mercredi 27 avril 2016

Amélie-les-Bains : des zones d'ombre sur la dispute suivie d'une chute mortelle

Les circonstances demeurent floues concernant la mort de l'homme de 27 ans, qui a chuté samedi matin d'un balcon situé au quatrième étage d'un immeuble, rue de la Castellane à Amélie-les-Bains.
Les secours n'ont pu que constater son décès et ont découvert dans le logement dont il était locataire, un autre homme âgé de 24 ans, grièvement blessé après avoir reçu sept ou huit coups de couteau dont un au niveau du cœur. Ce dernier a été évacué par hélicoptère vers l'hôpital de Perpignan. Ses jours ne sont plus en danger, mais son état reste sérieux et ne permet pas pour l'heure de l'auditionner sur le déroulement de cette soirée tragique.

Une enquête a été ouverte, confiée aux services de gendarmerie. On sait que les deux hommes se connaissaient, mais on ignore pour quelle raison ils se trouvaient tous les deux sur les lieux, ni quelle est la nature de leur différend.
Selon deux témoins qui ont entendu des cris, une dispute a en effet éclaté au moins une heure avant les faits. En revanche, personne n'a assisté à la chute de la victime Deux témoins ayant entendu des cris l'ont confirmée, mais aucun des deux n'a pu voir la chute du locataire de l'appartement. Ce qui ne facilite pas les investigations en cours.
http://www.lindependant.fr/2016/04/27/zones-d-ombre-sur-la-dispute-suivie-d-une-chute-mortelle,2190507.php

samedi 23 avril 2016

Meurtre du Bugue (24) : la fille de la victime mise en examen

Manon El Haouri est suspectée d’avoir tué son père, au Bugue, le 18 décembre dernier
Manon El Haouri, soupçonnée d'avoir tué son père le 18 décembre dernier au Bugue, a été mise en examen pour homicide aggravé. Cette décision a été prise il y a quelques jours par la juge Morgane Codron, en charge de l'instruction. De surcroît, un collège d'experts a été désigné. Il aura à se pencher sur l'un des principaux enjeux de cette affaire : la jeune femme peut-elle être ou non considérée pénalement responsable de ses actes, si jamais ceux-ci relevaient d'une cour d'assises ?
À ce stade de la procédure, la présomption d'innocence lui profite. Elle est suspectée d'avoir donné la mort à Allal El Haouri. Le corps de l'homme de 55 ans avait été découvert dans sa maison, mortellement touché par des coups de fusil et de couteau.
Sa fille, âgée de 22 ans, avait été interpellée le jour même, errant dans les rues du Bugue. Elle était, entre autre, entrée dans un cabinet d'experts-comptables et y avait tenu des propos décousus, en lien avec la mort du père, un fusil et un couteau.
Le parquet de Bergerac expliquait à l'époque que la Buguoise était sujette « à des troubles du comportement depuis déjà plusieurs jours, voire depuis quelques semaines ». Ces maux auraient été constatés à son retour d'une rave-party.
Son état de santé avait contraint à son hospitalisation d'office. Quatre mois plus tard, elle reste hospitalisée sous contrainte.
http://www.sudouest.fr/2016/04/23/mort-d-allal-el-haouri-la-fille-mise-en-examen-2339106-1733.php

Les Enquêtes Impossibles - Un Témoin Coupable

vendredi 22 avril 2016

Six mois après le terrible accident de Puisseguin, où en est l'enquête ?

Les enquêteurs cherchent toujours à savoir pourquoi le camion et le car sont entrés en collision, le 23 octobre, causant la mort de 43 personnes
L'enquête sur l'accident de Puisseguin (Gironde), le plus meurtrier en France depuis 33 ans, tente toujours, six mois après, de déterminer les causes de ce drame qui a fait 43 morts.
La collision mortelle s'était produite le 23 octobre 2015, à l'aube, dans un virage d'une route secondaire du vignoble de Saint-Émilion. Sous le choc, le camion et l'autocar, qui transportait 49 personnes, essentiellement des retraités partis en excursion pour la journée, s'étaient immédiatement embrasés.

Le camion s'est déporté sur la voie de gauche

Originaires de l'Orne, le conducteur du camion Cyril Aleixandre, 31 ans et son fils âgé de 3 ans qui voyageait avec lui, avaient péri dans l'incendie. Seules huit personnes avaient réchappé, dont le chauffeur du car. Les réflexes de ce dernier avaient permis à plusieurs passagers de s'extirper du véhicule.
Rapidement, l'enquête avait permis de déterminer qu'au moment de la collision le camion s'était "déporté sur la voie de gauche". Elle avait également établi que l'embrasement soudain des véhicules avait été causé par une tige métallique qui se trouvait dans l'habitacle du camion. Elle avait éventré un réservoir additionnel de carburant, projetant du gasoil sous pression, lequel s'était enflammé.
Mais des questions sont toujours en suspens, notamment sur les causes initiales de la collision.

