dimanche 29 novembre 2015

Les Enquêtes Impossibles - L'Intrusion de Bienvenue

Attentats à Paris: Mohamed Abdeslam faisait partie du «gang des ambulanciers charognards»

« Je n’ai jamais eu d’ennuis avec la justice. » C’est avec ces mots que Mohamed Abdeslam s’était défendu d’avoir eu un rôle, de près ou de loin, avec les attentats commis le 13 novembre à Paris et à Saint-Denis. Mais son passé judiciaire a ressurgi ce week-end.
>> A lire aussi : Salah Abdeslam ciblé par Daesh ?
Le frère de Salah et Brahim Abdeslam, tous deux impliqués dans les attentats, a menti sur son passé judiciaire, a révélé la presse belge. En 2005, son nom apparaissait dans l’affaire dite des « ambulanciers charognards ». A l’époque, sept personnes, dont Mohamed Abdeslam, avaient été mises en cause pour avoir dépouillé une dizaine de cadavres lors des transferts de la morgue vers le funérarium. Ils récupéraient des bijoux, de l’argent ou des effets personnels sans que les proches ne s’en rendent compte.

« Les faits remontent à plus de dix ans »

Mohamed Abdeslam avait 18 ans et a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour ces braquages post-mortem. Son avocate, Nathalie Gallant, a tenté d’éteindre le feu : « Mon client a été jugé par défaut. Il a encore la possibilité de faire opposition et reste donc présumé innocent. De plus, les faits remontent à plus de dix ans. », selon des propos recueillis par la DH.
Après les attentats, Mohamed Abdeslam avait été interrogé par les policiers avant d’être relâché. Il s’est rendu à de nombreuses fois sur les plateaux de télévision recommandant publiquement à son frère Salah de se rendre à la police.
http://www.20minutes.fr/societe/1739887-20151129-attentats-paris-mohamed-abdeslam-faisait-partie-gang-ambulanciers-charognards

lundi 23 novembre 2015

Meurtre d'Echirolles: un adolescent interpellé

C'est le quotidien Le Dauphiné Libéré qui révèle cette arrestation, ce lundi 23 novembre. Le suspect a 16 ans et il a été interpellé durant le week-end, alors qu'il rentrait d'un voyage en Algérie. Peut-être avait-il tenté de prendre la fuite après le drame d'Echirolles? C'est son ADN qui a permis d'identifier l'adolescent qui a été mis en examen pour "homicide volontaire".

Le 5 novembre, Grégory, âgée de 18 ans et domiciliée à Pont-de-Claix, venait tout juste d'avoir un accident à un feu de signalisation, avenue de Grugliasco à Echirolles. Le jeune homme était rentré dans une ambulance alors que le feu passait au vert. Juste après l'accident, un piéton était intervenu et avait eu une altercation avec le conducteur. Il l'avait ensuite frappé à quatre reprises avec une arme blanche, -on a parlé d'un tournevis-, avant de s'enfuir. Grégory était décédé des suites de ses blessures.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/grenoble/meurtre-d-echirolles-un-adolescent-interpelle-860521.html

Assaut à Saint-Denis: Pas d’arme de guerre retrouvée dans l’appartement des terroristes

Aucune arme de guerre n’a été retrouvée dans les gravas de l’immeuble de Saint-Denis ciblé par le RAID mercredi dernier. Pour l’heure, seul un pistolet automatique 9mm a été prélevé par la police technique et scientifique, a indiqué à 20 Minutes une source proche du dossier, confirmant des informations révélées par RTL ce lundi matin.
>> A lire aussi : « Je pense que des balles ont touché ma maison »
Pourtant, le récit du patron du RAID, dès mercredi soir, faisait état de « tirs nourris » de la part des terroristes. Preuve à l’appui de la détermination d’Abaaoud et sa cousine, Jean-Michel Fauvergue, directeur du RAID, racontait que ses équipes avaient tiré environ 5.000 munitions. Au cours du siège qui a duré sept heures, les policiers avaient en outre été la cible de grenades offensives.
« Les grenades, ce n’est pas du fantasme », affirme auprès de 20 Minutes une source judiciaire qui indique par ailleurs qu’il n’est pas exclu que d’autres armes appartenant aux terroristes aient été pulvérisées « au cours de l’explosion ». Seules des investigations plus poussées dans les gravas pourront confirmer ou infirmer cette hypothèse.
http://www.20minutes.fr/societe/1736063-20151123-assaut-saint-denis-arme-guerre-retrouvee-appartement-terroristes

Les Enquêtes Impossibles - La Terrifiante Routine

samedi 21 novembre 2015

Attentats de Paris : les derniers éléments de l'enquête

Alors que la traque de Salah Abdeslam se poursuit, l'enquête sur les attentats du 13 novembre continue. Le rôle d'Abaaoud dans les attaques se précise, de même que ce qui a mené la police jusqu'à l'appartement de Saint-Denis. Voici les derniers éléments de l'enquête.
Une semaine après les attentats qui ont coûté la vie à 130 personnes à Saint-Denis et à Paris, des zones d'ombres persistent sur les auteurs des faits, leur rôle exact dans la préparation des attaques ou leurs activités ces derniers mois.
• Quel a été le rôle d'Abaaoud dans les attentats ?
Abaaoud aurait manipulé l'une des trois kalachnikovs retrouvée dans la Seat noire qui a servi au "commando des terrasses" à tuer de nombreuses personnes assises aux terrasses de cafés ou restaurants des 10e et 11e arrondissements, a-t-on appris vendredi. L'homme a également été aperçu sur la ligne 9 du métro le soir du drame, à 22h14, à quelques centaines de mètres de l'endroit où les enquêteurs ont retrouvé la Seat noire. De quoi laisser peu de doutes sur son implication dans la tuerie. Souvent présenté comme le commanditaire de ces attentats, Abaaoud en serait en fait un acteur et un coordonnateur. Selon le Parisien qui cite des sources concordantes, un supérieur au sein de Daech, commanditaire présumé des attentats, est identifié ou serait sur le point de l'être.
• Qui est le 3e homme du "commando des terrasses"
Ce commando était composé de trois personnes. Si Abaaoud en faisait partie, qui étaient les deux autres ? Il semble que Brahim Abdeslam en était, l'homme s'est fait exploser devant le bar Le comptoir Voltaire sans faire de victimes. Mais le mystère demeure pour le troisième homme, car il n'est pas certain que Salah Abdeslam soit ce troisième homme. Si son empreinte a été retrouvée dans la Seat utilisée par les terroristes, cela ne signifie pas qu'il était à bord du véhicule au moment des faits.
• Comment la police est-elle remontée jusqu'à Abaaoud ?
"Grâce aux capacités techniques mutualisées des services intérieur et extérieur français, Abaaoud a pu être localisé lundi" indique une source du milieu du renseignement au Parisien. Une information appuyée par un témoin qui indique avoir vu Abaaoud en compagnie de celle qui est présentée comme sa cousine, Hasna Ait Boulahcen. Cette dernière a alors été placée sous surveillance. Elle se serait entretenue mardi avec un homme pour négocier un logement de repli à Saint-Denis. Elle serait alors venue en voiture chercher Abaaoud, réfugié dans des entrepôts d'Aubervilliers.
Vendredi, le président François Hollande a reçu le roi Mohammed VI du Maroc, le remerciant pour "l'assistance efficace" apportée par son pays à la France. C'est un renseignement marocain qui a contribué à mettre les Français sur la piste du jihadiste belgo-marocain. Ils auraient repéré l'un des frères Abaaoud à Agadir, permettant d'identifier Hasna Ait Boulahcen.
• Qui se trouvait dans l'appartement de Saint-Denis ?
Trois personnes ont été tuées dans l'appartement lors de l'assaut du Raid, dont Abdelhamid Abaaoud et Hasna Ait Boulahcen. Contrairement à ce qui avait été affirmé dans un premier temps, cette dernière ne serait pas morte en kamikaze, mais aurait été tuée par le souffle d'une déflagration alors qu'elle se trouvait à la fenêtre de l'appartement. L'explosion aurait donc été déclenchée par un troisième homme dont l'identité n'a pas encore été révélée.  
Sept des huit personnes arrêtées mercredi matin ont été relâchées ce samedi. Seuls le logeur des teroristes est toujours en garde à vue.
• Salah Abdeslam devait-il lui aussi se faire exploser ?
Selon l'Obs, les deux complices belges qui seraient venus le chercher en voiture à Paris pour le conduire en Belgique auraient retrouvé leur ami en état de "choc" avec une ceinture d'explosifs qu'il n'aurait donc pas actionné. Son téléphone portable a également été repéré dans le 18e arrondissement, là où il aurait laissé la Clio retrouvée par les enquêteurs.
• Un Belge arrêté en Turquie en lien avec les attentats de Paris
Un homme belge, d'origine marocaine, soupçonné d'être lié aux attentats de Paris, a été arrêté dans le sud de la Turquie selon l'agence de presse Dogan. Ahmed Dahmani, 26 ans, est accusé d'avoir participé à des opérations de reconnaissance pour choisir les sites des attentats. Il a été arrêté près de la station balnéaire d'Antalya en compagnie de deux Syriens qui devaient l'aider à franchir la frontière avec la Syrie.
 

vendredi 20 novembre 2015

Attentats: un troisième corps, celui d'une femme, retrouvé sur les lieux de l'assaut à Saint-Denis

Un troisième corps, celui d'une femme, a été retrouvé sur les lieux de l'assaut à Saint-Denis mercredi, une semaine après les attentats qui ont coûté la vie à 129 personnes à Paris, vient d'annoncer le parquet.
L'identification des deux corps, en plus de celui d'Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats, est toujours en cours.

