vendredi 31 mai 2013

Villeneuve-sur-Lot. Enquête autour de 8 hospitalisations suspectes

À Villeneuve, les médecins recherchent les causes de la fièvre et des pneumopathies. Les hospitalisées ont manipulé, ensemble, des volailles. Des analyses sont en cours.
Il s'est agi dans un premier de temps de six femmes, «âgées d'une cinquantaine d'années», hospitalisées depuis quelques jours à Villeneuve-sur-Lot. Depuis hier, deux autres, faisant partie du même groupe d'origine, ont à leur tour été admises au sein du centre hospitalier. «Elles présentaient des signes cliniques mais aucune ne souffre de syndrome respiratoire aigu», confiait hier Patrick Rolland, le responsable de la cellule régionale de l'Institut de veille sanitaire (IVS), à Bordeaux. L'IVS qui précisait toutefois hier soir que des «traces de pneumopathie sans gravité», étaient visibles sur les radios des certaines des personnes hospitalisées.

Sous surveillance

«Elles sont toujours sous surveillance à l'hôpital de Villeneuve et des explorations médicales sont en cours.» En ces temps de corona virus et autres virus H1N1, Patrick Rolland précise : «Aucune de ces patientes ne revient récemment d'un voyage à l'étranger dans une zone à risque.»
Les premiers signes cliniques, une forte fièvre et des vomissements pour l'une d'entre elles, seraient apparus aux alentours des 24 et 26 mai. Des symptômes qui n'inspirent officiellement pas d'inquiétude mais qui ont tout de même nécessité leur admission en service hospitalier. Ces huit patientes faisaient partie d'un groupe de quinze personnes qui a travaillé au cours de ces deux dernières semaines à la préparation culinaire de deux mariages sur le département. Elles ont notamment dû vider des volailles, abattues et plumées. À ce stade, les autorités sanitaires ne veulent pas privilégier une hypothèse plutôt qu'une autre. L'intoxication d'origine alimentaire, elle, semble toutefois écartée. La direction départementale des populations enquête de son côté sur l'élevage de volailles d'où proviennent les animaux manipulés.
Les huit hospitalisées se côtoieraient au travail et en dehors : l'une d'entre elles a pu contracter un virus ou une bactérie et le transmettre aux autres. Les investigations médicales en cours devraient permettre d'en savoir plus dans les jours à venir.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/31/1638378-enquetes-autour-de-huit-hospitalisations-suspectes.html

L'histoire du kidnapping et du meurtre De Ilan Halimi - Affaire du gang des barbares

jeudi 30 mai 2013

Non élucidé - Affaire Elodie Kulik

Landes : deux sœurs auraient soutiré près de 1 million d’euros à deux sexagénaires

Deux sœurs, vivant à Capbreton et à Tarbes, ont été mises en examen hier pour abus de faiblesse, blanchiment et fraude aux prestations sociales, à la suite de leur présentation au parquet de Dax.
Interpellées lundi, et après quarante-huit heures de garde à vue, elles sont soupçonnées d’avoir abusé de la vulnérabilité - « intellectuellement en grande difficulté » selon le parquet de Dax - d’un couple de Capbreton et d’un commerçant installé à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Le préjudice total s’élève à près de 1 million d’euros (580 000 pour les premiers et 330 000 euros pour le second). Leur mère est également mise en examen pour recel d’abus de faiblesse.

C’est une plainte de l’avocat des époux, en mars 2012, qui a donné le coup d’envoi à l’enquête judiciaire, menée par les gendarmes de Dax et de Pau. Des comptes porteurs ont été découverts, dans le Sud-Est et la région parisienne. Mais aussi à Pau et Bayonne, où deux jeunes femmes ont été libérées de leur garde à vue mais seront poursuivies pour recel et blanchiment.
  • Déguisée, elle revient
Les faits remontent à l’année 2007, où l’aînée des deux sœurs, âgée de 21 ans, est prise en stop par un Capbretonnais, alors célibataire. La jolie demoiselle lui assure connaître de gros soucis, et l’homme consent à lui prêter de l’argent pour l’aider. Premier chèque ? 5 000 euros. L’argent appelant l’argent, elle ne voit aucune limite jusqu’à ce qu’il rencontre une femme et l’épouse rapidement. Ce qui a pour effet d’arrêter les frais pour cet homme aujourd’hui âgé de 65 ans. Sauf qu’elle n’hésite pas à revenir vers le couple, quelques mois après, sous une autre identité. Déguisée, à l’aide d’une perruque, elle recommence à leur soutirer de l’argent. Chantage, séduc- tion ? Le mode opératoire reste à déterminer. Le couple ne la reconnaîtra jamais avant qu’elle ne soit dénoncée par une ancienne amie à elle. Une fois surendettés, les époux finissent par prendre un avocat, qui portera plainte en mars 2012. Le préjudice s’élève à 580 000 euros.
  • RSA et APL
Après le sexagénaire de Capbreton, les deux sœurs s’occupent d’un autre homme de 68 ans, demeurant à Tyrosse. Là aussi, une grosse somme lui est soutirée : 330 000 euros. En même temps qu’elles menaient grand train (achat de véhicules, cadeaux, etc.), les deux sœurs touchaient le RSA et les APL.
Les deux sœurs ont reconnu, lors de leur garde à vue, avoir été entraînées dans une spirale infernale mais affirment ne pas avoir réalisé la vulnérabilité de leurs victimes. De plus, selon elles, l’argent devait servir à financer l’ouverture d’un commerce à Capbreton en y associant les époux. Le commerce a bien ouvert, mais le couple n’apparaît nulle part dans l’affaire.
À l’issue de leur présentation hier, la mère, mise en examen pour recel d’abus de faiblesse, a été placée sous contrôle judiciaire, alors que ses deux filles ont été placées en détention provisoire. « Compte tenu de la vulnérabilité de ces gens, ces faits sont graves et inadmissibles », disait hier le procureur de la République de Dax, Frédérique Porterie.

http://www.sudouest.fr/2013/05/30/deux-soeurs-auraient-soutire-pres-de-1-million-d-euros-1068905-7.php

Faite entré l'accusé Romain Dupuy, les infirmières de Pau.

mardi 28 mai 2013

Marne : enquête pour meurtre ouverte

Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte par le parquet de Châlons-en-Champagne après la découverte dimanche du corps d'un homme battu à mort près de Bergères-sous-Montmirail, dans la Marne, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.

Le corps de l'homme âgé d'une trentaine d'années, qui n'a pas encore été identifié, avait été découvert par une promeneuse dimanche dans un bois près de la commune rurale.

L'autopsie pratiquée hier à l'institut médico-légal de Reims a révélé de nombreux coups de poings et de pieds portés sur l'ensemble du corps ainsi qu'une fracture du crâne due à l'impact d'un objet contondant, a-t-on précisé au parquet de Châlons-en-Champagne.



 "L'homme a été retrouvé les poignets ligotés et avait également la main broyée par un coup très violent", a dit Christian de Rocquigny, procureur à Châlons. Selon lui, le corps de l'homme, qui a probablement été tué dans un autre endroit il y a une ou deux semaines, a été trainé au sol avant d'être abandonné.

Le parquet devrait ouvrir prochainement une information judiciaire pour homicide volontaire. L'enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Reims.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/28/97001-20130528FILWWW00425-marne-enquete-pour-meurtre-ouverte.php


Affaire Tapie : l'avocat de Bernard Tapie en garde à vue

L'avocat de Bernard Tapie, Me Maurice Lantourne, ainsi qu'un des juges arbitres, l'ancien magistrat Pierre Estoup, ont été placés en garde à vue dans l'enquête sur l'arbitrage rendu en 2008 en faveur de l'homme d'affaire dans la vente d'Adidas.

