samedi 30 novembre 2013

Braqueur tué dans la Marne : garde à vue levée, le bijoutier remis en liberté

Après une garde à vue prolongée, le bijoutier qui avait tué un braqueur récidiviste dans son commerce de Sézanne a été libéré samedi matin. Une information judiciaire sera prochainement ouverte.

Le bijoutier qui avait tué jeudi avec un pistolet un braqueur récidiviste dans son commerce à Sézanne (Marne) a été remis en liberté a l'issue de sa garde à vue et sera convoqué ultérieurement devant un juge, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
"L'intéressé a (...) été remis en liberté. Une information judiciaire des chefs de tentative de vol sous la menace d'une arme et d'homicide volontaire sera très prochainement ouverte au pôle de l'instruction du tribunal de grande instance de Reims", a indiqué le parquet de Reims dans un communiqué.
"Le parquet présentera des réquisitions afin que le commerçant, qui a reconnu avoir tiré sur son agresseur présumé avec un pistolet automatique lui appartenant, soit placé sous le statut de témoin assisté s'agissant des faits d'homicide volontaire", a précisé Fabrice Belargent le procureur de Reims. "Il appartiendra au juge d'instruction saisi de procéder à des investigations approfondies afin d'établir si les conditions caractérisant l'état de légitime défense étaient réunies", a-t-il poursuivi dans le communiqué.
Que s'est-il passé ? Selon les images de la vidéosurveillance prises à l'intérieur de la bijouterie, le malfaiteur est entré vers 16h30 dans la bijouterie située dans le centre ville de Sézanne, une commune de 5.000 habitants dans la Marne. Il a alors été servi par l'épouse du joaillier. Ce dernier, qui se trouvait à l'étage, est descendu, dissimulant une arme dans son dos, a expliqué le procureur de Châlons-en-Champagne vendredi matin lors d'une conférence de presse. "Après avoir été mis en joue par le malfaiteur avec un gomme-cogne, le bijoutier a reculé et sorti son arme, un pistolet automatique de calibre 9 mm, tirant à quatre reprises", a précisé Christian de Rocquigny, ajoutant que le bijoutier avait une "autorisation préfectorale" de détention d'arme. Sa garde à vue a été prolongée vendredi soir, a annoncé le procureur.
 

vendredi 29 novembre 2013

Braqueur tué à Sézanne : "l'enquête déterminera s'il y a état de légitime défense"

Le bijoutier de la Marne qui a tiré sur l'homme qui le braquait, jeudi, était toujours en garde à vue ce matin. Lors d'un point presse, le procureur de la République est revenu sur les circonstances du drame, précisant que ce sera à l'enquête de déterminer s'il y a oui ou non eu légitime défense.

Que s'est-il passé ? Selon les images de la vidéosurveillance prises à l'intérieur de la bijouterie, le malfaiteur est entré vers 16h30 dans la bijouterie située dans le centre ville de Sézanne, une comme de 5.000 habitants dans la Marne. Il a alors été servi par l'épouse du joaillier. Ce dernier, qui se trouvait à l'étage, est descendu, dissimulant une arme dans son dos, a expliqué le procureur de Châlons-en-Champagne vendredi matin lors d'une conférence de presse. "Après avoir été mis en joue par le malfaiteur avec un gomme-cogne, le bijoutier a reculé et sorti son arme, un pistolet automatique de calibre 9 mm, tirant à quatre reprises", a précisé Christian de Rocquigny, ajoutant que le bijoutier avait une "autorisation préfectorale" de détention d'arme.

Qui est le braqueur ? On en sait aussi un peu plus ce matin sur le profil du braqueur décédé. Il s'agit d'un récidiviste de 36 ans. Il a déjà été condamné à dix reprises, dont deux fois devant une cour d'assises pour vol avec arme, et avait purgé toutes ses peines. Il a succombé à ses blessures vers 17H30 jeudi, après avoir reçu quatre balles tirées par lebijoutier. L'autopsie du braqueur doit avoir lieu dans l'après-midi. Lors du braquage, il était armé d'un pistolet d'alarme dépourvu de munitions qui avait l'apparence d'une arme létale, a précisé le procureur.
Des complices recherchés. Selon le magistrat, avant de mourir, le braqueur  a déclaré à un passant : "On était trois, on vient du 94", le Val-de-Marne. Les complices, qui attendaient à l'extérieur de la bijouterie, ont pris la fuite en voiture et étaient toujours activement recherchés par les gendarmes de la section de recherches de Reims, qui ont déclenché le plan Epervier.

Qui est le bijoutier ?  D'après le procureur, citant l'épouse du bijoutier, le commerçant a déjà été attaqué quatre fois par le passé. Foucauld Toulemonde, poissonnier à Sézanne, avait expliqué à la presse que le bijoutier, âgé de 54 ans, s'était fait braquer "il y a six mois". "Ils avaient refait à fond la bijouterie il y a trois quatre mois, elle est toute neuve. Ils avaient investi dans des caméras, un sas de sécurité. Ils s'étaient mis à la page", selon M. Toulemonde. Le bijoutier, propriétaire de sa boutique, et qui vit à Sézanne depuis "cinq six ans", selon le poissonnier, est un "tireur de cible", qui "fréquente le stand de tir". Depuis le précédent braquage, "sa femme était traumatisée, vraiment heurtée. Elle avait beaucoup de mal à s'en remettre", a souligné ce témoin.
Y-a-t-il eu légitime défense ? C'est la première question à laquelle les enquêteurs vont devoir trouver une réponse. "Il ne faut pas aller trop vite, il faut prendre le temps, (...) l'enquête déterminera si oui ou non il y a état de légitime défense", a-t-il dit.

Lors d'une précédente affaire, à Nice, elle n'a pas été reconnue pour un autre bijoutier qui avait couru après son braqueur et l'avait abattu dans sa fuite. Mis en examen pour homicide volontaire, Stéphane Turk risque 20 ans de prison. Une partie de l'opinion avait alors pris fait et cause pour le bijoutier, jugé victime d'une insécurité grandissante, alors qu'il avait déjà été victime d'un vol à la disqueuse en 2012. Une page de soutien sur Facebook a recueilli des centaines de milliers de soutiens. Dès jeudi, des appels similaires étaient lancés sur Facebook à soutenir le bijoutier de Sézanne. Devant sa boutique, des rubans barraient toujours l'entrée vendredi matin. 
Un autre braquage imputable aux braqueurs de Sézanne ? Les policiers tentent d'établir si un lien peut être fait avec d'autres affaires. Plus tôt dans l'après-midi, une tentative de vol à main armée a eu lieu dans une agence du Crédit Agricole de Vitry-le-François, à 65 kilomètres à l'est de Sézanne. "Il est un peu tôt pour dire si c'est la même équipe", a dit Christian de Rocquigny.
 

lundi 25 novembre 2013

Une femme découverte morte dans les bois à Clairoix

Il pensait trouver des champignons ; il est tombé sur un cadavre. Samedi 23 novembre, aux alentours de 17 heures, un promeneur a découvert un corps en état de décomposition avancée, dans les bois, sur le Mont Ganelon, à Clairoix, à l'écart d'un sentier. Les premières habitations sont situées à quelques centaines de mètres.

Le cueilleur de champignons, à l'origine de la macabre trouvaille, confie qu'il n'était pas passé dans ce coin depuis des mois. Pour lever tout doute quant à la nature de sa découverte, il est d'abord revenu sur les lieux avec une voisine qui a estimé qu'ils avaient bien affaire à un corps humain. Ils ont ensuite prévenu les gendarmes qui ont sécurisé les lieux et fait venir les techniciens d'identification criminelle (TIC).
 

Autopsie dans les jours à venir
 

Une autopsie doit être pratiquée dans les jours à venir pour déterminer les causes et circonstances de la mort. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit d'une femme, décédée depuis plusieurs semaines. L'identité du corps n'a pas été confirmée. Il pourrait s'agir de Muriel Callac, une habitante de Choisy-au-Bac, âgée de 49 ans, mais la gendarmerie reste très prudente sur ce sujet.