Un passeport au nom de Hasna Ait Boulahcen a par ailleurs été retrouvé sur place, a ajouté le procureur
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/20/97001-20151120FILWWW00094-attentats-un-troisieme-corps-celui-d-une-femme-retrouve-sur-les-lieux-de-l-assaut-a-saint-denis.php

jeudi 19 novembre 2015

Cette page est actualisée en temps réel : cliquez ici pour mettre à jour.

14h05: Bernard Cazeneuve fera une déclaration à 14h30
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s’exprimera à 14h30 depuis le ministère de l'Intérieur au sujet des attentats de Paris et Saint Denis.


14h01: Valls salue la neutralisation d'«un des cerveaux» des attentats
Après la déclaration formelle de la mort d'Abaaoud par le parquet de Paris, Manuel Valls salue la neutralisation d'«un des cerveaux» des attentats.

13h56 : Les candidats FN en Ile-de-France demandent « la mise sous tutelle » de Saint-Denis
La tête de liste du Front national aux régionales en Ile-de-France, Wallerand de Saint-Just, et le candidat FN en Seine-Saint-Denis, Jordan Bardella, « demandent la mise sous tutelle immédiate de la ville de Saint-Denis par l’Etat afin de tout mettre en œuvre dans le but de procéder au désarmement général et à la sécurisation définitive de cette commune ».

Ils accusent également le PC d’avoir « livré » la ville à « l’islam radical ». Pour eux, « les responsables politiques du département et de la commune de Saint-Denis ont failli à leur tâche » « leur responsabilité est immense ».

13h52 : Pour le pape, les festivités de Noël vont sonner faux
Le pape François a donné un sermon très sombre lors de sa messe matinale de ce jeudi. « Nous approchons de Noël : il va y avoir des lumières, des fêtes, des arbres illuminés et aussi des crèches… Tout est feint ! Le monde continue à faire la guerre, à faire les guerres. Le monde n’a pas pris la voie de la paix », a-t-il déclaré.

« Partout il y a la guerre, aujourd’hui il y a la haine (…) Et qu’est-ce qui reste ? Des ruines, des milliers d’enfants sans éducation, tant d’innocents morts, tant ! Et tant d’argent dans les poches des trafiquants d’armes », a-t-il insisté, en lançant un « Maudits ! » aux fabricants d’armes. « C’est une guerre mondiale, par morceaux, ici, et là, et là, partout, il n’y a pas de justification. Et Dieu pleure », a ajouté le pape.

13h33 : Abdelhamid Abaaoud formellement identifié parmi les victimes de l’assaut à Saint Denis
Le corps d’Abdelhamid Abaaoud, soupçonné d’être l’organisateur des attentats du 13 novembre à Paris, a été « formellement identifié comme ayant été tué au cours de l’assaut » mené mercredi
contre un appartement de Saint-Denis, vient d’annoncer le procureur de la République de Paris.
« Il s’agit du corps découvert dans l’immeuble, criblé d’impacts », précise le procureur dans un communiqué. Le corps du jihadiste belge a été identifié « après comparaison de traces papillaires ».
Cette page est actualisée en temps réel : cliquez ici pour mettre à jour.

mercredi 18 novembre 2015

Loiret: découverte d'un arsenal de guerre

Un arsenal d'armes de guerre a été saisi lors d'une perquisition menée dans la nuit de mardi à mercredi à Montargis (Loiret) sans qu'un lien avec une entreprise terroriste ait été établi, a indiqué une source judiciaire.

L'enquête, confiée à la police judiciaire d'Orléans, n'a pas été confiée au parquet anti-terroriste de Paris et reste dirigée par le parquet de Montargis. L'homme, qui stockait les armes dans son appartement et dans une cave de son immeuble, est présenté comme un "collectionneur" par le substitut du procureur de la République de Montargis, Franck Didier. Il a cependant été placé en garde à vue car une partie des armes étaient détenues illégalement.

Le magistrat a fait état d'une dizaine d'armes d'épaule, dont trois kalachnikovs démilitarisées, c'est-à-dire mises hors service, du moins temporairement. M. Didier n'a cependant pas confirmé la présence dans l'arsenal d'obus et d'un lance-roquettes, comme l'a confié une source proche de l'enquête. L'arsenal comportait également, selon la même source, des armes datant des années cinquante, voire de la Seconde guerre mondiale. Une trentaine de policiers de Montargis et d'Orléans -lourdement armés, cagoulés et casqués- ont participé à cette perquisition qui a débuté vers 01H00 du matin et a duré plus de trois heures, selon le témoignage d'une voisine.

Le collectionneur était inconnu de la justice, mais avait été repéré par les services du ministère de l'Intérieur, selon le substitut du procureur qui a refusé de préciser si l'homme faisait l'objet d'une fiche "S" pour radicalisation.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/18/97001-20151118FILWWW00309-loiret-decouverte-d-un-arsenal-de-guerre.php

mardi 17 novembre 2015

Les Enquêtes Impossibles, Camion meurtrier Balle perdue

En direct : le huitième djihadiste traqué, 128 nouvelles perquisitions

 Hier, la police de Bruxelles a mené l'assaut d'un appartement censé abriter le fugitif Abdeslam Salah. Hier soir, il a été signalé à Strasbourg où une vaste opération de police a été menée sans succès. Le profil du commanditaire s'est aussi précisé.
L'enquête sur les auteurs des attentats a continué à progresser hier tant à Paris que dans le volet belge puisqu'il est désormais établi que Bruxelles et sa banlieue ont servi de base arrière logistique aux terroristes. Désormais cinq des huit kamikazes ont été formellement identifiés. Parmi la première équipe qui s'est fait exploser près du Stade de France on retrouve Bilal Hadfi, un Français de vingt ans qui résidait en Belgique. Par ailleurs, près du corps d'un kamikaze un passeport syrien a été retrouvé au nom de Ahmad Al Mohammad. Âgé de 25 ans, ce criminel aurait utilisé le corridor des Balkans pour pénétrer au cœur de l'Europe. Même si tous les doutes sur l'authenticité de ce passeport n'ont pas encore été levés, le terroriste s'est bien fait passer pour un «migrant». Depuis son entrée en Grèce, il a été enregistré en Serbie puis en Macédoine, Croatie, Hongrie et en Autriche.
Dans la deuxième équipe qui s'est attaquée au Bataclan, trois assaillants sont morts suite à l'assaut des policiers. On a appris que parmi eux se trouvait un Français, Samy Amoimour. Âgé de 28 ans, originaire de banlieue parisienne, il était mis en examen dans un dossier de terrorisme pour avoir tenté de rejoindre le Yemen. Il avait toutefois réussi à rejoindre la Syrie voilà deux ans et avait été visé par un mandat d'arrêt international, ce qui ne l'a pas empêché de revenir en France. Trois de ses proches ont été interpellés et sont encore en garde à vue. Par ailleurs, sept proches d'un Français de 29 ans dont un doigt a été retrouvé au Bataclan, Omar Ismaël Mostefaï, demeuraient encore en garde à vue hier.