La vitesse ou le téléphone pas mis en cause

Contacté, le procureur de la République de Libourne, Christophe Auger, qui a ouvert le 16 novembre une information judiciaire contre X pour "homicides et blessures involontaires", n'a pas souhaité s'exprimer, invoquant le "secret de l'instruction", tandis que les expertises se poursuivent. Le Bureau enquête analyse (BEA) des transports terrestres poursuit également ses investigations
Selon une source proche du dossier, il a été pour l'heure établi que le chauffeur du camion "n'était pas au téléphone" au moment de l'accident et "ne roulait pas à une vitesse excessive". Aucun défaut mécanique sur les véhicules n'est par ailleurs avéré. Le chauffeur du car n'était pas non plus sous l'emprise de l'alcool ou d'une drogue.

Une stèle bientôt érigée

Le collectif des familles de victimes, également partie civile, rencontrera à nouveau le procureur pour faire un point d'étape sur l'enquête le 28 avril.
Selon le maire de Puisseguin, Xavier Sublett, une stèle en "pierre du pays" devrait prochainement être érigée, peut-être à l'occasion du premier anniversaire de la tragédie, sur l'aire de pique-nique du village, au pied de l'église. "C'est le lieu le plus proche de celui de la catastrophe, à environ 500 mètres, et le plus sécurisé pour qu'on puisse se recueillir", a-t-il expliqué. 

http://www.sudouest.fr/2016/04/21/six-mois-apres-le-terrible-accident-de-puisseguin-ou-en-est-l-enquete-2337588-3052.php

jeudi 21 avril 2016

Des centaines de camping-cars volés retrouvés en France : un trafic géant démantelé

Près de 300 camping-cars volés ont été retrouvés ces dernières semaines et une trentaine de personnes sont en garde à vue. Le point commun entre ces véhicules : la méthode avec laquelle ils ont été subtilisés... Explication.

Plus de 280 camping-cars volés ont été retrouvés en France ces dernières semaines dans le cadre d'une enquête qui a mis au jour une méthode spécifique de vol de ces véhicules, a indiqué mercredi le parquet de Coutances dans la Manche. "C'est la plus importante quantité de véhicules volés jamais découverte en France au cours d'une même opération judiciaire", a précisé le procureur de la République de Coutances Renaud Gaudeul interrogé par l'AFP.

Ces camping-cars, retrouvés entre le 29 mars et mercredi, ont une valeur de près de 11 millions d'euros en tout, selon le parquet. Une trentaine de personnes sont en garde à vue dans cette affaire sans que l'on puisse parler de réseau car elles ne se connaissaient pas forcément entre elles, a précisé M. Gaudeul. Le point commun entre ces véhicules, c'est la méthode avec laquelle ils ont été volés. Les malfaiteurs achetaient des vieilles fourgonnettes et utilisaient le certificat d'immatriculation pour obtenir des papiers pour le camping-car volé via un faux certificat de carrossage, c'est-à-dire de transformation du fourgon en camping-car.
Une enquête qui commence dans la Manche
Le point de départ de l'enquête a été le vol de quatre camping-cars dans la Manche. Mais c'est une perquisition dans l'Eure pour une tout autre affaire qui a mis les gendarmes sur la piste de cette méthode de vol. Les enquêteurs ont trouvé là un camping-car avec un faux certificat de carrossage. Les gendarmes ont alors recensé tous les véhicules français ayant fait l'objet de certificats de carrossage et ont identifié plus de 630 camping-cars suspects. Le tout "en quatre mois", a souligné le procureur.
Cette enquête, qui a mobilisé plus de 1800 gendarmes dans 91 départements, leur a valu les félicitations du ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve dans un communiqué de presse mercredi. Les vols de camping-cars ont été multipliés par trois ces cinq dernières années en France, de 112 en 2010 à 322 en 2015, selon le parquet. Des véhicules que jusqu'à présent les enquêteurs ne retrouvaient jamais ni en France ni à l'étranger, selon le parquet.
 

Les Enquêtes Impossibles - Le Tatouage

mercredi 20 avril 2016

Deux jeunes découvrent un cadavre dans un bois près de Reims

Ils se promenaient à VTT dans un bois d’Écueil près de Reims quand ils ont fait la macabre découverte. La victime est un Rémois qui s’est donné la mort.
Ce mardi après-midi, deux jeunes marnais âgés de 16 à 17 ans qui faisaient du VTT dans le bois de la Garenne à Écueil ont aperçu un cadavre. Ils ont prévenu deux promeneurs qui passaient par là afin qu’ils appellent les gendarmes.
Les enquêteurs ont réussi à identifier la victime. Il s’agit d’un Rémois de 42 ans traité pour une forte addiction aux drogues dures. L’hypothèse du suicide est retenue : les constatations ont mis en évidence une forte absorption volontaire de substances médicamenteuses. L’absence de trace suspecte avait déjà poussé les forces de l’ordre a réfuté la piste criminelle.
Le décès remonte à deux ou trois jours. Domicilié dans le quartier Croix-Rouge, l’homme portait un sac à dos. Les gendarmes ne savent pas encore s’il est arrivé dans ce bois à pied, où s’il s’est fait transporter pendant tout ou partie du trajet (car, auto-stop). Dix kilomètres séparent le quartier Croix-Rouge du bois de la Garenne situé sur la route de Villers-aux-Noeuds, près du terrain de foot d’Écueil.
http://www.lunion.fr/node/707452