Muriel Callac a disparu depuis le jeudi 26 septembre. Sa mère, qui était en voiture, indique qu'elle a déposé sa fille vers 11 h 15, à Clairoix : « Elle venait me voir. Je l'ai croisée sur le chemin. Je lui ai proposé de la ramener chez elle. Je ne l'ai vue que dix minutes. On a parlé de choses et d'autres. Elle a voulu s'arrêter à Clairoix et continuer à pied. Moi, j'allais voir une dame qui habitait dans le coin. »

À partir de là, la trace de Muriel Callac s'évanouit. Elle se trouvait encore à quelques kilomètres de son domicile de Choisy-au-Bac, où elle tient aussi un salon de coiffure, avenue Léo-Delibe. Elle n'avait sur elle ni son sac à main ni moyen de paiement. Mariée, mère de deux filles, elle a connu par le passé un épisode dépressif et une vie sentimentale agitée. N'écartant aucune piste, les gendarmes ont passé un avis de recherche dans la presse locale et organisé des recherches sur le terrain. Des efforts restés vains jusque-là.


http://www.courrier-picard.fr/region/une-femme-decouverte-morte-dans-les-bois-a-clairoix-ia190b0n248534

dimanche 24 novembre 2013

La carte d’identité de Dekhar trouvée dans un hôtel parisien

«Rue des Mauvais-Garçons ». Certains hasards ne trompent pas. C’est dans cette voie étroite en plein cœur de la capitale que l’affaire Dekhar a discrètement rebondi hier en début d’après-midi. Selon nos informations, un hôtelier du IVe arrondissement de a contacté la police après avoir retrouvé une valise abandonnée dans l’une des chambres de son établissement. A l’intérieur, une carte d’identité. Celle d’Abdelhakim Dekhar. Un indice précieux pour les enquêteurs qui cherchent à retracer le parcours récent du tireur isolé, mis en examen pour « tentative d’assassinat » dans la nuit de vendredi à samedi pour avoir menacé un journaliste de BFMTV, fait feu dans les locaux « Libération » puis devant la tour de La Défense, et enfin pour avoir pris en otage un automobiliste.

C’est dans le petit
Rivoli, situé tout près de l’Hôtel de Ville, que la valise a été découverte. Le bagage semblait avoir été oublié par son propriétaire dans l’une des chambres. En l’ouvrant pour tenter de déterminer à qui elle appartenait, l’hôtelier est tombé sur une carte d’identité française : celle d’Abdelhakim Dekhar. « Il a rapidement fait le rapprochement avec l’affaire et est venu apporter le tout au commissariat », explique une source proche du dossier.

Revenu en France en juillet

A l’intérieur du bagage, les policiers auraient également retrouvé deux lettres au contenu proche de celle remise par Dekhar
à son hébergeur de Courbevoie (Hauts-de-Seine) peu avant sa tentative de suicide. Impossible de confirmer hier que la chambre avait été occupée ou même réservée par le tireur. Cet élément nouveau vient à point nommé pour les enquêteurs de la brigade criminelle qui recherchent ses points de chute récents dans la capitale.

D’après le témoignage de son logeur et ami de Courbevoie, Dekhar, qui vivait à Londres depuis sa sortie de prison en 1998, était revenu en région parisienne en juillet. D’abord censé séjourner sur place pour un mois, il était resté habiter chez son ami jusqu’au 10 novembre. Où a-t-il dormi entre cette date et son arrestation? Outre la découverte de cette valise, les policiers ont récemment perquisitionné un hôtel du Ier arrondissement. Selon M 6, qui a révélé l’information hier, Dekhar y aurait séjourné entre le 15 et le 19 novembre. Interrogé en garde à vue sur son emploi du temps des derniers jours, le suspect n’a rien voulu livrer.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-carte-d-identite-de-dekhar-trouvee-dans-un-hotel-parisien-24-11-2013-3345051.php

samedi 23 novembre 2013

Fillette retrouvée noyée sur la plage de Berck : la "femme à la poussette" activement recherchée

Un appel à témoins a été lancé vendredi, deux jours après la découverte du corps d'une fillette d'un an sur une plage de Berck-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais. Une femme est activement recherchée.

La police judiciaire recherche une jeune femme qui pourrait être liée à la mort d'un bébé de un an retrouvé sans vie sur la plage de Berck sur Mer (Pas de Calais). Le parquet de Boulogne-sur-mer a décidé de lancer vendredi un appel à témoins, deux jours après la découverte du corps du bébé sur une plage de la commune.
"L'enfant est susceptible d'avoir été vue à Berck le mardi 19 novembre 2013 en compagnie d'une femme à la peau noire, âgée d'une trentaine d'années, s'exprimant en langue française", explique la police judiciaire de Lille dans son appel à témoins, auquel elle joint des photographies, notamment de la jeune femme. Celle-ci est, semble-t-il, le "dernier adulte ayant eu en charge ce bébé dans la journée de mardi et dans la nuit de mardi à mercredi", a indiqué à l'AFP une source policière sans plus de précisions.
 
Identifier l'enfant et son accompagnatrice
La police rappelle que "l'enfant avait la peau claire, les yeux bleus, des cheveux châtains ondulés. Elle portait une combinaison intégrale foncée de marque Cyrillus à capuche avec une bordure en fourrure, des moufles assorties ainsi que des chaussures de marque "Bout'chou" et une couche de marque "Baby Care". Les policiers ont également trouvé à proximité de l'enfant une poussette de marque "Trottine", à la toile grise.

Tout témoin permettant d'identifier l'enfant et son accompagnatrice est prié de joindre la police judiciaire au numéro vert suivant : 0 800 35 83 35
 

vendredi 22 novembre 2013

Une femme jetée à la Garonne pour une cigarette : deux hommes recherchés

La police toulousaine recherche deux hommes soupçonnés d'avoir jeté dans la Garonne une femme de 67 ans qui leur refusait une cigarette et qui a été sauvée par un pompier plongeant dans le fleuve.

La scène qui s'est déroulée mercredi soir n'a pas eu de témoin direct. Mais la victime, une femme de 67 ans, a pu être entendue jeudi après être sortie de l'hôpital où elle avait passé la nuit en état d'hypothermie. Cette femme a rapporté à la police que deux individus l'avaient abordée vers 21h mercredi soir alors qu'elle attendait sur le quai de la Daurade, au centre de Toulouse, un bus devant la conduire à Gaillac (Tarn).
Ils lui auraient demandé une cigarette et se seraient énervés devant son refus, la sexagénaire leur ayant déclaré qu'elle ne fumait pas. Les deux hommes l'auraient alors fait basculer par-dessus le parapet, la jetant de près de trois mètres de haut dans la Garonne en crue. Un passant a aperçu cette femme dans l'eau du fleuve et a donné l'alerte aux pompiers. Les secours l'ont récupérée plusieurs centaines de mètres en aval. La victime a pu être sauvée par un pompier qui a plongé dans le fleuve. La police toulousaine recherche deux hommes soupçonnés.
 

jeudi 21 novembre 2013

L'empoisonneuse "obsédée par l'argent" selon son fils

Guilhem, fils cadet de Patricia D. « n’est pas étonné de ce qui arrive à sa mère » qu’il décrit « comme cupide et obsédée par l’argent »
Il a 22 ans, et a réussi dans la vie malgré un contexte parental très chaotique. Il a fait la connaissance de son père, alors que ce dernier était en prison pour avoir frappé sa mère et s'est retrouvé en foyer à l'âge de 12 ans. Guilhem est le fils cadet de Patricia D., cette femme de 53 ans incarcérée en Haute-Savoie dans une affaire d'abus de faiblesse et de violences sur un homme âgé et dont la justice a publié la photo, afin de rechercher des victimes sur la Côte d'Azur.
Dessinateur industriel à Toulouse, il a appris par les médias que sa mère était susceptible d'être impliquée dans de nouvelles affaires d'empoisonnement. « Je ne suis pas été étonné, elle a toujours été obsédée par l'argent facile et rapide, elle est très égoïste et cupide »,assène Guilhem qui se dit « très détachée de sa mère depuis qu'il a été placé en foyer à l'âge de douze ans ».
« Si elle sort de prison, elle va se faire du mal »
La dernière fois qu'il l'a vue, c'était à Cannes, il y a environ deux ans. «Je n'avais plus de contacts avec elle depuis son départ pour la Côte d'Azur, elle m'envoyait des photos d'elle sur des bateaux, elle avait l'air heureuse et je pensais qu'elle allait mieux, qu'elle s'était stabilisée, hélas, je suis tombé sur la même personne, toujours aussi intéressée par les hommes riches », souffle ce jeune homme qui est parvenu à se construire malgré cette vie en foyer.
« Elle m'a montré les marches du Palais des festivals, a insisté pour que nous allions jouer aux machines à sous pour m'impressionner, mais elle n'avait pas d'argent, nous avons dépensé dix euros, alors qu'elle n'avait pas de quoi payer une nuit d'hôtel et nous nous sommes disputés à cause de ça. Elle voulait que nous allions dormir chez des amis », poursuit Guilhem qui a constaté« qu'elle avait une vie marginale car des clochards l'appelant par son prénom la sifflaient de manière très familière ».
C'est par son père, qu'il voit de temps à autre, mais dont il se dit également « très détaché »qu'il a appris que Patricia D. était en prison à Haute-Savoie.
Cette dernière lui écrit, mais il ne veut pas lui répondre. « Je sais ce qu'elle va me dire. Je ne veux plus l'écouter, j'ai tourné la page ». Puis, il lâche, calme : « Si elle sort de prison, elle va continuer à se faire du mal ou à faire du mal aux autres ».