Perquisitions à Bobigny

Par ailleurs, les recherches étaient toujours en cours hier soir pour loger Abdeslam Salah. C'est un des trois frères résidant en Belgique qui intéressent les enquêteurs. Deux se sont fait sauter à Paris alors que le troisième, qui avait loué la Polo noire semble avoir fui à Bruxelles. Pour y parvenir, il aurait pu bénéficier du soutien logistique d'une quatrième équipe. Elle serait venue le chercher à Paris dans la nuit suivant les attentats. Il serait monté à bord d'une Golf grise contrôlée le samedi matin, peu après 9 heures, à Cambrai. Mais les policiers ne disposaient pas encore de son signalement et l'ont laissé repartir. Quelques heures plus tôt, cette Golf a été filmée par des caméras de vidéosurveillance dans le sens Bruxelles-Paris accréditant l'existence d'une équipe de soutien. Cette Golf a ensuite été interceptée samedi à Bruxelles sans Salah Abdeslam à bord.
En revanche, une voiture ayant servi aux attaques (la VW Polo ou la Seat Leon) aurait été aperçue garée à Bobigny le soir des attaques. Les enquêteurs ont découvert que l'appartement avait été loué du 10 au 17 novembre par Brahim Abdeslam, le kamikaze qui s'est fait exploser boulevard Voltaire vendredi soir et frère de Salah Abdeslam. Aucune arme n'a été retrouvée, mais du matériel téléphonique est en cours d'exploitation.
Hier en milieu de journée, la police belge pensait avoir repéré le suspect dans le quartier de Molenbeek. Des dizaines d'agents de force de l'ordre ont cerné un appartement du quartier mais sans succès. Quelques heures après, il était signalé à Strasbourg. Mais il s'agissait d'une fausse piste.
Hier enfin, le frère de l'homme  en fuite, Mohamed Salah, a été relâché par la police belge car il bénéficie d'un solide alibi le soir des attaques à Paris. Au total, Bruxelles a relâché hier cinq des sept suspects interpellés samedi.
Les enquêteurs français et belges s'intéressent de près au commanditaire des attentats, qui serait réfugié en Syrie. Une autre opération d'intervention a été menée hier par la police néerlandaise près de la frontière belge à 30 kilomètres de Maastricht. L'assaut a été donné contre une grange suite à un incendie suspect. Deux hommes retranchés à l'intérieur ont été interpellés mais aucun explosif n'a été trouvé. Par ailleurs les enquêteurs suivent toujours la piste de l'artificier qui a fabriqué les gilets explosifs des kamikazes. Il n'aurait pas participé aux attentats et serait toujours en vie.   

        http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/17/2218906-une-quatrieme-equipe-a-couvert-la-fuite-du-3e-frere.html

lundi 16 novembre 2015

Les Enquêtes Impossibles - L'Intrusion de Bienvenue

Attentats : série de perquisitions dans plusieurs villes de France

Au moins trois personnes ont été placées en garde à vue, après une perquisition conduite dans le cadre de l'état d'urgence, dans la nuit de dimanche à lundi, dans un quartier toulousain où a vécu Mohamed Merah, a-t-on appris auprès du parquet.

Cette opération de prévention s'inscrit dans le cadre de la lutte antiterroriste et non pas dans celui de l'enquête sur les attentats de Paris. Elle s'est déroulée en plusieurs lieux de La Reynerie, dans le quartier toulousain du Mirail, où a vécu l'islamiste Mohamed Merah. Cette "perquisition administrative" a été menée sous la direction du préfet, en application de l'état d'urgence. Elle a donné lieu à la saisie d'objets illicites, dont une arme et du cannabis, conduisant à l'interpellation et le placement en garde à vue "de trois ou quatre personnes", a précisé cette source au parquet de Toulouse.

Plusieurs perquisitions de ce type ont été menées en France et dans l'agglomération toulousaine depuis les attentats, a ajouté la source à l'AFP.

Les résultats d'une perquisition dimanche soir à Bobigny (Seine-Saint-Denis) n'ont pas été communiqués dans l'immédiat.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/16/97001-20151116FILWWW00016-attentats-perquisitions-a-toulouse-et-bobigny.php

dimanche 15 novembre 2015

Les Enquêtes IMPOSSIBLES DU FBI documentaires 2015

Attentats de Paris: l’enquête et la traque jusqu’en Belgique

EN DIRECT. Attentats du 13 novembre : 6 personnes en garde à vue en France, le point sur l'enquête

Au surlendemain des attentats coordonnés qui ont frappé la capitale, l'enquête se concentre sur l'identification des 7 terroristes. Seule certitude pour l'instant : l'un des assaillants du Bataclan est un Français d'une trentaine d'années. Six personnes sont actuellement en garde en vue en France. En Belgique, 3 hommes suspectés d'être impliqués dans les fusillades ont également été arrêtés.

  ♦ Le point sur la situation à 8h30 
Au moins 129 personnes sont mortes et 352 ont été blessées dans les attentats les plus meurtriers de l'histoire de France perpétrés par sept terroristes. Trois dans eux sont morts au Bataclan, trois autres se sont fait sauter près du Stade de France et un dernier boulevard Voltaire.
Un des terroristes a été identifié : Omar Ismaïl Mostefaï est un Français né en 1985 à Courcouronnes dans l'Essonne. il était fiché pour sa radicalisation islamiste depuis 2010, mais n'avait jamais été impliqué dans un dossier de filière ou d'association de malfaiteurs terroriste. Son père, son frère et quatre autres personnes issues de son entourage, sont en garde à vue ce dimanche matin.
Un deuxième terroriste, l'un des kamikazes du Stade de France, aurait également été identifié. Les enquêteurs ont en effet mis la main sur un passeport syrien appartenant à un migrant enregistré en Grèce, selon Athènes, mais inconnu des services français.
Trois hommes ont été arrêtés par les autorités belges. Parmi elles, l'homme qui avait loué la Polo noire des kamikazes retrouvée garée devant le Bataclan, où 89 personnes ont perdu la vie vendredi soir.
Un numéro vert d'information a été mis en place : 0800 40 60 05 et un autre d'appels à témoins : le numéro court 197. Un site Internet est également à la disposition du public pour déclarer une disparition ou déposer un témoignage : www.securite.interieur.gouv.fr
 
  ♦ Suivez les évènements de ce dimanche,
au surlendemain de cette soirée d'horreur
 
 
8h30. La seconde voiture des terroristes retrouvée. Selon Europe 1, la seconde voiture utilisée par les terroristes, une Seat Leon noire, a été retrouvée à Montreuil. 
 
8h15. 6 gardes à vue en cours. 6 personnes sont actuellement en garde à vue en France selon nos informations. Toutes sont issues de l'entourage d'Omar Ismaïl Mostefaï, le seul terroriste formellement identifié pour l'instant.
 

samedi 14 novembre 2015

Attentats à Paris : plusieurs interpellations à Bruxelles

Trois des terroristes qui auraient perpétré les attentats de Paris de vendredi, viendraient de Molenbeek-Saint-Jean, une des communes de Bruxelles, selon «La Dernière Heure».

 
Des perquisitions de la police belge étaient en cours samedi. Une conférence du parquet fédéral est prévue en fin d'après-midi.

Des policiers lourdement armés avait investi ce quartier populaire bruxellois, de même que le Service d'enlèvement et de destruction d'engins explosifs (SEDEE) de la Défense,
selon RTL Info.  Plusieurs personnes ont été arrêtées, a indiqué le porte-parole du ministre de la Justice Koen Geens au quotidien «Le Soir». Ces arrestations «peuvent être vues en connexion avec une voiture Polo grise louée en Belgique retrouvée devant (la salle du) Bataclan», l'un des lieux les plus sanglants des attentats. Un Français pourrait se trouver parmi eux.
A Paris, plusieurs témoignages ont fait état d'assaillants arrivés à bord d'un véhicule immatriculé en Belgique. Une des hypothèses, parmi d'autres, est celle d'une équipe venue de l'étranger, renforcée éventuellement de résidents français, selon une source proche du dossier. Un témoin a indiqué au «Monde» avoir vu deux voitures noires, dont l'une avait une plaque belge. Un passager à l'avant semblait très jeune. «Je lui aurais donné 18 ou 20 ans», a expliqué la jeune femme au quotidien français. Des tickets de stationnement de Molenbeek auraient également été retrouvés dans un véhicule.

La bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans a déclaré à la RTBF qu'elle ne peut ni infirmer, ni confirmer qu'il y a bien un lien entre les attentats de Paris et sa commune.


http://www.leparisien.fr/

Attaques de Paris : d'après un témoin, un terroriste avait une plaque d'immatriculation belge

Une jeune femme interrogée par Le Monde affirme avoir vu un jeune homme s'enfuir dans une voiture noire immatriculée en Belgique lors des attentats survenus hier.

"J’ai entendu des tirs pendant au moins trois minutes,[...], j’ai regardé par la fenêtre et vu des gens courir, deux voitures arrêtées devant Le Petit Cambodge et Le Carillon", raconte la jeune femme, qui réside rue Bichat.
"Encore des tirs, et des gens par terre devant Le Carillon. Puis j’ai vu une des deux voitures noires partir de devant chez moi, j’ai vu surtout le passager de devant qui était très jeune, je lui aurais donné 18-20 ans. Ils sont partis très vite vers la rue du Faubourg du Temple. Je n’ai vu personne derrière. La voiture avait une plaque d’immatriculation belge."
Dans la presse belge,
on rappelle que la France était récemment citée dans les vidéos de propagande du groupe Etat islamique eu Syrie. Peu de temps avant midi, l'attentat a été revendiqué par l'organisation terroriste.

