. La victime a-t-elle fait une mauvaise rencontre ? Combien de personnes ont pris part à son agression ? La victime les connaissait-elle ? Les coups s'expliquent-ils par un différend qui aurait mal tourné ?

Quand les sapeurs-pompiers l'ont découvert, l'homme gisait sur le sol, inconscient, atteint à la tête et au visage, méconnaissable. Son décès, quelques minutes plus tard à l'hôpital Nord de Marseille, serait justement dû à ce traumatisme crânien. "Le fait qu'il ne portait aucun vêtement pose vraiment beaucoup de questions", glisse une source.
Depuis les faits, les enquêteurs se sont rendus sur les lieux à plusieurs reprises pour tenter de collecter des témoignages et de retracer les instants qui ont précédé la fin tragique de la victime
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/aix-pourquoi-michel-a-t-il-ete-battu-a-mort

Télé-réalité : Même Freddy réclame de l'argent pour une interview !

Participer à une émission de télé-réalité est-il un placement financier rentable sur le long terme ? Si votre banquier vous conseillera sûrement de trouver un plan B pour gagnez votre vie, certaines stars de la télé-réalité tirent leur épingle du jeu et peuvent gagner des milliers d'euros en monnayant une interview. Télé-Loisirs a enquêté et révèle dans le magazine de la semaine les plus gros coups de ces vedettes éphèmères.

Et le candidat qui sait le mieux gérer (financièrement) sa carrière est
Giuseppe, le macho de Qui veut épouser mon fils ? sur TF1. Alors que l'émission lui avait rapporté 1.200 euros, il a réussi à vendre une série de sujets pour la modique somme de 35.000 euros ! Mais Giuseppe, également vu dans Carré ViiiP, est lucide : "Médiatiquement, je serais fini dans un an", a-t-il confié au magazine. Mais il pourrait apparaître dans la prochaine saison des Anges de la télé-réalité. Histoire de faire remonter sa cote ?

Plus surprenant,
Freddy, le candidat malheureux de L'Amour est dans le pré de la saison dernière, vend également ses apparitions médiatiques, sur les conseils de Senna et John-David, anciens de Secret Story. Sa seule affaire : 1.500 euros pour une interview à une radio lyonnaise. Cette rentabilité ne concerne en effet qu'une poignée de candidats. D'autres coups financiers de candidats de télé-réalité sont à découvir dans les pages de Télé-Loisirs.

PS : Sympa,
Freddy nous avait reçu gratuitement dans sa ferme le mois dernier.

lundi 25 juillet 2011

Vols: neuf arrestations à Annecy

Neuf ressortissants roumains âgés de 24 à 40 ans, qui vivaient dans un camp de fortune sur un terrain vague près d'Annecy, ont été interpellés puis écroués pour une quarantaine de vols en bande organisée, a annoncé ce lundi la gendarmerie de Haute-Savoie.

Ils sont suspectés d'avoir commis des cambriolages, des vols de métaux, bijoux, cuivre, matériel agricole ou informatique, des pillages au sein d'entreprises, des vols à la roulotte ou dans des voitures en Savoie, Haute-Savoie et dans l'Ain. "Une vraie razzia, toutes les nuits", a décrit le colonel Bertrand François, commandant de groupement de la gendarmerie de Haute-Savoie, au cours d'un point presse. Deux de leurs comparses sont encore activement recherchés.

Une enquête menée sous commission rogatoire, nécessitant une "opération de surveillance très importante" durant cinq semaines, a permis leur arrestation mercredi dernier par 80 gendarmes. Placés en garde à vue puis présentés à un juge d'instruction d'Annecy vendredi, les neuf suspects ont été écroués dans la foulée.