http://www.nicematin.com/nice/lempoisonneuse-obsedee-par-largent-selon-son-fils.1518865.html

mercredi 20 novembre 2013

Affaire Montalbano : le crâne de la disparue retrouvé

Une vieille affaire criminelle vient d’être dépoussiérée par la découverte, dans un parc à moutons, d’un morceau de crâne humain. Celui de Rosalia Montalbano, disparue à Fontoy en 1999. Son meurtrier présumé est mort lui aussi.
Tombée dans l’oubli, une affaire criminelle a fait sa réapparition dans les couloirs du parquet de Thionville. En même temps que la découverte d’ossements humains dans un parc à moutons de Fontoy. Ils ont été analysés, comparés avec des ADN et les gendarmes ont, depuis août dernier, la certitude qu’il s’agit d’un morceau de la boîte crânienne de Rosalia Montalbano.
Ce nom rappelle une affaire datant de 1999. C’est l’année où la septuagénaire disparaît dans la soirée du 19 octobre, un mardi. Les dernières personnes à l’avoir vue se souviennent de ce petit bout de femme marchant péniblement du côté de la mairie de Fontoy. Elle n’a rien emporté d’autre que son manteau noir.

Son concubin avoue avant de se rétracter

Les enquêteurs chargés de la retrouver ne lésinent pas sur les moyens. Les unités de la compagnie de Thionville balayent les champs situés derrière la rue de Verdun, l’artère principale de la commune où vivait la dame âgée. Un hélicoptère survole plusieurs fois le secteur. Des plongeurs draguent aussi un cours d’eau. Ils ratissent large. Avec la certitude qu’elle n’a pu aller bien loin toute seule. Du moins volontairement…
Les investigations vont prendre une autre dimension en 2002 quand les hommes de la Section de recherches de Metz sont saisis par le juge d’instruction.
Le 20 novembre 2002, les gendarmes et six équipes cynophiles de la police allemande, spécialisées dans la recherche de cadavres, arpentent le terrain. Fontoy et ses abords sont à nouveau passés au peigne fin. Aucune trace de la septuagénaire mais ils embarquent son concubin, de dix ans son cadet, et un proche du couple. Ils n’ont pas le corps mais quelques indices intéressants.
Très actif lors des recherches menées en 1999, Camille Scheibling craque en garde à vue. Placé face à des contradictions dans son emploi du temps, il reconnaît avoir assisté à la mort accidentelle de Rosalia Montalbano. Il a gardé le secret par crainte des conséquences, dit-il en substance. Mais quelques heures plus tard, il revient sur ses aveux. Et affirme être totalement étranger à sa disparition.
Le juge d’instruction le met néanmoins en examen pour homicide volontaire. Placé en détention provisoire, il sort de prison quelques semaines plus tard. Sous contrôle judiciaire.

Pas d’intérêt à relancer l’enquête

Suspect n°1, Camille Scheibling meurt en 2003. Et avec lui, ses éventuels secrets. Au point que l’information judiciaire piétine. En 2005, le magistrat instructeur décide de clore le dossier et ordonne un non-lieu général pour ce meurtre sans cadavre.
Le crâne retrouvé il y a quelques mois à Fontoy ne relance pas l’affaire pour autant. « On a cherché, ramassé d’autres os autour du crâne mais aucun n’appartient au corps de Rosalia Montalbano. Il ne s’agit pas d’ossements humains. Faute d’éléments, il n’y a pas d’intérêt à relancer l’enquête », réagit le parquet de Thionville.
A peine dépoussiérée, cette affaire va donc retrouver sa place au rayon des dossiers sans réponse. « Si on avait un doute sur ce point, on a au moins la preuve formelle que Madame Montalbano est morte. » Beaucoup de questions sur son décès brutal demeureront pour toujours en suspens.

http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/11/20/affaire-montalbano-le-crane-de-la-disparue-retrouve

mardi 19 novembre 2013

Mystère autour de la mort de Ludwig

Pour nous tous, sa famille et ses amis, c'est horrible de ne pas savoir ». Jean-Michel est le beau-père de Ludwig Gosselin. Ce jeune homme de 23 ans est décédé à l'hôpital d'Amiens-Nord samedi, à 12 h 30. Depuis qu'il y avait été transféré depuis l'hôpital de Doullens en hélicoptère, il était dans le coma. Le Doullennais n'a finalement pas survécu à ses blessures.

Un épais mystère entoure la mort de ce jeune homme sans histoire. Le lundi 4 novembre, Ludwig était sorti, comme tous les matins, promener son chien Oliver dans les rues de Doullens. Et c'est un homme, lui aussi en train de promener son chien, qui l'a retrouvé et alerté les pompiers. Le jeune homme gisait sur la chaussée, près du collège Jean-Rostand. La laisse était toujours à son poignet, et son chien à ses côtés.

Que s'est-il passé ? Mystère. Il n'y a aucun témoin. Ludwig Gosselin a subi un important traumatisme crânien. Mais son corps ne présentait pas de traces extérieures pouvant s'apparenter à un passage à un tabac ou un accident avec une voiture. Une autopsie a eu lieu hier. Elle n'a pas permis d'avoir beaucoup plus de réponses. Un traumatisme crânien interne est à l'origine du décès. « En l'état, nous ne pouvons conclure ni sur une origine criminelle du décès, ni sur une origine accidentelle. (...) Les investigations à caractère médical se poursuivent », indique le procureur de la République, Bernard Farret.



« Nous nous posons beaucoup de questions. À l'hôpital, on nous a dit que c'était suspect. Qu'est-ce qui s'est passé, on ne sait pas. C'est horrible », témoigne Jean-Michel. Il insiste : Ludwig ne buvait pas, il ne se droguait pas, et il n'était pas épileptique.

Ludwig Gosselin, qui a grandi à Amiens, s'est installé avec sa mère et son beau-père à Doullens en 2008. De 2009 jusqu'à ces dernières semaines, il était employé polyvalent au Super U de la ville. À la recherche d'un emploi, il avait continué à garder son rythme de vie, et donc de se lever très tôt le matin.

Son entourage le décrit comme quelqu'un de gentil, de discret. « Il ne disait jamais un mot plus haut que l'autre. Jamais il n'a cherché la bagarre à quelqu'un », rapporte son beau-père. Ludwig Gosselin menait une vie simple, il passait l'essentiel de ses journées chez lui, à regarder des films.

Les proches du jeune Doullennais envisagent d'organiser une marche en sa mémoire ce samedi.
 


http://www.courrier-picard.fr/region/mystere-autour-de-la-mort-de-ludwig-ia0b0n242993

lundi 18 novembre 2013

Bébé mort à Lannion. Le point sur l'enquête

La mère du bébé retrouvé mort vendredi soir à Lannion (Côtes-d'Armor) est toujours recherchée. L'appel à témoin n'a rien donné.

Ce dimanche, une rose a été déposée au Moulin-du-Duc, non loin de l’endroit où le bébé a été retrouvé mort, vendredi.

Qui a vu quelque chose ?

L’appel à témoin lancé par voie de presse ce dimanche n’a rien donné. Il est semble pourtant difficile de croire que la personne qui a déposé le bébé n’ait pas été aperçue par un randonneur ou un sportif avant vendredi 18 h 15.
« Cet appel à temoin est toujours valable », précise le commandant de la police de Lannion, Jean-Marie Piprot. (Commissariat de Lannion, tél. 02 96 46 69 50).

Qui est la mère ?