L'avocat de Bernard Tapie, Me Maurice Lantourne, a été placé en garde à vue mardi dans l'enquête sur l'arbitrage rendu en 2008 en faveur de son client dans la vente d'Adidas, a indiqué une source proche de l'enquête confirmant une information de Mediapart. Un des juges arbitres, l'ancien magistrat Pierre Estoup avait été placé en garde à vue la veille par les enquêteurs de la brigade financière de la police judiciaire parisienne, avait auparavant annoncé Mediapart.
Le tribunal arbitral avait rendu en 2008 une décision favorable à l'homme d'affaire Bernard Tapie, qui avait touché 403 millions d'euros dans l'affaire l'opposant au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas. Ce tribunal était composé de trois éminents juristes: M. Estoup, premier président honoraire de la cour d'appel de Versailles, l'ancien président du Conseil constitutionnel, Pierre Mazeaud, et l'avocat Jean-Denis Bredin.
Les enquêteurs soupçonnent M. Estoup d'avoir eu des liens professionnels anciens avec Me Maurice Lantourne, avocat de Bernard Tapie, alors que l'ex-magistrat n'en avait pas fait état au moment de l'arbitrage en faveur de l'homme d'affaires. Ce qui, aux yeux du député Charles de Courson, relève d'un conflit d'intérêts susceptible de remettre en cause la légalité de l'arbitrage dont a bénéficié Bernard Tapie. Pierre Estoup est par ailleurs intervenu à la demande de Me Lantourne dans deux autres arbitrages, en 1999 et 2001.
 

Affaire Merah: 4 gardes à vue

Quatre personnes ont été interpellées ce matin dans l'enquête sur les complicités de Mohamed Merah, selon une source policière, confirmant une information de BFM TV.

Deux d'entre elles ont été arrêtées en région parisienne et deux autres à Toulouse, précise la chaine d'information en continue.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/28/97001-20130528FILWWW00332-quatre-interpellations-dans-l-enquete-sur-les-complicites-de-mohammed-merah.php

Nouvelle fusillade à Marseille : un jeune homme blessé par balles

Une nouvelle fusillade a eu lieu dans les quartiers Nord, à Marseille, ce mardi matin. Un homme a été blessé par balles alors qu’il sortait de chez sa compagne. Ses jours ne sont pas en danger.
Les faits se sont produits avenue de Saint-Antoine, dans le 15e arrondissement de Marseille, vers 5h30 ce matin. Un jeune homme âgé d’une vingtaine d’années a été touché à quatre reprises. Légèrement blessé, il a été secouru par les marins-pompiers.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime était déjà connue des services de police. Le parquet de Marseille a saisi les policiers de la brigade criminelle de la police judicaire

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/28/1636332-nouvelle-fusillade-a-marseille-un-jeune-homme-blesse-par-balles.html

Corps dans une valise en mer identifié 2 ans après : comment les enquêteurs ont réussi

La clé "n'a pas été éditée à plus de 400 exemplaires." Les enquêteurs le savent car ils ont fait le tour des distributeurs et détaillants... Pour identifier le corps retrouvé en juillet 2011 dans une valise flottant en rade de Lorient grâce à la clé découverte sur la victime, il a fallu aux enquêteurs de la patience. Agé d'une cinquantaine d'années, l'homme retrouvé dans la valise pieds et poings liés, le visage recouvert de ruban adhésif, est salarié d'un salon de massage, a-t-on appris ce lundi. Voici comment.

Les enquêteurs de la brigade de recherche de la gendarmerie maritime ont effectué un travail de fourmi pour parvenir à découvrir l'origine de la clé retrouvée dans une poche de la victime. "Les enquêteurs ont fait tous les distributeurs et détaillants de cette clé lourde, rare et sécurisée, qui n'a pas été éditée à plus de 400 exemplaires", a indiqué à une correspondante de l'AFP Christine Le Crom, procureur-adjoint à Lorient. "La chance a souri aux enquêteurs. Un serrurier de la région parisienne a reconnu la clé. Il s'est souvenu être intervenu dans un appartement dont la porte avait été défoncée pour changer serrure et clé. Les enquêteurs ont essayé la clé dedans, c'était la bonne", a-t-elle dit. A partir de l'appartement inoccupé de la région parisienne les enquêteurs ont pu identifier le corps.

Les enquêteurs vont désormais pouvoir cerner le milieu dans lequel évoluait la victime afin de tenter de boucler cette affaire. Une information judiciaire pour "séquestration et assassinat" avait été ouverte après la découverte par des plaisanciers, le 13 juillet 2011, du corps d'un homme non identifié dans une valise lestée flottant à l'entrée de la rade de Lorient. L'autopsie avait révélé que la victime était décédée "par asphyxie mécanique suite à l'intervention d'un tiers". Le corps ne portait pas de trace de coups ni de blessures. Une reconstitution faciale, suivie d'un appel à témoins, n'avait pas permis l'identification de la victime.


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/corps-dans-une-valise-en-mer-identifie-2-ans-apres-comment-les-7976466.html

lundi 27 mai 2013

Militaire blessé à la Défense : l'enquête progresse

L'agression d'un militaire français près de Paris, survenue trois jours après le meurtre mercredi à Londres d'un soldat britannique par deux islamistes radicaux, a particulièrement choqué. Le militaire en question, Cédric Cordier, 23 ans, participait à une patrouille Vigipirate de trois hommes samedi lorsqu'il a été blessé au cou par l'arrière, vers 17H50. Admis à l'hôpital militaire Percy, à Clamart, il en est ressorti lundi matin, mais il est "traumatisé", a déclaré sur RTL sa compagne, Aurélie, 22 ans.

Depuis, les policiers de la brigade criminelle exploitent tous les témoignages et, surtout, les images de vidéosurveillance. Selon une source proche du dossier, "elles sont nombreuses dans la zone où s'est produite l'agression, "entre celles de la SNCF, de la RATP et d'Unibail".
Surtout, selon Le Parisien, daté de lundi, les enquêteurs, qui ont retracé le parcours de l'agresseur présumé, auraient aussi réussi à isoler "des photos, qualifiées de "très intéressantes et de bonne qualité" par un haut fonctionnaire (et qui) montrent un homme barbu, de grande stature et de corpulence athlétique". Il aurait par ailleurs été filmé "en train de faire une prière, à proximité des lieux des faits", précise le quotidien, ajoutant que les clichés ont été "diffusés à l'ensemble des services de police en charge du renseignement et de la surveillance des groupuscules extrémistes et des mouvements religieux radicaux".
 
Les policiers ont par ailleurs retrouvé près des lieux de l'agression un sac en plastique contenant une bouteille, un couteau et des détritus. Des expertises ADN sont en cours.
 

Suspect n°1 La maison de l'horreur

dimanche 26 mai 2013

Faites entrer l'accusé - L'empoisonneuse Jamila Belkacem

Mont-de-Marsan: deux incendies dans la nuit

Entre 5h30 et 6 heures dans la nuit de samedi à dimanche, un scooter a brûlé avenue Sadi-Carnot et un poids lourd, avenue de la Laïcité. Deux incendies d'origine criminelle
Le premier sinistre a eu lieu vers 5h30, avenue Sadi-Carnot, à peu près en face de la discothèque L'Osasuna. Là, c'est un scooter qui a brûlé. De la fumée a pénétré dans un appartement tout proche. Son occupant, un homme âgé, s'est affolé et a fait une chute dans l'escalier ce qui lui a occasionné une plaie à la tête.
Une demi-heure plus tard, c'est un poids lourd en panne stationné avenue de la Laïcité, la rue qui mène à la gare, qui s'est embrasé. Il n'y a pas eu de dégâts collatéraux. 