Les enquêteurs ont pu établir qu'une quarantaine de vols avaient été commis depuis la mi-juin mais "ce n'est que la partie émergée de l'iceberg", a expliqué le colonel Bertrand François, estimant que seule "une partie du butin" avait été retrouvée. Selon lui, cette affaire illustre "le phénomène de cambriolages multiples qui touchent la région" et les difficultés rencontrées par les gendarmes pour y faire face, compte-tenu des "moyens énormes" que cela demande.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/25/97001-20110725FILWWW00455-vols-neuf-arrestations-a-annecy.php

Affaire DSK-Banon : au tour de PPDA d'être entendu

Le journaliste Patrick Poivre d'Arvor était entendu, lundi 25 juillet, par les policiers en charge de l'enquête préliminaire ouverte après la plainte pour tentative de viol déposée par la romancière Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
PPDA a été désigné par Tristane Banon comme un de ses confidents.
Les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) entendent toutes les personnes que Tristane Banon et sa mère, Anne Mansouret, leur ont désignées comme ayant été informées de l'agression alléguée, qui remonte à 2003.
A l'issue de cette enquête préliminaire, le parquet de Paris peut classer la plainte sans suite ou confier une information judiciaire à des juges d'instruction. Les enquêteurs ont déjà entendu des membres de l'entourage de la plaignante et de DSK, ainsi que plusieurs socialistes, dont le candidat à la primaire, François Hollande.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/l-affaire-dsk/20110725.OBS7593/affaire-dsk-banon-au-tour-de-ppda-d-etre-entendu.html

Un homme retrouvé nu et battu à mort à Aix

Le flou planait encore, hier soir, autour de la découverte du corps inanimé d'un homme entièrement dénudé, laissé pour mort dans une ruelle piétonne du Jas-de-Bouffan, dans la nuit de samedi à dimanche. "Il paraît qu'il a été battu à mort. On ne sait rien", glissait un jeune du quartier, avant de passer son chemin et de disparaître. Sur le macadam, quelques traces de sang, au pied de plusieurs immeubles, devant le portail de l'école maternelle Joseph-d'Arbaud. "Ça s'est passé ici", précise-t-on. Quelques mètres carrés coincés entre le groupe scolaire et le centre commercial du Val Cros, au coeur du Jas.
Souffrant d'un grave traumatisme crânien à l'arrivée des sapeurs-pompiers, l'inconnu roué de coups a été transporté dans un état très critique à Marseille, à l'hôpital Nord. Où il est décédé peu après son arrivée, malgré les soins prodigués par les urgentistes. Ses blessures étaient trop graves. Pour le reste, l'énigme demeure.
Selon nos informations, l'homme n'a pas encore été identifié par la police. On ignore si c'est un homme originaire du quartier, voire même s'il s'agit d'un habitant d'Aix. Il serait âgé d'une quarantaine d'années. L'état de son corps, dans l'immédiat, rendait son identification très délicate. "Son visage portait traces de nombreux coups", glisse-t-on. Un élément qui vient épaissir encore le mystère. Pourquoi s'est-on acharné sur son visage? A-t-il été frappé par un ou plusieurs agresseurs ?
Une mauvaise rencontre ?
Son calvaire a-t-il duré longtemps? Et surtout, quel serait le mobile? Une mauvaise rencontre ? Un différend ou une vengeance ? Rien ne laisse penser à un règlement de comptes ou à une affaire sur fond de trafic de stupéfiants. Et surtout, pourquoi la victime ne portait-elle aucun vêtement? Était-elle nue à l'arrivée de son (ou ses) agresseur(s) ? Ou bien l'a-t-on dépouillée de ses habits ? Autant de questions encore sans le moindre embryon de réponse hier. Les policiers du commissariat d'Aix-en-Provence ont été chargés par le parquet de mener les investigations. Hier, sur les lieux, aucun voisin ne tenait vraiment à s'étendre sur le sujet.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/un-homme-retrouve-nu-et-battu-a-mort-a-aix