Le Premier ministre belge demande aux Belges d'éviter de se rendre à Paris et les
contrôles aux frontières ont été rétablis. Cette mesure est effective pour au moins la durée de ce week-end, a précisé un porte-parole du Premier ministre à l'AFP.http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/attaques-de-paris-d-apres-un-temoin-un-terroriste-avait-une-plaque-d-immatriculation-belge-852561.html

Attentats à Paris : ce que l'on sait des assaillants

Huit assaillants sont morts, dont sept en se faisant exploser, dans cette série d'attentats perpétrés à Paris dans la salle de concerts du Bataclan, dans plusieurs rues du coeur de la capitale, et près du Stade de France. Ces attaques n'ont pour le moment pas été revendiquées. Des hommes jeunes, le visage découvert, l'air calme... voici les quelques éléments connus à cette heure concernant les assaillants.
Huit assaillants morts, d'autres en fuite ?
Selon la préfecture, huit assaillants sont morts. Quatre d'entre eux sont morts au Bataclan, dont trois en actionnant une ceinture d'explosifs. Le dernier a été tué lors de l'assaut des forces de l'ordre.
Trois kamikazes sont morts au Stade de France, et un autre boulevard Voltaire.
A cette heure, aucune information sur l'existence ou non d'autres suspects. 

Motivation terroriste
Selon plusieurs témoins présents au moment de la fusillade du Bataclan, les auteurs de cette attaque ont invoqué l'intervention française en Syrie pour justifier leur action. Plusieurs personnes ont entendu les mots "Irak", "Syrie" et "vengeance". Ils auraient également crié à plusieurs reprises Allah Akbar en tirant sur la foule. "Je les ai clairement entendus dire aux otages 'c'est la faute de Hollande, c'est la faute de votre président, il n'a pas à intervenir en Syrie'", a rapporté Pierre Janaszak, animateur radio et TV.
Pas de revendication
Pour le moment, ces attentats qui ont fait au moins 120 morts, plus de 200 blessés dont 80 dans un état grave, les attentats les plus meurtriers en Europe après ceux de Madrid, n'ont pas été revendiqués. 
Le chef de l'Etat François Hollande n'a cependant pas hésité lors de son allocution télévisée depuis l'Elysée dans la nuit de vendredi à samedi : "La menace, nous savons d'où elle vient". 
Des hommes jeunes, à visages découverts, lourdement armés
"J'ai vu un homme jeune, pas plus de 25 ans. Il était habillé de façon normale, en survêtement, il portait une arme en bandoulière. Il avait l'air très calme", a témoigné sur LCI une personne qui était au Bataclan au moment de l'attaque terroriste. 
Sur BFMTV, un autre témoin parle d'un assaillant très jeune, une petite vingtaine d'années, la barbe naissante, habillé en noir, le regard fou, vide. "Une machine à tuer. Il rechargeait et il tirait". 
Très calmes, le terme revient dans plusieurs témoignages et notamment ceux qui ont vu descendre des hommes d'une voiture devant les bars et restaurants touchés dans le 10 et le 11e arrondissement. 
Selon les premiers témoignages, tous étaient à visage découvert. Un autre survivant a dit d'un des assaillants qu'il ressemblait "à M. Tout-le-monde avec une kalachnikov". Ils semblaient très lourdement armés : "Ils avaient des chargeurs plein les poches", a déclaré un autre témoin oculaire sur France Info. 
En tout, six attaques quasi simultanées ont été menées dans autant de sites, principalement dans les Xe et XIe arrondissements, avec de lourds bilans - toujours provisoires - en particulier rue de Charonne (19 morts) et rue Alibert (au moins 12 morts).
 

vendredi 13 novembre 2015

Nord-Est toulousain : un prédateur rode-t-il autour des écoles ?

Un appel à la vigilance est largement relayé par SMS et sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Un homme aurait été repéré près d'écoles à Bazus, Montastruc et Paulhac. La gendarmerie enquête.
«Attention, un enfant de notre village a été abordé par un homme lui proposant de le ramener chez lui». Un prédateur rode-t-il autour des écoles dans les villages du Nord-Est toulousain ? Nombre de parents d'élèves se posent la question et de multiples alertes ont été relayées ces derniers jours sur les réseaux sociaux mais aussi par SMS.
À l'origine de l'inquiétude, trois affaires distinctes traitées par la gendarmerie dans un périmètre restreint : le triangle Bazus, Paulhac, Montactruc-la-Conseillère. La première remonte au mardi 2 novembre, à Montastruc. Ce jour-là, aux alentours de 18 heures, un homme, à bord d'un véhicule, avait été vu en train de traîner autour d'une école primaire. Un signalement avait été fait auprès des gendarmes. Trois jours plus tard, vendredi dernier, vers 17 h 30, à Bazus cette fois, une adolescente de 11 ans avait à son tour été abordée alors qu'elle marchait sur le bord de la route. Un homme en voiture l'avait exhortée à faire attention avant de lui proposer de la véhiculer jusqu'à son domicile, ce qu'elle avait refusé. Une nouvelle fois la gendarmerie avait été avisée.

«Ne pas céder à la psychose»

Lundi enfin, aux alentours de midi, à Paulhac, un homme caché derrière une haie au niveau d'un arrêt de bus près d'une école primaire avait attiré l'attention de témoins. Les gendarmes s'étaient saisis des faits.
Existe-t-il pour autant un lien entre ces trois affaires ? Les enquêteurs, s'ils ne l'excluent pas, refusent d'opérer un rapprochement catégorique. Des signalements différents, des descriptions de véhicules qui varient et aucune agression avérée sont autant d'éléments qui les incitent à la plus grande prudence.
Pour autant, comme dans tous les cas similaires, les militaires prennent ces affaires très au sérieux. Par mesure de précaution, des surveillances sont d'ailleurs organisées aux abords des établissements scolaires.
L'inspection d'académie a, de plus, été informée et un appel à la vigilance a été lancé. D'où ces messages relayés en nombre depuis quelques jours qui font état de ces divers signalements et décrivent «un véhicule familial gris vert métallisé avec un siège enfant derrière».
Pour autant, «il ne faut pas céder à la psychose», prévient un enquêteur

http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/13/2216462-un-predateur-rode-t-il-autour-des-ecoles.html

jeudi 12 novembre 2015

Les Enquêtes Impossibles - Sans rapport apparent - La piste du chien

Marseille : pas de lien entre règlements de comptes

Scène absurde au tribunal de grande instance d'Auch, mardi matin. Alors qu'il comparaissait pour détérioration d'un véhicule, un délit commis l'an dernier à Saint-Michel, un jeune Auscitain a vu sa peine s'alourdir après avoir proliféré des menaces à sa victime. Le tout en pleine audience, devant une présidente, Mme Lacassagne-Taveau, passablement ébahie devant ces agissements.
L'histoire remonte à juin 2014. Suite à une affaire de phare cassé et une dette de 50 €, les choses s'enveniment entre les deux hommes.
«Le prévenu est allé se faire justice lui-même en détériorant le véhicule de son «ami». Plusieurs rayures et la carrosserie avec un fort renfoncement, évoque la présidente. Qu'est-ce que vous pensez de vos agissements ?» «J'attends la sortie du tribunal», rétorque-t-il. «Que comptez vous faire à la sortie du tribunal ?» «Tout dépend de ce que j'aurai pris…» «Qu'est ce que vous sous-entendez ?» «Si je prends cher, il va voir. Au moins j'irai en prison pour quelque chose de valable…» «Vous vous rendez compte dans quelle situation dangereuse vous êtes en train de vous mettre tout seul ?».
Faisant déjà l'objet de plusieurs condamnations au tribunal dont des faits pour violences en réunion et conduite avec usage de stupéfiants, la présidente relance le prévenu. «Vous consommez toujours des stupéfiants, Monsieur ?» «Oui». «Quoi ?» «De la résine et de l'herbe».
«Ce qui est inquiétant, ajoute le procureur, M. Aurignac, c'est de tenir des propos comme ça à l'audience. Compte tenu des menaces proférées et qu'il ait avoué encore consommer de la drogue sans difficulté, je demande deux mois d'emprisonnement avec des obligations particulières».
Déclaré coupable des faits reprochés, le jeune homme écopera finalement de 4 mois d'emprisonnement avec sursis et d'une mise à l'épreuve pendant deux ans. Parmi les frais d'indemnisation, le prévenu a été condamné à verser la somme de 1 438 euros pour préjudice matériel, 200 euros au préjudice moral et 500 euros pour les frais de procédure.

mercredi 11 novembre 2015

Chantage Valbuena : Karim Benzema "va mal"

Selon son avocat, Me Alain Jakubowicz qui dénonce une "pantalonnade".

De nouveaux enregistrements, dont le contenu a été révélé mardi par Europe 1, ont mis en lumière le rôle d'intermédiaire joué par Karim Benzema, dans l'affaire de la vidéo intime - dite "sextape" - tournée par Mathieu Valbuena, l'international de l'Olympique lyonnais (OL) et qui lui a valu une tentative présumée de chantage. 
Ce mercredi, Me Alain Jacubowicz, conseil de Karim Benzema a donné des nouvelles de son client, au micro de BFMTV : "Karim Benzema va mal, il est montré du doigt". Il a le sentiment de passer "au mieux pour un imbécile, au pire pour un délinquant. C'est un homme traîné dans la boue, il va se battre pour son honneur. Il veut être à la hauteur de l'homme qu'il est, il est un homme bien."
L'avocat s'est aussi exprimé sur le fond de l'affaire. "Une pantalonnade", selon lui. "Je n'ai jamais vu mis en examen quelqu'un pour tentative de chantage avant que la victime ne soit entendu". 