L'origine criminelle ne faisant guère de doute, le commissariat de Mont-de-Marsan mène l'enquête.
http://www.sudouest.fr/2013/05/26/mont-de-marsan-deux-incendies-dans-la-nuit-1064848-3452.php

Faites entrer l'accusé - Affaire Yann Piat, Une femme à abattre

samedi 25 mai 2013

Toulon : un homme commet deux braquages coup sur coup

Ce n'est pas un, mais deux braquages qu'un homme âgé de 33 ans a commis un double à Toulon. Il a utilisé pour cela un pistolet à grenaille, avant d'être neutralisé par le gérant d'un restaurant, a indiqué vendredi une source judiciaire. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme s'est rendu jeudi soir peu après 22 heures, dans un bar de Toulon menaçant la serveuse. Prise de panique, celle-ci s'est enfuie, mais l'homme a alors ouvert le feu, la blessant légèrement ainsi qu'un client.
L'homme, connu des services de police notamment pour infraction à la législation des armes, a ensuite attaqué un restaurant, selon la même source.  Il y a braqué son arme sur la tête du gérant qui a cependant réussi à maitriser le malfaiteur avec l'aide d'un client. L'homme a été interpellé par la police et placé en garde à vue. L'enquête a été confiée à la sureté départementale de Toulon.
 

jeudi 23 mai 2013

Morceaux de corps retrouvés dans un réfrigérateur à Nice : le petit-fils de la victime interpellé

Selon les premières informations recueillies auprès de la Sécurité publique des Alpes-Maritimes, au moins une jambe et un bras ont été retrouvés…
C’est la fille de la victime qui a fait la macabre découverte tôt ce jeudi matin… Elle a en effet retrouvé dans un réfrigérateur des morceaux de corps appartenant à sa mère, au domicile de celle-ci, à Nice. Elle a alors donné l’alerte. Et la police a interpellé au moins un suspect, qui est le petit-fils de la victime.
Selon les premières informations recueillies auprès de la Sécurité publique des Alpes-Maritimes, au moins une jambe et un bras de la victime ont été retrouvés.
La brigade criminelle de la Sûreté départementale est en charge de l’enquête.

http://www.leprogres.fr/france-monde/2013/05/23/morceaux-de-corps-retrouves-dans-un-refrigerateur-le-petit-fils-de-la-victime-interpelle

Non Elucidé - Affaire Sabine Dumont

lundi 20 mai 2013

GB : le meurtre d'un Français élucidé ?

La police britannique a formellement accusé dimanche deux hommes du meurtre du Français Christophe Borgye, quatre ans après sa disparition. Agissant sur la base d'un renseignement, la police britannique s'était rendue mardi dernier à une adresse dans la ville portuaire d'Ellesmere Port, près de Liverpool (nord-ouest) où la victime, 35 ans, vivait au moment de sa disparition. En fouillant un bâtiment à l'extérieur de la maison, la police a trouvé des restes humains qui ont fait l'objet d'une autopsie jeudi soir. La mort a été attribuée à un traumatisme consécutif à des coups violents.
Les restes humains analysés sont considérés comme étant ceux de Christophe Borgye, disparu en mai 2009. Deux hommes, Dominik Charles Kocher, 34 ans, et Manuel Wagner, 25 ans, tous deux originaires de Dumfries en Écosse, "ont été formellement accusés ce soir de deux chefs d'accusation en liaison avec le meurtre d'Ellesmere Port", déclare un communiqué de la police du Cheshire. Un troisième homme, âgé de 35 ans, arrêté et soupçonné de meurtre, a été placé dans un établissement psychiatrique. Les deux autres hommes comparaîtront lundi matin devant un tribunal de Chester. Selon des médias, la victime travaillait comme steward à l'aéroport de Liverpool. Sa famille est informée par la police des derniers développements de l'affaire.
 

Faites entrer l'accusé - Affaire Yann Piat, Une femme à abattre

dimanche 19 mai 2013

Affaire Karachi : le juge aurait la preuve du financement illégal de la campagne de Balladur

Selon France Info, le juge Renaud van Ruymbeke aurait désormais sur son bureau la preuve d'un financement illégal de la campagne électorale d'Edouard Balladur en 1995.

Depuis de longs mois, il enquête pour tenter de trouver un lien entre les commissions versées à des intermédiaires étrangers en marge de contrats d'armement conclus entre la France et le Pakistan en 1994-95, et le financement présumé occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur. Et selon France Info, le juge Van Ruymbeke détiendrait enfin la preuve qu'il attendait. Selon cette radio, le magistrat aurait sur son bureau un document prouvant que "l'intermédiaire Abdul Rahman El Assir a utilisé une partie des commissions qu'il a perçues pour acheter des sondages d'opinion lors de la campagne présidentielle de 1995".

"Le sulfureux intermédiaire - qui était à l'époque l'associé de 
Ziad Takieddine - a fait appel au spin doctor américain Paul Manafort, pour réaliser des études sur les chances de réussite d'Edouard Balladur à l'élection, poursuit France Info. Des enquêtes menées auprès de 800 électeurs français en octobre 1994 puis en janvier 1995". Renaud Van Ruymbeke aurait donc mis la main sur "le contrat de 52.000 dollars pour ces deux études" et aurait la preuve du virement bancaire de cette somme le 22 mai 1995 depuis le compte suisse d'El Assir, vers Tarrance Group, une des anciennes sociétés de Paul Manafort.

Pour l'anecdote, précise France Info, "ces études d'opinion pronostiquaient Edouard Balladur largement vainqueur face à son rival de droite Jacques Chirac..."
En octobre dernier, Renaud Van Ruymbeke était allé à Genève interroger Abdul Rahman El Assir, mis en examen depuis le 30 mai 2012 dans ce volet de l'affaire. L'intermédiaire avait reconnu être lié et avoir travaillé avec Paul Manafort. Mais il précisait : "J'insiste sur le fait que mes divers paiements à Paul Manafort n'ont absolument rien à voir avec la campagne d'Edouard Balladur"...
 

samedi 18 mai 2013

Menace de massacre dans un lycée à Strasbourg : 2 frères arrêtés

Deux frères d'une vingtaine d'années ont été interpellés samedi matin à Autun, en Saône-et-Loire, dans l'affaire des menaces de massacre dans un lycée du Bas-Rhin proférées sur internet.

Ils ont une vingtaine d'années, sont frères, et ont été interpellés samedi matin à Autun, en Saône-et-Loire. L'un des deux est directement suspecté d'avoir posté des menaces sur internet visant un lycée du Bas-Rhin. L'interpellation a été faite par la gendarmerie en présence de policiers de la PJ de Strasbourg chargée de l'enquête.

Dès vendredi, les enquêteurs avaient lancé un appel à témoins pour tenter  d'identifier un jeune homme ayant menacé sur internet de faire usage d'un fusil  devant un lycée du Bas-Rhin, et diffusé une photo du suspect, prise dans le  cybercafé d'où il a envoyé son message. Le message en question, posté mardi soir sur internet, avait été signalé au commissariat de Versailles par un adolescent qui l'avait repéré sur le forum consacré à un jeu vidéo. 
Un dispositif policier exceptionnel avait été déployé vendredi autour de plusieurs lycées du Bas-Rhin, dont des établissements de Strasbourg, à la suite de ces menaces.
Ce dispositif, déployé devant 59 lycées du Bas-Rhin selon le rectorat, comportait plus de 750 policiers et gendarmes, a détaillé le préfet d'Alsace, Stéphane Bouillon. S'il s'agit d'un canular, il est "de très mauvais goût", avait commenté le procureur de Strasbourg, rappelant que l'auteur encourrait une peine de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.
 