L'autopsie du corps d'Amy Winehouse prévue ce lundi

Une autopsie du corps d'Amy Winehouse va être pratiquée ce lundi pour déterminer les causes du décès de la chanteuse britannique retrouvée morte samedi, a annoncé la police.
"L'examen médico-légal aura lieu dans la journée", a simplement indiqué Scotland Yard dans un communiqué.
Après une carrière météorique, minée par les problèmes de drogue et d'alcool, la chanteuse a été retrouvée morte samedi après-midi à l'âge de 27 ans dans son appartement de Camden Square, dans le nord de Londres.
Selon un porte-parole de sa famille, c'est un des hommes chargés de sa sécurité qui a découvert le corps et appelé une ambulance, mais la jeune femme n'a pu être sauvée.
La police n'a pu que constater le décès, qui reste pour l'instant "inexpliqué", dans l'attente des résultats de l'examen médico-légal.
En raison de cette autopsie et de l'enquête en cours, aucune date n'a encore été fixée pour les funérailles de la chanteuse.
Lundi dans la matinée, son père et sa mère se sont rendus à son domicile pour constater les innombrables témoignages d'affection -bouquets, photos, messages et bougies, mais aussi parfois bouteilles d'alcool ou cigarettes- laissés sur le trottoir, en hommage à la chanteuse.
Serrant les mains des fans encore sur place, son père s'est déclaré "dévasté".
"Je ne peux vous dire ce que cela représente pour nous de vous voir ainsi, rassemblés dans la rue", a-t-il expliqué.
Son épouse a éclaté en sanglots en regardant les messages laissés à sa fille.
Amy Winehouse était très proche de son père, qui a joué un grand rôle dans son éveil musical en lui chantant des chansons de Sinatra quand elle était enfant. Ancien chauffeur de taxi devenu chanteur de jazz, il est rentré précipitamment de New York où il devait donner un concert, à l'annonce du décès de la chanteuse.
Les ventes de disques d'Amy Winehouse au Royaume-Uni se sont envolées depuis l'annonce de sa mort. Elles ont été multipliées par 37 ce week-end, selon les chiffres fournis par la profession.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/l-autopsie-du-corps-d-amy-winehouse-prevue-ce-lundi-25-07-2011-1544761.php

Dominique Ferrari assassiné sur la terrasse de son restaurant

Jusqu'à hier matin, 9 h 15, le coin sentait encore très bon l'été. Sous le soleil, la plage de Vignale, à Ghisonaccia, commence à se remplir. Une belle journée estivale commence, mais des coups de feu claquent brutalement derrière celles et ceux qui sont déjà installés sur leurs serviettes de bain. Un drame vient de se jouer à quelques mètres, sur la terrasse du restaurant Les Deux Mâts, entre la plage et la pinède.

Tout s'est déroulé extrêmement vite. Des silhouettes ont été distinguées, de manière très furtive. Dominique Ferrari, le maître des lieux, vient de tomber, victime des tueurs qui se sont évanouis dans la nature. Deux hommes portant des vêtements sombres et des casques ont été aperçus. Arrivés à moto, ils ne sont pas éternisés après avoir fait feu. Alertés, les pompiers de Ghisonaccia n'ont pas traîné non plus sur la route de la mer. Malheureusement, ils ne peuvent que constater le décès du restaurateur visiblement atteint par plusieurs projectiles.

Une arme de poing de type 11,43

Dès l'entame de leur enquête, sur la scène de crime, les services de gendarmerie ont l'occasion de confirmer. Dominique Ferrari a été touché au thorax, à la tête et à la nuque. Sept à huit douilles ont été retrouvées. Elles correspondraient à l'utilisation d'une arme de poing de type 11,43.

10 h 45, la plage est de plus en plus fréquentée, les gendarmes élargissent le périmètre de sécurité au-delà de la terrasse du restaurant afin de prévenir l'arrivée massive de curieux. Les hommes de l'identification criminelle commencent leur travail habituel sur une enquête confiée à la section de recherche de la gendarmerie. L'épouse de la victime arrive très vite, sa fille la rejoint. La famille est effondrée, les témoignages de réconfort arrivent depuis Ghisonaccia, les élus municipaux en tête, malgré l'absence du maire, Francis Giudici, en déplacement sur le Continent. Les mines sont éplorées, incrédules. Une journée dominicale de l'été vient à peine de commencer, et tout a déjà basculé dans l'horreur.