Limités par la fermeture des bureaux ce week-end, les enquêteurs lancent ce lundi matin un « rouleau compresseur » en direction des services de santé qu'ils n'ont pu contacter pour retrouver la mère. Ils la recherchent pour expliquer les causes de la mort, et non pour crime

http://www.ouest-france.fr/bebe-mort-lannion-le-point-sur-lenquete-1719637

dimanche 17 novembre 2013

Béziers : les cerveaux de l'opération "Proxo-11" arrêtés

Trois interpellations ont eu lieu ce soir avenue Gambetta à Béziers par les gendarmes de l'Hérault. Deux hommes ont été placés en garde à vue, une femme en cours d'audition.
Ce soir, vers 18 h 30, les militaires de la section de recherche de la gendarmerie de l'Hérault sont intervenus avenue Gambetta à Béziers pour interpeller trois personnes, deux hommes et une femme, dans un bar à Chicha. Ils étaient aidés de militaires de la compagnie de Béziers.
Les militaires mobilisés avaient notamment deux objectifs principaux qui étaient recherchés depuis le mois de juin dernier à l'issue de l'opération "Proxo-11". Une opération qui avait permis de mettre sous les verrous une vingtaine de personnes soupçonnées de proxénétisme et qui faisait suite à une opération menée sur le Biterrois en 2012 par les enquêteurs de la gendarmerie de la compagnie de Béziers.
Les cerveaux
Les deux hommes placés en garde à vue ce soir sont considérés comme  les cerveaux présumés d'un vaste réseau de prostitution qui sévissait sur le Biterrois jusque dans l'Aude.
Ces derniers s'étaient réfugiés en Espagne pour se mettre au vert quand a débuté l'opération Proxo-11. Mais les militaires les surveillaient grâce à des écoutes téléphoniques. Les deux suspects sont rentrés sur Béziers hier, vendredi, pour régler quelques problèmes dans l'établissement qu'ils géraient sur Béziers. L'interpellation a été décidée en quelques heures. Les trois personnes interpellées sont en cours d'audition.
Proxo 11
Le 26 juin dernier quelque 130 gendarmes étaient intervenus dans plusieurs sites du Biterrois notamment à Bayssan, à Coulombiers, et encore à Narbonne. Ils avaient interpellé environ 15 personnes suspectées d'organiser la traite des blanches sur la route entre Béziers et Narbonne.
D'autres suspects avaient aussi été arrêtés en Roumanie par les enquêteurs Français qui travaillaient sous commission rogatoire. Les deux hommes interpellés ce soir sur Béziers, deux frères originaires d'ex Yougslavie sont suspectés d'avoir loué les filles et de les avoir placées sur le territoire entre Béziers, Nissan et l'Aude. Avec cette dernière opération, c'est sans doute tout le réseau Proxo-11 qui pourrait avoir été démantelé.

http://www.midilibre.fr/2013/11/16/beziers-les-cerveaux-de-l-operation-proxo-11-arretes,784161.php

samedi 16 novembre 2013

Mort du jeune rappeur Faubourg-Bonnefoy : deux personnes en garde à vue

L’enquête des policiers sur la mort d’Arthur Maillard, jeune rappeur de 26 ans, tué par un chauffard le 3 novembre alors qu’il traversait le Faubourg-Bonnefoy, progresse. Deux personnes sont placées en garde à vue.
Deux personnes d’une trentaine d’années sont placées en garde à vue au commissariat central, à Toulouse, dans l’enquête sur la mort d’Arthur Maillard, tué par un chauffard, Faubourg-Bonnefoy, le 3 novembre à Toulouse. Ces deux hommes ont été arrêtés par les enquêteurs de la brigade criminelle de la sûreté départementale. Le premier a été interpellé jeudi matin aux abords du boulevard d’Arcole, au centre-ville et le second, hier après-midi. Le procureur de la République, Michel Valet a confirmé hier la présence de ces deux hommes en garde à vue tout en restant prudent sur les suites judiciaires les concernant.
Par ailleurs, deux autres personnes de la cité des Izards sont également recherchées dans le cadre de cette affaire qui mobilise de nombreux enquêteurs depuis treize jours.
Jeune artiste de la scène rap toulousaine, Arthur Maillard connu aussi sous le pseudo, DF le Mister Chill, a été mortellement fauché par une voiture BMW noire, dimanche 3 novembre peu avant 7 heures du matin, alors qu’il traversait à pied le Faubourg-Bonnefoy. Une brutale disparition qui suscité un très vif émoi au sein de la grande famille des rappeurs toulousains et de la scène artistique en général.

Auditions en cours

La voiture roulait à très vive allure et ne s’est pas arrêtée. Une information judiciaire ouverte pour «homicide involontaire» et «délit de fuite» a été ouverte par le parquet, dernièrement, et confiée au juge d’instruction Philippe Guichard.
Hier, les auditions des deux suspects se sont poursuivies. Ces deux hommes devaient s’expliquer sur leur présence, ou non, dans la BMW noire au moment du choc. Ils devaient être confrontés aux différents éléments techniques et matériels recueillis par les policiers au cours de leurs investigations. Leur garde à vue pourrait s’achever aujourd’hui par une éventuelle présentation devant le magistrat instructeur.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/16/1754209-mort-jeune-rappeur-faubourg-bonnefoy-deux-personnes-garde-vue.html

vendredi 15 novembre 2013

Homme tué par balles à Caudecoste : une ado de 15 ans en garde à vue pour homicide

L’audition d’une mineure de 15 ans se poursuivait hier dans les locaux de la gendarmerie nationale. Elle doit s’expliquer sur le décès, par arme à feu, d’un homme de 44 ans, mercredi, à Caudecoste.
Que s’est-il vraiment passé mercredi soir dans les environs de Caudecoste ? Après avoir ordonné le silence complet aux gendarmes dans la soirée du drame, le procureur de la République, Pascal Prache, a rendu publics les éléments de l’enquête pouvant être divulgués, moins de 24 heures après le décès par arme à feu de Stéphane Rocque, 44 ans, domicilié à Grayssas, dans la maison de sa grand-mère. Son casier judiciaire évoque des condamnations pour trafic de stupéfiants, entre autres, selon la justice. Mais faute d’éléments avérés sur cette mort par arme à feu, le procureur de la République s’est montré «peu prolixe», selon ses propres termes.

L'ado, seul témoin avéré

Le seul témoin de la scène serait cette adolescente présente sur les lieux. Choquée, elle a été hospitalisée dès mercredi soir à Agen, et c’est seulement hier, dans la matinée, que les enquêteurs ont débuté son audition. Elle a d’ailleurs été stoppée en début de soirée alors qu’elle devait aborder les circonstances du drame.
Selon le procureur de la République, la jeune fille est arrivée sur les lieux avec la victime dans un Renault Scénic bleu marine qui était toujours expertisé hier matin sur place. Rocque l’avait embarquée à bord de ce véhicule une heure auparavant, pas loin du domicile de son père, à Fals. Les parents sont séparés. Il y avait cours mercredi, à cause du lundi 11 novembre férié.
Et c’est son père qui la rejoint avant l’arrivée des secours. Qui a prévenu les gendarmes ? Selon le procureur de la République, l’examen des appels au centre opérationnel de la gendarmerie (CORG) est en cours. On sait toutefois que trois appels au moins ont été passés. Le premier signale la disparition de l’ado, «c’est l’entourage de la jeune fille qui appelle», confirme le magistrat. Comment le père se rend-il sur place ? Thèse probable, sa fille lui aurait indiqué au téléphone le lieu où elle se trouvait. Fals n’est éloigné de Caudecoste que de 4 à 5 kilomètres.