Faites entrer l'accusé - La mort du petit Lubin

vendredi 17 mai 2013

Roubaix : le corps de Fatima Bachiri retrouvé trois ans après sa disparition

Un homme de 41 ans a été mis en examen pour assassinat et écroué mercredi soir à Saint-Étienne après la découverte d’ossements identifiés comme étant ceux d’une jeune femme disparue en 2010.
Dimanche, des promeneurs ont découvert des ossements et des lambeaux de vêtements, déterrés par des animaux sauvages, dans une forêt de la commune de Chambles, dans l’agglomération de Saint-Étienne.

« Un coup violent sur le crâne »

Les analyses ADN effectuées lundi ont révélé qu’il s’agissait du corps de Fatima Bachiri, une Algérienne de 32 ans qui avait disparu le 2 juillet 2010, dernier jour de l’année scolaire où elle aurait dû venir chercher ses filles de 10 et 12 ans à l’école publique de Beaulieu (Loire). « Un coup violent sur le crâne avec un objet contondant semble avoir provoqué la mort », a déclaré le procureur adjoint de la République de Saint-Étienne, André Merle. La victime présente un grand trait de fracture.
L’homme interpellé mercredi, sur lequel pesaient des soupçons et qui avait déjà été entendu au cours de l’enquête, était « un proche de sa victime », a commenté le parquet de Saint-Etienne, lors d’une conférence de presse. Le magistrat s’est toutefois refusé à confirmer ou infirmer s’il s’agit du mari de la victime, comme l’indiquent nos confrères du Progrès, invoquant « le respect de la présomption d’innocence et le secret de l’instruction ».

Des vérifications opérées à Roubaix

« Le suspect, un ouvrier du bâtiment actuellement sans emploi, a été interpellé mercredi matin à son domicile de la région stéphanoise. Il tient bien la pression et n’a passé aucun aveu », a précisé le procureur adjoint. L’homme a été mis en examen pour assassinat. « Après la découverte des restes du cadavre identifié grâce à l’ADN, et d’éléments matériels notamment en matière de téléphonie, nous disposons de suffisamment d’éléments graves et concordants justifiant la mise en examen et sous mandat de dépôt du mis en cause », a justifié M. Merle.
La jeune femme avait disparu sans explication au début de l’été 2010 alors qu’elle devait aller chercher ses enfants à l’école Beaulieu à Saint-Etienne. C’est son mari qui avait donné l’alerte, évoquant alors une fugue. Les parents de Fatima, qui résident à Roubaix dans le quartier Moulin-Potennerie avaient eux aussi contacté la police, n’ayant plus de nouvelles de leur fille. Un appel à témoins avait été lancé. Des vérifications avaient été faites à Roubaix. En vain.

Des disputes dans le couple

Une information judiciaire pour assassinat avait été ouverte le 19 juillet 2010. Farouk Bachiri, le mari de Fatima avait été placé en garde à vue, puis libéré. Les enfants du couple avaient alors rejoint leur père. Fatima Bachiri, d’origine algérienne, était arrivée en France avec ses deux filles en fin d’année 2009. Fatima et son mari entretenaient des rapports compliqués. Le couple Bachiri, marié une première fois en 1997, avait divorcé en 2000 pour se remarier en Algérie neuf ans plus tard, avant de revenir en France et de s’installer à Saint-Étienne (Loire). Il a eu deux filles, âgées aujourd’hui de 13 et 15 ans. Les disputes dans le couple, mais aussi avec la famille de Fatima, étaient courantes.
À l’époque de la disparition, Farouk Bachiri avait expliqué aux enquêteurs que la jeune femme aurait fugué à plusieurs reprises du domicile conjugal, mais jamais plus de dix jours d’affilée. Il avait par ailleurs indiqué que son épouse avait quitté l’appartement avec 400 euros en liquide. L’homme s’était constitué partie civile. Un homme qui est aujourd’hui incarcéré et mis en examen pour assassinat.
Les deux enfants du couple ont été récupérés par leurs grands-parents, et sont désormais installés à Roubaix. La famille, dans la douleur, s’est refusée à tout commentaire.

http://www.lavoixdunord.fr/region/roubaix-le-corps-de-fatima-bachiri-retrouve-trois-ans-ia24b0n1255766

1M de dollars de bijoux volés en plein Festival de Cannes

Un million de dollars (environ 770 000 euros) de bijoux Chopard ont été dérobés dans la nuit de jeudi à vendredi. Le vol s'est déroulé dans une chambre située au deuxième étage du Suite Hôtel Novotel du boulevard Carnot, à Cannes.
Le coffre qui contenait les bijoux, destinés à être prêtés à des personnalités devant monter les marches, a été descellé et emporté. La police judiciaire de Nice a été chargé de l'affaire.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/1m-de-dollars-de-bijoux-voles-en-plein-festival-de-cannes.1258343.html

Suicide dans une école: Que sait-on du «déséquilibré»?

Il habitait le quartier et arrivait «au bout de procédures judiciaires»...
L’homme de 51 ans qui a mis fin à ses jours ce jeudi dans le hall d’une école primaire du 7e arrondissement de Paris a été présenté par Vincent Peillon, le ministre de l’éducation nationale, comme un «déséquilibré».
Selon nos informations, l’individu habitait le quartier, rue Saint-Dominique, derrière l’école, et aurait eu un fils qui «avait été scolarisé il y a quelques années dans le groupe scolaire». Il était connu des services de police, pour des «différends familiaux» et «était au bout de plusieurs procédures judiciaires». D’après une source policière, il était en instance de divorce.
De chez lui, il apercevait le préau de l’école
Les témoins qui l’ont aperçu dans le hall de l’école ont décrit un individu «très agité». Son ex-épouse, Christine, interrogée par la radio RTL, l’a eu mardi au téléphone. Elle raconte qu’il n’était «pas dépressif» mais qu’il n’avait «jamais été bien dans sa peau».
Ils avaient habité le quartier pendant 22 ans. Leur domicile donnait sur le préau de l’école. «L'enseignement pour lui c'était quelque chose d'important pour les enfants, les études... C'était des écoles d'excellence. Un lieu symbolique finalement, donc non je ne suis pas du tout étonnée du lieu», a expliqué son ex-femme au micro de RTL.

http://www.20minutes.fr/societe/1156901-20130516-suicide-ecole-sait-on-desequilibre