Peu avant midi, un hélicoptère de la gendarmerie survole la zone, il conduit sur les lieux Jean-François Lelièvre, coordonnateur des services de sécurité intérieure. Ce dernier demeure une demi-heure sur la scène de crime, il s'en ira sans communiquer. Pas plus que le vice-procureur Benoît Couzinet, arrivé de Bastia en voiture en tout début d'après-midi. Le colonel Lionel Lavergne, commandant du groupement de gendarmerie de Haute-Corse, a également fait une brève apparition. 14 h 45, un véhicule des pompes funèbres emporte le corps. Une longue matinée vient de passer, les nombreux représentants de la population locale, encore présents, n'en reviennent toujours pas.

Un établissement incendié le 11 mai dernier

Juste après le drame, l'établissement voisin a fermé ses portes, par respect, mais aussi pour éviter l'effervescence qu'une abondante clientèle aurait pu provoquer. Son propriétaire avait été lui-même victime d'une tentative d'assassinat l'année passée. Dominique Ferrari, lui, n'avait pas encore commencé sa saison. Son établissement avait été détruit par un incendie le 11 mai dernier. En pleine reconstruction, il espérait ouvrir au début du mois d'août. Voilà pourquoi il passait son temps à observer l'évolution d'un chantier qui ne faisait pas relâche le dimanche. C'est là, à deux pas d'un ouvrier en plein travail, que les tueurs l'ont surpris. Prenant des risques sur un site touristique et en plein jour, ces derniers ont visiblement choisi le début de matinée, à une heure où la fréquentation ne fait que commencer. Ils étaient manifestement bien informés, en même temps, sur les habitudes de leur cible.
Le climat délétère sur la Plaine orientale observait une accalmie. Les coups de feu qui ont déchiré l'air marin, hier, font ressurgir les heures les plus sombres.

http://www.corsematin.com/article/corse/dominique-ferrari-assassine-sur-la-terrasse-de-son-restaurant

Nafissatou Diallo sort de son silence, et accuse

Elle ne s’était exprimée que devant la justice américaine. Décrédibilisée dans l’opinion publique, la femme d’hôtel à l’origine de l’affaire DSK, Nafissatou Diallo, a décidé de s’exprimer publiquement pour faire connaître sa vérité. Celle d’une tentative de viol, un soir de mai, dans une suite new yorkaise.
Dans deux entretiens accordés à Newsweek, et à la chaîne de télévision ABC News, celle qui accuse l’ancien directeur du FMI raconte ce qu’elle a vécu dans la chambre 2806 du Sofitel. "Bonjour, c'est pour le ménage", dit-elle avoir déclaré en entrant dans la chambre, ce samedi 14 mai. Un homme nu serait alors apparu. "Oh mon Dieu, je suis vraiment désolée", aurait-elle réagi. "Vous n'avez pas à être désolée", lui aurait alors répondu Dominique Strauss-Kahn. Avant de lui toucher les seins.
La Guinéenne de 32 ans assure alors avoir repoussé DSK, répétant à de nombreuses reprises qu’elle ne voulait pas perdre son emploi. "Vous n'allez pas perdre votre travail", aurait rétorqué celui qui était alors favori dans la course à la présidentielle en France, avant de la tirer vers le lit. Là, toujours selon Nafissatou Diallo, il aurait essayé "de mettre son pénis dans [sa] bouche". Elle résiste. "Je l'ai poussé. Je me suis levée. Je voulais lui faire peur", raconte-t-elle. L’ancien ministre socialiste n’aurait pas été effrayé pour autant, et aurait de nouveau tenté de lui imposer une fellation : "Il bougeait et faisait du bruit, comme 'uhh, uhh, uhh’ (…) il disait 'suce ma… Je ne veux pas le dire". Comme l'avait déjà fait Kenneth Thompson avant elle, Nafissatou Diallo détaille également les coups au vagin qu'elle aurait reçus lors de cette agression présumée.
Alors que le non lieu est désormais présenté comme l’issue la plus probable dans cette affaire au regard des incohérences dans le témoignage de la plaignante, cette sortie médiatique sonne-t-elle comme une contre-attaque de la dernière chance ? Nafissatou Diallo dit simplement vouloir "qu'il sache qu'il y a des endroits où on ne peut pas utiliser son pouvoir, où on ne peut pas utiliser son argent". "Je veux qu'il aille en prison", tranche-t-elle. Et pour tenter de faire oublier ce coup de fil à son mari détenu - "Ne t'inquiète pas, ce type a beaucoup d'argent. Je sais ce que je fais", lui a-t-elle dit - Nafissatou Diallo ajoute : Nous sommes pauvres mais nous sommes des gens biens. Je ne pense pas à l'argent".