La soirée

Que peut-on savoir de la soirée de mercredi ? Aux environs de 18 heures, l’adolescente est en effet partie en compagnie de son ex-compagnon. «Ils se connaissent depuis quelques mois» dit encore le procureur, avant de préciser que l’adulte et la mineure se côtoient depuis «un an». La nature de la relation ne fait pas de doute.
S’agit-il alors d’une scène de séparation qui tourne mal ? L’ado choisit-elle librement de suivre son «ex» ou subit-elle une contrainte ? On apprenait hier qu’elle souhaitait prendre ses distances. «Ce sont des conditions qui restent à déterminer. Il n’existe aucune certitude.»
Le Renault Scénic n’a pas de siège à l’arrière. Des couvertures recouvrent le plancher. L’expertise du véhicule se poursuit, sans trace de la présence de produits stupéfiants pour l’instant. «Tucos», commune de Caudecoste, est désert. Un hangar désaffecté sur la droite, l’autoroute qui passe à moins de 50 mètres et aucune maison d’habitation aux alentours. L’endroit idéal pour un rendez-vous intime, pour une scène de crime aussi.
C’est à cet endroit que les gendarmes et les pompiers sont arrivés vers 19 h 30 mercredi, découvrant Stéphane Rocque inanimé au sol, près de la voiture. Il est touché au thorax, le Samu le déclare mort vers 20 heures après de multiples tentatives de réanimation, au sol.
Mais le corps se trouvait, semble-t-il, à l’intérieur de l’habitacle quand les secours sont arrivés.

Un quatrième ?

Le père, la fille et le quadra ex-compagnon de cette dernière étaient-ils les seuls sur place ? Selon le parquet d’Agen, aucun élément probant ne permet d’affirmer que d’autres personnes étaient présentes. Par les relations que sa fille mineure entretenait avec S. Rocque, le père connaissait la victime. Il n’a toutefois pas été placé en garde à vue hier. Reste le fusil, propriété de Rocque. «Il est trop tôt pour affirmer que le fusil retrouvé sur place est à l’origine du décès. Les analyses se poursuivent» commentait le procureur Prache. L’autopsie de la victime du coup de feu a débuté dès hier. Les analyses sur les mains de l’auteur présumée du coup du feu ont été faites, les résultats sont attendus aujourd’hui. Elles pourraient permettre de détecter la présence de poudre. Les auditions des proches de l’ado et de Stéphane Rocque doivent se poursuivre aujourd’hui. L’adolescente doit être déférée au parquet d’Agen ce matin

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/15/1753382-caudecoste-ado-15-ans-garde-vue-homicide.html

Enfant noyé dans sa baignoire : le procureur de Béziers demande une autopsie

Patrick Mathé, le procureur de la République de Béziers, a confirmé que l'enfant, qui a été retrouvé noyé dans sa baignoire mardi à Lespignan (Hérault), sera autopsié, même si la thèse de l’accident est retenue.
"L’enfant sera autopsié, a confirmé le procureur de la République de Béziers, Patrick Mathé. Les gendarmes vont diligenter une enquête pour faire quelques vérifications même si la thèse de l’accident est retenue." Mardi, un garçon de 4 ans est décédé des suites d’une noyade. Il était en train de prendre un bain dans la baignoire familiale à Lespignan. Il était environ 19 h 45.
"Il n’y a aucune trace suspecte, c’est malheureusement un dramatique accident"


Selon une source proche du dossier : "La mère était avec lui dans la salle de bains quand son compagnon est arrivé. Elle s’est absentée un court instant pour le saluer et elle est ensuite passée par la cuisine. Cela n’aurait pas duré plus de cinq minutes. Quand elle est revenue dans la salle de bains, le petit était inconscient dans l’eau. Il n’y a aucune trace suspecte. C’est malheureusement un dramatique accident." Malgré tous leurs efforts, les secours, pompiers et médecin du Smur, n’ont pas pu le ramener à la vie. 

http://www.midilibre.fr/2013/11/14/quatre-ans-il-se-noie-dans-la-baignoire,783040.php

jeudi 14 novembre 2013

Bourgoin-Jallieu : enquête autour de la mort mystérieuse d’une comptable

Hier matin, les enquêteurs berjalliens ont dû se livrer à une rare procédure : l’exhumation du corps d’une femme au cimetière de Domarin, où sa dépouille reposait depuis son décès survenu brutalement dans les tout premiers jours du mois d’août. Une exhumation en vue d’une autopsie ordonnée par le parquet de Bourgoin-Jallieu.
À l’origine de cette décision, la mort aussi inexpliquée que mystérieuse de Corinne Bernard. Employée comptable de la société Bourgoin Dépannage, elle allait fêter ses 41 ans fin août.

De grosses malversations découvertes

Un décès qui a laissé un vide dans la société réputée, installée à la Maladière à Bourgoin-Jallieu. Mais la tristesse allait rapidement céder la place à la stupeur. « J’ai entrepris de mettre de l’ordre dans la comptabilité, j’ai alors découvert de grosses malversations », nous déclarait hier le gérant de la société.
Selon nos informations, plusieurs centaines de milliers d’euros auraient été détournées des comptes de la société, en l’espace de six années.
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2013/11/13/enquete-autour-de-la-mort-mysterieuse-d-une-comptable

mercredi 13 novembre 2013

La colère des parents de Charlène

Ni fleur, ni plaque. Telles étaient les volontés de Virginie et François Hénon lors des obsèques de leur fille Charlène,morte à 15 ans dans l’accident de car qui l’emmenait à Prague avec sa classe du collège Notre-Dame de Reims, le 8 avril. Sept mois ont passé. Avec le temps, nombreux furent les amis de l’adolescente à exprimer le besoin d’avoir un lieu pour se recueillir. « Alors nous leur avons parlé du cimetière de Poix-Terron où notre fille repose dans les Ardennes. Nous venons d’y faire ériger une stèle. Les gens qui le souhaitent peuvent s’y rendre. »
Dans la maison familiale d’Heutrégiville, la souffrance est toujours là, la volonté de savoir également. « Nous avons eu de grands moments de solitude. Certaines personnes nous ont dit que cela ne servait à rien de comprendre ce qui s’était passé et qu’il fallait oublier. Pas question ! Il y a une cassure dans notre vie. Nous chercherons toujours à comprendre et à combattre cette injustice qui nous a frappés. L’enquête est en cours. Elle avance sérieusement. Ce sera sans doute long mais nous avons confiance. Nous savons qu’elle est entre de bonnes mains, en France comme en République Tchèque. »
Aujourd’hui, les époux Hénon déclarent ressentir de la « colère » envers les organisateurs du voyage. « Nous leur avons confié Charlène, ils ne nous l’ont pas rendue. On la dépose le soir, on apprend le matin qu’elle est morte, qu’il n’y avait qu’un seul chauffeur dans le car alors qu’on croyait qu’ils étaient deux. Jamais on ne nous l’avait dit. »

« Je ne monterai jamais dans ce car-là »

Entre colère et chagrin, le couple doit cependant continuer à vivre, ne serait-ce que pour la petite sœur de Charlène, 10 ans. Se pose notamment le souci de son orientation l’an prochain en 6e. « Il était prévu de l’inscrire à Notre-Dame mais ce n’est plus possible. Cet établissement nous évoque trop de mauvais souvenirs. » Le collège de Bazancourt dont elle dépend ? « Nous avons appris que le transport scolaire est maintenant assuré par Champagne Mobilités, la compagnie qui a eu l’accident. Notre fille est catégorique : « Maman, je ne monterai jamais dans ce car-là. »
http://www.lunion.presse.fr/region/la-colere-des-parents-de-charlene-ia18b0n249022

mardi 12 novembre 2013

Une enquête ouverte pour faire la lumière sur le cadavre de Pierry

Dimanche en milieu d’après-midi, vers 15 h 30, les pompiers d’Épernay ont été appelés par les services de police pour intervenir à Pierry (Marne). Après les premières constatations des forces de l’ordre, ils ont remonté le corps sans vie d’un homme, dans un des deux bras du ruisseau le Cubry.
Le cadavre était en partie immergé dans ce petit cours d’eau qui traverse Pierry, une commune de 1 210 habitants limitrophe d’Épernay, située au sud-ouest de la capitale du champagne. C’est rue Pasteur, à l’entrée de Pierry, en arrivant de Chouilly juste après le pont et quelques mètres avant le panneau d’entrée de ville, au niveau de l’entreprise de matériel électronique Rexel, que le corps a été découvert. À cet endroit du ruisseau, l’eau n’est pas très profonde (entre 30 et 50 cm) et le cours d’eau mesure environ 1 mètre de large. « Le niveau d’eau vient de baisser, explique un riverain, il était bien plus élevé il y a quelques jours à cause des dernières précipitations. » L’homme habite un pavillon en face du ruisseau. « On était dans le jardin derrière la maison dimanche après-midi. On n’a rien vu, rien entendu. Ce n’est que vers 16 h 30 qu’on a vu que la police interdisait d’approcher les lieux. Impossible de voir quoi que ce soit. Ça fait un drôle d’effet. Il ne se passe jamais rien à Pierry et puis là, je me retrouve avec un cadavre sous mes fenêtres… »
Si les services de police ont identifié le corps assez vite, dimanche, ils se gardaient de livrer l’identité de l’homme à la presse, n’ayant pas réussi, sans doute à cause de ce long week-end du 11 Novembre, à contacter la famille pour l’aviser du drame. D’après les premiers relevés, le corps n’aurait séjourné qu’un ou deux jours dans l’eau. Et ne présentait pas de trace suspecte. Mais avant d’écarter définitivement la thèse criminelle, une enquête a été ouverte et une levée de corps – un examen extérieur – est prévue aujourd’hui à Reims. Le médecin légiste décidera alors si une autopsie est nécessaire.
http://www.lunion.presse.fr/region/une-enquete-ouverte-pour-faire-la-lumiere-sur-le-cadavre-ia18b0n248444

lundi 11 novembre 2013

Incendie à Paris: Une bougie serait à l’origine du sinistre qui a fait un mort et neuf blessés