jeudi 16 mai 2013

Marseille : deux impacts de balles sur le corps retrouvé calciné

Le corps d'un homme entièrement calciné a été retrouvé cette nuit dans une voiture en feu à Septèmes-les-Vallons.
Deux impacts de balles ont été retrouvés sur le corps découvert entièrement calciné dans une voiture brûlée, dans la nuit de mercredi à jeudi près de Marseille, a indiqué le procureur d'Aix-en-Provence. Selon la même source, ces éléments permettent de confirmer la thèse de l'homicide. Il pourrait s'agir du sixième règlement de comptes depuis le début de l'année dans la région marseillaise. L'autopsie était toujours en cours lundi matin a indiqué le procureur d'Aix-en-Provence, Dominique Moyal, qui avait souligné un peu plus tôt que seule l'identité de la victime, qui n'était pas encore connue, permettrait d'orienter l'enquête.
Peu après minuit jeudi matin, des riverains de Septèmes-les-Vallons, dans les Bouches-du-Rhône, alertés par de légères explosions, ont appelé les services de secours. Une fois sur place, ceux-ci ont découvert une Clio en feu avec, à l'intérieur, un cadavre. La plaque d'immatriculation permet de remonter en Haute-Savoie. Le propriétaire du véhicule est un homme d'une trentaine d'années qui n'avait pas déclaré son véhicule comme volé.
Toutes les pistes sont ouvertes
Plus tôt, une source proche du dossier avait indiqué qu'aucun impact de balle n'avait été retrouvé par les experts de l'identité judiciaire. Quatre détonations avaient cependant été entendues par des riverains.
Concernant l'identité de la victime, elle "n'est pas encore connue et l'autopsie est en cours" a affirmé à l'AFP, le procureur d'Aix-en-Provence, précisant que les premiers résultats seraient connus en fin d'après-midi. "Toutes les pistes sont ouvertes", a ajouté la magistrate en précisant que seule l'identification de la victime permettra d'orienter l'enquête.
Règlement de comptes ?
Le parquet d'Aix-en-Provence a été saisi de l'affaire. Selon les premiers éléments de l'enquête, compte tenu des affaires récentes de "barbecues" (corps retrouvés dans des véhicules calcinés selon un mode opératoire spécifique à la grande criminalité, notamment marseillaise), les enquêteurs privilégient la piste de l'homicide, tout en n'excluant aucune autre hypothèse.
"Il faut savoir si c'est véritablement un règlement de comptes" a affirmé David-Olivier Reverdy, le délégué départemental du syndicat policier Alliance, précisant que tout laisse à penser que "c'est le cas, car c'est toujours le même secteur (où sont retrouvés des cadavres, ndlr)." Il pourrait donc s'agir du sixième règlement de comptes depuis le début de l'année dans la région marseillaise. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire (PJ) de Marseille, qui enquête déjà sur plusieurs dossiers de règlement de comptes.
 

mercredi 15 mai 2013

Mystérieux coup de feu à Paillet (33) : un octogénaire interpellé

C’était un voisin. Hier, les gendarmes ont levé le voile sur le mystérieux coup de feu qui avait blessé une habitante de 52 ans, vendredi soir à Paillet, dans l’Entre-deux-Mers. Leurs investigations ont en effet permis l’interpellation, lundi, d’un octogénaire demeurant à quelques mètres de la victime…
Vendredi dernier, peu avant 19 heures, alors qu’elle se trouvait dans le jardin de sa maison dans le quartier pavillonnaire du Chêne vert à Paillet, la quinquagénaire avait été atteinte au dos par un projectile. Ses proches l’avaient vu brutalement s’effondrer. Devant l’inquiétante et saignante blessure qu’elle présentait au dos et craignant que cela n’engendre de graves conséquences, les secours avaient choisi de la faire évacuer rapidement avec l’hélicoptère Dragon 33 de la Sécurité civile, qui avait atterri à Rions, à trois kilomètres, afin de la prendre en charge.

Un acte incompréhensible
La quinquagénaire s’était fait tirer dessus. Un tir qui a nourri tous les fantasmes, qui était l’objet de toutes les rumeurs dans le village et au-delà. Personne n’avait entendu de coup de feu, personne ne comprenait ce qui avait pu se passer. Pas même le maire, Jérôme Gauthier qui résumait ainsi le sentiment de ses administrés : « si on ne peut pas être tranquille dans son propre jardin, c‘est désespérant. »
Les gendarmes ont réussi à apporter quelques réponses aux nombreuses questions que se posaient les habitants. Le tir n’était ni ludique, ni accidentel lors de la manipulation d’une arme, ni le fait d’un fou solitaire prêt à viser tout ce qui bougeait. Il était bien volontaire.
C’est un témoin, qui a vu un homme, garé en bord de route et cherchant visiblement à se débarrasser d’une arme, qui a conduit les gendarmes sur la bonne piste. Intriguée, l’automobiliste a en effet relevé le numéro de plaque d’immatriculation qui a conduit les gendarmes directement au propriétaire de la voiture, un voisin de la victime.
« Monsieur tout le monde »
Un octogénaire décrit comme un « monsieur tout le monde », à l’honorable passé de jeune résistant, qui aurait été exaspéré par les problèmes de voisinage rencontrés avec le couple visé au fusil ce soir-là. La femme n’était peut-être pas la cible. Le contentieux couverait en effet davantage avec l’époux.
Placé en garde à vue, le voisin octogénaire a admis être l’auteur du coup de feu. Il a redit son ras-le-bol et la fois de trop. Il a même conduit les enquêteurs à l’endroit où il avait voulu cacher l’arme et leur a indiqué avoir dissimulé des munitions dans son… congélateur.
Enfin entendue hier matin, la victime hospitalisée a confirmé l’existence d’un différend récurrent entre voisins et conforté les enquêteurs dans la tournure prise par leurs investigations. Le voisin a été présenté hier au parquet de Bordeaux. Il a été remis en liberté et une information judiciaire a été ouverte non pour tentative d’homicide mais pour violences avec arme. Une qualification pénale allégée qui peut renseigner sur la non-intention de porter atteinte à la vie de la quinquagénaire.

http://www.sudouest.fr/2013/05/15/l-octogenaire-excede-avait-tire-sur-sa-voisine-1053664-3028.php

Affaire Merah : un des deux gardés à vue transféré à la sous-direction antiterroriste

L'homme de 25 ans, interpellé mardi à Vieille-Toulouse dans le cadre de l'affaire Merah, a été transféré ce mercredi au siège de la sous-direction antiterroriste, à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, où sa garde à vue doit être prolongée.
Les enquêteurs cherchent à établir si le jeune homme, connu des services de police pour de nombreux faits de délinquance (détentions d'arme, de stupéfiants, violences volontaires, outrage) a pu participer au vol du scooter, dont Mohamed Merah s'est servi pour ses crimes. Bien qu'interpellé à Vieille-Tolosane, il est un personnage connu des Izards, quartier où Mohamed Merh a passé ses premières années. Il se serait tourné vers l'islam il y a quelque temps, et, sans apparaître comme un fanatique, passait pour quelqu'un "qui pouvait exercer une influence idéologique", a indiqué un connaisseur du secteur à l'AFP.
Mardi, les enquêteurs, agissant dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par le juge antiterroriste parisien Christophe Teissier, ont interpellé deux hommes à Aucamville et Vieille-Toulouse. Le deuxième homme arrêté mardi, à Aucamville, se trouvait toujours dans les locaux du commissariat central de Toulouse. Âgé de 38 ans, il pourrait être relâché rapidement, selon une source proche du dossier

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/15/1626813-affaire-merah-deux-gardes-vue-transfere-sous-direction-antiterroriste.html

Disparition : la parole de la mère fiable

Le procureur de la République à Clermont-Ferrand a déclaré aujourd'hui qu'il n'avait "pas de raison de mettre en cause la parole de la mère", deux jours après la disparition de la petite Fiona, 5 ans, alors qu'elle jouait dans un parc très fréquenté de Clermont-Ferrand. Lors d'une conférence de presse, le procureur Pierre Sennès a ajouté qu'au vu des nombreux témoignages reçus, il était avéré que Fiona était bien dans le parc Montjuzet au moment de sa disparition.

Le magistrat a expliqué que d'après les différents témoignages de personnes se trouvant au parc dimanche, "le comportement de la maman était celui d'une personne paniquée, très affectée par le fait qu'elle venait de perdre son enfant". La mère de Fiona, enceinte de 6 mois et qui s'était assoupie quelques minutes, avait constaté la disparition de sa fille aînée lorsqu'elle s'est réveillée. Entendue par les enquêteurs hier soir, la mère de la petite fille s'est notamment vue présenter des photos et vidéos d'enfants, mais n'y a pas reconnu Fiona, a précisé le procureur, qui a précisé avoir eu besoin de la ré-entendre notamment pour obtenir "des éléments sur la personnalité de Fiona".