Privas : L’enquête sur le faux rapt pas terminée

Les témoignages de la mère et de la fille n’ont pas totalement convaincu les enquêteurs. Après le faux rapt d’une jeune fille à Privas, en Ardèche, l’enquête n’est pas terminée pour autant. Certes la jeune fille a été retrouvée saine et sauve à Toulouse mais le scénario du faux enlèvement par le futur marié présenté comme étant une pratique traditionnelle tchétchène suscite encore des interrogations. La justice cherche maintenant à savoir si il ne s’agit pas d’un mariage forcé et si la jeune fille n’est pas mineure. Les quatre hommes suspectés de l’avoir enlevés ont d'ailleurs été interpellés pour être entendus car plusieurs zone d’ombres sont en effet encore à éclaircir. Cette tradition du folklore caucasien encore pratiquée en Tchétchénie n’est pas complètement acceptée par les dignitaires du pays.

Des versions contradictoires

Le faux rapt avait eu lieu dimanche dernier entre 15 heures et 16 heures, 11 rue des Olivier-de-Serres à Privas, près d'une zone sensible de la ville. Selon les témoignages des riverains, la jeune fille « aux cheveux foncés » aurait été contrainte, par quatre individus, à monter dans un véhicule de type BMW. Les habitants avaient décrit « l'intégralité d'une scène très rapide » et avaient précisé que la jeune femme se « débattait ». Mais à en croire la version donnée par sa famille, l'adolescente aurait été consentante. C’est sa mère qui s’est présentée d’elle même au commissariat pour lever le voile sur cette affaire. Voilà qui n'est pas totalement fait.

dimanche 24 juillet 2011

Banon-DSK : l'enquête se poursuit

Les jours se suivent et se ressemblent dans le volet français de l'affaire DSK. Après Tristane Banon, sa mère, Anne Mansouret, la fille de l'ancien patron du FMI, Camille, et François Hollande, candidat à la primaire socialiste, c'était au tour hier de la députée PS Aurélie Filippetti et du directeur de campagne de l'élu de Corrèze, Stéphane Le Foll, d'être entendus par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). "J'ai fait mon devoir de citoyenne et de femme politique. J'ai expliqué ce dont je me souviens sur des faits datant de 2003, c'est-à-dire il y a huit ans", a déclaré l'élue socialiste, à l'issue de son audition. "Je pense que François Hollande et moi-même avions eu à l'époque une attitude juste, digne. A savoir conseiller à cette personne qui se dit victime d'une agression sexuelle de porter plainte", a-t-elle ajouté, avant de regretter "des fuites organisées, instrumentalisées (...). Je le déplore parce que je trouve que cela porte atteinte au bon déroulement de l'enquête".
Le défilé dans les locaux de la police, qui tente de vérifier la crédibilité de la plainte conte DSK pour tentative de viol, déposée début juillet par Tristane Banon, est loin d'être terminé. Sont annoncés Laurent Fabius, la secrétaire nationale du PS, Laurence Rossignol, mais aussi les journalistes Patrick Poivre d'Arvor ou Philippe Vandel qui auraient aussi recueilli les confidences de la jeune romancière
http://www.lindependant.fr/2011/07/23/banon-dsk-l-enquete-se-poursuit,44425.php

Retrouvé mort en mer après être parti en jet ski sans savoir nager

Un homme de 32 ans a été retrouvé mort ce matin à 11 h 15 au large de Valras-Plage, à plus de 11 km de la côte. La victime était portée disparue après une sortie en mer, hier en fin d’après-midi. Le trentenaire était parti avec deux amis en jet ski du port de Vendres, près de Béziers, vers 18 h 30, avant d’être victime d’une panne de moteur.
A 800 mètres au large, les trois hommes avaient quitté leur embarcation pour rejoindre la côte à la nage. Problème : le trentenaire ne savait pas nager. Il avait donc décidé de s’accrocher à une bouée et d’attendre les secours. Ses deux amis ont mis trois heures pour toucher terre, en état d’hypothermie.