"On ne vous ratera pas"

Il a aussi menacé : "Il y a quelqu'un qui alimente la presse. Au mieux pour alimenter la chronique, au pire pour nuire à Karim Benzema. On ne vous ratera pas, Monsieur ou Madame. Nous ne vous lâcherons pas jusqu'à ce que nous ayons identifié celui qui est à l'origine de tout ça."
Mince consolation pour Karim Benzema : il a reçu un SMS de soutien de son ex-coéquipier à l'OL, Hatem Ben Arfa.
http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/11/11/sextape-de-valbuena-karim-benzema-va-mal

Les Enquêtes Impossibles, Braquage meurtrier Randonnée diabolique Nouveauté

mardi 10 novembre 2015

Les Enquêtes Impossibles, Camion meurtrier Balle perdue Nouveauté

Deux morts dans une fusillade à Marseille : ce que l'on sait

Deux hommes d'une trentaine d'années ont été tués et un troisième blessé dans la nuit de lundi à mardi lors d'une fusillade à proximité du Vieux-Port de Marseille. Il s'agirait d'un règlement de comptes.
Les faits se sont déroulés aux environs de minuit trente dans la nuit de lundi à mardi. Une fusillade a éclaté à la sortie du tunnel Prado-Carénage à Marseille faisant deux morts. L'un des deux hommes est mort sur le coup, le deuxième est décédé des suites de ses blessures. Ils étaient tous deux âgées d'une trentaine d'années. Un troisième homme a été légèrement blessé.
Selon le quotidien La Provence, tout a commencé par une course poursuite. Une berline blanche prend en chasse un second véhicule puis tente de l'immobiliser. C'est alors que la fusillade éclate entre les occupants - quatre à chaque fois - des deux BMW. Les trois personnes touchées par des coups de feu occupaient la même voiture, dont le quatrième occupant est en revanche indemne. Tous les quatre sont connus des services de police, a-t-on encore précisé, sans pouvoir préciser dans l'immédiat quel type d'arme a été utilisé. La deuxième BMW aurait pour sa part été retrouvée incendiée.
 
Tunnel fermé dans les deux sens
Une quinzaine de véhicules de police sont alors dépêchés sur les lieux et un large périmètre de sécurité est mis en place. "Suite à une fusillade dans les bretelles Pharo/Vieux-Port de Prado Carénage, la police judiciaire a demandé la fermeture pour enquête et relevé d'indices sur l'ensemble des ouvrages du Vieux-Port", a pour sa part annoncé le Centre régional d'information routière. "Le tunnel Prado/Carenage est fermé dans les deux sens pour une durée indéterminée. D'importantes difficultés de circulation sont à prévoir", a ajouté le Cricr.
La ville de Marseille, où les règlements de comptes - souvent liés au trafic de drogue -  ont fait 11 morts depuis le début de l'année selon le ministère de l'Intérieur, a récemment été marquée par une fusillade qui a fait trois morts, dont deux adolescents de 15 ans, dans le hall d'un immeuble d'une cité des quartiers nord. Le 13 septembre également, une fusillade avait fait un mort et cinq blessés en plein centre-ville, quand les occupants d'une grosse voiture avaient fait feu au petit matin sur des personnes abritées sous l'auvent d'un bar.
 

lundi 9 novembre 2015

L'effroyable détermination d'un père qui a préparé la mort de ses enfants

Au lendemain de la mort de deux enfants et de leur père, soupçonné de les avoir tués, les questions demeurent sur la personnalité de ce médecin hospitalier. Un professionnel de la santé qui ne supportait pas l'idée de divorcer.
Comment peut-on anesthésier des malades, aider à les soigner le matin au bloc opératoire des urgences, passer l'après-midi normalement dans son service de soins de l'hôpital Purpan, à Toulouse, puis rentrer chez soi avec, en tête, la volonté de tuer ses deux enfants ? Au lendemain de la découverte des corps sans vie de Capucine, 3 ans, et Pierre-Louis 21 mois, et de leur père fortement soupçonné de les avoir tués avant de se donner la mort, beaucoup de questions demeurent (1).
A l'hôpital où ce praticien hospitalier âgé de 35 ans, et originaire d'Épinal, dans les Vosges, exerçait, médecins, infirmiers sont sous le choc. Personne ne comprend comment ce père qui aimait montrer les photos de ses enfants – les infirmières s'en souviennent – peut avoir basculé. Lui qui affirmait adorer sa fille et son fils, qui parlait de projets pour Noël, comment a-t-il pu, en conscience, commettre un tel acte ?
Parce que la mort n'a pas été donnée dans un coup de folie mais après un acte réfléchi et même préparé, dans la nuit de vendredi à samedi. Jean-Yves Verdin a profité de l'absence de sa femme, et mère des deux enfants, pour réaliser son scénario macabre. Depuis la mi-juillet, la mère avait prévu d'aller assister à un concert. Le père gardait les enfants. Il semble qu'il leur a administré un somnifère puis du curare, une drogue très utilisée en anesthésie dans le cadre d'actes chirurgicaux qui provoque la paralysie des muscles. «Si on n'intervient pas très vite, la réanimation est impossible», prévient un médecin urgentiste. Cette réalité médicale, ce père de famille médecin anesthésiste et réanimateur la connaissait parfaitement. D'ailleurs dans un deuxième temps, il s'est administré par voie intraveineuse un cocktail similaire. S'est-il lui-même posé le cathéter pour accueillir la perfusion ? Possible. Ce qui est certain, c'est qu'en branchant la perfusion, Jean-Yves Verdin savait qu'il ne se réveillerait plus, comme ses enfants retrouvés dans leur lit et leur berceau.
Ses confrères décrivent un homme peu expansif, assez discret, pas le genre à beaucoup parler. Une description qui est partagée par ses voisins de la résidence où il habitait, dans le quartier du Busca à Toulouse. Le couple avait investi en 2013 dans un appartement confortable. «Il était réservé, même assez froid», raconte un voisin. Un caractère qui contrastait avec les sourires d'enfants de sa fille, dont les boucles blondes et les yeux bleus avaient depuis longtemps charmé bien au-delà de la résidence. Cette difficulté à parler, à s'ouvrir pour évoquer ses sentiments l'ont-ils enfermé dans une prison psychologique ? Certains le pensent. Sa femme souhaitait mettre fin à leur relation sentimentale. Même si rien n'était acté, sa décision était prise. Mais cette femme, décrite comme dynamique et forte, ne pouvait imaginer une telle réaction. «Personne ne le pouvait, dit un médecin qui a travaillé avec lui. Comment imaginer un tel passage à l'acte ? C'était impossible.»

http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/09/2213694-effroyable-determination-pere-prepare-mort-enfants.html

dimanche 8 novembre 2015

Enquêtes Criminelles: Affaire Combier du 8 Juillet 2015

Le médecin aurait tué ses deux enfants avant de se suicider

Une petite fille de 3 ans qui rit en tenant son petit frère de 21 mois, une image de pur bonheur. Un instantané impossible à mettre en parallèle avec une autre réalité, cruelle : ces deux mêmes enfants, morts, terrassés dans leur sommeil, probablement «endormis» par des drogues utilisées habituellement en anesthésie. Dans une autre chambre de cet appartement confortable, un autre corps sans vie a été retrouvé. Celui du père, Jean-Yves Verdin, 35 ans, médecin anesthésiste en orthopédie au centre hospitalier universitaire de Purpan
Cette scène effroyable a été découverte dans un appartement de l'avenue Victor-Segoffin, vendredi soir dans le quartier cossu du Busca, à Toulouse. La mère des enfants avait réservé sa soirée depuis plusieurs mois pour aller assister au concert des Brigitte, au Zénith. Elle est rentrée vers 0 h 30, découvrant le drame. Elle a d'abord alerté les Samu et les pompiers à 0 h 38 avant de réveiller ses voisins, qui habitent au-dessus de son appartement, au 4e étage. «Ma femme, qui était infirmière, est allée voir les enfants à la demande du Samu pour débuter éventuellement une ranimation mais c'était déjà trop tard», confie l'homme réveillé par les cris de la mère effondrée (lire l'encadré). Chacun dans son lit, les deux enfants dormaient, définitivement.
«L'hypothèse probable est un double infanticide suivi d'un suicide mais l'enquête, qui a été confiée à la sûreté départementale, devra le dire», nous a confié, hier le procureur Pierre-Yves Couilleau. L'autopsie des corps, et surtout les analyses anatomopathologiques et toxicologiques permettront de préciser les causes de ces trois morts.
Ce drame laissait beaucoup de personnes sans voix hier, dans le voisinage du couple mais également à l'hôpital Purpan (lire ci-dessous). Effondrée, choquée, la maman après avoir été prise en charge par une cellule psychologique dans la nuit par les équipes spécialisées de Purpan, a été auditionnée hier après-midi par les enquêteurs de la sûreté départementale, chargés de l'enquête par le parquet.