Jointe aujourd'hui, la mère de Fiona, effondrée, qui "pense à tout et n'importe quoi", a dit être dans une situation "très difficile" à vivre "psychologiquement". La mère de la fillette a déclaré qu'elle avait été entendue à deux reprises en tant que témoin et que, pour l'instant, il n'y avait aucune garde à vue."Je suis rentrée très tard hier après mon audition, le papa a dû être entendu aussi, mais je ne suis pas tellement au courant (des autres auditions, ndlr)", a-t-elle déclaré, presque en larmes. La jeune femme de 25 ans est enceinte de 6 mois de son nouveau compagnon et réside dans le quartier populaire Goncourt, non loin du parc où a disparu Fiona.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/14/97001-20130514FILWWW00459-disparition-la-parole-de-la-mere-fiable.php

mardi 14 mai 2013

Charente-Maritime : enquête ouverte pour "harcèlement moral" en maternelle

Une enquête préliminaire a été ouverte et confiée à la gendarmerie, à la suite de la plainte pour harcèlement moral déposée par les parents d'une fillette de six ans en Charente-Maritime.
Les faits remonteraient à octobre 2012. Une enquête préliminaire a été ouverte et confiée à la gendarmerie, à la suite de la plainte pour harcèlement moral déposée par les parents d'une fillette de six ans en Charente-Maritime, a annoncé le procureur de la République à Saintes.

Scolarisée dans une maternelle de Bussac-Forêt, en
Charente-Maritime, la fillette ne veut plus aller à l'école. En cause, une camarade de classe qui agresserait la fillette, de manière répétitive. Le procureur, qui a indiqué prendre l'affaire au sérieux, a estimé que "la violence dans les cours d'école est un phénomène qu'on mésestime" et que "les parents de très jeunes enfants sont parfois démunis dans des situations qui dégénèrent". Selon sa mère, la fillette est déscolarisée depuis le 11 mars sur les conseils du médecin de famille, qui a mentionné dans des certificats médicaux une enfant "en souffrance" et "harcelée physiquement et psychologiquement par une copine" de sa classe. Les parents ont porté plainte début mai.

Le directeur des services départementaux de l'Education nationale n'a pas souhaité réagir mardi à l'ouverture de l'enquête, mais a souligné que ses services suivaient le dossier depuis des mois.   Selon lui, "des personnes habilitées ont observé la classe et conclu qu'il n'y avait pas de
harcèlement". Le fait que le harcèlement soit reproché à la fille d'une enseignante "ne change rien à la situation", avait précisé, après le dépôt de plainte, la secrétaire générale des services départementaux de l'Education nationale, assurant que l'inspection de l'Education nationale restait dans "la neutralité".
 

Tentative d'homicide : écroué, le fils conteste les faits

Mis en examen pour « tentative d'homicide volontaire sur ascendant », le fils de la sexagénaire grièvement blessée à l'arme blanche, samedi soir a été écroué après sa présentation au pôle de l'instruction de Reims. Apparu très perturbé, il conteste toute implication dans le drame.
Quinze jours de liberté, et déjà le retour à la case prison pour Maamar Akkal. Sorti de détention le 26 avril, cet Ardennais de 23 ans a été écroué hier soir après sa présentation au pôle de l'instruction de Reims.
Mis en examen pour « tentative d'homicide volontaire sur ascendant », crime passible de la perpétuité, il est soupçonné d'avoir grièvement blessé sa mère à l'arme blanche lors d'un différend survenu ce week-end au domicile familial, avenue Roger-Posty à Vireux-Molhain.
Les circonstances de la rixe, tout comme son origine, restent indéterminées. D'après ses déclarations faites aux gendarmes de la brigade de recherches de Revin, puis réitérées devant les magistrats rémois, Maamar Akkal se dit totalement étranger à l'agression subie par sa mère Adoudou, veuve de 64 ans, toujours hospitalisée dans un état critique à Dinant (Belgique). « La thèse du troisième homme ne saurait prospérer. Il est acquis que lui seul et sa mère se trouvaient au domicile lors de la commission des faits », précise cependant une source proche du dossier.
Il était 22 h 30, samedi soir, lorsque Mme Akkal est sortie de chez elle la gorge et les mains en sang. Elle a tenté de trouver de l'aide auprès de plusieurs voisins, sans pouvoir les alerter, avant de rebrousser chemin et de croiser un automobiliste qui s'est arrêté. Un attroupement s'est rapidement formé. Maamar est sorti à son tour. Le considérant d'emblée comme le principal suspect, les gendarmes l'ont interpellé et placé en garde à vue.
Garde à vue houleuse
Il n'avait pas d'arme sur lui, mais les constatations effectuées dans la maison ont permis de découvrir deux couteaux dont l'un aurait pu être utilisé lors de l'agression. La garde à vue de Maamar Akkal n'a pas été de tout repos, de même que son transfert à Reims. Apparu très perturbé, au point de soutenir par moments qu'il ne savait même pas que sa mère était hospitalisée, il a tenu des propos incohérents entrecoupés de violences et de crachats envers son escorte. Après notification de sa mise en examen, il aurait dû passer devant le juge des libertés et de la détention mais le débat, à la demande de la défense, a été reporté à jeudi matin, le temps peut-être pour le Viroquois de retrouver ses esprits et un peu de sérénité. Son incarcération a été ordonnée dans l'attente de sa comparution.
Les relations qu'il entretenait avec sa mère vont être passées au crible de l'instruction pour tenter d'expliquer ce qui apparaît de toute évidence comme un drame familial. Sa personnalité peut également être la clef de l'énigme.
Alcool et produits stupéfiants, qu'il semble consommer habituellement, ne sont peut-être pas étrangers à l'instabilité chronique du jeune homme, décrit comme impulsif, même si celui-ci n'avait pas bu samedi soir (le dépistage salivaire aux produits stupéfiants s'est en revanche révélé positif).
Son casier judiciaire témoigne d'une difficulté certaine à se contenir : six condamnations, essentiellement des violences. La dernière fut récoltée en Espagne, en l'occurrence deux ans de prison ferme pour avoir agressé des policiers à Malaga. Le 26 avril, sa peine quasiment purgée, il avait fait l'objet d'une « libération conditionnelle-expulsion » lui permettant de revenir chez sa mère à Vireux-Molhain. Des retrouvailles de courte durée.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/tentative-dhomicide-ecroue-le-fils-conteste-les-faits

Fillette disparue : une information judiciaire ouverte

Le parquet de Clermont-Ferrand a ouvert aujourd'hui une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration" après la disparition dimanche d'une enfant de cinq ans, Fiona, dans un parc de la ville.

"Nous n'avons pas de témoignage" signalant que la fillette serait montée dans une voiture à la sortie du parc, mais, "par déduction, cette hypothèse est une hypothèse majeure", l'enfant n'ayant pas été trouvée dans le parc, a expliqué le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Pierre Sennès.
» Une fillette de 5 ans portée disparue à Clermont-Ferrand

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/14/97001-20130514FILWWW00429-fillette-disparue-une-information-judiciaire-ouverte.php

Deux arrestations à Toulouse dans l'enquête sur Merah

Deux hommes d'une vingtaine d'années ont été interpellés mardi matin à Toulouse et placés en garde à vue dans l'enquête sur les éventuelles complicités dont aurait pu bénéficier Mohamed Merah.
Du nouveau dans l'enquête sur les complicités dans l'affaire Mohamed Merah. Deux hommes d'une vingtaine d'années ont été interpellés mardi matin à Toulouse et placés en garde à vue dans l'enquête sur les éventuelles complicités dont aurait pu bénéficier le tueur au scooter.