Malgré les énormes moyens humains et matériels (vedettes, hélicoptères etc.) engagés dès 22 h 30, la victime n’a pas été retrouvée dans la nuit. Les recherches ont repris ce matin, jusqu’à la macabre découverte
http://www.midilibre.fr/2011/07/24/dma-un-jeune-de-20-ans-disparu-en-mer,360830.php

Affaire DSK: le procureur américain souhaiterait entendre Banon

Le procureur qui poursuit Dominique Strauss-Kahn aux Etats-Unis pour crimes sexuels va probablement demander aux autorités françaises l'autorisation d'interroger Tristane Banon qui a porté plainte dans une autre affaire en France, selon le New York Times.
"Les procureurs de Manhattan vont probablement demander aux autorités françaises de pouvoir interroger Mme Banon", écrit le quotidien daté de samedi, en citant une source proche de l'enquête, dans le cadre d'un portrait consacré à Tristane Banon.

L'avocat de cette dernière, Me David Koubbi, a rencontré mardi à New York le défenseur de la femme de chambre qui accuse l'ancien ministre français de crimes sexuels et le procureur chargé de l'affaire, Cyrus Vance.

Mais il a prévenu que sa cliente, qui a porté plainte pour tentative de viol contre Dominique Strauss-Kahn pour des faits présumés remontant à 2003, ne témoignerait dans le volet américain qu'en cas d'accord français à une demande officielle d'entraide judiciaire.

Interrogés jeudi par l'AFP sur une éventuelle demande d'entraide judiciaire entre les deux pays, le parquet de Manhattan et le consulat de France à New York n'avaient pas souhaité faire de commentaire.

L'ancien chef du FMI, qui a été libéré sur parole début juillet, doit de nouveau comparaître le 1er août. Il est toujours poursuivi pour sept chefs d'inculpation, même si M. Vance a indiqué avoir des doutes sur la crédibilité de la femme de chambre.

En France, les entourages de l'écrivaine et celui de DSK ont été entendus et d'autres auditions sont prévues au cours de l'été dans le cadre de l'information judiciaire qui a été ouverte début juillet.

A propos de la plainte qu'elle a déposée contre DSK, Tristane Banon a déclaré au New York Times: "c'est un geste à la fois très violent et très libérateur". S'il n'y a pas assez de preuves pour aller jusqu'à un procès, "je ferai avec mais je vivrai mal", a-t-elle dit.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gHE84tqwoROPuEYA5kRI_42DtbIg?docId=CNG.289ddba94fbb3b7846c6136ff12bab9d.5c1

Une empoisonneuse à l'hôpital de Manchester ?

En France, on se souvient encore de Véronique Mételo ou de Françoise Navez, toutes deux infirmières « empoisonneuses », condamnées à de lourdes peines en 2009 et 2010. Leur histoire et leur détermination à s'en prendre à plus faibles qu'elles donnent encore la chair de poule. Et bien outre-Manche, l'histoire se répète. Une infirmière britannique de 27 ans, Rebecca Leighton, est soupçonnée d'empoisonnement après le décès de cinq patients dans un hôpital près de Manchester. Ces derniers pourraient avoir été victimes d'un médicament frelaté. C'est une collègue du service qui a constaté un nombre de patients supérieur à la normale présentant, sans raison apparente, un faible taux de sucre dans le sang. Prévenue par la hiérarchie de l'hôpital, la police a alors découvert qu'un lot de 36 ampoules de sérum physiologique, stockées dans une réserve de l'établissement, était volontairement contaminé à l'insuline. Les résultats d'examens étaient toujours attendus hier pour déterminer si l'insuline a effectivement joué un rôle dans ces décès.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/23/1133634-une-empoisonneuse-a-l-hopital-de-manchester.html