Crise dans le couple

Dans la nuit, devant des témoins, la maman aurait évoqué les difficultés qui existaient dans le couple. «Elle nous a dit qu'elle voulait divorcer», dit un témoin. Une crise familiale comme en traversent de nombreux couples et qui, selon nos informations, n'était ni actée, ni définitive. Qu'est-ce qui a poussé ce médecin, habitué à sauver des vies à faire ce choix ? Surtout si ça se confirme, en utilisant des drogues qu'il maîtrisait parfaitement et qui, selon un anesthésiste, «ne laissaient aucune chance aux enfants de s'en sortir». Un geste terrible, un geste prémédité qui traduit à la fois un incroyable égoïsme et une terrible détresse.

«La maman nous a réveillés en pleine nuit»

Logé au 4e étage, au-dessus de l'appartement occupé par la famille Verdin, un couple de retraités a été réveillé la nuit dernière par la maman, affolée. «Entre 0 h 30 et 1 heure, on tambourinait à notre porte, le doigt bloqué sur la sonnette. Je me suis levé, ne comprenant pas ce qui se passait. Je suis tombé sur la mère. je l'ai reconnue tout de suite. Elle hurlait que sa petite fille était morte. C'était terrible. J'ai pris le téléphone. Le médecin du Samu m'a demandé d'aller voir. Nous sommes descendus avec mon épouse qui était infirmière. Le médecin voulait qu'on la mette sur un endroit dur pour éventuellement faire des gestes de ranimation je suppose mais ma femme a constaté que c'était trop tard. Elle ne respirait plus. Après le médecin m'a demandé de voir s'il y avait un petit garçon. Il était dans son berceau mais pour lui aussi, c'était trop tard…»
Les pompiers arrivés quelques minutes plus tard, et une équipe médicale du Smur ont confirmé le décès des deux enfants. «Le père, on l'a trouvé après, dans une autre chambre», dit le voisin.
Dans cette résidence, tout le monde connaissait le couple, notamment la petite fille. «Elle était si mignonne. Comme les petites filles que l'on découvre dans les pubs, à la télévision. Toute blonde et avec de très jolis yeux bleus. Son frère était plus jeune, mignon également», raconte une habitante des lieux.
Leur père, qui s'était installé avec sa famille dans cet appartement confortable depuis environ trois ans, participait aux réunions de propriétaires. «Un homme assez discret, pas désagréable mais plutôt fermé», estime un voisin. Hier beaucoup d'habitants pensaient surtout à la maman. «Une femme si gentille, si heureuse avec ses enfants. C'est affreux.»

À Purpan, les équipes médicales sous le choc

Dans le bâtiment des urgences, au centre hospitalier universitaire de Purpan, «une chape de plomb» s'est abattue sur les services hier. Réanimateur-anesthésiste, responsable anesthésie du bloc d'orthopédie des urgences, Jean-Yves Verdin appartenait à ces équipes qui chaque jour, heure après heure, luttent pour réparer les membres brisés et multiplient les gestes pour sauver. «Comment peut-on utiliser sa science pour tuer ? Ce n'est pas possible», estime anéanti un praticien hospitalier qui le côtoyait.
Dans cette communauté qui lutte contre la mort au quotidien, personne ne comprend. «Jean-Yves, ce n'est pas, ce n'était pas vraiment un rigolo. Un garçon un peu fermé, assez rigide mais qui n'a rien montré, pas évoqué le moindre problème, le moindre souci», dit un de ses collègues. Vendredi matin, il travaillait, assurant ses fonctions, endormant des malades qui devaient subir des opérations en urgence. Et vendredi après-midi, il a envoyé le planning de garde à ses collègues réanimateurs anesthésistes. Une organisation pour les semaines à venir où il avait n'avait pas omis de noter ses astreintes. Un acte de gestion qu'il a accompli alors qu'il avait peut-être déjà décidé de passer à l'acte.

Une association de drogues «imparable»

«Ce qui choque, si cela est confirmé, c'est l'utilisation de drogues que nous utilisons tous les jours pour endormir des patients, les soigner», remarque un médecin plus ancien. Parce que si du côté de l'enquête, les policiers de la sûreté se montrent très prudents sur la façon dans le médecin aurait condamné ses enfants avant de se suicider, à l'hôpital personne n'est vraiment dupe. «Il a utilisé un somnifère et un curare. Un pour endormir, l'autre pour détendre. Associées, ces deux drogues ne laissent aucune chance. Au bout de quelques minutes, les fonctions vitales s'arrêtent. C'est imparable. La mort est obligatoire», détaille un de ses collègues.
Considéré comme un «excellent professionnel», Jean-Yves Verdin n'ignorait rien des conséquences des drogues qu'il allait administrer à ses enfants, puis sans doute à lui-même. «Ce qui me glace, c'est que ces produits, il a dû les récupérer au bloc, dans l'armoire à pharmacie. Cela signifie qu'il a prémédité son geste en toute conscience. Et qu'il est ensuite passé aux actes en sachant pertinemment ce qu'il était en train d'entreprendre. Pour un médecin, comment est-ce envisageable ?», interroge un de ses collègues.
Un suicide ne se déclenche jamais pour une seule raison. Le docteur Verdin a-t-il, comme beaucoup de praticiens qui exercent aux urgences, craqué sous le poids du quotidien, des responsabilités ?
Impossible de l'écarter. «Il assurait son travail, toujours ponctuel, jamais absent, mais avec ses équipes, il essayait aussi, justement, de respecter les rythmes officiels pour éviter les surcharges, l'épuisement», confie un médecin. «En même temps, comment savoir ? Quand on est capable de tels actes, sans rien laisser paraître, c'est que ça ne va vraiment pas.»

samedi 7 novembre 2015

Lot: Le suspect du meurtre de Salviac a été interpellé à Quiberon

Les gendarmes n’ont pas tardé. L’auteur présumé du meurtre d’un sexagénaire, lundi à Salviac (Lot), a été arrêté jeudi matin à Quiberon (Morbihan), à près de 700km. Le suspect, âgé de 67 ans, a été interpellé « en souplesse », selon un communiqué de la gendarmerie du Morbihan transmis vendredi soir.
>>A lire aussi : Un homme traqué après un meurtre et une agression à Salviac
Michel Duployé est soupçonné d’avoir abattu son beau-frère, lui aussi âgé de 67 ans, dans ce qui ressemble à un drame familial. Selon le quotidien La Dépêche, un différend opposait l’homme à sa sœur, à propos de la gestion des affaires familiales. Le suspect, qui gérait de nombreuses locations dans le secteur, était un voisin du couple, dans le petit hameau de Luziers, à Salviac.
Selon les premiers témoignages récoltés, l’homme aurait aussi essayé de tuer sa sœur, mais son arme se serait enrayée. Il l’aurait alors frappée d’un violent coup de crosse à la tête, avant de prendre la fuite en Peugeot 305.

Retrouvé à Quiberon en possession d’un pistolet

Rapidement, les gendarmes ont su que l’homme disposait d’un point de chute à Quiberon, où sa famille disposait d’une « vieille bâtisse », selon les enquêteurs. Une équipe de 35 hommes a été mobilisée avant d’investir les lieux jeudi, vers 8h. Le suspect a été trouvé en possession d’un un pistolet et d’une cinquantaine de cartouches, mais n’a pas opposé de résistance.
D’après le procureur de la République à Cahors, cité par La Dépêche, l’intention d’homicide (la préméditation) paraît « clairement établie » dans le coup de feu qui a provoqué le décès de son beau-frère, d’autant que le coup de pistolet a été tiré dans le dos. En conséquence, le suspect a été mis en examen pour assassinat et tentative d’assassinat, des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité
http://www.20minutes.fr/toulouse/1725899-20151107-lot-suspect-meurtre-salviac-interpelle-quiberon

vendredi 6 novembre 2015

Cadavre au fond d’un puits : l’autopsie sème le trouble

Coup de frein à l’enquête ouverte après la découverte d’un cadavre à Châteauneuf-du-Pape lundi après-midi. En se levant hier matin, juge d’instruction et gendarmes nourrissaient l’espoir qu’à la tombée du jour, ils auraient des certitudes sur les circonstances de ce meurtre et l’identité de la victime. Contrairement à ce qui a été avancé dès les premières heures de l’enquête, il n’en est rien. « C’est une affaire compliquée », lâche un proche de l’affaire.
L’autopsie pratiquée hier amène plus de questions que de réponses. Les médecins légistes de l’institut médico-légal à Nîmes n’ont pas pu confirmer qu’il s’agit de Jean-Marc Brunel, 58 ans. Le corps, en état de putréfaction, est beaucoup trop abîmé. Un état probablement dû à la chute, tête la première au fond du puits et du déchaînement de violence du ou des tueurs. Des tests ADN vont être faits. Les résultats devraient être connus rapidement.