mardi 19 avril 2016

Compiègne : Sébastien Duplessier a bien été tué par balles

L'autopsie du corps de Sébastien Duplessier a montré que le jeune homme, retrouvé vendredi en forêt de Compiègne, a été touché par quatre impacts de balles. Ces résultats remettent en question la version du principal suspect, qui évoquait un accident.
Sébastien Duplessier a bien été tué par quatre impacts de balles. Les résultats de l'autopsie, connus ce lundi 18 avril, écartent donc la thèse de l'accident évoqué par le principal suspect de cette affaire, un homme d'une quarantaine d'années.
Mis en examen du chef d'assassinat samedi dernier, ce suspect a en effet reconnu être à l'origine du décès accidentel de son ami devant les enquêteurs. Mais selon la procureur de la République de Senlis, Amélie Cladière, les premières vérifications ne sont pas en "faveur de l'hypothèse d'un accident", précisant qu'elles étaient plutôt "en faveur d'un acte volontaire, voire prémédité".

Connu des services de police, l'homme a déjà été condamné pour des violences. Le signalement de son véhicule dans le quartier de la victime, retrouvée en forêt de Compiègne vendredi 15 avril, avait mené les enquêteurs sur sa piste. Après son arrestation, il leur même avait indiqué le lieu où il avait déposé le corps.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/oise/compiegne/compiegne-sebastien-duplessier-bien-ete-tue-par-balles-978280.html

Les Enquêtes Impossibles - Le Coupable

Saint-Priest : Un adolescent soupçonné d'avoir tué sa mère

Un garçon de 17 ans habitant Saint-Priest, a été placé en garde à vue lundi après-midi à la brigade criminelle de la Sûreté du Rhône. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir mortellement poignardé sa mère.
Le corps de cette femme, âgée de 50 ans, a été retrouvé le jour même, gisant dans l’appartement familial selon Le Progrès. C’est l’un de ses autres fils qui a fait la macabre découverte vers 13h30.

Poignardée dans la cuisine

L’adolescent, qui est connu pour ses antécédents psychiatriques, a pris la fuite lorsque les policiers sont arrivés. Il a été arrêté un peu plus tard près du fort de Saint-Priest.
D’après les traces de sang relevées sur la scène de crime, la mère de famille aurait été poignardée dans la cuisine avant de se traîner dans le couloir, où son fils l’a trouvé.
http://www.20minutes.fr/lyon/1829251-20160419-saint-priest-adolescent-soupconne-avoir-tue-mere

dimanche 17 avril 2016

Faites entrer l'accusé - Le mystère de Hassel

Didier Deschamps sous la menace d’une expertise judiciaire

Alors que Noël Le Graët et Didier Deschamps ont décidé cette semaine "au nom de l’exemplarité", de ne pas sélectionner Karim Benzema en équipe de France, le JDD révèle l’existence jusque-là tenue secrète d’une expertise judiciaire visant le sélectionneur des Bleus. Selon nos sources, Didier Deschamps, entraineur de l’Olympique de Marseille de 2009 à 2012, est soupçonné d’un éventuel recel d’abus de biens sociaux dans le cadre de l’enquête sur les agents du club marseillais. Le juge en charge du dossier, Guillaume Cotelle, a signé le 7 décembre dernier une "ordonnance de commission d’expert", visant nommément l’actuel patron des Bleus.

"M. Deschamps a-t-il été amené à verser des indemnités à l’OM et si oui de quel montant?"Dans son ordonnance, le magistrat phocéen demande à un expert près la cour de Cassation de "dire quel a été le salaire perçu annellement par M. Deschamps lorsqu’il exerçait les fonctions d’entraineur de l’OM". Le juge veut aussi savoir "quelle a été l’évolution de ce traitement et quel a été le montant de l’indemnité de départ versée". Enfin, le magistrat a demandé à l’expert d’éplucher toutes les relations financières entre Deschamps et le club au moment de son départ, officialisé le 2 juillet 2012, une semaine avant qu’il ne soit nommé à la tête de la sélection tricolore. "Compte tenu de la cessation anticipée de son contrat, M. Deschamps a-t-il été amené à verser des indemnités à l’OM et si oui de quel montant?", s’interroge le juge, demandant ainsi à l’expert de lui apporter une réponse chiffrée.