samedi 23 juillet 2011

La chanteuse britannique Amy Winehouse trouvée morte à son domicile

La chanteuse britannique Amy Winehouse a été découverte morte à son domicile dans le nord de Londres samedi après-midi, a annoncé la police britannique.
La chanteuse de soul, âgée de 27 ans, se battait depuis plusieurs années avec des problèmes d'alcool et de drogue. Elle était sortie récemment d'une cure de désintoxication, avant de tenter un retour dans le cadre d'une tournée estivale de concerts, qu'elle avait dû annuler.
"La police a été appelée par le Service londonien des ambulances à une adresse à Camden Square peu avant 16H05 (15H05 GMT) aujourd'hui, samedi 23 juillet, à la suite d'informations faisant état d'une femme trouvée morte", a déclaré la police dans un communiqué.
"A leur arrivée, les agents de la police ont trouvé le corps d'une femme de 27 ans, dont la mort a été déclarée sur place", poursuit le communiqué.
"L'enquête sur les circonstances de la mort continue. A cette étape des investigations, elle est considérée comme inexpliquée", ajoute le texte.
Huée en juin au cours d'un concert en Serbie, où elle était apparue titubante sur scène, incapable de se souvenir des paroles de ses chansons, elle avait dû annuler toute sa tournée estivale, qui prévoyait encore des étapes en Espagne à Bilbao, en Suisse à Locarno et Nyon, au festival de Lucca en Italie, à Wiesen en Autriche et en Pologne.
http://www.lepoint.fr/culture/la-chanteuse-britannique-amy-winehouse-trouvee-morte-a-son-domicile-23-07-2011-1355581_3.php

Marseille : fin de cavale du caïd de La Busserine

Fin juin, Cassiopée lui était venue en aide. Mais jeudi soir, Sami Tekfi, dit "Ramon", semblait avoir perdu sa bonne étoile. Cette fois, aucun dysfonctionnement de logiciel -baptisé Cassiopée donc- pour l'extraire des geôles du commissariat, au nez et à la barbe des enquêteurs. Sous le coup d'un mandat d'arrêt, depuis sa condamnation par défaut, en mai dernier, à 13 ans de réclusion criminelle pour un vaste trafic de stups, Sami Tekfi, 27 ans, a encore été interpellé jeudi soir. Cette fois au pied de La Busserine (14e ).
C'est l'amour qui le mènerait à sa perte. Les enquêteurs en étaient convaincus. La compagne de "Ramon" habitant toujours à La Busserine, il semblait évident pour les enquêteurs que le malfaiteur s'y rendrait un jour ou l'autre. Un étroit dispositif de surveillance avait donc été installé depuis quelques jours. Et jeudi soir, il s'est révélé payant. Dans la soirée, les policiers de la compagnie d'intervention, en mission pour la brigade de recherches et de mandats (BRM) de la sûreté départementale, apercevaient un homme montant dans une Opel Corsa conduite par une femme.
Le rapprochement avec le fugitif est rapidement fait et les interpellations déclenchées. Mais le couple était bien décidé à ne pas se laisser faire. La compagne de "Ramon" démarre et fonce dans une voiture de police. Coincés dans leur voiture, Sami Tekfi et sa compagne tentent le tout pour le tout en se débattant violemment. Alors qu'ils hurlent en appelant "à l'émeute", Tekfi mord un policier à l'aisselle et porte de violents coups à un second au niveau du coude. Finalement, au bout de quelques minutes de bagarre, le couple est maîtrisé et menotté. C'est le bras cassé que le fugitif était placé en garde à vue dans les geôles du commissariat de la division nord, au côté de sa compagne, âgée de 30 ans.
Un des chefs du réseau
Outre des faits de "rébellion", "outrage" et "violences", il se verra bientôt notifier son mandat d'arrêt et sa condamnation à 13 ans de réclusion criminelle. Le 24 mai dernier, la 7e chambre du tribunal correctionnel de Marseille l'avait condamné à cette lourde peine pour un vaste trafic de stups implanté au coeur de la cité de La Busserine (voir ci contre). Présenté comme un des chefs du réseau, "Ramon" n'avait pas jugé utile de se présenter devant ses juges, aux côtés d'une dizaine de prévenus. Alors que les enquêteurs le pensaient en cavale en Algérie, avec son complice, Karim Sadoune, c'est un fonctionnaire de police en congé qui lui avait mis la main dessus, fin juin, sur une plage de La Ciotat.
Arrêté en douceur, Sami Tekfi avait été conduit au commissariat de La Ciotat. Or, une "tuile" allait bientôt faire déchanter les enquêteurs. Aucun document administratif ne semblait disponible pour finaliser la mise à exécution de la peine. Un dysfonctionnement intempestif du logiciel Cassiopée, introduit depuis 2009pour informatiser l'ensemble de la chaîne judiciaire, était en cause. Quelques heures après son arrestation, "Ramon", décidément chanceux, avait donc dû être libéré…
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-fin-de-cavale-du-caid-de-la-busserine