La victime enveloppée dans une bâche, les mains attachées dans le dos

Quant aux raisons du décès, là aussi, les experts n’ont pas pu conclure. Le corps a été retrouvé enveloppé dans une bâche avec les mains attachées dans le dos par du plastique. Et le “tombeau” était fermé par un cadenas.
Ce jeudi, les enquêteurs de l’identification criminelle et les gendarmes de la section de recherche de Marseille, co-saisie de l’enquête avec les gendarmes de la brigade de recherche d’Orange ont repassé la scène de crime au peigne fin. De nouveau des prélèvements ont été effectués. Rien n’a été laissé au hasard par les experts.
Jean-Marc Brunel, le propriétaire des lieux n’a pas donné signe de vie depuis la mi-octobre. Ses parents, installés en Espagne, ont fait leur retour en France la semaine dernière parce qu’ils se sont étonnés de ne plus avoir de nouvelles de leur fils. Tout comme la femme de ménage. Intriguée de croiser dans la villa le frère de Jean-Marc Brunel plutôt que son employeur.
Un frère qui s’est évanoui dans la nature. En tête de liste des suspects, il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Les gendarmes envisagent qu’il soit parti à l’étranger.

http://www.ledauphine.com/vaucluse/2015/11/05/cadavre-au-fond-d-un-puits-l-autopsie-seme-le-trouble

Meurtre à coups de tournevis à Echirolles : les premiers éléments de l'enquête

Jeudi 5 novembre en début d'après-midi à Echirolles, un jeune automobiliste de 18 ans a été tué de plusieurs coups de tournevis ou de cutter dans le cou, par un piéton. L'autopsie de la victime doit être pratiquée aujourd'hui. L'auteur des coups mortels est toujours recherché par la police.
Au fil des heures, le scénario du drame se précise peu à peu : la victime, âgée de 18 ans et domiciliée à Pont-de-Claix dans l'agglomération grenobloise, venait tout juste d'avoir un accident à un feu de signalisation, avenue de Grugliasco à Echirolles. Le jeune homme était rentré dans une ambulance légère alors que le feu passait au vert. Juste après l'accident, un piéton est intervenu et a eu une altercation avec le jeune conducteur.

Les deux hommes en sont venus aux mains. Puis, le piéton a sorti une arme blanche, un tournevis ou un cutter semble-t-il, et a porté trois coups à la gorge du conducteur, selon un témoin qui a alerté la police. Le jeune homme, qui a perdu beaucoup de sang, est décédé une vingtaine de minutes plus tard, vers 13H00, peu après l'arrivée des pompiers et du Samu. Il était inconnu des services de police.

L'agresseur était toujours en fuite ce vendredi matin. La conductrice de l'ambulance, âgée d'une trentaine d'années et légèrement blessée, a été hospitalisée.

Le piéton et l'automobiliste se connaissaient-ils? L'altercation a-t-elle eu lieu à cause de l'accident? "C'est un scénario un peu étrange. On ne connaît pas le motif de la dispute ni des coups qui sont portés", a souligné Patrick Mairesse, directeur départemental de la sécurité publique de l'Isère, qui s'est rendu sur place. "On est en train d'entendre les témoins", a-t-il ajouté, en soulignant que cet homicide n'avait a priori aucun lien avec une affaire en cours ou avec le procès de la rixe mortelle d'Échirolles qui se tient actuellement aux assises de l'Isère.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/meurtre-coups-de-tournevis-echirolles-les-premiers-elements-de-l-enquete-845893.html

Les Enquêtes Impossibles - Le Voisin Fou

jeudi 5 novembre 2015

Campagne Sarkozy : l'enquête étendue à d'autres dépenses suspectes

Une dizaine de millions d'euros de dépenses inscrites au budget de l'UMP en 2012 ne figurent pas dans le compte de campagne de l'ancien candidat
Le parquet de Paris a étendu l'enquête sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 à d'autres dépenses suspectes que celles liées à Bygmalion, pour plus de 10 millions d'euros.

Les juges d'instructions ont sollicité le parquet car ces derniers s'interrogent sur une dizaine de millions d'euros de dépenses inscrites au budget de l'UMP en 2012 et qui ne figurent pas dans le compte de campagne.

Autre interrogation, des factures manquantes, pour 1,5 à 1,8 million d'euros, d'une autre société que Bygmalion, Agence Publics, pour ses prestations lors d'un des grands meetings de la campagne, à Villepinte, le 11 mars 2012.

Un Bygmalion bis ?

Les enquêteurs soupçonnent déjà qu'environ 18,5 millions d'euros de dépenses de meetings ont été illégalement imputés à l'UMP, via des fausses factures, par la filiale événementielle de la société de communication Bygmalion, Event&Cie, alors qu'ils devaient figurer dans les comptes de campagne. 
Une dizaine de millions d'euros de dépenses inscrites au budget de l'UMP en 2012 ne figurent pas dans le compte de campagne de l'ancien candidat
 Les juges d'instructions ont sollicité le parquet car ces derniers s'interrogent sur une dizaine de millions d'euros de dépenses inscrites au budget de l'UMP en 2012 et qui ne figurent pas dans le compte de campagne.
Autre interrogation, des factures manquantes, pour 1,5 à 1,8 million d'euros, d'une autre société que Bygmalion, Agence Publics, pour ses prestations lors d'un des grands meetings de la campagne, à Villepinte, le 11 mars 2012.

Un Bygmalion bis ?

Les enquêteurs soupçonnent déjà qu'environ 18,5 millions d'euros de dépenses de meetings ont été illégalement imputés à l'UMP, via des fausses factures, par la filiale événementielle de la société de communication Bygmalion, Event&Cie, alors qu'ils devaient figurer dans les comptes de campagne. 

L'affaire Bygmalion c'est quoi ? par LeHuffPost
Cette fraude aurait eu pour but de masquer une explosion du budget, limité à 22,5 millions. Son existence a été reconnue par des cadres de Bygmalion ainsi que par Jérôme Lavrilleux, à l'époque directeur adjoint de la campagne et bras droit du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé.
Entendu par la police en septembre, Nicolas Sarkozy, qui n'est pas mis en examen, avait réfuté tout dérapage de ses comptes, qualifiant cette thèse de "farce". Lors de la confrontation du 9 octobre, Jérôme Lavrilleux s'était interrogé sur les "très nombreuses zones d'ombres sur ces comptes de campagne dans de très nombreux domaines différents". 

http://www.sudouest.fr/2015/11/05/campagne-sarkozy-l-enquete-etendue-a-d-autres-depenses-suspectes-2176505-4705.php

Chantage : Benzema mis en examen et interdit de rencontrer Valbuena

Karim Benzema a été mis en examen jeudi à la mi-journée dans l'affaire de chantage à la "sex-tape". Son contrôle judiciaire lui interdit de rencontrer la victime, son équipier chez les Bleus Mathieu Valbuena, selon le parquet de Versailles
Déféré jeudi matin devant la justice, le footballeur avait reconnu en garde à vue être intervenu dans le chantage à la "sextape" à la demande d'un des maîtres chanteurs.

Trois maîtres chanteurs

Il est soupçonné d'être intervenu auprès de Mathieu Valbuena le 5 octobre, lors d'un rassemblement des Bleus à Clairefontaine, au sujet d'une vidéo intime, subtilisée par trois escrocs qui ont ensuite tenté de le faire chanter
Les trois maîtres chanteurs présumés, aujourd'hui écroués, avaient à l'époque contacté un proche du frère de Benzema afin d'utiliser l'attaquant du Real Madrid dans leur entreprise d'extorsion. Ce proche de l'international madrilène arrêté lundi devait lui aussi être présenté à un juge versaillais.

"Préparation d'un délit puni au moins cinq ans de prison"

Karim Benzema a reconnu "s'être mis d'accord avec l'ami d'enfance sur ce qu'il devait dire pour que son coéquipier négocie exclusivement avec lui", selon une source proche du dossier. L'attaquant a affirmé qu'il avait "voulu rendre service à son ami" sans penser qu'il portait tort à Valbuena.
Après 24 heures de garde à vue, l'attaquant international du Real Madrid a été mis en examen pour "complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement (en l'espèce le chantage)", indique le parquet dans un communiqué. La juge d'instruction a assorti sa mise en examen d'un contrôle judiciaire qui lui interdit de rencontrer les autres mis en examen et Mathieu Valbuena, une décision qui intervient juste avant l'annonce de la composition de l'équipe de France pour ses prochains matches attendue en début d'après-midi. 
Après 24 heures de garde à vue, l'attaquant international du Real Madrid a été mis en examen pour "complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement (en l'espèce le chantage)", indique le parquet dans un communiqué. La juge d'instruction a assorti sa mise en examen d'un contrôle judiciaire qui lui interdit de rencontrer les autres mis en examen et Mathieu Valbuena, une décision qui intervient juste avant l'annonce de la composition de l'équipe de France pour ses prochains matches attendue en début d'après-midi. 
Il a été mis en examen pour "complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement (en l'espèce le chantage)", indique le parquet. Une décision qui intervient juste avant l'annonce de la composition de l'équipe de France pour ses prochains matchs, attendue en début d'après-midi. 
http://www.sudouest.fr/2015/11/05/affaire-de-la-sextape-benzema-admet-etre-intervenu-dans-le-chantage-2176429-4789.php

Chantage contre Valbuena : Benzema a reconnu être intervenu dans le chantage

Après avoir passé la nuit en garde à vue dans le cadre de l'affaire de la "sextape" de Mathieu Valbuena, Karim Benzema a été déféré ce jeudi au palais de justice de Versailles. L'attaquant des Bleus a reconnu avoir participé au chantage.