Le feu aurait pris au troisième étage de l’immeuble de la rue du général Humbert à cause d’une bougie manipulée par un enfant…

Dans les décombres noircis par la suie, les plus jeunes cherchent ce qu’il reste des jeux vidéo. Leurs parents, les papiers importants. Mais tout ce qui n’a pas été carbonisé par le feu a été détruit par l’eau que les pompiers ont utilisée, dimanche soir, pour circonscrire l’incendie d’un immeuble situé rue du général Humbert, à deux pas de la porte de Vanves (Paris, 14e).
Lundi matin, le bilan faisait état d’un mort et de neuf blessés. Deux d’entre eux, un homme et une femme gravement intoxiqués, étaient toujours dans un état grave. «Leur pronostic vital est toujours engagé», indique ainsi une source proche de l’enquête.

La bougie tombe, le tapis s’embrase

Confiée au troisième district de la police judiciaire, l’enquête s’oriente vers la «piste accidentelle». De fait, selon nos informations, ce serait une bougie manipulée par un enfant qui aurait déclenché le sinistre dans un appartement situé au troisième étage de cet immeuble de briques rouges qui en compte sept.
La bougie allumée sans protection serait tombée sur un tapis qui se serait tout de suite enflammé dans la chambre d’un enfant. «Quand son père est entré, il y avait déjà de la fumée partout, confie l’un des voisins. Il y a eu des cris et tout le monde est sorti en courant.» Tous sauf un homme de 49 ans, victime d’un arrêt cardiaque qui a été découvert par les pompiers dans la cage d’escalier.

Relogés dans un hôtel de banlieue

Sur les 80 personnes évacuées, une grosse vingtaine a trouvé refuge dans le gymnase voisin ouvert par la Croix Rouge et la mairie de Paris. «Les gens sont très choqués, confie l’un des techniciens de la ville. Une cellule psychologique est mise en place par la Croix Rouge.» Lundi matin, les rescapés attendaient un bus qui devait les évacuer vers un hôtel de banlieue où ils devaient être relogés le temps de l’enquête.

http://www.20minutes.fr/societe/1248219-20131111-incendie-a-paris-bougie-a-lorigine-sinistre-fait-mort-neuf-blesses

dimanche 10 novembre 2013

Accident de scooter à Saint-Paul-de-Vence: la passagère décède à son tour

La passagère d'un scooter accidenté samedi à Saint-Paul-de-Vence est morte des suites de ses blessures, a-t-on appris ce dimanche matin.
L'accident est survenu samedi en début d'après-midi sur la Pénétrante de Grasse. Il a également coûté la vie au conducteur du deux-roues, âgé de 24 ans.
La passagère du scooter, âgée de 21 ans et domiciliée à Nice, avait été transportée vers les urgences de Saint-Roch dans un état critique.
Les gendarmes de Vence ont lancé un appel à témoins (04.93.58.03.20.).

http://www.nicematin.com/cagnes-sur-mer/accident-de-scooter-a-saint-paul-de-vence-la-passagere-decede-a-son-tour.1507140.html

vendredi 8 novembre 2013

Ossements d'Antibes: "Le tueur habite ou fréquente les lieux"

Stéphane Bourgoin, 60 ans, écrivain, est l’un des meilleurs spécialistes mondiaux des tueurs en série. Un « profiler » à la française qui a formé les élites judicaires du pays et a déjà rencontré et interviewé 75 tueurs en série.
Pour Nice-Matin, il a accepté l’exercice périlleux d’analyser ce cas qu’il suit de près, mais sans avoir accès au dossier complet.
Que vous inspire cette affaire?
Elle me paraît totalement atypique. C’est l’une des plus insensées et des plus incroyables de ces dernières années.

Ces ossements, la signature d’un tueur en série?
Cela me paraît effectivement être l’œuvre de quelqu’un de très organisé. Avec une particularité. Un tueur qui s’en prend à des hommes et des femmes, c’est très rare.

Quel peut-être le profil de ce tueur?
À l’évidence, à l’époque où il commet ces crimes, ce n’est pas quelqu’un  de jeune. Pour être organisé ainsi, cela veut dire qu’il a mûri un fantasme, une organisation. Je dirais qu’il avait plutôt à l’époque une quarantaine d’années. Forcément il n’a pas d’antécédents psychiatriques. Il sera reconnu responsable de ses actes s’il est pris car cela ressemble à quelque chose de réfléchi.

Un tueur de pédophiles?
Peut-être, ça existe. Le personnage de la série Dexter était un véritable tueur en série de Miami, un flic avec lequel j’étais en correspondance, qui ne tuait que des trafiquants de drogue avec un rituel très bizarre. Ce qui est troublant dans cette affaire, si c’est un tueur de pédophiles, c’est que certains os appartiennent à des femmes. Il existe des femmes pédophiles mais c’est extrêmement rare.

Pour les victimes femmes, il pourrait s’agir d’un transfert. Une haine des femmes liée à un traumatisme.Quel type de traumatisme?
C’est quelqu’un qui a subi des abus physiques, psychologiques ou sexuels quand il était enfant. On retrouve cela dans 95% des tueurs en série

.Que nous apprend le lieu de la découverte?
Ce n’est pas un lieu facilement accessible.  J’y vois surtout une dimension qu’on qualifiera d’utilitaire. Je dirais que le tueur est forcément quelqu’un qui connaît les lieux. Soit parce qu’il y habite, soit parce qu’il les fréquente.

Comment le tueur vit-il la médiatisation actuelle?
De mon expérience avec les tueurs en série, ils n’ont nullement envie de se faire prendre comme le disent certains. Mais paradoxalement c’est aussi l’œuvre de leur vie. Le tueur doit suivre en ce moment de très près ce qui se dit sur lui dans la presse régionale, dans les médias, sur Internet.


http://www.nicematin.com/antibes/ossements-dantibes-le-tueur-habite-ou-frequente-les-lieux.1504578.html

Joggeuse de Bouloc : près de cent appels et des pistes

La justice vient de décider, hier, de prolonger d’un mois, jusqu’au 15 décembre, la mise à disposition du numéro vert après la publication, pour la première fois, du portrait-robot, du tueur présumé de Patricia Bouchon.
Cette femme de 49 ans avait été agressée et tuée le 14 février 2011, vers 4 h 45, à Bouloc, près de Toulouse, alors qu’elle faisait son jogging matinal. Son corps avait été retrouvé le 29 mars, dans une retenue d’eau à Villematier, à 12 km de Bouloc.
Plus de 2 ans après le meurtre, les enquêteurs de la section de recherches butent toujours sur l’identité du tueur. Le 16 octobre, en accord avec la juge d’instruction Nicole Bergougnan et conformément à la demande faite par les parties civiles, le portrait-robot du principal suspect est diffusé dans nos colonnes. Un portrait en noir et blanc publié avec le signalement d’une Renault Clio de première génération, de couleur claire, dans laquelle il aurait été vu par un témoin, avant l’agression de la joggeuse. La diffusion de ce document a donné lieu à une centaine d’appels. Cinq pistes sérieuses auraient déjà retenu l’attention des 12 enquêteurs de la SR qui travaillent en permanence sur cette affaire. En mettant le numéro vert à disposition du grand public durant encore un mois, les enquêteurs espèrent collecter de nouvelles informations.
Appel à témoins : si vous pensez avoir des informations à fournir sur cet homme, contactez le 08 00 87 89 32

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/08/1748701-joggeuse-de-bouloc-pres-de-cent-appels-et-des-pistes.html

jeudi 7 novembre 2013

Os retrouvés à Antibes: la tante du disparu de Meaux "pensait qu'il était vivant..."