 

samedi 16 avril 2016

Montpellier: Quatre interpellations dans l'enquête sur le mineur tabassé à mort

Le témoignage du survivant a été déterminant. Selon RTL, quatre personnes ont été interpellées, deux semaines après que le cadavre d’un jeune homme de 17 ans avait été découvert dans la cité Astruc.
>> A lire aussi : Montpellier: Séquestré, frappé et jeté d'une voiture, un ado est retrouvé mort dans la rue
Le matin du 30 mars, le corps de l’adolescent gisait en pleine rue, à proximité d’un autre individu âgé de 21 ans, retrouvé blessé et partiellement dénudé. Selon des témoins, une voiture venait de les expulser rue de Clémentville, sans même s’arrêter. Il s’est avéré plus tard que les deux hommes avaient été victimes d’un enlèvement suivi d’un passage à tabac.

Un règlement de compte piloté depuis l’Aude

Heureusement, le blessé a ensuite pu aider les enquêteurs. D’après les éléments récoltés, le drame pourrait découler d’un règlement de compte piloté par un trafiquant de drogue résidant à Capestang près de Béziers (Aude). Ce dernier aurait envoyé trois hommes en expédition punitive à l’encontre de trois autres personnes, auxquels il reprocherait d’avoir dérobé 15.000 euros après une soirée à son domicile.
Un premier protagoniste aurait été tabassé puis relâché, avant que ne vienne le tour des deux autres victimes. D’après RTL, l’enquête a conduit l’un des trois exécutants à se rendre à la police en début de semaine, avant que les trois autres suspects, dont le donneur d’ordre présumé, ne soient interpellés quelques jours plus tard.
http://www.20minutes.fr/lille/1827959-20160416-montpellier-quatre-interpellations-enquete-mineur-tabasse-mort

Charente-Maritime : Un corps repêché sur la plage de Nauzan à Vaux-sur-Mer

Macabre découverte réalisée par une promeneuse jeudi. Alors qu’elle marchait le long de la plage de Nauzan, située à Vaux-sur-Mer, en Charente-Maritime, elle a aperçu une forme suspecte, selon un récit rapporté par Sud Ouest ce samedi. Elle a donc alerté la police qui est allée repêcher le corps d’un homme qui serait âgé entre 45 et 50 ans.
>> A lire aussi : Gironde: Déjà 20 morts sur les routes depuis le début de l'année
Récupéré à environ 200 mètres du bord de l’eau, le corps pourrait être celui d’un homme qui a disparu il y a quelques jours. La victime n’a pour le moment pas encore été identifiée.
http://www.20minutes.fr/bordeaux/

La jalousie serait au coeur du drame de Lumes

Mis en examen jeudi pour assassinat et tentative d’assassinat, Xavier Gougelet aurait d’abord voulu tuer son ancienne compagne. Mickaël Labonne serait mort en s’interposant
Mardi matin, Mickaël Labonne se trouve chez lui à Lumes avec sa compagne et leurs deux enfants. Vers 13 h 30, Xavier Gougelet se présente au domicile du jeune couple. Il fracasse la porte d’entrée à coups de pied et entre dans la maison. Il en veut visiblement à son ancienne compagne qu’il menace.
Armé d’un couteau qu’il a vraisemblablement apporté, il aurait blessé mortellement Mickaël Labonne qui s’interposait : « sans trop m’avancer, je pense qu’un véritable carnage a été évité grâce à lui », avance Me Harir avocat de la victime.
L’auteur présumé des coups de couteau mortels, blessé également, a été mis en examen pour assassinat, tentative d’assassinat et rébellion, il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne.
http://www.lunion.fr/704877/article/2016-04-16/la-jalousie-serait-au-coeur-du-drame-de-lumes

Les Enquêtes Impossibles - Une Famille Décimée

vendredi 15 avril 2016

Drame de Lumes : la victime voulait protéger sa famille

L’homme suspecté d’avoir tué mardi 12 avril Mickaël Labonne voulait s’en prendre à son ex-femme et ses deux enfants.
En début de semaine la petite commune de Lumes, située au sud-est de Charleville-Mézières, a été le théâtre d’un drame. Un homme, Mickaël Labonne, a perdu la vie dans une bagarre à l’arme blanche. La scène s’est déroulée dans une habitation à étages où vivaient la victime, l’ex-compagne du meurtrier présumé et ses deux enfants.
L’auteur présumé des coups de couteau mortels, blessé également, a été mis en examen pour assassinat, tentative d’assassinat et rébellion, il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne.
Trois jours après les faits, on apprend que les projets du meurtrier présumé étaient encore plus funestes. Arrivé mardi vers 14h au domicile de son ex-femme, couteau de boucher à la main, l’homme aurait envisagé de tuer son ex ainsi que ses deux enfants. Mais malheureusement pour lui, Mickaël Labonne s’est interposé pour protéger sa famille. La mère et ses enfants ont ainsi pu échapper à leur agresseur.
http://www.lunion.fr/node/704715