Disparue de Bruz. Le père d'Anne se bat pour retrouver sa fille

Cela fait quinze jours qu'Anne, la jeune femme enceinte de trois mois, a disparu à Bruz près de Rennes.Son père est en contact régulièrement avec les enquêteurs.
« Non, on ne sait rien de plus », soupire Gilles Caudal, le père d'Anne. Sa fille de 28 ans, enceinte de trois mois, a disparu à Bruz, le vendredi 8 juillet. Cela fait maintenant quinze jours. « Les gendarmes poursuivent leurs investigations et auditions. Je les rencontre régulièrement. Ils ne sont ni optimistes ni pessimistes. Selon eux, aucune piste n'est écartée », relate t-il.
Depuis la disparition de sa fille, de nombreuses personnes se manifestent. Elles ont vu l'avis de recherche, affiché partout dans le quartier, ou découvert la disparition dans les journaux, à la télé. « Ces derniers jours encore, les gendarmes ont reçu des témoignages de personnes qui signalent des choses anormales, un véhicule suspect ou tout autre chose. Ils vérifient tout. »
« On doit se battrepour elle »
Les proches de la jeune femme espèrent toujours, évoquent des scénarios. « Le meilleur serait qu'elle ait été enlevée et qu'elle soit retenue en vie quelque part. On a tous écarté la fugue. Ça ne correspond pas à Nanou. Elle ne nous aurait pas laissés sans nouvelles », dit encore son père. La situation est très pénible à vivre. « Christophe, son compagnon, va mal. On se remonte le moral. Des gens que nous ne connaissons pas ont aussi manifesté leur soutien. »
Des voyants et des radiesthésistes ont approché la famille. « Ils perçoivent des choses. Je prends tout et j'en informe les enquêteurs. On a même eu un contact avec un voyant vivant au Canada. » Gilles Caudal a, lui-même, effectué des recherches avec des proches autour du quartier du Vert-Buisson, à Bruz, où sa fille réside. Ce quartier, composé de petits collectifs récemment sortis de terre, est situé près de la quatre voies Rennes-Redon et d'une zone boisée avec de nombreux points d'eau. La Vilaine est toute proche. Le père a longé le fleuve de Rennes à Arzal, a contacté les éclusiers, les capitaineries, les loueurs de bateaux... « Il faut toucher un maximum de monde. On ne sait jamais, ils ont peut-être vu quelque chose. Jusqu'à preuve du contraire, Anne est encore là, mais on ne sait pas où. On doit se battre pour elle », insiste le père.
Les gendarmes, de leur côté, restent discrets sur les avancées de l'enquête. Leur appel à témoins a été davantage ciblé. Ils demandent notamment aux utilisateurs des parkings extérieurs de la résidence d'Anne de dire ce qu'ils ont vu entre le jeudi 7 juillet et le dimanche 10 juillet, le jour où son compagnon a signalé sa disparition.