Claudine Magraner, la tante de Stéphane Hirson a réagi à l'identification de l'os retrouvé à Antibes.
« On l'a retrouvé ? » Blanc. Elle ne sait pas. Claudine Magraner, la tante de Stéphane Hirson, attend une réponse. A l'autre bout du fil, depuis Chessy (77). Le plongeur, les ossements, le test ADN... On lui explique. Elle laisse tomber un « ah »impassible. Comme si elle ne réalisait pas. « C'est que... Vous vous rendez compte, depuis tout ce temps... »
Près de 20 ans. « Mais, quand même, on pensait qu'il était vivant... » D'autant qu'il y a quelques mois, il aurait été aperçu dans le métro, à Paris. « C'était en mai, quelque chose comme ça. On l'aurait vu avec des musiciens. Tous les cousins y sont allés pour le retrouver... »
Sa trace n'avait pas été retrouvée. Ça n'était pas la première alerte. Mais l'espoir avait pu renaître. « Sa maman était convaincue que s'il était parti, c'était parce qu'elle n'avait pas voulu organiser son anniversaire comme il le voulait. Il était très dur comme gosse. »
La douleur n'a cessé de croître. Même depuis Cullera (Espagne) où la maman de Stéphane Hirson a fini par aller retrouver sa famille. Avec ses deux autres fils, aujourd'hui 27 et 36 ans. Son père, lui, serait aux abonnés absents depuis longtemps.
Claudine Magraner poursuit : « Nous, on se disait qu'il avait peut-être eu des soucis. Il habitait en pavillon mais fréquentait pas mal la cité HLM à côté. Il était jeune, on imaginait qu'il magouillait un peu... Et qu'il s'était sauvé pour éviter les ennuis. »
« Sous le choc »
La plus à jour du dossier, c'est Valérie Cormier-Magraner, 43 ans et mère de trois enfants. La cousine du disparu. «Ça fait deux heures que mon téléphone sonne », livrait-elle hier soir tard. Sa voix tremblait : « Ce sont les journalistes qui m'ont appris la chose. » Depuis des années, elle se bat. Elle avait même pu faire rouvrir l'enquête au printemps. « J'avais déjà le sentiment que ça arrangeait bien qu'un petit délinquant - tout le monde fait des bêtises - ait disparu... Là, je ne comprends pas pourquoi la justice ne nous a pas informés des tests ADN. » Elle est « en colère »« sous le choc ». Elle confie : « Sa maman avait eu des prélèvements ADN... Il y a plus de dix ans ! Je viens de l'avoir au téléphone... Elle se demande si c'est vrai ou pas. Toute la famille est très remuée ce soir. »
Une famille soudée. « Stéphane, c'est comme un frère. La dernière fois que je l'ai vu, il était content de m'apprendre qu'il allait faire un stage en menuiserie... »Elle ne veut pas parler de lui au passé... « J'attends les prochains tests. »Et si ce n'est pas lui... «Je veux croire en cela et me dire, qu'au moins, ça permettra de bien relancer les recherches. »

http://www.nicematin.com/antibes/os-retrouves-a-antibes-la-tante-du-disparu-de-meaux-pensait-quil-etait-vivant.1503631.html

Des ossements pêchés près d'Antibes avec une étrange inscription

La police a repêché au large d'Antibes dans les Alpes-Maritimes des ossements semblant appartenir à plusieurs personnes, dont une partie, selon des analyses ADN, à un jeune homme disparu il y a près de 10 ans en Seine-et-Marne.
Le procureur de Grasse a annoncé mercredi l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicides". Les enquêteurs ont retrouvé "en milieu marin un certain nombre d'ossements, dont un os ou une partie d'os qui pourrait venir" du corps de Stéphane Hirson, un jeune homme de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) porté disparu début 1994, juste avant ses 18 ans, a déclaré Christian Girard, le procureur de Meaux, à l'AFP. Les ossements ont été "retrouvés en mer, à proximité du rivage, à l'aplomb d'un chemin côtier", a-t-il ajouté.
Ces os ont été retrouvés dans une zone de quelques mètres carrés, et appartiendraient à plusieurs victimes différentes. Les policiers ont notamment repêché un crâne gravé de l'inscription "mort au pédophile", a affirmé une source proche de l'enquête, ce que le parquet de Meaux n'était pas en mesure de préciser.
Disparu sur le chemin de l'ANPE
Concernant l'ossement qui semble appartenir à Stéphane Hirson, "de l'ADN a été prélevé sur la mère", et "une comparaison génétique (avec l'os) n'exclurait pas un lien" avec elle, a poursuivi le procureur. Cette femme "avait à plusieurs reprises cherché à faire relancer les investigations, ce qui avait été fait de manière infructueuse jusqu'à présent", a-t-il souligné. Suite à une émission de télévision, de nouveaux témoignages de personnes rapportant avoir vu Stéphane avaient été recueillis et étaient en cours de vérification, a-t-il ajouté, mais "la découverte (des ossements) remet les choses en l'état".
Les proches de Stéphane Hirson avaient lancé plusieurs appels pour le retrouver, notamment sur internet. Le jeune homme aux cheveux blonds et aux yeux bleus avait quitté le domicile de ses parents le 11 février 1994 à 7h. Parti "sans papiers ni argent", "il avait rendez-vous avec un ami pour aller à l'ANPE de Meaux. Il n'est jamais arrivé au rendez-vous avec cet ami", expliquent-ils dans leur avis de recherche. Le parquet de Meaux s'est dessaisi de l'enquête au profit des juges de Grasse.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/des-ossements-peches-pres-d-antibes-avec-une-etrange-inscription-8306336.html

mercredi 6 novembre 2013

Des ossements pêchés près d'Antibes avec une étrange inscription

La police a repêché au large d'Antibes dans les Alpes-Maritimes des ossements semblant appartenir à plusieurs personnes, dont une partie, selon des analyses ADN, à un jeune homme disparu il y a près de 20 ans en Seine-et-Marne.
Le procureur de Grasse a annoncé mercredi l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicides". Les enquêteurs ont retrouvé "en milieu marin un certain nombre d'ossements, dont un os ou une partie d'os qui pourrait venir" du corps de Stéphane Hirson, un jeune homme de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) porté disparu début 1994, juste avant ses 18 ans, a déclaré Christian Girard, le procureur de Meaux, à l'AFP. Les ossements ont été "retrouvés en mer, à proximité du rivage, à l'aplomb d'un chemin côtier", a-t-il ajouté.
Ces os ont été retrouvés dans une zone de quelques mètres carrés, et appartiendraient à plusieurs victimes différentes. Les policiers ont notamment repêché un crâne gravé de l'inscription "mort au pédophile", a affirmé une source proche de l'enquête, ce que le parquet de Meaux n'était pas en mesure de préciser.
Disparu sur le chemin de l'ANPE
Concernant l'ossement qui semble appartenir à Stéphane Hirson, "de l'ADN a été prélevé sur la mère", et "une comparaison génétique (avec l'os) n'exclurait pas un lien" avec elle, a poursuivi le procureur. Cette femme "avait à plusieurs reprises cherché à faire relancer les investigations, ce qui avait été fait de manière infructueuse jusqu'à présent", a-t-il souligné. Suite à une émission de télévision, de nouveaux témoignages de personnes rapportant avoir vu Stéphane avaient été recueillis et étaient en cours de vérification, a-t-il ajouté, mais "la découverte (des ossements) remet les choses en l'état".
Les proches de Stéphane Hirson avaient lancé plusieurs appels pour le retrouver, notamment sur internet. Le jeune homme aux cheveux blonds et aux yeux bleus avait quitté le domicile de ses parents le 11 février 1994 à 7h. Parti "sans papiers ni argent", "il avait rendez-vous avec un ami pour aller à l'ANPE de Meaux. Il n'est jamais arrivé au rendez-vous avec cet ami", expliquent-ils dans leur avis de recherche. Le parquet de Meaux s'est dessaisi de l'enquête au profit des juges de Grasse. 

 http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/des-ossements-peches-pres-d-antibes-avec-une-etrange-inscription-8306336.html