Meurtre d'Alexia à Oléron: où en est l'enquête?

documentaires choc affaires criminelles - documentaire francais

Coups de feu à Lunéville : cinq personnes en garde à vue

On en sait un peu plus sur les faits qui se sont déroulés mardi soir à l’entrée de Lunéville, et auraient pu avoir des conséquences particulièrement graves puisque des coups de feu ont été tirés en pleine rue.
Armé d’un fusil de chasse, un homme habitant à proximité de la rue de Viller s’arrête devant un immeuble et tire en l’air pour intimider les deux personnes occupées à réparer une voiture dans leur garage.
Quelques minutes plus tard, le même homme au volant de son fourgon se retrouve rue Sainte-Anne, où il tire un coup de feu dans la portière d’un véhicule stoppé face à lui. Un des deux passagers en sort en se tenant la jambe, blessé semble-t-il. Il repart aussitôt à bord d’une autre voiture vers un village proche de Lunéville. Dans la nuit, vers 1 h, les sapeurs-pompiers sont appelés pour éteindre un incendie s’étant déclaré dans un baraquement. Baraquement appartenant à l’homme ayant semble-t-il tiré les coups de feu. Lequel vient porter plainte au commissariat de police mercredi matin.
L’affaire n’est pas simple s’agissant d’un différend entre membres de la communauté des gens du voyage. Sans souhaiter s’exprimer sur le fond de l’affaire, Nicolas Jolibois, directeur départemental de la sécurité publique, insiste sur le fait que des renforts venus de Nancy ont aussitôt été acheminés à Lunéville pour sécuriser le quartier, où les coups de feu ont été tirés.

Démêler le vrai du faux

La gendarmerie est également intervenue pour appréhender trois hommes vivant dans leurs caravanes près de Lunéville, parmi lesquels les deux visés dans leur voiture rue Sainte-Anne. L’homme qui aurait porté les coups de feu a également été placé en garde à vue, ainsi qu’une des deux personnes de la rue de Viller, qui s’était spontanément présentée dans la soirée au commissariat pour dénoncer l’auteur du coup de feu d’intimidation.
Ils ont pour l’heure tous été entendus comme témoins, l’enquête devant démêler le vrai du faux dans les assertions des uns et des autres. Un gros travail d’investigation fourni tant par la BSU de Lunéville que la gendarmerie. Qui a mis le feu au baraquement ? L’enquête devra le déterminer en confrontant les emplois du temps des différents protagonistes.
On s’achemine néanmoins vers une ouverture d’information, l’auteur présumé des coups de feu, chez lequel de nombreux éléments ont été retrouvés, devant être déféré rapidement au parquet de Nancy, qui pourrait lui signifier sa mise en examen pour tentative d’homicide volontaire.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-luneville/2016/04/15/coups-de-feu-a-luneville-cinq-personnes-en-garde-a-vue

mardi 12 avril 2016

Homicide à Denain : le principal suspect, neveu de la victime, s'est rendu

L'homme qui faisait depuis lundi  l'objet d'une fiche duiffusée sur tout le territoire national et d'un mandat d'arrrêt européen, s'est rendu à la police lundi vers 19h15. Agé de 29 ans,

Il est le neveu de Lahcen Benziane, 40 ans, tué de plusieurs coups de couteau dimanche à son domicile de la rue Domange dans la cité d'Hertain à Denain. Il est le principal suspect dans cette affaire d'homicide.

Il s'est rendu au commissariat de la ville puis a été transféré à l'hôtel de police de Denain afin d'y être placé en garde à vue.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/

lundi 11 avril 2016

Tergnier: une femme découverte sans vie au bord du canal

Ce lundi, vers 16 h 30 à Tergnier, en nettoyant une grille au niveau de l’écluse 31 du canal de Saint-Quentin, près de la rue du Point-Y, des agents des Voies navigables de France ont découvert une personne dans un contre-fossé de la voie d’eau. Alertés, les sapeurs-pompiers de Tergnier et Chauny ont pratiqué un massage cardiaque, en vain. La police ainsi que le service aquatique de La Fère étaient aussi sur place. La victime est une femme qui serait âgée de 50 à 60 ans. Aucune blessure apparente n’a été constatée sur son corps
http://www.aisnenouvelle.fr/region/tergnier-une-femme-decouverte-sans-vie-au-bord-du-canal-ia44b0n354076

Couple trouvé sans vie à son domicile d’Équihen-plage : une autopsie jeudi

Un couple d’Équihennois a été retrouvé mort, dimanche matin, dans son appartement, insalubre. Une enquête est en cours.
Un drame est survenu ce week-end dans un appartement de la résidence Anémone. Un couple âgé d’une cinquantaine d’années a été trouvé sans vie à son domicile.
Une enquête de gendarmerie a immédiatement été ouverte. Des techniciens en identification criminelle venus d’Arras ont réalisé des relevés d’indices dans l’appartement des victimes.