Ces arrestations interviennent dans le cadre des investigations menées dans l'entourage de Mohamed Merah, qui a tué sept personnes à Montauban et à Toulouse en mars 2012.  Se réclamant d'Al Qaïda, le "tueur au scooter" avait été abattu par la police venue l'arrêter, après un long siège de son domicile.

Les enquêteurs recherchent depuis le début de l'affaire un troisième homme, présent avec Mohamed Merah et son frère Abdelkader au moment du vol du deux-roues qui a servi à commettre les meurtres. Sept autres personnes ont déjà été interpellées depuis le début de l'année dans cette enquête. Toutes ont été relâchées.
 

Reportage - Parquet de Bobigny, au coeur des enquetes criminelles

lundi 13 mai 2013

Fiona: la mère entendue comme témoin

Le compagnon de la mère de la petite Fiona, qui a disparu dans un parc de Clermont-Ferrand dimanche et demeurait introuvable lundi soir, s'est déclaré très inquiet tandis que la mère de l'enfant était entendue comme témoin, selon une source proche de l'enquête.
Rencontré sur le pas de leur appartement dans un immeuble de 4 étages, dans une petite cité populaire située non loin du parc Montjuzet où Fiona, 5 ans, a disparu, cet homme qui a souhaité garder l'anonymat et se faire appeler Kader a déclaré: "On n'a pas dormi depuis dimanche, on est super mal, elle est comme ma fille", a-t-il dit les larmes aux yeux. "La police est venue et a tout retourné dans l'appartement", a-t-il également indiqué, tentant de joindre sa compagne sur son portable. Cette dernière était entendue lundi soir en qualité de témoin au commissariat de Clermont-Ferrand, selon une source proche de l'enquête.
 

Enquetes criminelles-rumeurs assassines ,faux temoignages.

dimanche 12 mai 2013

Bouches-du-Rhône: le corps d'une femme retrouvé dans une valise

Le corps d'une femme a été retrouvé samedi près d'Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, dans une valise immergée dans un lac, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
C'est un promeneur qui, samedi vers 18 heures, a fait la macabre découverte près des rives du lac du Réaltor dans la région aixoise. A la vue d'une valise à demi immergée dégageant une odeur pestilentielle, le promeneur a immédiatement prévenu la police. Les premiers examens du volumineux bagage effectués par les experts de l'identité judiciaire ont permis de découvrir un corps féminin de petite taille dans un sac, ainsi qu'un escarpin et un lest.

Le parquet d'
Aix-en-Provence a confié l'enquête à la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille, qui a rapidement fait le lien avec l'un de ses récents dossiers. En décembre 2012, une mère de famille de La Ciotat, Muriel Toniol âgée de 43 ans, avait été signalée disparue. Rapidement, les enquêteurs s'étaient focalisés sur son ex-amant, un informaticien ivoirien, avec qui elle avait un rendez-vous dans un hôtel de Valence, dans la Drôme.

Arrêté, cet homme de 41 ans, qui résidait à Marseille, sera mis en examen pour
assassinat. Il s'est suicidé le 24 décembre dernier, juste après son incarcération à la prison des Baumettes. Confondu par plusieurs éléments, il avait affirmé au cours de sa garde à vue avoir jeté le corps de la quadragénaire dans le Rhône, mais plusieurs opérations de recherches des plongeurs de la police n'avaient pas permis de le retrouver. L'autopsie devrait permettre de confirmer dans les prochains jours l'identité de la victime, a précisé la source proche de l'enquête. 
 

samedi 11 mai 2013

Marseille : un banal coup de klaxon à l'origine de la mort de Mokded

Un banal coup de klaxon. Peut-être quelques paroles échangées sur le ton de la colère. Voilà qui a suffi à faire couler le sang, jeudi soir, sur un trottoir de Noailles. "Il est mort pour rien", lâche, bouleversé, un riverain de la rue Pollack, théâtre de ce nouveau drame incompréhensible, quelques heures après l'annonce du décès de Mokded Khetimi, 34 ans.
Jeudi, vers 22 h 30, Mokded et son frère tentent de se frayer un passage avec leur véhicule, rue Rodolphe-Pollak (1er). Un groupe d'individus, amassés devant un snack, déborde sur la voie de circulation. Malgré la présence du véhicule, personne ne bouge. Un coup de klaxon fuse.

Une dispute éclate et des coups sont échangés. À mains nues mais aussi à l'aide d'un couteau. Mokded est grièvement blessé au niveau du thorax. Son frère, plus légèrement blessé, recevra un coup de couteau au niveau du crâne. Transporté vers le service de chirurgie cardiaque de l'hôpital de La Conception, Mokded est décédé de ses nombreuses blessures hier matin.

"Son frère et lui venaient de dîner chez leur mère. C'était un type sans problème, insiste Patrick Mennucci, député-maire des 1er et 7e arrondissements. Il était fonctionnaire à la communauté urbaine, en poste au service propreté". Alors que son frère quittait l'hôpital, l'enquête, confiée à la brigade criminelle de la sûreté départementale, avançait à grands pas.

Les nombreux témoignages ainsi que l'exploitation des images captées par les caméras de vidéosurveillance ne tardent pas à mettre les policiers sur la piste d'un individu, fortement soupçonné d'être l'auteur des coups de couteau mortels. Une perquisition menée à son domicile aurait également été positive. Des vêtements ensanglantés auraient été découverts par les fonctionnaires, mais l'individu, hier soir, était toujours introuvable.

"Ici, le problème n'est pas la présence policière. Noailles, c'est peut-être le quartier qui concentre le plus de policiers, assure le député maire. Là, on est dans le crime gratuit pur. Cet homme a été lynché, pour rien. C'est inadmissible".
Un rassemblement, organisé par le conseil de quartier, les commerçants et la mairie de secteur aura lieu ce matin, à 11 heures, à l'angle de la rue du Musée et de la rue Pollak.

http://www.laprovence.com/article/actualites/2348967/un-banal-coup-de-klaxon-a-lorigine-de-la-mort-de-mokded.html

Abus de confiance au menu

Une personnalité au-dessus de tout soupçon. Le trésorier du comité des œuvres sociales de la police de Nancy faisait l’unanimité ou presque. Il fallait bien cela pour une association qui est l’héritière d’une structure ayant traversé une période trouble dans les années 80. Des accusations de malversation s’étaient en effet terminées en 1986 par le suicide d’un sous-brigadier. L’affaire est restée gravée dans la mémoire collective des policiers nancéiens. Ceux qui n’étaient pas là à l’époque ont forcément entendu un ancien leur en parler.
L’association des œuvres sociales de la police a repris la gestion du lieu par lequel le scandale était arrivé : l’espace restauration situé à l’intérieur de l’hôtel de police, boulevard Lobau. C’est une sorte de cantine ou de bar-foyer où sont vendus sandwiches, croissants, café, boissons non alcoolisées ou bières. Depuis des années, le trésorier, celui qui gère les comptes, est un officier de police à la retraite à la réputation irréprochable. Quand il était encore en activité, il était considéré par tous comme un excellent flic, à la fois professionnellement et humainement.
Lorsque les responsables de l’association lui ont demandé de rapporter les pièces comptables qu’il gardait chez lui, il n’y avait donc pas l’ombre d’un doute ou d’une suspicion à son encontre. C’était juste pour des raisons pratiques. Pour pouvoir consulter les documents ou les fournir en cas de contrôle. En février dernier, le trésorier a fini par apporter ce qui lui était réclamé. Il a déposé toute la comptabilité à l’hôtel de police. Certains responsables du comité des œuvres sociales y ont jeté un coup d’œil. Par simple curiosité apparemment.
Et là, stupeur, ils ont découvert des factures pour des produits alimentaires qui ne sont pas en vente à la cantine de Lobau. Il ne pouvait s’agir que d’achats à des fins personnels, effectués avec le carnet de chèques de l’association.