Antibes: "un crâne, trois os et une mâchoire" retrouvés en mer - 06/11

mardi 5 novembre 2013

Plaine de l'Ain. Voitures brûlées : l’enquête s’annonce compliquée

Il faudra du temps, sans doute, aux enquêteurs, pour obtenir de chacune des carcasses calcinées des indices susceptibles de confondre le ou les auteurs des incendies volontaires, commis dans la nuit de samedi à dimanche, dans le secteur d’Ambérieu-Lagnieu.
Une dizaine de véhicules au total avaient été brûlés, dans les communes d’Ambérieu, Saint-Denis, Ambutrix, Leyment et Lagnieu, à l’écart des grands axes, mais en suivant la départementale 1075.
Relevés de police technique et scientifique, enquête de proximité, les gendarmes ont poursuivi leurs investigations tous azimuts lundi, pour tenter de trouver un fil conducteur. L’hypothèse d’un acte d’agitation imbécile reste privilégiée. En revanche, le véhicule retrouvé calciné à Pont-d’Ain n’appartenait pas à cette série criminelle. Il s’agit d’un véhicule utilisé par les sapeurs-pompiers pour leurs exercices, sur un terrain isolé, à l’abri des regards, situé dans la zone artisanale du Blanchon

http://www.leprogres.fr/ain/2013/11/04/voitures-brulees-l-enquete-s-annonce-compliquee

lundi 4 novembre 2013

Tuerie de Chevaline: le portrait-robot du motard dévoilé - 04/11

A Roanne, un cadavre en décomposition découvert dans un conteneur

Un cadavre en décomposition a été découvert lundi matin dans un conteneur à ordures en plein centre-ville de Roanne, dans la Loire, par des éboueurs effectuant la collecte des déchets ménagers.

Selon les éléments recueillis sur les lieux par les enquêteurs de la police judiciaire, le cadavre, retrouvait dans un conteneur à poubelles par des éboueurs, pourrait être celui d'un homme. Le corps porte une plaie à l'abdomen qui pourrait avoir été provoquée par une blessure à l'arme blanche, mais pourrait également être liée à l'état de décomposition avancée du cadavre, a-t-on précisé.

Une autopsie devrait avoir lieu rapidement pour déterminer l'identité du cadavre et les causes de la mort, l'enquête semblant s'orienter lundi sur la piste d'un homicide, selon la même source. Le bac à ordures dans lequel le cadavre a été retrouvé proviendrait d'un quartier périphérique de la ville de
Roanne, a-t-on encore indiqué.
 

dimanche 3 novembre 2013

Belle-Isle-en-Terre. Ouverture d'une information judiciaire pour meurtre

Après la découverte jeudi matin du corps sans vie d'un homme de 51 ans dans une maison de Belle-Isle-en-Terre, deux hommes et une femmes, âgés d'une trentaine d'années, ont été mis en examen.
Tous trois étaient présents dans l'habitation au cours de la soirée qui a coûté la vie à Alain Geldron.
Après 48 h de garde à vue à Guingamp, ils ont été déférés devant le parquet de Saint-Brieuc, puis présentés à un juge d'instruction ce matin, avant d'être placés en détention provisoire en maison d'arrêt.
Selon Céline Maigné, la victime est morte en raison des coups portés par ses agresseurs, "mais les investigations vont se poursuivre pour déterminer la responsabilité de chacun". La magistrate, qui ne souhaite pas préciser le rôle des trois mis en examen, indique qu'ils sont poursuivis pour "violences volontaires en état d'ivresse", "
meurtre", "non empêchement d'un crime" et "modifications des lieux d'un crime" (puisqu'il y aurait eu un "commencement de nettoyage" sur place selon Céline Maigné).

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/cotesarmor/belle-isle-en-terre-ouverture-d-une-information-judiciaire-pour-meurtre-02-11-2013-2290150.php

samedi 2 novembre 2013

Policiers agressés à Bagatelle : l'enquête se poursuit

Des incidents ont opposé, jeudi soir, des policiers et un groupe hostile, dans le quartier de Bagatelle à Toulouse (notre édition d’hier). Trois fonctionnaires ont été blessés. L’un d’entre eux a reçu de l’eau brûlante au visage tandis que les deux autres ont reçu des coups aux genoux. Ils intervenaient pour sécuriser l’action des sapeurs-pompiers venus secourir un piéton heurté par une voiture devant la station de métro de Fontaine-Lestang.
Cinq personnes, dont un mineur, ont été interpellées. Dans la soirée, huit véhicules avaient été incendiés en représailles.
Hier, les enquêteurs tentaient de déterminer le degré de responsabilité de ces personnes. Trois d’entre elles, dont le mineur, ont été relâchées dans la journée. La garde à vue des deux autres a été prolongée.

«Intolérable»

Pour Didier Martinez, secrétaire régional Unité SGP Police FO, «certains individus considèrent que les quartiers leur appartiennent et ne tolèrent aucune présence de l’état, n’hésitant pas à s’en prendre aux services de secours. Nous exprimons notre indignation face à ces comportements inacceptables et demandons la plus grande fermeté à l’encontre des individus interpellés. Nous apportons notre total soutien à nos collègues mis en grande difficulté sur cette intervention». Selon le syndicaliste, «il devient très dangereux d’assurer une présence policière et d’assurer la sécurité dans certains quartiers et cela est intolérable».

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/02/1744429-policiers-agresses-a-bagatelle-l-enquete-se-poursuit.html

vendredi 1 novembre 2013

La police suspend les recherches à Leucate : un accident à l'origine du drame ?

Les recherches pour retrouver les corps d’Allison et de Marie-Josée, la fille et la femme du légionnaire Francisco Benitez, mystérieusement disparues le 14 juillet dernier à Perpignan ont été suspendues mercredi. Démarrées le 10 septembre dans le secteur de Leucate, dans l’Aude, elles se sont achevées par le ratissage méthodique de la pinède située à l’extrémité de la presqu’île de cette commune qui donne sur l’étang de Salses.
Depuis lundi, une centaine d’hommes encadrés par la police judiciaire de Montpellier et renforcés par des chiens et des gendarmes du groupe national d’investigation cynophile de Gramat (Lot) spécialisés dans la recherche de cadavres, ont passé au peigne fin cette zone, en vain.
Malgré l’importance des moyens déployés pendant plus d’un mois et demi, tant à cet endroit qu’aux abords de la station d’épuration et du chenal de Leucate, les enquêteurs n’auraient trouvé aucun indice à même de les mettre sur la piste des cadavres des deux femmes. Le sondage de nombreux points d’eau par les plongeurs de la gendarmerie n’a également rien donné.

Ils cherchaient une tombe

En tout, ce sont plusieurs dizaines d’hectares de végétation qui ont été ratissés dans ce périmètre où Fransisco Benitez, qui s’est donné la mort le 5 août dans sa caserne de Perpignan, aurait été vu à plusieurs reprises après la disparition de sa fille et de sa femme.
Pour l’heure, les recherches ne devraient pas reprendre avant plusieurs semaines même si de nombreux recoins n’ont pas été inspectés et notamment ceux de la station d’épuration toute proche que les enquêteurs n’excluent pas de fouiller un jour.
Si ces recherches ont été organisées à partir des témoignages attestant de la présence du légionnaire dans le secteur, elles l’ont aussi été en fonction de la psychologie de ce militaire.
En effet, les profilers de la police (lire l’encadré) estiment que Francisco Benitez, qui n’était pas schizophrène, «n’aurait pas découpé sa fille étant plutôt du genre à enterrer sa fille avec des fleurs». Donc, c’est une tombe, ou quelque chose y faisant penser, qu’ils recherchaient depuis le début de leurs fouilles même si toute autre éventualité n’a pas non plus été écartée.
Même si la résolution de cette affaire semble plus que jamais dans l’impasse, la police judiciaire ne désespère pas de retrouver les corps. «Cela nous permettrait d’en savoir davantage sur le déroulement du drame et la façon dont cette maman et sa fille ont été tuées», confie un policier.
Cela permettrait aussi à la famille des deux défuntes «de pouvoir enfin faire notre deuil».
Les recherches pour retrouver les corps d’Allison et de Marie-Josée, la fille et la femme du légionnaire Francisco Benitez, ont été suspendues dans l’Aude. Qu’est-il advenu des deux disparues de Perpignan ? Plus que jamais, le mystère semble s’épaissir.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/01/1743752-police-suspend-recherches-leucate-accident-origine-drame.html