Beaucoup de questions

Après avoir examiné les corps, un médecin légiste de l’unité médico-judiciaire de Boulogne a émis un obstacle médico-légal. Une autopsie doit être pratiquée à Lille jeudi pour déterminer la cause exacte du décès des deux Équihennois.
Car beaucoup de questions se posent après le drame. Faut-il explorer la piste criminelle ? S’agit-il d’une mort volontaire ? Si oui, le couple s’est-il empoisonné ? Depuis quand les quinquagénaires étaient décédés ?
Même si le logement a été trouvé dans un état d’insalubrité, la mort des Équihennois semble dater de quelques heures avant la découverte des corps, dimanche à l’aube.
En fonction des résultats de l’autopsie et des analyses toxicologiques, les gendarmes pourront orienter puis préciser leurs recherches.
http://www.lavoixdunord.fr/region/couple-trouve-sans-vie-a-son-domicile-d-equihen-plage-ia31b49043n3441871

La mère du forcené de Paillart (60) retrouvée morte à son domicile

Il avait affirmé à notre équipe qu'il avait tué sa mère: le corps de la vieille dame de 86 ans a bien été retrouvé au domicile du forcené qui s'était retranché chez lui pendant plusieurs heures dimanche à Paillart (60)...
L'homme, âgé de 46 ans, avait confié à notre équipe qu'il avait jointe dimanche soir qu'il avait donné à sa mère "des hypnotiques et des sédatifs pour la faire partir" à son retour de l'hôpital. Malade, il a affirmé que ce geste relève d'un accord commun avec sa mère.

Le corps de l'octogénaire a effectivement été retrouvé dans la maison dans laquelle son fils s'était
retranché armé dimanche pendant plusieurs heures à Paillart près de Beauvais dans l'Oise.

Reste à déterminer les circonstances du décès de la vieille dame et le degré d'implication de son fils...
 http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/oise/la-mere-du-forcene-de-paillart-60-retrouvee-morte-son-domicile-972772.html

Les Enquêtes Impossibles - Serial marieur - Elle n'aimait plus l'Alaska

dimanche 10 avril 2016

Pas-de-Calais: Mort mystérieuse d'un couple dans une résidence

Macabre découverte de la gendarmerie. Un couple d’une cinquantaine d’années a été retrouvé mort dans son appartement d’une résidence à Equihen-Plage, près de Boulogne-Sur-Mer, ce dimanche matin, annonce La Voix du Nord. Une enquête est ouverte pour connaître les raisons de ce double décès.

Retour de boîte de nuit

Ce sont trois jeunes habitants de la résidence qui ont donné l’alerte, tôt dans la matinée, à leur retour de boîte de nuit. Ils avaient l’habitude de passer boire un dernier verre chez ce couple avant d’aller se coucher. Le corps de la femme, âgée de 59 ans, était allongé par terre près du canapé. Celui de l’homme, encore vêtu, était dans la baignoire.

Intoxication au monoxyde de carbone impossible

Selon la gendarmerie, l’hypothèse d’une intoxication au monoxyde de carbone est écartée dans la mesure où les animaux de compagnie, un chien et deux chats, étaient en bonne santé à l’arrivée des secours.

http://www.20minutes.fr/lille/1823267-20160410-calais-mort-mysterieuse-couple-residence

Labenne (40) : l'océan rejette un corps

En décomposition avancée, il a été retrouvé plage Casanova
Ce samedi vers 11h30, un joggeur a découvert un corps en décomposition avancée au bord de l'océan, plage Casanova à Labenne. Il s'agirait d'une femme. 
Dépêchée sur place, la cellule d'investigation criminelle de la Gendarmerie et la brigade de recherches et d'intervention de la police judiciaire de Dax ont procédé aux premières constatations ainsi qu'à des prélèvements ADN afin d'identifier la personne.
Aucune femme n'étant portée disparue dans les Landes, les enquêteurs entendent se rapprocher du Pays basque et de l'Espagne.
http://www.sudouest.fr/2016/04/09/labenne-40-l-ocean-rejette-un-corps-2326454-3394.php

Une dispute alcoolisée à l'origine du drame

Après deux jours d'enquête, les hommes de la brigade de recherches du groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne avaient retrouvé la trace du suspect numéro 1 dans l'homicide de Michèle Becker. Un jeune SDF âgé d'une trentaine d'années a été interpellé à Lourdes vendredi à 18 heures (son signalement était arrivé trop tard la veille pour qu'une patrouille de la gendarmerie du Gers ne l'arrête lors d'un banal contrôle routier). Placé en garde à vue, il aurait reconnu les faits et devrait être déféré au parquet cet après-midi puis écroué pour cet homicide volontaire. Selon les premières auditions, une dispute alcoolisée serait à l'origine des faits.
La victime âgée de 54 ans retrouvée poignardée chez elle, mercredi soir, dans un appartement de l'immeuble situé au n° 11 de la rue de la République rendait de menus services à ce SDF défavorablement connu de la justice pour des vols perpétrés dans d'autres départements
http://www.ladepeche.fr/communes/caussade,82037.html

vendredi 8 avril 2016

Toulouse: La «victime» s'était ligotée toute seule dans le bois

Son histoire d’enlèvement était inventée de toutes pièces. Après trois jours d’enquête, les gendarmes de la section de recherche de Toulouse ont démontré que l’enlèvement d’une jeune femme de 21 ans lundi, retrouvée mardi après-midi attachée à un arbre dans un bois de Fenouillet, près de Toulouse, n’était qu’affabulation.
>> A lire aussi : Toulouse: Une jeune fille de 21 ans retrouvée ligotée dans un bois