30.000 € d’achats injustifiés sur 10 ans

Un contrôle poussé a permis de découvrir pour 30.000 € d’achats injustifiés sur 10 ans. Cela ne concerne que des produits alimentaires acquis auprès d’un magasin de vente en gros. Avec toutefois un doute sur un désherbeur thermique acheté 99 €. Mais il semble que l’appareil ait été remboursé avant que le pot aux roses soit découvert. Il s’agirait donc d’une simple avance que le trésorier se serait octroyé ou aurait octroyé à un collègue.
Pour le reste, le responsable des comptes a reconnu les faits. Il n’a d’ailleurs jamais cherché à les dissimuler. « Il n’a rien caché. Il a conservé et donné toutes les factures. On ne comprend pas ce qui lui a pris », constate l’un des responsables de l’association qui précise également que les comptes étaient bénéficiaires et qu’il n’y a jamais eu de détournement d’argent liquide.
Une fois pris, le trésorier indélicat a démissionné. Sans un mot d’explication. Il a aussi et surtout remboursé dans les jours suivants les 30.000 € d’achats injustifiés. En contrepartie l’association n’a pas porté plainte contre lui pour abus de confiance. Affaire classée. Mais pas étouffée.
Les responsables des œuvres sociales de la police ont en effet informé, lors de la dernière assemblée générale, leurs collègues et adhérents de ce qui s’était passé. L’affaire devait rester en interne. Mais la rumeur a fini par fuiter hors des murs de l’hôtel de police.

http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2013/05/11/abus-de-confiance-au-menu

Rixe à Marseille: 2 frères recherchés

Deux frères sont activement recherchés après une rixe mortelle survenue jeudi soir à Marseille au cours de laquelle un homme a été blessé de plusieurs coups de cutter puis est décédé ce matin à l'hôpital, a-t-on appris ce soir auprès de la police. Deux frères de 19 et 30 ans ont été identifiés sur la foi des enregistrements de vidéosurveillance de la ville et ont été également reconnus par le frère de la victime, lui aussi blessé dans l'altercation, a indiqué la même source.

Une perquisition au domicile des deux auteurs présumés à permis de retrouver des vêtements ensanglantées, a-t-on précisé. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'altercation s'est déroulée en deux temps: les victimes, également deux frères, revenaient jeudi soir d'un repas de famille lorsqu'ils ont mis en fuite une vingtaine de jeunes rassemblés autour de la voiture de l'un d'eux. Dans un second temps, quatre individus sont revenus, dont l'un armé d'un cutter, pour agresser violemment les deux frères âgés de 34 et 32 ans.

Blessé au thorax, l'homme âgé de 34 ans, est décédé vendredi matin à l'hôpital. Son frère, âgé de 32 ans, blessé à la tête au cours de l'agression, a été en mesure d'aider les policiers de la brigade criminelle de la sûreté urbaine à identifier les agresseurs.
Selon une source proche de l'enquête, cette agression mortelle relève d'une "simple altercation qui a mal tourné".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/10/97001-20130510FILWWW00548-rixe-a-marseille-2-freres-recherches.php

Enquetes criminelles - Sans mobile apparent, l'affaire Caroline Nolibé

vendredi 10 mai 2013

Enquetes criminelles le magazine des faits divers La mort dans les yeux

Le corps d'un homme retrouvé flottant au large ce matin

C'est un pêcheur-plaisancier qui aurait donné l'alerte ce matin, après avoir aperçu un corps flottant en mer, au large de la commune de Beuzec-Cap-Sizun, dans le Cap Sizun (29).
Les secours sont partis de Pors Lanvers pour aller le retrouver et ramener à terre.
Selon les premiers éléments recueillis sur place, l'homme, d'une cinquantaine d'années, serait originaire de la commune voisine d'Esquibien et serait tombé à l'eau, dans des circonstances qui restent à déterminer, depuis la falaise proche de Lesven.


http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/ouest-cornouaille/capsizun/beuzeccapsizu/beuzec-cap-sizun-29-le-corps-d-un-homme-retrouve-flottant-au-large-de-ce-matin-10-05-2013-2098152.php

jeudi 9 mai 2013

Béthune: la femme repêchée par les pompiers est décédée, ils sont toujours à la recherche de son conjoint

Quand le SMUR est arrivé sur les berges du canal d’Aire à La Bassée, les pompiers procédaient depuis près d’une demi-heure à des tentatives de réanimation. En vain. Selon les dernières informations, l’alerte aurait été donnée par le capitaine d’un bateau de croisière. Il avait embarqué des passagers pour une balade touristique de 45 minutes sur les eaux du canal. Elle aura duré moitié moins. Un passager nous raconte s’être posté à l’avant de l’ »Eva-Na » pour profiter du paysage. « J’étais avec mon frère. On a remarqué un Zodiac et quelque chose qui flottait. On s’est dit que c’était peut-être un corps. » Les deux jeunes hommes ne disaient ça que pour plaisanter mais ils ont vite compris qu’il s’agissait bien d’un être humain. Le capitaine a été aussitôt alerté, qui a procédé à des manœuvres pour vérifier leurs dires. « Il y avait des enfants à bord alors les adultes ont fait attention en parlant pour ne pas les effrayer. On était tous très choqués. » Revenu un peu plus tard sur les lieux de la découverte du corps, le même témoin a entrevu un homme à la recherche de sa mère. « La description des vêtements correspondait. » Elle serait tombée lors d’une balade à bord du Zodiac et ne savait pas nager. La victime est âgée de 48 ans et réside au port de plaisance de Béthune. Les pompiers ont précisé qu’elle ne portait pas de gilet de sauvetage.
Quatre plongeurs d’Arras, Hénin et Saint-Omer sont actuellement toujours à la recherche de son conjoint dans les eaux troubles du canal d’Aire à La Bassée. Les deux embarcations se concentrent sur la portion entre le bras mort du canal et le pont d’Avelette. Selon les suites, ils devraient aviser à la tombée de la nuit de la poursuite ou de l’abandon des recherches. Triste épilogue pour les fêtes de la batellerie béthunoise. Malgré tout, et conformément à la volonté de la famille de la victime, le maire a décidé que le son et lumière, prévu à 21 heures au port de plaisance, serait maintenu.

http://www.lavoixdunord.fr/region/bethune-la-femme-repechee-par-les-pompiers-est-ia30b53934n1238085

L'incendie de La Sopal serait d'origine criminelle

GIVET (Ardennes). Mercredi après-midi, vers 16 h 15, un incendie s'est déclaré dans un hangar de stockage désaffecté, situé sur le site de la Sopal, boulevard Bourck à Givet.
Ce sinistre, beaucoup moins important que celui qui avait ravagé le bâtiment principal de l'usine le 22 septembre 2010, a touché le premier étage de l'édifice. Ce sont des bobines et des restes de papiers, qui y étaient encore stockés près de quatre ans et demi après la fermeture de l'entreprise, qui se sont embrasés.
Une quinzaine de sapeurs-pompiers, venus des centres de secours de Givet et Vireux, ont aussitôt été mobilisés, sous le commandement de l'adjudant-chef Patrice Goffez.
A 18 h 30 - soit un peu plus de deux heures après l'alerte - le feu était éteint et le hangar sécurisé.
Selon les premières constatations, plusieurs foyers auraient été allumés, ce qui semble ne laisser aucun doute sur l'origine criminelle de l'incendie. Des investigations complémentaires devaient être menées hier soir - ou le seront dans les toutes prochaines heures - par la gendarmerie, qui va maintenant tenter de déterminer les circonstances exactes du sinistre.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/lincendie-de-la-sopal-serait-dorigine-criminelle