Karim Benzema a finalement reconnu être intervenu dans le chantage contre son coéquipier en équipe de France Mathieu Valbuena. Il a été déféré ce jeudi au palais de justice de Versailles pour être présenté au juge d'instruction en charge de l'enquête. "Karim Benzema a reconnu être intervenu auprès de Valbuena à la demande d'un ami d'enfance (l'un des maîtres chanteurs, ndlr), approché par trois escrocs qui avaient en leur possession la sex-tape", a expliqué une source proche du dossier.
Quel rôle a joué Benzema ?
L'affaire avait débuté en juin, lorsque Valbuena, qui joue depuis cet été à Lyon, avait déposé plainte après avoir été appelé par un inconnu lui affirmant être en possession d'une vidéo supposément compromettante. Ce maître chanteur avait proposé au footballeur de trouver un arrangement, sans jamais évoquer le montant de la somme à payer. Une négociation avait commencé entre un policier, qui se faisait passer pour l'homme de confiance de Valbuena, et l'escroc. Ce dernier menaçait de diffuser la vidéo avant l'Euro 2016 faute de paiement.
Les investigations ont orienté les enquêteurs vers des membres de l'entourage de Valbuena, très au fait de sa vie privée: parmi les trois suspects, l'un est un intime du joueur, dont il a eu en main le téléphone portable contenant la "sextape". Les trois maîtres chanteurs présumés, aujourd'hui écroués, avaient à l'époque contacté un proche du frère de Benzema afin d'utiliser l'attaquant du Real Madrid dans leur entreprise d'extorsion. Ce dernier aurait donc accepté de les aider.
"Le juge décidera du statut de Karim Benzema" 
Ainsi, selon une source proche du dossier, "Karim Benzema a reconnu être intervenu auprès de Valbuena à la demande d'un ami d'enfance, approché par trois escrocs qui avaient en leur possession la sex-tape". "Il a déclaré s'être mis d'accord avec l'ami d'enfance sur ce qu'il devait dire pour que son coéquipier négocie exclusivement avec lui", a-t-elle ajouté.
"A l'issue de sa garde à vue, Karim Benzema a été conduit au palais de justice pour être présenté devant un juge d'instruction qui décidera de la suite le concernant ", a indiqué le parquet de Versailles. "Ce juge décidera à l'issue de cette présentation du statut de Karim Benzema dans la procédure, particulièrement de son éventuelle mise en examen ou de son placement sous le statut de témoin assisté." 
La liste de Deschamps pour l'Angleterre et l'Allemagne parasitée
L'annonce du déferrement devant la justice de l'attaquant du Real Madrid tombe à quelques heures de l'annonce de la composition de la liste des joueurs retenus pour affronter en amical l'Allemagne et l'Angleterre les 13 et 17 novembre. Même si Karim Benzema était d'ores et déjà forfait en raison d'une blessure à la cuisse,  cette affaire risque bien de parasiter le rassemblement des Bleus à Clairefontaine, à quelques mois de l'Euro 2016.
 

mercredi 4 novembre 2015

Benzema passera la nuit à la PJ de Versailles

Entendu dans le cadre de l’affaire de chantage présumé à la sextape contre Mathieu Valbuena, Karim Benzema va passer la nuit dans les locaux de la police judiciaire de Versailles indique ITélé. Selon la chaîne d’information en continu, les déclarations de l’attaquant de l’équipe de France, dont la garde à vue a commencé mercredi matin, ne correspondraient pas à celles des autres protagonistes de l’affaire. Son avocat interrogé dans l'après-midi avait indiqué que son client était «heureux» de pouvoir s’expliquer devant les enquêteurs afin de «mettre fin à cette pénible polémique».   
http://sport24.lefigaro.fr/football/equipe-de-france/fil-info/benzema-passera-la-nuit-a-la-pj-de-versailles-777682

Chantage sur Valbuena : que savait précisément Benzema ?

Les enquêteurs doivent  déterminer dans quelle mesure Benzema connaissait l'existence de cette vidéo intime où apparaît Valbuena et qui avait été subtilisée par des maîtres-chanteurs.

Selon une source proche de l'enquête, le joueur madrilène avait évoqué l'existence de cette vidéo à son équipier début octobre, lors d'un rassemblement de l'équipe de France. Il en aurait eu connaissance après qu'un de ses proches eut été contacté par les maîtres-chanteurs présumés, dans le but d'utiliser Benzema dans leur entreprise de chantage. L'audition de Benzema doit déterminer si la conversation avec Valbuena relevait du conseil amical ou, au contraire, de l'incitation à payer les maîtres-chanteurs.

Une information judiciaire a été ouverte le 31 juillet à Versailles pour "chantage et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement". Les trois maîtres-chanteurs présumés, qui gravitent dans l'entourage de plusieurs joueurs de football, ont été mis en examen et placés en détention provisoire mi-octobre.

Un autre ancien international français, Djibril Cissé, ex-équipier de Valbuena à l'OM, avait également été entendu par la police le 13 octobre, mais rapidement libéré sans être poursuivi. Une source proche de l'enquête avait alors indiqué à l'AFP qu'il était de "bonne foi".

Karim Benzema, qui aura 28 ans en décembre, est originaire de Lyon, où il a débuté sa carrière et où joue depuis cet été Valbuena. Attaquant numéro un en sélection (81 sélections, 27 buts), c'est l'une des stars du Real Madrid, avec le Portugais Cristiano Ronaldo ou le Gallois Gareth Bale.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/sextape-de-valbuena-que-savait-exactement-benzema-844331.html

Un corps découvert dans le canal de la Durance

Le corps sans vie d'un homme a été retrouvé ce matin dans le canal de la Durance à proximité de la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence). La victime a été découverte par un agent EDF vers 8h30.

Les techniciens en investigation criminelle (TIC) de la gendarmerie se sont rendus sur place. Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie. Selon les premiers éléments, la piste criminelle est écartée et la victime, d'un certain âge, serait décédée depuis plusieurs jours.

http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/3653526/un-corps-decouvert-dans-le-canal-de-la-durance.html

Enquêtes Criminelles: Affaire Combier du 8 Juillet 2015

mardi 3 novembre 2015

Disparue d'Oléron : le véhicule du suspect, au centre de l'enquête

D'après nos informations, l'enquête de la gendarmerie concernant le meurtre de Lysiane Fraigne, divorcée Watrin,  attend beaucoup de l'examen du véhicule du suspect, son compagnon. Cette femme âgée de 54 ans, demeurant à la Cotinière, sur la commune Saint-Pierre-d'Oléron, avait été signalée disparue mardi 13 octobre

Bouquiniste sur les marchés

L'homme, Guilain Fricot, a été interpellé fin octobre en région parisienne où il a des attaches. Agé de 52 ans,  il travaille comme bouquiniste sur les marchés, et vit dans un bungalow sur la commune de Saint-Georges-d'Oléron.
A la suite de sa garde à vue, Guilain Fricot, qui a nié toute participation à l'homicide de Lysiane Fraigne, a cependant été mis en examen et placé en détention provisoire. Il est toujours présumé innocent.
Une juge d'instruction rochelaise est en charge de cette affaire.
http://www.sudouest.fr/2015/11/02/disparue-d-oleron-le-vehicule-du-compagnon-objet-d-un-examen-attentif-2173419-1584.php

Les Enquêtes Impossibles - La Séparation

lundi 2 novembre 2015

La Trinité-sur-Mer: 2 femmes mortes sur la plage

Les cadavres de deux femmes ont été découverts aujourd'hui par des promeneurs sur une plage de La Trinité-sur-Mer (Morbihan), l'enquête qui a démarré n'excluant aucune piste.

Les corps ont été aperçus sur des rochers en début d'après-midi, la mer étant à marée basse, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Aucun papier n'a été découvert dans les vêtements des deux femmes, âgées vraisemblablement de 60 à 70 ans. Une enquête a été ouverte pour déterminer leur identité et les circonstances de leur décès. À ce stade, «aucune hypothèse n'est exclue», a-t-on ajouté. 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/02/97001-20151102FILWWW00320-la-trinite-sur-mer-2-femmes-mortes-sur-la-plage.php