Fragile psychologiquement

Selon une source proche de l’enquête, la jeune femme, fragile psychologiquement, aurait inventé cette histoire d’enlèvement pour « attirer l’attention ». Dès mardi, les enquêteurs étaient sceptiques quant au scénario avancé par cette jeune femme. « Elle indiquait avoir été enlevée par un homme en noir, portant une cape, circulant dans un 4x4 noir, précise cette source. Elle disait que cet homme l’avait emmenée dans une maison, avant de l’abandonner avec son portable dans la forêt où elle aurait passé la nuit ».
Après vérification des éléments matériels, de la téléphonie et auprès l’entourage de la jeune femme, les enquêteurs ont acquis la certitude que cette histoire d’enlèvement ne tenait pas debout.
http://www.20minutes.fr/toulouse/

mercredi 6 avril 2016

Suicide de l'ex-directeur de Villefontaine: La suppression de rondes à la prison Lyon-Corbas pose question

Au lendemain du suicide de l’ex-directeur de Villefontaine (Isère), retrouvé pendu mardi matin dans sa cellule de la prison Lyon-Corbas, beaucoup de questions demeurent sur la manière dont Romain Farina, pourtant placé sous surveillance a pu passer à l’acte.
Dès mardi, le manque de personnels au sein de la maison d’arrêt a été rappelé par le syndicat des personnels pénitentiaires Ufap-Unsa. Interrogé par 20 Minutes, un surveillant avait indiqué que, faute d’effectifs suffisants, trois rondes avaient eu lieu la nuit du suicide dans le quartier d’isolement au lieu des quatre prévues habituellement. Invité sur RTL ce mercredi matin, Jean-Jacques Urvoas, le ministre de la Justice, a rappelé qu’une enquête administrative était en cours pour éclaircir les circonstances de ce décès.

« On a des personnels en souffrance »

« Normalement, il doit y avoir quatre rondes. Est-ce qu’elles ont été effectuées ? Est-ce qu’il y avait effectivement un problème de personnel ? […] C’est plausible », a déclaré le garde des Sceaux. « On a des prisons suroccupées et on a des personnels qui sont en souffrance. Il y a beaucoup de pression », a ajouté Jean-Jacques Urvoas, en rappelant toutefois les « efforts » faits par l’État en matière de recrutement.
>> A lire aussi : Le suicide en prison de l'ex-directeur soupçonné de pédophilie aurait-il pu être évité?
Mardi, vers 5 h 40,l’ex-directeur de Villefontaine, soupçonné de dizaines de viols sur des écoliers de l’Isère et du Rhône où il avait également enseigné, avait été retrouvé pendu avec son drap par un gardien, lors de la dernière ronde de la nuit. Ce dernier avait alors déclenché l’alerte suicide, mais à l’arrivée du SAMU et des pompiers, il était trop tard.
A Corbas, à l’instar de tous les établissements pénitentiaires, plusieurs mesures ont été prises ces dernières années pour prévenir les suicides. Les personnels ont été formés pour repérer les détenus aux tendances suicidaires. « Il y a aujourd’hui 144 cellules lisses dans lesquelles il n’y a aucune capacité de pendre, puisque la pendaison est le phénomène le plus utilisé. Il y a des couvertures et des draps indéchirables et l’administration pénitentiaire a installé un système de codétenus de façon à ce qu’il y ait une surveillance », a indiqué le ministre de la Justice ce mercredi matin.

Il ne pouvait pas partager sa cellule avec d’autres détenus

L’ex-directeur de Villefontaine n’était pas dans l’une de ces cellules, utilisées sur un temps très court en cas de crise suicidaire et sur décision de justice selon l’Ufap/Unsa. « Dans le cas présent, la personne était détenue pour des faits qui n’amènent pas le fait qu’il puisse partager sa cellule avec un autre détenu. Il aurait probablement eu un péril (pour sa vie, ndlr). Moi, j’ai la responsabilité comme ministre de la Justice de garantir le droit à la vie car cette personne devait rendre des comptes à la société et aux victimes. »
« Quand quelqu’un veut se suicider, vous pouvez prendre toutes les mesures, il finira par le faire avec n’importe quel moyen », a conclu Jean-Jacques Urvoas, assurant que « l’Etat défendra ses positions » face aux victimes dont certaines ont indiqué mardi qu’elles souhaitaient porter plainte contre l’administration pour faute lourde.
http://www.20minutes.fr/lyon/1820571-20160406-suicide-ex-directeur-villefontaine-suppression-rondes-prison-lyon-corbas-pose-question

vendredi 1 avril 2016

Sète : assassinat de Patrick Isoird, l’enquête criminelle bascule

I NFO MIDI LIBRE - Un homme et une femme ont été arrêtés jeudi par le SRPJ à Alès et à Lunel. Ils sont soupçonnés d'être liés à l'assassinat de Patrick Isoird en 2014.
Après plus de 20 mois d'enquête, c'est un brusque rebondissement. Ce jeudi, les policiers du SRPJ de Montpellier ont interpellé à Lunel et à Alès un couple de suspects, dans l'enquête sur l'assassinat de Patrick Isoird, retrouvé mort le 17 juillet 2014 à Sète. "Le juge d'instruction s'est fait présenter deux personnes" confirme Christophe Barret, le procureur de la République de Montpellier. Au cours de la journée, cette femme de 35 ans et cet homme de 51 ans ont été interrogés par la juge d'instruction chargée de cette enquête ouverte pour "enlèvement, séquestration suivie de mort et assassinat". La magistrate les a mis en examen, et a demandé leur placement sous mandat de dépôt. Une décision confirmée dans la soirée par le juge des libertés et de la détention : tous deux ont été écroués.

Un corps retrouvé carbonisé

Patrick Isoird, 49 ans, employé comme chauffeur à l'hôpital de Sète, a disparu le 23 juin 2014, en fin d'après-midi. Trois semaines plus tard, son corps carbonisé a été retrouvé à l'intérieur d'une galerie souterraine, qui s'enfonce sous le mont Saint-Clair, tout près du cimetière Le Py, là où est enterré Georges Brassens. L'autopsie établit qu'il a été ligoté, puis abattu de deux coups de fusil de chasse, sans doute quelques heures à peine après sa disparition.
Ce jour-là, ainsi qu'il l'avait expliqué à ses collègues de travail, il avait rendez-vous avec une jeune femme, une ancienne copine qui avait renoué le contact avec lui depuis quelques semaines. Il devait la retrouver à un arrêt de bus, en face de l'entrée du cimetière Le Py. C'est d'ailleurs là que son scooter est découvert, avec, à l'intérieur, son téléphone portable, son blouson et son portefeuille.

Deux gardes à vue sans effet

La démarche de cette jeune femme, qui a d'abord appelé la mère de Patrick Isoird, pour avoir son numéro de téléphone, avant de se mettre à flirter avec lui, intrigue très vite les policiers du SRPJ. Quelques jours après la disparition, ils la placent sous surveillance, et épluchent ses contacts téléphoniques. Ils remarquent ainsi qu'avant les faits, elle appelait régulièrement un autre homme, un coiffeur de Sète. Détail troublant : l'épouse de cet homme s'est suicidée en 2009, peu après avoir eu une brève liaison avec Patrick Isoird. Et c'est ce même coiffeur qui a déposé la jeune femme près du cimetière le Py, juste avant ce rendez-vous galant dont Patrick Isoird n'est jamais revenu.
Existe-t-il un lien entre ces différents éléments ? Le couple a-t-il tendu un piège à la victime ? Pour quel motif ? Pour en avoir le cœur net, la juge d'instruction les fait placer en garde à vue le 7 juillet 2014. Tous deux nient catégoriquement être liés à cette disparition, et opposent une série de coïncidences aux soupçons des enquêteurs. La jeune femme dit avoir laissé Patrick Isoird sur place, après avoir fait quelques pas avec lui. Le coiffeur indique avoir juste rendu service à la Sétoise, et n'être au courant de rien. Les perquisitions, effectuées aux domiciles, ne donnent rien. Pas plus que les prélèvements faits sur le bateau du coiffeur, qui, pensent alors les policiers, aurait pu servir à se débarrasser du corps en mer.

Un élément nouveau en février

À ce moment-là, le corps de Patrick Isoird n'a pas encore été découvert. Faute d'éléments probants, la magistrate décide de remettre les deux suspects en liberté. L'exploitation des indices relevés par la suite sur la scène de crime n'apportera pas d'autres éléments à charge contre eux. Pourtant, ni la magistrate, ni les enquêteurs ne vont abandonner cette piste. Le 8 février 2016, l'affaire Patrick Isoird prend une nouvelle dimension médiatique, avec la diffusion d'un reportage dans l'émission "Crimes en direct", sur NRJ 12. "J'attends des témoignages", lance alors Marc Isoird, le frère de la victime. "Si j'ai accepté de participer à cette émission, c'est aussi pour qu'on n'oublie pas Patrick."

http://www.midilibre.fr/2016/03/31/l-enquete-criminelle-bascule,1309583.php